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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 11 août 2015

Hikikomori, à intégrer dans le DSM ?




Hikikomori. Ce terme japonais désigne un sujet affecté par un trouble du comportement (ou ce trouble lui-même) marqué par un « retrait social » : souvent jeunes, voire en âge d’obligation scolaire, les intéressés tendent à se confiner dans leur chambre, décrocher de tout cursus scolaire, universitaire ou professionnel, en réduisant de manière drastique leurs contacts sociaux. Concernant surtout des adolescents ou des jeunes adultes vivant dans des pays développés et à hauts niveaux de revenus (Australie, États-Unis, Europe, Japon...), cette problématique a reçu diverses appellations, venues généralement du Japon ou des États-Unis: « freeter », « otaku », « hikikomori », « slacker », « twixter », « adultolescent » (désignant, conformément à son étymologie transparente, des sujets s’attardant chez leurs parents sans rechercher une autonomie financière), « Tanguy » (en France, par allusion au célèbre film d’Étienne Chatiliez) ou encore « ney », non-engaged youth, évoquant à Hong-Kong (Chine) des jeunes refusant de s’engager dans une quête d’indépendance financière et sociale et se contentant de demeurer sans emploi et sans aucune formation.

Un théâtre qui libère la parole

EUGÉNIE BARBEZAT 11 AOÛT, 2015

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Julien Jaulin/hanslucas
C’est un petit jardin, entouré de logements sociaux parisiens. Depuis une quinzaine d’années, les ateliers du Chaudron s’y installent chaque été.
Au programme, confection de masques, maquillage et histoires inventées ensemble, qu’ils interprètent chaque jour en fin d’après-midi. Sous un barnum au toit rayé bleu et blanc, une dizaine de bambins s’affairent à coller patiemment sur des matrices en terre glaise qu’ils ont sculptées les jours précédents plusieurs couches de lamelles de papier journal trempées dans une colle réalisée à partir de farine et d’eau… Une fois secs, peints et habillés de tissus, les masques d’animaux, de diable et autres personnages imaginaires seront investis par leurs créateurs, ou par d’autres qui se les approprieront le temps d’une courte pièce jouée dans la foulée.
Certains enfants arrivent par grappes, d’autres seuls ou accompagnés par un parent. À chacun, Tanith explique la marche à suivre ou propose de poursuivre le travail commencé la veille. Avec Lara, ils peuvent compléter la grande fresque peinte sur un bandeau de carton ou réaliser un dessin individuel qu’ils emporteront chez eux. « De plus en plus d’enfants souhaitent rapporter leurs œuvres à la maison, c’est bon signe, cela veut dire qu’ils donnent de la valeur à leurs productions », remarque Tanith. Dans le même esprit, certains masques seront exposés lors des portes ouvertes des ateliers d’artistes de Ménilmontant.
Ici, ni horaire fixe, ni inscription, le rendez-vous est implicite. La responsable de l’association a obtenu de ses partenaires financiers qu’ils renoncent à exiger le « fichage » des participants. « C’est trop intrusif, explique Tanith, c’est une démarche contraire à l’esprit des ateliers, qui cultivent l’autonomie et la liberté des enfants. » Chacun est accueilli en tant qu’individu. Jamais il ne sera demandé de peindre en cadence comme on marcherait au pas.

Le banquet des cheveux blancs

CÉCILE BOURGNEUF 
Pendant l’été, Libération délocalise régulièrement son live dans des lieux de loisirsde culture, de rencontre, de passage...
Ils font partie des «oubliés des vacances». Parmi la moitié des Français qui ne part pas l'été, les retraités sont nombreux. Pour leur permettre de s'échapper de leur quotidien le temps d'une journée, le Secours populaire organise, comme chaque année depuis onze ans, un «Banquet des cheveux blancs» à Paris. Une idée née après la canicule de 2003 qui avait révélé l’extrême solitude de nombreux seniors.
400 Franciliens partent donc ce mercredi de la capitale pour une balade en Bateau-Mouche sur la Seine avant d’aller déjeuner – et danser – dans la mythique guinguette «Chez Gégène» des bords de Marne, à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). 

Viols : beaucoup de silences, peu de sentences

JÉRÉMIE LAMOTHE ET SOFIA FISCHER 

Manifestation lors du «jour de la femme», à Paris, le 8 mars 2015.
Manifestation lors du «jour de la femme», à Paris, le 8 mars 2015. (Photo Loïc Venance. AFP)

DÉCRYPTAGE

Entre des démarches pénibles et un sentiment de honte ou d’isolement, seules 10 % des victimes se signalent aux autorités. Avant, le plus souvent, un classement sans suite.


lundi 10 août 2015

Colloque des 39 au Sénat le 09 septembre de 13h30 à 18h00.

Dans le cadre de l’examen du projet de modernisation de la loi de santé par le Sénat en septembre, projet adopté en première lecture à l’assemblée nationale et après l’audition du 06 juillet au Sénat d’une délégation composée de membres des 39, du Fil Conducteur et de patients, ainsi que des actions et contributions auprès des commissions parlementaires depuis le meeting du 01 novembre 2014,

le collectif des 39 organise et anime un colloque le 09 septembre après-midi au Sénat, colloque parrainé par Aline Archimbaud, sénatrice du groupe écologiste, afin de présenter les arguments critiques dans cette loi relatifs à la psychiatrie, au médico-social, à la prise en compte des patients et faire part de propositions pour continuer à défendre une hospitalité pour la folie auprès des parlementaires et des journalistes qui répondront à notre invitation.

Le MIT aurait trouvé un élément commun à toutes les langues du monde

 

On connaît le MIT pour ses recherches sur la technologie mais ce ne sont pas les seules qui y sont menées. En effet, un projet de l’institut a récemment eu pour but de rechercher un élément commun à toutes les langues que parlent les êtres humains à travers le monde.

Et ils ont trouvé un excellent candidat pour cela, un élément tellement utilisé qu’il en est inconscient : la distance entre deux mots qui doivent être reliés. Par exemple, un nom et un adjectif qui le qualifie seront amenés à être plus proches dans une phrase et ce quelle que soit la langue concernée.


France culture - Y a-t-il un nouveau malaise adolescent ?

Du Grain à moudre

Du Grain à moudre

Syndiquer le contenupar Hervé GardetteLe site de l'émission
Emission Du Grain à moudre
du lundi au jeudi de 18h20 à 19h Durée moyenne : 39 minutes
Ecoutez l'émission39 minutes
23.09.2014 - 18:20
Autant le fait d’avoir des enfants peut séparer certains couples d’amis, pour cause de discorde sur les méthodes d’éducation, autant le fait d’avoir des ados peut au contraire contribuer à renforcer les liens amicaux. Un besoin de se serrer les coudes, une solidarité entre adultes face à ce monde étrange, que nous avons pourtant traversé, mais que nous ne comprenons déjà plus : celui de l’adolescence.
Michèle Barzach © RADIO FRANCE
C’est tout l’intérêt des résultats de l’enquête que publie l’UNICEF France ce mardi que de nous éclairer sur ce que c’est qu’être un ado aujourd’hui. Nous éclairer…et surtout nous alerter. Car la jeunesse française est en souffrance, nous dit l’organisation. « Le grand malaise » : c’est d’ailleurs le titre de cette enquête, remise ce matin à la secrétaire d’État à la famille.

[...] Invité(s) :
Michèle Barzach, présidente de l'UNICEF France
Jocelyn Lachance, anthropologue, chercheur postdoctoral à l'université de Pau,membre du comité scientifique de l'Observatoire Jeunes et Sociétés de Québec


Joseph Beuys panse les plaies de la nature

LE MONDE |  | Par 


ANNE-GAËLLE AMIOT

Joseph Beuys ou la mythologie de la médecine : peu d’œuvres sont, au XXe siècle, à tel point saturées de références aux blessures et aux manières de les guérir, que ces blessures soient infligées au corps de l’artiste, à la société ou à la nature. Et peu de vies sont à tel point marquées par des histoires de plaies et de guérisons répétées par l’artiste – histoires emblématiques et incertaines, qui apparaissent de façon elliptique ou explicite dans sa création.


A commencer par celle-ci : Beuys aurait entrepris des études de médecine. Or, s’il est certain que son intérêt pour les sciences naturelles s’est manifesté dès son enfance, les circonstances n’étaient pas favorables à de telles études. Né en 1921 à Krefeld, il obtient l’Abitur – le baccalauréat – au printemps 1941. A cette date, dans le IIIe Reich, le destin d’un homme de 20 ans ne fait aucun doute. Si Beuys, comme on le lit souvent, aspirait alors en effet à de telles études, il ne s’en enrôle pas moins dans la Luftwaffe l’année suivante, peut-être pour éviter pire affectation.

William Shakespeare fumait-il du cannabis ?

Le Monde Blogs 
Le dramaturge William Shakespeare (gravure de Martin Droeshout)
Le dramaturge William Shakespeare (gravure de Martin Droeshout)
« Cette époque est désaxée », écrivait William Shakespeare dans Hamlet (Acte I, scène 5), et ça pourrait bien être sous l'empire du cannabis. Une étude sud-africaine du South Africain Journal of Science indique que des traces de cannabis ont été détectées dans quatre pipes de terre cuite retrouvées dans le jardin du dramaturge, à Stratford-upon-Avon, en Angleterre.

Si les échantillons ont été fournis par la « Shakespeare Birthplace Trust » et qu'ils proviennent du jardin du dramaturge, rien ne dit qu'elles lui ont appartenu, ni qu'il fut le seul à pouvoir les utiliser. Mais il n'en fallait pas plus pour relancer une vieille théorie selon laquelle l'auteur de Beaucoup de bruit pour rien aimait trouver son inspiration dans certaines substances.

Clubhouse : troubles psychiques, leur nouvelle "maison"





Résumé : Le Clubhouse a pendu sa crémaillère. Un tout nouvel espace, à Paris, qui accueille 150 membres avec des troubles psychiques et leur propose des ateliers qui visent l'insertion professionnelle et restaurent la confiance en soi. Unique en France ! 

Par , le  

Réagissez à cet article !
Au 7 rue de Lunéville, une ruelle pavée du 19ème arrondissement de Paris. Une cuisine, des odeurs de fumet, des rires, des conversations sur la terrasse... Une "maison" pleine de vie. Une maison où l'on accueille, on accompagne, on valorise des personnes qui, d'ordinaire, se heurtent aux préjugés, de manière parfois violente. C'est un "Clubhouse", comme il en existe partout dans le monde et si peu en France. Un seul en réalité, à Paris.

350 clubhouses dans 30 pays

Né à New York en 1948, ce modèle offre un lieu d'activités de jour non médicalisé, créé pour et avec des personnes fragilisées par des troubles psychiques tels que la bipolarité, la schizophrénie et la dépression sévère. Ce sont des "membres" et non des patients ! La philosophie d'un clubhouse s'appuie sur les besoins et souhaits et non sur les faiblesses. Elle est fondée sur la conviction que le potentiel inexploité de chacun peut être développé collectivement dans une ambiance de compréhension, de participation et de partage amical. On dénombre près de 350 clubhouses dans 30 pays (de l'Italie au Népal en passant par l'Ouganda et les Etats-Unis) avec partout des résultats probants en termes de qualité de vie et d'insertion.

dimanche 9 août 2015

Dépression : échec de la stimulation profonde dans la plus grande étude à ce jour

29 juillet 2015

Les traitements de stimulation cérébrale profondepour la dépression ont été développés au cours des 15 dernières années.

Ces traitements nécessitent une intervention chirurgicale pour percer un petit trou dans le crâne à travers lequel une électrode est acheminée dans une région spécifique du cerveau. Une fois l'électrode positionnée, est lancée une procédure de stimulation électrique, modelée sur les traitements de stimulation qui se sont avérés efficaces pour la maladie de Parkinson, le tremblement essentiel et d'autres troubles neurologiques. Ces stimulations visent à « bloquer » des signaux neuronaux d'une zone impliquée dans les symptômes.

[...] Ces résultats « soulèvent de sérieuses questions quant à la pertinence de continuer à stimuler ces régions de la récompense de la manière utilisée dans cette étude », a déclaré John Krystal, rédacteur en chef de la revue médicale. « Il se pourrait que stimuler d'autres régions ou stimuler ces régions de façons différentes puissent apporter des avantages », ajoute-t-il.


50 termes à éviter en psychologie et en psychiatrie

8 août 2015

Des chercheurs ont publié, dans la revueFrontiers in Psychology, une « liste provisoire » de 50 termes communément dans les articles de recherche et les manuels pédagogiques en psychologie, en psychiatrie et dans des domaines connexes et qui sont « à éviter ou à utiliser avec parcimonie et avec des mises en garde explicites ».

Scott O. Lilienfeld de l'Université Emory et ses collègues (1) ont organisé ces termes en cinq catégories : les termes inexacts ou trompeurs, les termes fréquemment mal utilisés, les termes ambigus, les oxymores, et les pléonasmes.

Cette recension ne concerne pas les termes souvent confondus (tels qu’asocial et antisocial), car ils feront l'objet d'une prochaine publication. Se limitant à la littérature académique, elle ne concerne pas également les « termes problématiques » dans la psychologie populaire ( tels que codépendance, dysfonctionnel, toxique, enfant intérieur…, mentionnent les auteurs).

Une partie de ces termes est d'intérêt général (notamment pour les journalistes) alors qu'une partie, très spécialisée, intéressera plutôt les professionnels du domaine.

Pour chaque terme, les auteurs précisent pourquoi il est problématique et recommandent des termes préférables. Nous mentionnons quelques-unes de ces précisions. Pour plus d'informations, nous vous invitons à consulter l'article original (en anglais).


samedi 8 août 2015

Le Collectif des 39 à Jazz In Marciac

 |  PAR PAUL MACHTO

Le collectif des 39 s’est créé en décembre 2008, en réaction au discours ultra sécuritaire de Nicolas Sarkozy alors Président de la République, désignant les malades mentaux comme « tous potentiellement dangereux voire criminels ». En 2010, ses membres ont rencontré Jean Louis Guilhaumon, président du festival Jazz in Marciac, pour lui proposer une sorte de « master classe psychiatrie, folie et culture » dans le cadre de cet événement. Bilan de la 5e édition.
Marciac, été 2015


Gaëtan Gatian de Clérambault, le maître du regard

LE MONDE |  | Par 




Il fut un temps pas si lointain – un siècle et demi à peine – où les aliénés de la région parisienne étaient conduits au « Dépôt », avant d’être entassés, pêle-mêle, avec les criminels, vagabonds et autres prostituées. La situation s’améliora un tout petit peu au début des années 1870 lorsque fut créée l’Infirmerie spéciale de la préfecture de police, près de la Conciergerie, à Paris. C’est là, dans cette institution où, a priori, n’étaient acheminés que les seuls suspects d’aliénation mentale, qu’exerça, à partir de 1905, l’un des plus grands psychiatres de son temps, Gaëtan Gatian de Clérambault.


Ce théoricien de l’érotomanie, dont Jacques Lacan dira plus tard qu’il fut son « seul maître », était également photographe. Sans équivalent, son œuvre photographique et ethnographique, réalisée au Maroc à partir de 1915, n’eut qu’un seul thème, obsessionnel : l’amour fétiche pour le corps habillé de la femme, arabe de préférence.

Fallait-il assister au suicide une femme de 75 ans en « bonne santé » : lifecircle se défend et la polémique rebondit

07/08/2015




Le suicide assisté d’une britannique de 75 ans, en bonne santé, a suscité l’émoi et la polémique en suisse et en Grande Bretagne.
Le débat s’est emparé des helvètes avec un article du quotidien Basler Zeitung, expliquant qu’Exit et Dignitas, les principales associations suisses d’aide au suicide, n’auraient sans doute pas accepté ce cas. En effet, ne seraient tolérées pour un suicide assisté que les personnes au pronostic vital engagé, subissant des douleurs importantes ou un handicap sévère.

Vers la légalisation de l'avortement thérapeutique au Chili

07.08.2015

Le Congrès chilien vient d’approuver un premier texte visant à dépénaliser l'avortement en cas de risque pour la vie de la mère, de malformations ou de grossesse issue d'un viol. L'interruption de grossesse a été totalement interdite en 1989 par le général Augusto Pinochet juste avant qu’il ne quitte le pouvoir. Et malgré le retour de la démocratie en 1990, cette décision n’a pas été modifiée depuis sous la pression de l’église catholique.

Les mesures de soins sous contrainte contrôlées connaissent une hausse de 9,4% en 2014


Selon des statistiques du ministère de la Justice, le nombre de contrôles par l'autorité judiciaire des mesures de soins sous contrainte est en hausse de 9,4% entre 2013 et 2014. Une augmentation qui s'explique en partie par des évolutions législatives et un accroissement des saisines de patients. La proportion de mainlevées est en légère baisse.

Handicap - Le Creai Champagne-Ardenne livre six actions pour la prise en charge adaptée des troubles psychiques


 - HOSPIMEDIA

"Mal identifiés", "flous", "diffus"... Les besoins des personnes en situation de handicap psychique se heurtent à la complexité de leur prise en charge. En cause, la diversité des formes cliniques de tels troubles qui met à mal l'organisation catégorielle et cloisonnée entre social et médico-social d'une part, et psychiatrie de l'autre. Fort de ce constat, le centre régional d'études, d'actions et d'informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (Creai) Champagne-Ardenne s'est lancé dans un diagnostic territorial*. Mené sur le département de l'Aube, le travail a donné lieu à une série de préconisations déclinées en six fiches actions, sur la base d'une analyse des profils, de l'offre et de la réalité de la coordination.

[Société] La pauvreté extrême concerne chez les âgés tout particulièrement les femmes seules de 75 ans et plus

04/08/15

La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) dans son enquête 2015 sur les minima sociaux et prestations sociales propose un focus sur l’extrême pauvreté. Les personnes âgées les plus pauvres se révèlent être majoritairement des femmes seules. Celles d’au moins 75 ans sont surreprésentées. Elles sont aussi le plus souvent propriétaires de leur logement. "Il est possible qu’une partie d’entre elles ne recourent pas au minimum vieillesse, par manque d’information sur le dispositif ou par souhait de ne pas être recouvrables sur succession", note la Drees.
La rédaction 

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vendredi 7 août 2015

Si « Le Généraliste » était paru en août 1913 L’alimentation n’influe pas sur le caractère

07.08.2015

« Il est assez coutumier d’admettre que le végétarisme rend les hommes doux, trop doux même, au dire de certains, puisqu’on n’hésite pas à attribuer à ce régime la mollesse et la soumission des Orientaux végétariens.

Le Dr Vigneaud ne partage pas cet avis et il cite, à l’appui de son dire, les horribles massacres d’hommes, de femmes et d’enfants qu’ont fait les Japonais lors de l’occupation de Port-Arthur. Quand ils occupèrent Formose, ajoute-t-il, ils publiaient des édits pour inviter les habitants à rentrer dans leurs villages où ils les égorgeaient en masse. En Corée, il en a été de même et ces faits prouvent qu’ils sont restés barbares comme ils l’étaient avant d’avoir pris tous les ridicules de la civilisation occidentale.

Les genres heureux

CAMILLE GÉVAUDAN 

Sauf chez quelques couples un peu old school préférant garder la surprise, c’est à l’échographie du deuxième trimestre que ça se passe. Une inspection ciblée du fœtus permet de trancher la question cruciale. Alors, alors ? «C’est un garçon !» Les heureux parents sourient bêtement, et peuvent enfin lancer la commande de 45 faire-part bleu ciel, 5 rouleaux de papier peint avec des astronautes et un intense brainstorming pour départager «Lucas» de «Corentin». C’est réglé comme du papier à musique… Enfin, jusqu’au jour où Lucas, du haut de ses trois pommes, annoncera à ses vieux qu’il y a erreur sur le diagnostic : il est une fille. Depuis toujours.

jeudi 6 août 2015

Comment choisir et déployer les systèmes anti-fugue en Ehpad ?

le 08/07/15

LE PROBLÈME

Le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer et de troubles de la désorientation majorent le risque de fugues en Ehpad. Quels dispositifs anti-fugue existe-t-il ? Quelles sont les modalités de leur mise en place dans le respect du droit des personnes ?

Troubles cognitifs, les Américains sur la piste sanguine

06.07.2015


A-t-on le déclin cognitif dans le sang ? Alors que les processus physiopathologiques des troubles cognitifs sont généralement appréhendés au niveau neuronal, un travail américain suggère que l’origine du mal pourrait en fait être une protéine sanguine circulante. Baptisée B2M (pour bêta2-microglobuline), cette protéine intervient en temps normal dans la réponse immunitaire. Son accumulation au fil de l’âge pourrait «influencer négativement les fonctions cognitives et leurs régénérations» chez l'adulte, selon un travail de Saul Villeda et al. (Université de Californie, San Francico) publié dans la revue "Nature medicine".