Le 25 mars est la journée de la procrastination. L’occasion de ne rien faire, mais de le faire bien grâce à quelques astuces en ligne.
Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain : ce proverbe détourné sous la plume de l’écrivain et humoriste français Alphonse Allais renferme le précepte essentiel du procrastinateur. Par définition, ce dernier excelle dans l’art de remettre au lendemain, sinon aux calendes grecques, ce qu’il pourrait faire le jour même. Episodiquement pour certains. Systématiquement pour d’autres. Par paresse. Par manque d’enthousiasme ou de conviction. Et même délibérément, parce que chacun sait que l’inaction suscite aussi d’opportunes alternatives et/ou contributions bienfaitrices de tiers. « Ah… tu l’as fait… fallait paaaaaaas ! »
La journée de la procrastination a été lancée le 25 mars 2010 par les éditions Anabet, pour promouvoir la sortie de l’ouvrage Demain, c’est bien aussi, de Kathrin Passig et Sascha Lobo.
Depuis, elle est inscrite dans la nuée de celles référencées par le site journee-mondiale.com. Même si sa paternité est également revendiquée par l’éditeur et journaliste David d’Equainville dans son Manifeste du 25 mars contre la tyrannie de l’hyper-urgence (Ed. François Bourin), paru… en 2014. « Et s’il n’est pas entendu… ce sera pour le 25 mars 2015 », avançait l’éditeur visionnaire.