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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 8 août 2014

Inayah*, 26 ans : journal de détention 1/5

Recueilli par Laélia Véron
Mardi, 29 Juillet, 2014
photo d'illustration
Les mots "bruts" de la jeune femme, alliés à son analyse fine des situations donnent à lire la réalité de la détention et de l’atteinte à la dignité des personne qu’induit ses conditions. Dans cette première partie, Inayah* revient sur les premiers "chocs" liés au statut de "prisonnière" et décrit avec précision le quotidien des détenues. Rédigé à sa sortie, avec Laélia Véron, du GENEPI, à partir des notes de ses carnets, ce témoignage est précieux.

Préambule :

Pourquoi ce texte ?

J’ai choisi de témoigner après avoir vu à la télévision, un reportage sur une maison d’arrêt, dans lequel je ne me reconnaissais pas du tout. La prison y était présentée comme un espace calme et tranquille, une sorte d’hôtel « 4 étoiles » où les détenus étaient confortablement installés et pouvaient faire ce qu’ils voulaient… D’autre part, lorsque les médias parlent de la prison, ce sont le plus souvent des hommes qui s’expriment. J’ai l’impression que l’on n’entend jamais la voix des femmes détenues.  Or, l’enfermement carcéral des femmes comporte des spécificités. Mon objectif est de les faire connaitre et de donner une vision réaliste de la vie d’une détenue dans une maison d’arrêt pour femmes.

La prise de conscience du statut de « prisonnier »

Le moment où j’ai réalisé que j’ai désormais un statut « à part » c’est au moment d’un transfert. J’étais assis dans un véhicule, menottée mais sans ceinture de sécurité. La conduite heurtée me ballotait sans que je puisse me retenir à quoi que ce soit (les freinages sec de la police sont bien connus !), si un accident s’était produit, je n’aurais pas du tout pu me protéger. C’est à ce « détail » que j’ai compris que,  désormais,  j’étais passée dans une catégorie de personnes qui n’ont pas  les mêmes droits que les autres…  dont la vie vaut moins que celle des  autres. .. J’étais « une prisonnière.»
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La télémédecine, ce miroir aux alouettes !

 9 août 2014 
Objets connectés, plateformes de télésurveillance, e-prescription, la médecine de demain se fera en ligne ou ne se fera pas. C’est tout au moins ce que martèlent décideurs et promoteurs de ces nombreux dispositifs (gadgets ?) espérant de nombreuses retombées économiques de leur développement. Pourtant, à l’exception de quelques applications (par exemple pour le transfert de résultats d’examens dans les régions manquant de certains spécialistes), l’étincelle de la télémédecine semble loin de s’enflammer ?

ndr (à ne pas confondre avec une note de la rédaction)

Ce manque d’engouement est d’autant plus étonnant qu’à longueur de site, la télémédecine est présentée sous des jours toujours plus charmeurs. Le sarcastique cardiologue Jean-Marie Vailloux auteur de l’incontournable blog « Grange Blanche » s’est ainsi récemment rendu sur le site « Wellfundr », plateforme de financement participatif dédiée à la télémédecine. Après avoir constaté que ce portail est résolument tendance puisqu’il arbore la terminaison « ndr » qui est « aux années 10-15 ce qu’est le oo aux années 95-00 », le praticien a vu son œil attiré par « de jolies photos montrant des jeunes gens épanouis, les bras levés, sur fond de ciel bleu ou de nature préservée ».

jeudi 7 août 2014

Des jeux vidéo contre la dépression du sujet âgé

07.08.2014

Le jeux sur ordinateur efficace là où les antidépresseurs ont échoué ? C’est ce que suggère une étude menée par le Weill Cornell Medical College de New York et publiée dans la revue Nature Communications. Dirigée par le Dr Sarah Morimoto, l’étude a porté sur onze individus, âgés de 60 à 89 ans atteints de dépression lourde. Tous présentaient une résistance aux traitements anti-dépressifs.

Infirmières : en première ligne lors de la fin de vie

 |  

Bientôt dix ans après l'adoption de la loi Leonetti, quelles questions se posent concrètement les infirmiers face à la question de la fin de vie? Enquête (parue dans le magazine ActuSoins) auprès de ceux à qui revient cet accompagnement, jusqu'au dernier souffle.
©Jean-Louis Courtinat  Une exposition présentant se photographies consacrées aux soins palliatifs aura lieu pendant les journées de la Sorbonne du 6 au 11 octobre 2014.
©Jean-Louis Courtinat Une exposition présentant ses photographies consacrées aux soins palliatifs aura lieu pendant les journées de la Sorbonne du 6 au 11 octobre 2014.
Henri, ancien infirmier général aux Hôpitaux de Paris, se souvient. « Dans les années 70, on ne parlait pas d'euthanasie, on était un peu seul devant un malade qui allait mourir. Quand on sentait qu'un malade souffrait, on demandait aux médecins de soulager la douleur, on savait que c'était accélérer la fin de vie. »
L'ancien infirmier estime que le contact avec le patient était plus proche. « On ne portait pas de gant pour la toilette. Et on sentait quand la peau se délitait, qu'elle ne remplissait plus son rôle de protection, qu'elle pouvait laisser passer les infections. On sentait bien que la mort était imminente », lâche-t-il.
Ce rôle d'accompagnement justement était principalement rempli par les infirmiers, « les médecins nous laissaient seuls. Une mission très- trop- lourde nous était confiée ». D'ailleurs, face à la question de la mort, Henri préfère de loin le terme d' « accompagnement ». « Le terme euthanasie est tellement employé qu'il est dévoyé », estime-t-il.
De son côté, Evelyne, infirmière à la retraite qui préfère garder l'anonymat, se souvient elle aussi :« J'ai connu une époque où l'on faisait des injections létales ». Ces « cocktails » de morphine à haute dose, qui étaient injectés aux patients très malades, ceux dont les soignants étaient sûrs qu'ils étaient arrivés en bout de course, sans amélioration possible de leur état, et sur prescription médicale.

Sept idées reçues sur l'immigration et les immigrés

Le Monde.fr | Par 
Des migrants sur le navire militaire italien "Chimera", dans le port de Pozzallo, en Sicile, le 30 juin.
L'été, période propice à relancer de vieux débats ? D'Eric Ciotti à Hervé Mariton en passant par Christian Estrosi, les ténors de la droite se bousculent sur les plateaux télévisés pour parler... d'immigration.
Aides sociales, afflux de migrants, « laxisme », tout est bon pour dénoncer une fois encore l'arrivée ou la présence d'immigrés sur le sol français. Cette thématique, souvent épidermique en France, où les enquêtes d'opinion montrent une montée du sentiment xénophobe, est riche en clichés. Des clichés qui sont le plus souvent relativisés, voire démentis par les faits.

mercredi 6 août 2014

Voliences sexuelles et santé mentale

En Suède, une femme sur cinq et un homme sur vingt ont subi de graves violences sexuelles au cours de leur vie. Telles sont les conclusions d'une étude du Centre national pour la paix des femmes - Nationellt centrum för kvinnofrid (NCK) - de l'Université d'Uppsala.


Présentée le 26 février dernier au Parlement - Riksdag - suédois, l'étude révèle le lien entre la violence physique subie par un individu et la propension de celui-ci à développer une maladie mentale a posteriori. Le rapport "Violence et santé" présenté est le premier d'une série s'inscrivant dans une logique de recherche pluriannuelle mené par le NCK en collaboration avec le Département de travail social - Institutionen för socialt arbete - de l'Université d'Umea. Afin de garantir la scientificité du projet, une première enquête statistique a été réalisée en 2012 sur un échantillon national de 10.000 femmes et 10.000 hommes âgés de 18 à 74 ans, dont 52% ont accepté de répondre.


Cette étude s'inscrit dans une logique de renforcement de la lutte contre les violences sexuelles et de soutien aux victimes, que le professeur Gun Heimer, directeur du NCK, qualifie de grave problème de santé publique. Les réponses collectées montrent que les femmes sont significativement plus vulnérables que les hommes face aux violences tant sexuelles que psychologiques, les hommes quant à eux déclarant une plus grande vulnérabilité face à la violence physique. Plus précisément, les femmes peuvent être victimes de différents types de violence, notamment de la part d'un partenaire, tandis que les hommes sont majoritairement victimes de violences physiques ou de menaces émanant d'inconnus.


Naguère expert en psychiatrie et en milieu pénitentiaire, revoilà Evry Archer invité à l’Élysée

07/06/2014
ÉRIC DUSSART


Suite de notre rubrique consacrée aux personnalités de la région qui ont marqué l’actualité, avec le Dr Évry Archer. Évidemment, il n’est pas chti de naissance. Sa terre natale est bien loin d’ici, au cœur des Caraïbes, baignée de soleil mais tourmentée au fil des siècles. L’esclavage, la misère, le malheur, rien n’a épargné Haïti, qui s’est pourtant dressé, le premier, contre l’asservissement. Il l’a payé si cher…
Le D r  Evry Archer, François Hollande et la médaille dont le plus nordiste des Haïtiens est si fier.


Haïti est aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde. LE plus pauvre, selon certains critères. Et c’est bien pour cela que les catastrophes naturelles prennent là-bas des proportions inhumaines. Les cyclones, les épidémies, les séismes… Celui de 2010 est encore dans toutes les mémoires et cicatrise tellement mal, encore aujourd’hui.
C’est de ce pays qu’est parti, il y a plus de quarante-cinq ans, le jeune Évry Archer, fuyant la dictature de François Duvalier. C’est ici que l’a mené un voyage aléatoire. Ici qu’il a mené de brillantes études de médecine et qu’il est devenu psychiatre. Chef de service au CHRU de Lille, il s’est parallèlement investi dans l’aide aux détenus, jusqu’à devenir président des Psychiatres intervenant en prison.
« À ce titre, j’étais allé plusieurs fois à l’Élysée, dit-il. Il est arrivé qu’on me consulte. » Il est surtout arrivé qu’on le considère comme une référence nationale. Aujourd’hui qu’il est en retraite, Évry Archer est le président et l’âme de la Communauté haïtienne du nord de la France et vice-président du Collectif haïtien de France, qui regroupe quatre-vingts associations.

« Il se peut très bien qu’un prochain matin, je ne me lève pas » : le témoignage poignant d’un chirurgien épuisé

18/06/2014


Le Dr X, médecin gynécologue et chirurgien de 54 ans, qui consulte en cabinet et opère en clinique en région parisienne, a livré un témoignage édifiant lors d’une conférence organisée en début de semaine à Paris par un cabinet spécialisé dans la régulation de troubles et la prévention de risques psychosociaux en milieu professionnel.
Exigences croissantes des patients « consommateurs », charges, honoraires, rivalités, ras-le-bol... : ce médecin « proche de l’épuisement » a expliqué sans fard les ressorts de sa détresse.

Manque de reconnaissance

« J’éprouve une certaine frustration à ne pas faire exactement les choses pour lesquelles j’ai une certaine compétence. Les femmes me demandent comme gynéco, mais le jour où elles doivent se faire opérer, elles vont à l’hôpital d’en face. Je n’ai pas fait 15 ans d’études pour ça. J’aimerais avoir des patientes qui ne passent pas leur temps à annuler leurs rendez-vous, ni à me demander avant tout combien je prends en honoraires. La relation avec les patients devient difficile, le lien s’est beaucoup dégradé en dix ans. Ils nous consomment, ils nous"chosifient". J’éprouve un sentiment de manque de reconnaissance, c’est une souffrance. J’ai 8 000 euros de charges fixes mensuelles, et j’ai parfois des problèmes économiques : en juin, je vais faire 8 000 eurostout juste d’honoraires, c’est-à-dire que je ne vais rien gagner. J’ai un sentiment de précarité.

Rester (trop longtemps) assis au bureau nuit à la santé

30/05/2014


Il y a trois siècles, Thomas Jefferson, un des Pères fondateurs, travaillait debout à son bureau. La mode y revient aux Etats-Unis où de plus en plus d’experts s’alarment : rester assis au bureau toute la journée nuit gravement à la santé. « On se prépare, assis, à en mourir », affirme à l’AFP le Dr Rob Danoff, médecin et membre de l’association des ostéopathes américains (AOA).

Congé maternité : tous les trimestres compteront pour la retraite

Le Monde.fr avec AFP 

Selon un décret paru dimanche au Journal officiel, tous les trimestres de congé maternité vont désormais être pris en compte pour la retraite.

Comme prévu par la dernière réforme des retraites, tous les trimestres de congé maternité vont désormais être pris en compte pour la retraite, selon un décret paru dimanche 1er juin au journal officiel.

Les premiers clichés du fonctionnement d’un neurone

 30/05/2014


C’est avec une précision encore jamais atteinte que des chercheurs de l’équipe du CEA NeuroSpin et de l’Institut de neurosciences cognitive et intégrative d’Aquitaine sont parvenus à observer des neurones d’un lièvre de mer.
Cette prouesse de l’équipe du Dr Luisa Ciobanu a été rendue possible par le recours à un scanner IRM à très hauts champs magnétique de 17,2 Tesla dans lequel ils ont placé ces petits mollusques gastéropodes non sans leur avoir injecté au préalable une faible dose de manganèse, un traceur qui est capté par les neurones au cours de leur activation. Les résultats de leurs travaux viennent d’être publiés dans les PNAS.

Maladie mentale : elle réduit l'espérance de vie de 10 à 20 ans


Les maladies psychiatriques sont au troisième rang des maladies les plus fréquentes et l'OMS (Organisation mondaile de la santé) considère que cinq des pathologies les plus fréquentes relèvent de la psychiatrie. Il s'agit de :

Ces maladies réduisent davantage l'espérance de vie que le tabagisme

Des chercheurs de l'université d'Oxford, au Royaume-Uni, ont analysé une vingtaine de résultats de recherches, soit 1,7 million de personnes. Leur conclusion : les maladies psychiatriques réduisent davantage l'espérance de vie que le fait de fumer

Montauban. Neurologie, psychiatrie : l'outil qui permet un diagnostic plus précoce

02/06/2014 






Le cabinet d'orthoptie montalbanais de Marie-Laure Laborie, Antoine Roch et Charline Alibert est le premier cabinet français équipé du EyeBrain Trackers./ Photo DDM, Ch. L
Le cabinet d'orthoptie montalbanais de Marie-Laure Laborie, Antoine Roch et Charline Alibert est le premier cabinet français équipé du EyeBrain Trackers./ Photo DDM, Ch. L

Le EyeBrain Trackers mis au point par une star up française, basé sur l'oculomotricité, promet une avancée substantielle dans le diagnostic et le suivi des pathologies neurologiques et psychiatriques. Le 1er cabinet d'orthoptie équipé se trouve à Montauban.
Et si en auscultant vos yeux, on lisait dans votre cerveau ? L'idée peut sembler inquiétante, mais elle est bien réelle. Une jeune société française (lire encadré) développe depuis octobre dernier un nouveau dispositif médical, nommé «EyeBrain trackers» utilisant la vidéo-oculographie… Cette technique permet d'étudier l'oculométrie, soit les mouvements naturels des yeux pour comprendre le fonctionnement du cerveau.

Parkinson, autisme, sclérose en plaque… une aide au diagnostic précoce

Marie-Laure Laborie, orthoptiste à Montauban dont le cabinet partagé avec ses 2 associés, Charline Alibert et Antoine Roch, est désormais doté de cette machine, explique : «Les dispositifs développés par les EyeBrain Trackers permettent d'aider au diagnostic précoce et d'effectuer le suivi de pathologies, syndromes parkinsoniens, sclérose en plaque et troubles des apprentissages tels que la dyslexie, la dyspraxie ou encore l'autisme». 

Le CH Laborit de Poitiers inaugure une unité de recherche clinique intersectorielle de psychiatrie

01/07/14

L'unité de recherche clinique intersectorielle de psychiatrie "Pierre Deniker"*, à vocation régionale, du CH Henri Laborit à Poitiers (Vienne) a été inaugurée le 25 juin, a informé la direction de l'établissement psychiatrique dans un communiqué. Cette unité, "portée par la collectivité hospitalière qui l'avait inscrite au titre des priorités de son projet d'établissement 2009-2014, a été rapidement validée" par l'ARS Poitou-Charentes qui, en 2010, a octroyé 300 000 euros reconductibles à l'établissement pour sa mise en œuvre, indique la direction du CH. Impulsée par le Dr Nematollah Jaafari, "impliqué depuis des années dans les activités de recherches nationales et internationales, elle a pour ambition d'attirer et de stabiliser de jeunes praticiens psychiatres, de développer la recherche clinique en psychiatrie" au CH mais aussi dans toute la région Poitou-Charentes. Elle est également ouverte au privé. Elle entend en outre développer la recherche infirmière et "de nombreux partenariats et conventions sont déjà établis", tant avec le CHU de Poitiers, l'Université et l'unité de formation et de recherche (UFR) de médecine et de pharmacie, la faculté de biologie, la faculté des sciences humaines. De plus, au niveau régional, une Fédération picto-charentaise des troubles de l'humeur se met en place, encouragée par l'ARS, annonce l'établissement.

Schizophrénie et troubles de la parentalité : la théorie de l’esprit

09/04/2014


Traduisant en gros « la faculté d’imaginer les états mentaux (pensées, émotions, intentions) d’autrui et de soi-même, la théorie de l’esprit [1]  résulte de travaux d’éthologie sur les chimpanzés, vers 1978. Elle fut ensuite appliquée à la cognition humaine (notamment par Simon Baron-Cohen, Alan M. Leslie et Uta Frish), avec des apports en psychiatrie concernant surtout l’autisme et la schizophrénie. En théorie de l’esprit, ces pathologies impliqueraient des déficits pour se représenter l’autre à sa propre image, cette méconnaissance des états mentaux de l’interlocuteur préludant aux difficultés d’adaptation sociale des patients. Réalisée par le Département de Psychiatrie de l’Institut de Santé Mentale et de Neurosciences de Bangalore (Inde), une étude évalue ainsi la « déconstruction cognitive du fonctionnement parental dans la schizophrénie », à la lumière de la théorie de l’esprit. Exploitant les données d’une enquête plus vaste sur les facultés de cognition sociale chez 170 schizophrènes en rémission, cette étude s’intéresse aux 69 sujets ayant des enfants (âgés en moyenne de 11,8 ans ± 6,2 ans). En raison de leur maladie, ces personnes éprouvent « des déficiences dans plusieurs rôles fonctionnels. » En particulier, leur aptitude à la parentalité peut se trouver affectée par « des réponses émotionnelles défaillantes, une incapacité à favoriser l’intimité, ou à afficher l’affection. »

Fab Labs : la grande bidouille

Fab Labs : la grande bidouille

30 juin 2013

 Pas besoin d’être ingénieur pour réparer son ordi ou fabriquer son vélo. Plans et machines sont mis à la disposition de tous sur le Web et dans des ateliers mécanico-numériques qui commencent à essaimer en France.



«Do it yourself, do it with others» («faites-le vous-même, faites-le avec les autres») : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, le mouvement est encore underground. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Donner à ceux qui ne sont ni ingénieurs, ni designers, ni même geeks les moyens de fabriquer toutes sortes d’objets manufacturés comme à l’usine. Et ce, en mettant gratuitement à leur disposition le savoir, les procédés et la technologie nécessaires.

Les patients plébiscitent le regroupement des professionnels de santé



Quel que soit leur âge ou leur lieu de résidence, les 1 000 patients interrogés dans le cadre d'une enquêtemenée par l'Union régionale de professionnels de santé (URPS) Médecins libéraux Languedoc-Roussillon soutiennent le regroupement des professionnels de santé. 91% déclarent être satisfaits "lorsque leur médecin travaille au sein d'une structure réunissant d'autres professionnels de santé, contre 89% lorsque le médecin exerce seul", rapporte l'URPS dans son dossier de presse. Et "9 patients sur 10 se disent satisfaits de la façon d'organiser les rendez-vous médicaux" dans les structures d'exercice regroupé.

Souhaitez-vous que nous désactivions votre défibrillateur ?


Publié le 11/02/2013
Les défibrillateurs automatiques implantables (DAI) ont transformé le pronostic des patients menacés de fibrillation ventriculaire (FV) que ce soit en raison d’antécédents de troubles du rythme ventriculaire graves ou d’une dysfonction ventriculaire sévère.

Mais cette médaille a son revers puisque chez ces patients arrivés en fin de vie, celle-ci peut être « perturbée » par des chocs itératifs délivrés par le DAI par exemple en cas d’insuffisance cardiaque terminale ou lors d’un décès de cause non cardiaque lié à une affection chronique.

Des centaines de parents adoptifs privés de leurs enfants bloqués à l’étranger

LE MONDE Par 

La République démocratique du Congo, comme d’autres pays, suspend les dossiers déjà validés par crainte des abus et des trafics.

Dimanche 15 juin, si tout se passe comme prévu, Adeline Benabdallah, 36 ans, descendra de l'avion en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) en compagnie de sa fille de 3 ans, Hannah. Dans la chambre du pavillon de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) réservé à l'enfant, ses affaires l'attendent depuis de longs mois : le lit longtemps resté démonté (« je ne voulais pas le voir vide », dit la jeune femme) ; les vêtements devenus trop petits ; le cadre en bois confectionné par Mme Benabdallah au nom d'Hannah.
La petite fille est l'un des rares enfants autorisés à rejoindre sa famille d'adoption depuis que le gouvernement congolais a décidé de suspendre la délivrance d'autorisations de sortie du territoire pour tous les enfants adoptés par des étrangers, en septembre 2013. Plusieurs centaines de familles sont concernées, dont environ 200 familles françaises, à tous les stades de la procédure. Plusieurs dizaines de dossiers sont complètement finalisés : les jugements ont été rendus, les commissions ad hoc les ont validés.

Le défaut de surveillance mène davantage au contentieux que son excès…


Au Salon santé autonomie, une conférence organisée par la Fédération française des associations de médecins coordonnateurs en Ehpad, a fait le point sur les réflexions en cours concernant la promotion de la bientraitance.

"La bientraitance n’est pas l’opposée de la maltraitance, a résumé Stephen Meyer, vice-président de la FFAMCO. Même si c’est un concept toujours en évolution, il se résume par ce ce qui favorise le respect et l’épanouissement et est organisé par tous les acteurs professionnels ou non, intervenant autour de la personne en Ehpad."
Le comité national de la bientraitance et des droits (CNBD) travaille actuellement sur plusieurs thématiques. La liberté d’aller et venir et la question de la contention, figuraient en bonne place dans les missions confiées voici un an au comité. "Nous nous interrogeons : faut-il interdire la contention pour délivrer un signal fort en direction des équipes ou bien peut-on se contenter des bonnes pratiques, a rapporté David Causse, coordonnateur du pôle santé-social à la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) et membre du comité. Sachant que les cultures professionnelle et institutionnelle française font prévaloir la sécurité et l’appréhension du risque quitte à priver la personne de son reste d’autonomie mobilisable."

Un groupe de travail sera chargé dès septembre d'œuvrer à la simplification des Ehpad



Une seconde loi spécifique aux Ehpad n'est pas à l'ordre du jour mais un groupe de travail va être lancé au mois de septembre, pour réfléchir à la simplification et à l'amélioration du fonctionnement de ces structures. Ce groupe de travail, annonce encore l'entourage de Laurence Rossignol, se penchera notamment sur la tarification.

D'amour et de (longue) peine

 LE MONDE 
Par 

Sonia, chez elle.

La porte de la petite maison en briques rouges s'ouvre sur un salon-cuisine lumineux jonché de jouets. Visage gracile et sourire timide, Sonia (les identités ont été modifiées), 35 ans, prie d'entrer tandis que Leïla, sa fille de 2 ans, ne lève pas le nez de ses poupées.
« J'ai presque tout retapé toute seule, entre février et juin 2011 », explique la jeune femme en balayant la pièce du regard. Aux murs, les nombreuses photos encadrées montrent pourtant une famille au complet, père compris. Mais Nathanaël, 35 ans lui aussi, n'a jamais passé le seuil de cette maison. Il est en prison depuis 2004, sous le coup d'une condamnation à vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour meurtre.
La plupart des compagnes ou femmes de détenus ont connu leur homme « dehors », avant qu'il ne soit emprisonné. Elles ont alors été contraintes d'épouser l'univers carcéral par soutien. Pas Sonia. Cette vie, elle l'a choisie.
COUP DE FOUDRE IMMÉDIAT, IDYLLE INTERDITE
Quand elle a rencontré Nathanaël, elle aussi était en prison. Comme surveillante pénitentiaire. Cela faisait huit ans qu'elle exerçait consciencieusement ce métier malgré un parcours heurté. Durant ses premières années de pratique, Sonia a été agressée sexuellement par un chef de détention et menacée par une famille au parloir. Mais elle a continué.

LA VIE DES ÉMOTIONS ET L’ATTACHEMENT DANS LA FAMILLE


LUNDI 24 JUIN 2013
Par Claire Hédon
Comment les émotions se vivent-elles et sont-elles régulées en famille ? Dans les relations entre parents et enfants ? Entre frères et sœurs ? Dans le couple Ou encore quand la famille éclate ou se recompose ? Comment l’attachement évolue-t-il quand les enfants grandissent et s’engagent, à leur tour, dans une vie de couple ?















«La France n’a pas une culture de prévention au suicide»


Alors qu'une étude menée par des chercheurs britanniques vient de révéler que la crise économique de 2008 avait provoqué le suicide de 10 000 personnes supplémentaires en Europe et aux Etats-Unis, Jean-Claude Delgènes, fondateur et directeur général de Technologia - un cabinet d’évaluation et de prévention des risques professionnels - revient sur le manque de prévention en France, et comment notre pays se situe par rapport à nos voisins européens.