L’AP-HP entre dans la tourmente. Le syndicat Avenir hospitalier accuse l’AP-HP de pratiquer des évaluations nominatives de médecins hospitaliers. Selon une source proche du dossier, la directrice de l’HEGP, Anne Costa, se serait fait pirater sa boîte mails. Elle a envoyé un courriel au doyen Patrick Berche. Dans ces grilles, elle attribue des bons et des mauvais points à des chirurgiens et des anesthésistes.
Ce qui fait bondir le syndicat, c’est le fait, selon cette source, que « ces fichiers ont été envoyés au doyen de l’hôpital. Son avis reposera sur ces données. Elle y fait des commentaires que certains chirurgiens ont jugés diffamatoires et ceux-ci s’apprêtent à porter plainte. Ce type de délit a déjà été condamné au pénal. Il y a des soucis de régularité par rapport à la déclaration à la Cnil. »
L’Atelier de criminologie lacanienne*, parrainé par L’ACF-IdF et l’Envers de Paris,
Troisième Soirée (cycle 2013-2014), le mercredi 30 avril 2014, 20h30 : « Hainenamoration »
31, rue de Navarin, 75009, M° : Pigalle
(Entrée libre sans inscription préalable)
Le thème général de la recherche : « L’obscure passion, la haine »
Le surgissement de la violence est conditionné par une impasse symbolique. De ce point de vue la violence est une sorte d’acting out qui surgit quand la fiction symbolique qui garantit le lien à l’Autre est en danger. On ne pourra pas, ici, aborder toutes les formes de violence, nous nous arrêterons à la haine, passion fondamentale, ressort essentiel des manifestations les plus morbides s’adressant à l’être du sujet et à l’Autre, sous la forme de la haine de soi, la haine de l’autre, qu’incarnent le racisme, la jalousie, le sadisme, la conviction persécutive, la haine intrafamiliale (du père incestueux), etc.
Le centre hospitalier d’Arras (CHA), le plus gros employeur d’Arras, a signé une nouvelle convention avec les Ateliers protégés de la région d’Arras (APRA). Une entreprise « adaptée » basée à Tilloy-les-Mofflaines. L’objectif ? Faciliter la réinsertion de certains patients du secteur de psychiatrie du CHA dans le monde professionnel.
C’est quoi l’APRA ?- « Nous sommes sous-traitants dans les domaines du câblage électrique et électronique. Nous sommes une entreprise adaptée. Par la loi, nous devons employer 80 % de personnes handicapées. Notre association, gérée par la communauté urbaine d’Arras (CUA), a été fondée en 1978, présente Emmanuel Godart, son directeur.Nous comptons 115 salariés, âgés souvent entre 20 et 35 ans, à 80 % masculins. Nous sous-traitons pour des entreprises comme la SNCF, Haagen-Dazs, le milieu agricole, des réseaux de boulangerie… » Fin 2011, François Fillon, alors Premier ministre, était venu visiter l’entreprise de Tilloy-lès-Mofflaines donnant un beau coup de projecteur sur les Ateliers protégés de la région d’Arras.
Aux États-Unis, la justice se pose parfois des questions difficiles à comprendre pour un observateur étranger. Dernier exemple en date : un juge du Mississippi vient d’estimer que si la mère d’un enfant mort-né est une consommatrice de drogue, elle peut être poursuivie pour homicide involontaire, mais pas pour meurtre.
L’affaire remonte à 2006. Rennie Gibbs avait 16 ans et elle a donné naissance à un prématuré qui n’a jamais réussi à aspirer sa première bouffée d’air. Un jury populaire avait estimé qu’ayant fumé du crack alors qu’elle était enceinte, l’adolescente s’était rendue coupable de « deprived heart murder », un crime passible de la prison à vie que l’on pourrait traduire par « meurtre par indifférence ».
Mais après plus de sept ans de bataille juridique, un juge vient d’ordonner l’abandon des charges qui pesaient contre la jeune femme. Il estime qu’au regard de la jurisprudence de la Cour suprême, la qualification de « deprived heart murder » n’est pas légale. Si le parquet désire poursuivre Mlle Gibbs, il doit engager de nouvelles poursuites pour homicide involontaire. Rennie Gibbs risquerait alors une peine maximale de 20 ans de prison.
La Food and Drug Administration vient d’autoriser la mise à disposition d’Evzio, un dispositif auto-injectable contenant 0,4 mg de naloxone, disponible sur prescription, pour la prise en charge de l’overdose aux opiacés. Le traitement s’adresse aux professionnels mais aussi à l’entourage des toxicomanes. L’auto-injecteur tient dans la poche et s’utilise dans toutes les situations d’urgence où une overdose est suspectée. Le principe est le même que celui des auto-injecteurs contenant de l’épinéphrine pour les allergies.
Le planning familial a annoncé mardi le lancement d'une campagne pour "déstigmatiser l'avortement" et réaffirmer ce "droit essentiel" des femmes, dans un contexte propice aux "régressions", selon l'association. Cette campagne se concrétise par le lancement d'un site (http://ivg.planning-familial.org), qui appelle les femmes ayant avorté, ainsi que leurs proches ou des professionnels, à témoigner sur la réalité de la pratique.
Une faute, un point en moins. Avec son système de notation ancestral, la dictée voit fleurir en nombre les zéros pointés. Pour éviter de décourager les abonnés aux notes calamiteuses, l'éducation nationale a imaginé un nouveau barème, présenté jeudi 10 avril dans le cadre de la loi sur la refondation de l'école. Les élèves de primaire et de collège évalués selon ce système verront s'additionner les scores obtenus dans trois catégories distinctes : l'orthographe des mots, l'accord des noms et l'accord des verbes.
Dans une lettre à l’éditeur d’Acta Psychiatrica
Scandinavica, une équipe de psychiatres de Taiwan évoque la place croissante
(voire excessive) du DSM dans la pratique du psychiatre. Ce « Manuel
diagnostique et statistique des troubles mentaux » a été conçu « à des fins de
recherche, d’aide au diagnostic, et de soutien à la communication entre les
professionnels de la psychiatrie. » Mais la « trop grande importance »
actuellement accordée au DSM (comme à la CIM, Classification internationale des
maladies) risque de « nuire non seulement aux progrès des neurosciences », mais
aussi de « compromettre l’essence de la psychiatrie. »
Pourquoi les établissements devraient miser sur des équipes infirmières expérimentées et favoriser l’ancienneté dans les unités de soins, c’est l’objet de la démonstration de cette très large étude économique publiée dans l’American Economics Journal: Applied Economics. Plus d’efficience mais aussi une meilleure qualité des soins pour les patients, avec des hospitalisations plus courtes, tout le monde serait gagnant, conclut cette étude de 4 ans de la Columbia University.
C’est la plus large étude à avoir associé la dotation en personnel infirmier et les résultats pour les patients. Elle démontre que lorsqu’il s'agit du coût et de la qualité des soins à l'hôpital, l’expérience professionnelle infirmière et l’esprit d'équipe comptent. Les patients reçoivent des soins de meilleure qualité quand ils sont pris en charge dans des unités infirmières qui ont déjà une bonne expérience du service, conclut en effet cet examen de plus de 900.000 admissions de patients sur 4 ans dans des hôpitaux américains.
A Grenoble, la brigade de protection de la famille est à l’écoute des femmes victimes de violences conjugales.
Le brigadier-chef Eric Furmanczak a une voix douce, presque monocorde. Quand il interroge une femme venue lui révéler ce que son mari lui fait subir, en fermant les yeux, on pourrait se croire chez un psy. Pourtant, aucun divan dans le cadre. Mais des chaises sans confort et tout le mobilier hors d’âge propre aux commissariats.
Des associations et syndicats tels que la CGT, FSU, l'Unef ou la Ligue des droits de l'homme soutiennent cet ouvrage, qui décortique 73 arguments sur l'immigration, l'insécurité, l'islam, pour les démonter.
Comment affronter la pensée d’extrême droite sur d’autres terrains que celui de la morale ? Des syndicats (CGT, Solidaires, FSU, Unef, UNL, Fidl) et associations (Ligue des droits de l’homme, Mrap, JOC) ont mené cette réflexion, face à la«banalisation préoccupante»des antiennes répétées notamment par le Front national. Ils soutiennent la publication d’un livre,En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite (1).
«Sortir de l’euro permettrait de revenir au franc et d’avoir des prix plus compétitifs pour les produits exportés»; «les travailleurs sans papiers ne payent pas de cotisations sociales ni d’impôts»; «il y a trop de main-d’œuvre disponible et pas assez d’emploi pour tout le monde», etc. Des affirmations qui seraient, selon les organisations partenaires du petit ouvrage, reprises avec de plus en plus d’aplomb, de moins en moins de complexes. Du bon sens, se voient rétorquer les militants associatifs ou syndicaux. «Ces idées, on ne les entend plus simplement dans les meetings ou sur les plateaux de télé, mais aussi dans les cafés, les usines», s’inquiète l’éditeur Bernard Stéphan (Ed. de l’Atelier).
[...] Mercredi enfin, la branche japonaise de Janssen Pharmaceuticals, laboratoire pharmaceutique du groupe américain Johnson & Johnson, a indiqué que 17 personnes étaient décédées au Japon après avoir reçu une injection de son médicament Xeplion contre la schizophrénie, sur un total de 10.700 individus traités depuis qu’il a été rendu disponible dans l’archipel en novembre dernier. Un avis a été adressé aux médecins.
Bouya Omar (Maroc) - Des cris déchirent de temps à autre le silence pesant du mystérieux mausolée de Bouya Omar, au Maroc. Derrière les hauts murs, des âmes troublées de malades mentaux attendent d'être délivrées des "démons" qui les possèdent.
Des centaines de Marocains que leurs proches croient tourmentés par des esprits -- depuis des schizophrènes jusqu'aux drogués -- ont été confiés par leur famille à Bouya Omar afin d'être exorcisés: la légende prête des pouvoirs magiques à ce marabout du XVIe siècle, enterré sur place et dont l'esprit règnerait toujours sur les lieux.
Non. Non. Et non! L'Association américaine de psychiatrie (APA) n'a pas fait entrer l'égoportrait dans sa liste des maladies mentales, comme viennent pourtant de le faire circuler plusieurs sites d'informations, tout comme d'ailleurs des milliers d'abonnés des réseaux sociaux, parmi lesquels quelques personnalités publiques. Mais cette même association pourrait, dans les circonstances, y faire entrer désormais un autre mal très contemporain: la «partagite aigüe» ou chronique en ligne de canulars et informations non vérifiées.
L’Angleterre et le Pays de Galles d’un côté, et l’Ecosse de l’autre, sont aux prises avec deux projets de loi différents pour légaliser le suicide assisté. La Suisse a une place de choix dans le débat politique et social, puisque 244 Britanniques s’y sont rendus dans les cliniques spécialisées pour mourir entre 1998 et 2013.
D’ici quelques mois, après le discours de la Reine du 3 juin, qui ouvrira la nouvelle année parlementaire, soit l’Angleterre et le Pays de Galles soit l’Ecosse pourraient légaliser le suicide assisté. A Londres et à Edimbourg, deux projets de loi sont prêts à être débattus, signe que ce thème de bioéthique est devenu prioritaire également pour la politique.
«Nous avons un problème évident, affirme James Harris, directeur de campagne et de la communication de l’associationDignity in Dying. De nombreux malades en phase terminale sont contraints de terminer leur vie seuls et sans soutien ou de compter sur l’assistance illégale d’un être cher ou d’un médecin. Ce sont des personnes qui veulent contrôler leur mort quand celle-ci est imminente ou la douleur insupportable.»
Dans son allocution annonçant la nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre, le Président de la République François Hollande a réaffirmé que la Sécurité sociale « avec priorité donnée à la santé » était le second pilier du « pacte de solidarité », pendant du pacte de responsabilité. Difficile de cerner avec exactitude quelles sont derrière ces formules très générales les ambitions de l’exécutif dans ce domaine. On peut supposer qu’il s’agit d’améliorer l’efficacité de la Sécurité sociale, afin notamment qu’elle contribue plus justement à un accès égalitaire aux soins.
Un système qui ne répond que très imparfaitement aux objectifs fixés
Dans cette perspective, le Conseil d’analyse économique propose dans une note publiée ce 2 avril (mais qui a été présentée à Jean-Marc Ayrault début mars) des propositions détonantes.
C'est, pour reprendre le titre d'un documentaire célèbre, une vérité qui dérange. Un dysfonctionnement majeur dans la recherche médicale, qui non seulement gaspille des centaines de millions d'euros, voire davantage, mais prélève aussi sa dîme en vies humaines. C'est le scandale de toutes ces molécules testées avec succès, études à l'appui, sur des rongeurs mais qui, lorsqu'on est passé à la phase coûteuse de l'essai clinique (sur l'humain), n'ont plus eu aucun effet significatif.
Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que, dans un récent article publié par Nature, le chercheur américain Steve Perrin dénonce ce dysfonctionnement avec force et sans pitié. "Même quand les études sur l'animal suggèrent qu'un traitement sera efficace et sans danger, plus de 80 % des médicaments potentiels échouent quand on les teste sur les gens", résume-t-il d'emblée. Or, poursuit le texte, "les séries d'essais cliniques entrepris pour un traitement potentiel peuvent coûter des centaines de millions de dollars. Les coûts humains sont encore plus grands : les patients souffrant d'une maladie évolutive mortelle peuvent n'avoir qu'une seule chance d'essayer un traitement expérimental prometteur. Typiquement, les essais cliniques exigent des patients qu'ils s'engagent pour un an de traitement voire davantage, période pendant laquelle ils sont exclus d'autres options expérimentales", lesquelles pourraient avoir de meilleures chances de succès...
Steve Perrin est le directeur général mais aussi le directeur scientifique de l'ALS Therapy Development Institute, un centre de recherche indépendant à but non lucratif qui travaille sur le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Aussi connue sous le nom de maladie de Charcot, c'est la maladie des neurones moteurs dont souffre le cosmologiste britannique Stephen Hawking. Comme l'explique Steve Perrin, au cours de la décennie passée, une dizaine de traitements potentiels pour la SLA, qui avaient montré leur efficacité sur l'animal, sont arrivés jusqu'au stade de l'essai clinique. Au total, plusieurs milliers de patients ont été enrôlés pour ces essais. Tous les médicaments sauf un se sont alors révélés inefficaces et le seul qui ait montré quelque effet n'entraîne pas de réel bénéfice en termes de survie des malades...
Mallarmé, en son temps, eut cette triste formule : « Les langues imparfaites en cela que plusieurs. » C’est exactement l’inverse qu’il faut dire. Car la multiplicité des langues, leur disparité, leurs dissemblances, constituent la perfection du monde humain, qui consiste à n’être ni uniforme ni uniformisable.
Cette diversité irréductible, dit-on, serait en péril. Non seulement parce que des langues disparaissent, par centaines, de décennie en décennie, mais aussi parce que la mondialisation affecte les mots, les idées, les institutions tout autant que les vêtements, les aliments et les machines à communiquer. L’occidentalisation de la planète n’est pas simple affaire d’ordinateurs et de flux financiers. Elle passe également par la conviction insidieuse, devenue tellement banale qu’on ne l’interroge pas, que nous partageons, partout, les mêmes notions de base. Or, ce n’est pas vrai.
Pour preuve : l’enquête, aussi savante que passionnante, dirigée, sous le titre Tour du monde des concepts, par le juriste et psychanalyste Pierre Legendre. Son dispositif de départ est simple et ingénieux. Et le résultat, étonnant, incite à d’innombrables réflexions. Prenez neuf univers linguistiques, tous porteurs de cartes mentales spécifiques, de décisions singulières dans leurs manières de dire et de classer le réel. Demandez, pour chacun de ces univers de mots et d’idées, à un spécialiste incontesté d’expliquer quels termes et quelles notions correspondent à des concepts que nous tenons, naïvement, pour universels.
Qu’est-ce qui a bien pu se passer en 1988 pour que les infirmières se mettent en grève aussi massivement pour la première et jusqu’à présent la seule fois de leur histoire ? À l’époque « cadre infirmier», Michèle Bressand, directrice des soins de l’AP-HP, puis inspectrice générale des Affaires Sociales (IGAS), maintenant à la retraite est intervenue sur les raisons d’un mouvement qui, selon elle, a très peu de chances de se reproduire aujourd’hui...
Invitée le 20 mars dernier par la Chaire Santé de Sciences Po dans le cadre des conférences des Tribunes de la santé, dont le thème cette année est « Les conflits de la santé. », Michèle Bressand a rappelé en préambule le contexte de l'époque.
En décembre 1987, Michèle Barzach, ministre de la santé de l’époque (gouvernement Chirac), publie un arrêté (souvent nommé improprement « décret Barzach ») qui ouvre l’accès aux études d’infirmières aux non bacheliers. Pour de nombreuses infirmières, c’est une « gifle » lancée à la profession qui a obtenu en 1978 la reconnaissance du métier par la validation d’un diplôme et la mention du « rôle propre » (auparavant, était infirmière toute personne à qui un médecin confie un malade …). En mars 1988, l’UNASIIF (qui regroupe la plupart des associations infirmières), la CFDT et la coordination des infirmières anesthésistes appellent à une manifestation qui rencontre peu de succès. Un groupe d’infirmières se réunit alors et décide d’organiser une mobilisation propre à la profession et indépendante des syndicats généralistes : c’est la naissance de la Coordination infirmière Île de France.
En 1987, le « décret Barzach » ouvre l’accès aux études d’infirmières aux non bacheliers. Pour de nombreuses infirmières, c’est une « gifle » !
Commence alors un long travail d’explication et de mise en ordre de bataille dans les services hospitaliers. Grève et manifestations sont décidées pour le 29 septembre 1988. Cette fois, c’est un très grand succès, soutenu par l’ensemble de la population. Même les malades aident les grévistes ou manifestent ! Mais le gouvernement ne reçoit que les syndicats, qui de toute façon, refusent que la Coordination participe aux négociations. Deux jours de grève sont décidés pour le 6 octobre. Nouveau succès, mais toujours pas d’avancée côté gouvernement (moins de 300 Francs d’augmentation, pour les seules infirmières du public). Le 8 octobre est créée la Coordination nationale infirmière, qui décide d’une manifestation le 13. Succès phénoménal ! 100 000 infirmières dans les rues de France (la profession en compte alors 400 000), sachant que les autres sont dans les services pour assurer la continuité des soins.
13 octobre 1988 : "100 000 infirmières dans les rues de France (la profession en compte alors 400 000), sachant que les autres sont dans les services pour assurer la continuité des soins."
Michèle Bressand raconte avoir rencontré à la manif une de ses collègues en congé : Mais tu n’es pas en vacances ?30 ans que j’attends ça et tu voudrais que je n’y sois pas ? Finalement, les représentants de la coordination sont reçus à 3 heures du matin par le nouveau Premier Ministre, Michel Rocard, dont un membre de son cabinet aurait dit : Ça va être dur : elles ont l’habitude de bosser la nuit ! Dix jours plus tard, la Coordination appelle à l’arrêt du mouvement : le décret Barzach a été abrogé, les salaires ont été sérieusement revalorisés. Pour Michèle Bressand, deux séries de raisons expliquent le succès du mouvement : une profession unie pour sa reconnaissance et contre le mépris des politiques, administrateurs et syndicalistes.
Regarder le reportage sur la manifestation infirmière du 13 octobre 1988
A l’occasion de l’exposition, «Van Gogh/Artaud, le suicidé de la société» au Musée d’Orsay, décryptage du «Fauteuil de Gauguin».
VIDÉO
Le musée d’Orsay propose une mise en perspective originale des oeuvres du peintre à la lumière des textes du poète. L’exposition est scandée par des citations et réunit une quarantaine de tableaux, un choix de dessins et de lettres de Van Gogh ainsi que des dessins d’Artaud et des photographies le représentant à l’époque de la rédaction de «Van Gogh le suicidé de la société».
Vous avez, comme Freud, 24 heures dans chacune de vos journées, et pourtant, lui a inventé la psychanalyse, et vous... Vous vous êtes en train de lire Slate au lieu d'analyser vos proches, leurs rêves, leurs pulsions sexuelles, leurs névroses.
Vous avez aussi 24 heures dans vos journées comme Balzac. Il a écrit cent trente-trois œuvres comprenant quatre-vingt-quinze romans, nouvelles, essais, contes, et vingt-cinq œuvres inachevées. Et huit romans de jeunesse. Et vous ?