Hospitalisations et consultations confondues, l'unité de psychothérapie du centre hospitalier du Chinonais reçoit 1.800 patients par an.
Fous, aliénés, camisoles… Les clichés collent aux maladies psychiatriques. La semaine de la santé mentale, qui démarre lundi, doit permettre d’y remédier.
Six psychiatres, deux psychologues et 50 infirmiers œuvrent au quotidien au sein de l'unité de psychothérapie du centre hospitalier du Chinonais. A quelles pathologies sont-ils confrontés ? Le regard sur ces maladies a-t-il changé ? Réponses.
Une semaine de la santé mentale, à quoi ça sert ? C'est l'occasion de faire tomber certaines idées reçues. « Les maladies psychiques ne sont pas tout à fait des maladies comme les autres, mais nous souhaitons que les soins apportés au patient soient banalisés », explique André Renard, cadre supérieur de santé au sein de l'unité de psychothérapie du centre hospitalier du Chinonais. Une étape pour que la stigmatisation soit moins forte.
Les asiles, un temps révolu ? « Nous avons fait de grands progrès tant au niveau de l'accueil des malades que de la prise en charge », assure André Renard. Fini donc l'époque de l'internement sous la contrainte ? Pas tout à fait : 13 à 15 % des hospitalisations sont effectuées sans consentement.