Colette Corneille expose une cinquantaine d'œuvres jusqu'au 8 septembre.
Cette ancienne psychologue de 84 ans qui conjugue avec bonheur la psychanalyse et la peinture, expose à la chapelle Saint-Benoît.
Vêtue de jeans et montée sur une chaise pour accrocher ses toiles, Colette Corneille est l'image même du dynamisme. Cette impression première n'a rien d'illusoire : à 84 ans, l'artiste argentonnaise se sent aussi bien dans son corps que dans sa tête. Depuis hier, elle expose d'ailleurs une cinquantaine d'œuvres à la chapelle Saint-Benoît, dans la ville où elle s'est installée, en 2011, après avoir longtemps vécu en Limousin.
Ses créations reflètent l'essence d'un parcours atypique. Originaire du sud de la Vienne, elle a étudié la philosophie et la psychologie à Poitiers, Paris, Bordeaux, et la sémiotique et le chinois à Limoges. Après avoir exercé plusieurs métiers liés à la psychologie et à l'art, elle se consacre maintenant à l'expression plastique et à l'écriture.
La Fédération des fonctionnaires manifeste ce matin devant le gouvernement. L’organisation syndicale entend défendre les conditions de travail du personnel de santé sur plusieurs points, dont la refonte du statut des paramédicaux et la reconnaissance du travail des infirmiers de Brousse.
En 68 ans d’existence, la Sécurité sociale a connu bien des évolutions :déremboursements, franchises, hausse du ticket modérateur… Ces dix dernières années, le mouvement s’est accéléré. À tel point que le pacte de départ – cotisations selon les revenus, égalité d’accès aux soins – est menacé, et qu’un tournant majeur se dessine avec la « privatisation rampante de l’assurance-maladie ».
Un hôtel à insectes destiné aux patients du centre de jour en psychiatrie a été inauguré lundi midi au CHR Val de Sambre à Sambreville, en présence du président Etienne Allard, du directeur général Charles Bruart et du docteur Thierry Lebrun, responsable de la psychiatrie. Il s'agit d'une première en Belgique, souligne Delphine Jarosinski, responsable de la communication: "Ce projet original est aussi symbolique puisqu'il introduit la nature et la vie au sein de l'hôpital".Des coccinelles, des papillons, des perce-oreilles et d'autres insectes vivent dans cet hôtel divisé en différentes parties selon les espèces.
Deux jours, deux mutineries. Il était près de 14 heures, mercredi 21 août, lorsqu'une trentaine de détenus du centre de détention de Châteaudun (Eure-et-Loir), répartis dans deux cours pour la promenade, se sont réunis de chaque côté du grillage et l'ont fait tomber. Ils se sont ensuite dirigés vers la zone neutre de la prison, saccageant les grillages qui leur barraient la route. Avant de caillasser les surveillants, qui ont répliqué par des tirs de Flash-Ball. Les mutins furent maîtrisés en fin d'après-midi par les équipes régionales d'intervention et de sécurité appelées en renfort.
Le ministère de la santé avait pourtant essayé de fixer un cadre strict pour le lancement de la vente sur Internet des médicaments non soumis à ordonnance, le 12 juillet. Pour assurer la sécurité des patients, il avait édicté une liste de "bonnes pratiques". Mais entre les sites pirates qui se multiplient et ceux, agréés, qui ne sont pas conformes aux règles, c'est plutôt la confusion qui règne.
«Qui suis-je, qui est l’autre ?» Face à ces interrogations, le jeune Rimbaud répondait en 1871 : «Je est un autre.» La réplique du poète est aussi le thème de l’exposition de l’Espace culturel Louis-Vuitton, installée au dernier étage du magasin des Champs-Elysées.
Le professeur François Ansermet: «La souffrance des jeunes enfants a longtemps été négligée.» Image: P. ABENSUR
La Guidance infantile a eu chaud. A la fin de 2012, dans le cadre du plan d’économies «Per4mance», les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) annoncent la suppression de deux postes au sein de l’unité de pédopsychiatrie.
Publié par La Presse Canadienne le mercredi 21 août 2013
CANADA WINNIPEG - Les policiers ne devraient pas se retrouver en première ligne en matière de santé mentale, et les gouvernements devraient offrir un meilleur soutien aux organismes d'aide, a soutenu mercredi le président de l'Association canadienne des chefs de police (ACCP).
✔ Si l’on place trois Belges au hasard autour d'une table, un d’entre eux en moyenne aura été confronté à un trouble mental à un moment de son existence. (Ces chiffres, quoique élevés et inquiétants, situent la Belgique dans la moyenne internationale). Diverses enquêtes montrent également qu'environ 26% des Belges ne se sentent pas bien dans leur peau.
✔ Le nombre d’admission forcées a augmenté de 42% entre 1998 et 2008, soit avant la crise. Récemment, on a observé une augmentation de 10% du nombre d’admissions en hôpital psychiatrique, en particulier en Flandre.
✔ La Flandre dispose d'un nombre remarquablement élevé de réadmissions dans les 30 jours dans les hôpitaux psychiatriques: 25% pour les cas de schizophrénie, 20% pour les cas de psychose maniaco-dépressive.
✔ Les troubles psychiatriques sont la première cause d’invalidité, avec 34% des cas. La dépression, l'addiction à l’alcool et la démence sont les cas les plus fréquents.
✔ 27% des cas d’absentéisme pour cause de maladie pour une durée supérieure à 15 jours ont une cause psychologique. Le mal-être psychique est également en cause dans 25% des cas de versement d’indemnités d’incapacité de travail.
Conférencière, chanteuse et auteur de Presque anorexique
19/08/2013
Co-Co-écrit avec l'auteur invitée Jennifer J. Thomas,
Professeur en Psychologie à la Harvard Medical School.
"Je suis inquiète pour ma fille. Elle n'est pas
anorexique, mais presque."
J'entends cette phrase tout le temps. Tout comme la
psychologue clinicienne Jenifer. J. Thomas, co-auteur de mon dernier livre,
Presque anorexique, quatrième volume de la série L'effet du "Presque"
(The Almost Effect), par la Harvard Medical School.
Alors que seul un adulte américain sur deux cents va
développer une anorexie mentale dans sa vie, au moins un sur vingt (une sur dix
parmi les adolescentes !) aura des problèmes de restriction, d'ingestion
excessive et/ou de purgation alimentaires qui ne correspondent pas aux critères
complets pour un diagnostic d'anorexie, de boulimie ou de troubles alimentaires
compulsifs. Parce qu'on peut relier la plupart des gens luttant contre des
problèmes de nourriture et d'image du corps à un état d'esprit anorexique qui
valorise la minceur extrême et un contrôle continuel sur l'alimentation, nous
appelons cette catégorie, autrefois sous-estimée, des "presque
anorexiques".
TV5MONDE Voici vingt-cinq ans ce 25 août 2013, Françoise Dolto (1908-1988) disparaissait. Médiatisée,(re)connue et parfois critiquée par ses pairs, la plus célèbre pédopsychanalyste française a marqué son époque. Elle a mis à la portée de tous une nouvelle approche de l'enfant considéré, dès son plus jeune âge, comme une personne avec laquelle il faut communiquer. Contemporaine d'autres théoriciens de la psychanalyse pour enfants, elle a brillé par son génie clinique. Quelle empreinte a-t-elle laissée en dépit de virulentes critiques ? Entretien avec Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, qui a bien connu Françoise Dolto. Elle est également co-auteur avec Michel Plon du Dictionnaire de la psychanalyse.
Françoise Dolto
24.08.2013Propos recueillis par Léa Baron
Dans quel contexte de la psychanalyse Françoise Dolto commence-t-elle à pratiquer ?
Ce n’est pas quelqu’un qui a inventé, comme Donald Winnicott (1896-1971) ou Melanie Klein (1882-1960), un vrai système conceptuel. Elle est d’abord une très grande clinicienne et non un penseur de la psychanalyse comme eux.
L’objet transitionnel de Winnicott, ainsi que le bon et le mauvais objet de Melanie Klein, sont des termes qui sont passés dans notre vocabulaire théorique. Aujourd’hui, on attribue à François Dolto l’invention du doudou, mais ce n’est pas elle. L’objet transitionnel, le doudou comme on l’a appelé en français, vient de Winnicott. En revanche Françoise Dolto a inventé la poupée fleur.
« Je ne comprends pas l’existence des maisons de retraites. Les personnes âgées ont fait beaucoup pour nous. Au moment où elles ont besoin de vous, vous les abandonnez?? » - photo Gaël Baud
L’association Terranga a fait venir du Sénégal un stagiaire pas ordinaire au centre hospitalier de Vichy. Il nous parle du rôle de l’infirmier dans son pays.
Ousmane Diedhiou vient de passer trois semaines d'observation en juillet à l'hôpital de Vichy. À 36 ans, ce stagiaire un peu particulier a déjà des années de pratiques dans les pattes. Au Sénégal, il est infirmier-chef d'un des districts sanitaires les plus important de Dakar.
AFRIQUE DU SUD — Skype est allumé, vous êtes confortablement installé sur votre divan… Il ne vous reste plus qu’à entamer votre psychothérapie en ligne. La société Therapy Room vient d’importer ce concept en Afrique du Sud. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ces séances sont devenues courantes. Le principe est le même que pour un rendez-vous “physique” : un rendez-vous avec un psychologue dûment certifié, une session de cinquante minutes – et un paiement en ligne. La seule différence, note le site de veille sur les économies émergentes VentureBurn, c’est que le patient peut choisir de couper la vidéo ou même se contenter, pour s’épancher, d’un texte tapé sur messagerie instantanée.
LE MONDE | Par Thibault Gajdos (Directeur de recherche au CNRS)
Christiane Taubira, la garde des sceaux, a élaboré un projet de réforme de la procédure pénale, dont la pierre angulaire est l'individualisation des peines de prison. Il s'agirait notamment de supprimer les peines planchers, et de rendre systématique l'examen de la situation des détenus condamnés à des peines inférieures à cinq ans et ayant accompli les deux tiers de leur peine.
L'objectif d'une telle réforme est double. Il s'agit d'une part de réduire le taux d'occupation des prisons, et d'autre part de lutter contre la récidive. Le choix de l'incarcération nécessite un dispositif onéreux ; cette dépense publique doit être mise en balance avec le risque de récidive des détenus. La question qui se pose est donc de nature empirique, et non idéologique : quelle politique pénale permet d'atteindre le meilleur équilibre entre la réduction du risque de récidive et le coût des détentions ?
Dans un article paru en février dans le Quarterly Journal of Economics, Ilyana Kuziemko, professeure à l'université de Columbia (New York), analyse en détail les effets des variations de la politique pénale de l'Etat de Géorgie ("How should inmates be released from prison ?"). Cette étude apporte quelques éléments de réponse qui méritent toute notre attention.
Pourquoi certains faits divers extraordinaires passent-ils inaperçus ? Est-ce quand il n’y a ni cave, ni étang, ni enfant à la clé ? Ou que les enfants ont passé l’âge de l’être ? L’action se déroule en janvier 2012. Les composants en sont des jumeaux sexagénaires et mathématiciens de haut vol, qui vivent chez leur maman, 96 ans. Leurs études convergent autour de la «propagation des singularités variables pour des opérateurs pseudo différentiels à symboles réels». Ils s’intéressent aussi à l’équation de Schrödinger. Schrödinger ? Oui, celui du chat, dont on se rappelle qu’il peut être en même temps vivant et mort. Un matin de janvier, donc, les frères Bernard et Richard Lascar (les noms n’ont pas été changés), frappent à la porte de leur aîné, âgé de 65 ans, médecin domicilié à Paris, dans le XVIIe arrondissement. Pas de réponse. Ils s’acharnent alors à coups de flingue sur la serrure, et, constatant l’absence du praticien, prennent la fuite «dans un état d’agitation extrême» selon les témoins. Ils sont poursuivis par la police, alertée par les voisins, eux-mêmes inquiétés par les détonations. Ils trouvent refuge chez eux, dans un pavillon de Pantin (Seine-Saint-Denis).
Deux traitements simples, non médicamenteux – aromathérapie et solution de dextrose en I.V. – réduisent les nausées et vomissements postchirurgicaux, rapportent deux études publiées dans le journal de la Société internationale de la recherche en anesthésie (IARS).
Ronald Hunt et coll. (Charlotte, États-Unis) ont conduit une étude chez 301 patients en postopératoire, chez qui on a testé deux types d’aromathérapie : soit de l’huile essentielle de gingembre, soit un mélange de différentes huiles : gingembre, menthe verte, menthe poivrée et cardamome.
La mort d'un étudiant à Marseille, victime semble-t-il d'un déséquilibré sans domicile le 9 août dernier, a mis en lumière la situation désastreuse des sans-domicile et les carences graves du système de santé. Depuis, il y a eu de nouvelles victimes de la violence à Marseille, mais l'assassinat de cet étudiant est révélateur de la situation de ces sans-domicile atteints de troubles psychiatriques.
Le quotidien La Provence cite un soignant en psychiatrie : « Des centaines de patients qui vivent sans toit ne sont pas traités. » Le journal s'appuie sur plusieurs études, affirmant que 30 % des sans-abri marseillais, soit le nombre impressionnant de 4 000 personnes, seraient atteints de troubles psychiatriques sévères, liés entre autres aux conditions très rudes de la vie dans la rue et à la consommation d'alcool ou de stupéfiants.
Jean-Marc Ayrault a annoncé, jeudi, à Matignon la titularisation progressive de 28 000 auxiliaires de vie scolaire (AVS) qui assistent les élèves handicapés – revendication de longue date des associations de parents et des syndicats d'enseignants –, une reconnaissance officielle du métier et une "formation renforcée". Actuellement, les AVS ne peuvent pas être employés plus de six ans, privant au bout de ce délai des enfants du soutien de gens qui les connaissent bien. Le premier ministre a détaillé, jeudi, les mesures à venir :
"Les accompagnants de ces enfants aujourd'hui sont dans une situation de précarité. J'ai donc annoncé la mise en place d'un statut spécifique pour eux dans l'éducation nationale avec une formation adaptée et qui se mettra en œuvre dès la rentrée prochaine. Dès la rentrée 2014, les 28 000 assistants d'éducation qui occupent cette fonction d'auxiliaire de vie scolaire verront progressivement leur emploi transformé en contrat à durée indéterminée."
PLUS DE 200 000 ENFANTS CONCERNÉS
Le premier ministre a par ailleurs annoncé que des "dispositions transitoires" étaient prévues pour la rentrée 2013-2014. Sont potentiellement concernées par la proposition d'un contrat à durée indéterminée 28 057 personnes (travaillant pour un équivalent de 16 421 temps-pleins), au terme de six années de contrat d'assistant d'éducation. Cela devrait représenter dans un premier temps 3 000 personnes à partir de la rentrée 2014.
En juin, Pénélope Komitès, adjointe au maire du 12e arrondissement parisien, avait remis en juin un rapport à plusieurs ministres sur la professionnalisation des assistants d'enfants et jeunes handicapés dans lequel elle évaluait à 210 395 le nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire en 2011-2012.
Ce rapport proposait de créer une nouvelle fonction d'accompagnant des enfants handicapés, en leur assurant une formation validée par un diplôme, et un cadre d'emploi. Le rapport prônait notamment la création d'une fonction plus large d'accompagnant de jeune handicapé qui concernerait tous les lieux de vie du jeune : domicile, transport, structures de la petite enfance, établissements scolaires et universitaires, lieux de stage et d'apprentissage, lieux de loisirs.
Les mesures annoncées par le premier ministre"dénotent une ambition et des moyens dont nous ne pouvons que nous satisfaire dans un contexte difficile", a réagi dans un communiqué Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAHJ (Association pour adultes et jeunes handicapés).
du 6 au 13 septembre prochain à Marivieille, à Bellegarde en Diois, dans la Drôme.
Bonjour,
les prochaines rencontres liées au réseau informel "Résister à la psychiatrie" et à la revue "Sans remède" (http://sansremede.fr/sansremede.fr/Accueil.html) auront lieu du 6 au 13 septembre prochain à Marivieille, à Bellegarde en Diois, dans la Drôme.
Toute personne se considérant personnellement (et non à titre professionnel) concernée est bienvenue !
D’ores et déjà, nous savons que nous souhaitons mettre en avant deux pôles de réflexions : "psychiatrie et politique ?" et : "quels lieux de vie ?"
Par exemple, les discussions sur le thème "Politique et psychiatrie" pourraient se décliner sur ces divers thèmes :
Comment considérer la psychiatrie en 2013 ? (la loi de 2011 et sa réforme). Quelle répression et quel contrôle social exerce-t-elle ?
Médicalisation et psychologisation (médico-sociale) croissantes de la société, qu’en est-il ?
Le rôle social de la psychiatrie, quelles histoires ?
Les années 60-70, qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
La notion de souffrance psychique, quelles problématiques derrière la formule ? Et quels modes de gestion ?
Jean-Richard Freymann nous invite à un retour aux sources, aux fondements de la clinique psychanalytique. Cet ouvrage, profondément ancré dans un travail de recherche à partir de la théorie lacanienne, redéfinit la portée de la clinique psychanalytique par rapport à toutes les psychopathologies, donne des voies thérapeutiques. Il constitue un outil de formation incontournable pour tous les psys, quelle que soit leur obédience technique.
Depuis la première réunion du Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (COPERMO) fin janvier, son texte constitutif se faisait inexorablement attendre. C'est chose faite le 19 juillet avec la publication d'une circulaire interministérielle.
Lacirculairerelative à la mise en place du Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (COPERMO) est enfin parue le 19 juillet. Un texte longtemps attendu, d'autant que le COPERMO s'est réuni à plusieurs reprises depuis sa première réunion officieuse le 29 janvier dernier. D'ailleurs, ses membres ont d'ores et déjà été amenés à se prononcer sur certains projets hospitaliers. En soi, le nouveau comité vise à "définir la stratégie nationale en matière d'investissement hospitalier et d'amélioration de la performance des établissements de santé", ainsi qu'à "accompagner, en lien avec les ARS, la transformation d'un nombre limité d'établissements présentant de forts enjeux notamment en termes de retour à l'équilibre financier et de portage des investissements". De fait, le COPERMO se substitue au comité de suivi des risques financiers, au comité national de validation des projets d'investissement et au comité de pilotage des projets de performance. Ciblant les situations "les plus complexes et à fort enjeu", il devrait suivre tout au plus une cinquantaine d'établissements chaque année.
La territorialité des investissements, un préalable primordial
Le volet investissement concerne les travaux dont le montant dépasse le seuil des 50 millions d'euros hors taxes (HT). Toutefois, les ARS peuvent, "à titre exceptionnel", y adjoindre des projets inférieurs, dont le plan de financement ne peut être finalisé sans un soutien sous forme de subventions nationales ou de conditions d'emprunt préférentielles. Pour espérer passer le sas du COPERMO, aucun ordre de service ne devra avoir été passé par l'établissement, les projets devront donc encore être, pour les plus avancés, dans leur phase de pré-programmation. En outre, l'évaluation socio-économique préalablement menée par l'ARS devra vérifier la justesse du dimensionnement capacitaire, l'opportunité du dossier au regard de l'organisation territoriale de l'offre de soins, la pertinence de la conception technique et la soutenabilité financière. Un regard attentif sera également consacré à la qualité architecturale et environnementale.