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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 3 juin 2013

Les "races humaines" existent ? Alors énumérez-les !

LE MONDE | 
"J'appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire." Ainsi Eric Zemmour traçait-il, en novembre 2008, sur Arte, une ligne de démarcation entre lui et son interlocutrice, la militante antiraciste Rokhaya Diallo. L'écrivaine Nancy Huston et le biologiste Michel Raymond (CNRS) viennent aimablement d'offrir au polémiste, cinq ans plus tard, une formidable caution scientifique et intellectuelle.
Dans une tribune (Le Monde du 18 mai), les deux auteurs imaginent un parallèle audacieux. De même, disent-ils en substance, que la biologie constate un dimorphisme sexuel dans l'espèce humaine – hommes et femmes diffèrent par certains traits –, elle documente des différences génétiques entre les diverses populations. Ces différences sont scientifiquement démontrées et valident, assurent Mme Huston et M. Raymond, le fait que la notion de race est, s'agissant de l'espèce humaine, pertinente. Ainsi, vouloir rayer le terme de "race" de la législation française – comme François Hollande s'y est engagé – relèverait d'un égalitarisme bien-pensant, avatar d'une forme moderne de lyssenkisme...
La critique est aussi forte que l'argumentaire est pauvre.

dimanche 2 juin 2013

Le savoir-faire du psychanalyste

Le savoir-faire est une réalité dont il n'est pas facile de rendre compte. Le savoir-faire n'est pas un moindre savoir ou une pure technique, mais un ordre de savoir spécifique qui a sa raison, notamment temporelle, par exemple dans le kairos de l'interprétation, ou la disponibilité de l'analyste. Ses contours prennent forme, approximativement, au gré des ratages et des erres de la pratique. Savoir-faire est aussi savoir ne pas faire et ne pas dire. En conjoignant le temps et le lieu, la topologie montre son affinité avec le savoir-faire et en constitue un support structural. Le savoir-faire a pour boussole le savoir, référentiel et textuel, mais il se glisse dans les hiatus entre savoir, vérité et réel sexuel. Il est en retrait sur le savoir, dans la mesure où il peut l'engendrer, mais aussi en excès en ce sens que parler d'un supposé savoir-faire est trop supposer. Le savoir-faire de l'analyste offre la possibilité à l'analysant d'un savoir y faire avec son symptôme, c'est-à-dire de s'y retrouver là même où il erre.

Le lobby du médicament pourvoyeur du marché informel des psychotropes

le 12.05.13

Le professeur Boudef, qui a présidé la commission d’expertise psychiatrique de Chouaïb Oultache, l’assassin présumé du colonel Ali Tounsi, ex-DGSN, est formel : il ne fait aucun doute que le système national de santé mentale, qui est satisfaisant du point de vue quantitatif, ne répond pas à la demande et son efficience est faible.

"On assiste à une médicalisation de l'existence"

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Roland Gori est psychanalyste et professeur émérite de psychopathologie clinique à l'université d'Aix-Marseille. Il est l'auteur de nombreux ouvrages. Les plus récents, publiés aux éditions Les Liens qui libèrent, sont La Dignité de penser (2011) et La Fabrique des imposteurs (224 p., 21,50 euros).
Depuis la parution du DSM-III, il y a plus de trente ans, vous mettez en garde contre les dangers de cette classification. Que craignez-vous ?
A partir du DSM-III, les psychiatres américains chargés de réviser ce manuel ont mis au point une manière très catégorielle de poser les diagnostics. Le but était de rechercher le maximum de consensus parmi les experts en matière de troubles mentaux.
Ce principe est très bon pour faire des études de populations, évaluer des traitements ou mener des recherches épidémiologiques. Le problème, c'est qu'il a entraîné une manière de penser la souffrance psychique et sociale comme un trouble de comportement. En introduisant dans le DSM le trouble de l'anxiété sociale, on a multiplié par sept, dans les années 1980, le nombre de patients souffrant d'hypertimidité.
218 000 praticiens en activité au 1er janvier 2013, 42 % de femmes, 51 ans en moyenne 

La France recense exactement 218 296 médecins en activité au 1er janvier 2013, annonce la DREES (1) dans un document de travail mis en ligne. Ce chiffre est en augmentation de 0,7 % sur un an, même si, par rapport à la population, la densité médicale diminue légèrement de 0,3 %.

L’âge moyen des médecins (dont 41,9 % de femmes) est de 51,3 ans. Les plus jeunes sont les hématologues (42,4 ans) et les spécialistes en réanimation médicale (44,6 ans). Les plus âgés les gynécologues médicaux (59 ans) et les spécialistes en chirurgie maxillo-faciale et stomatologie (55,8 ans).

Dans le détail, on compte 101 803 généralistes (tous modes d’exercice confondus), soit 46 % de l’ensemble des professionnels. Parmi les spécialités les plus représentées, on retrouve 14 619 psychiatres, 10 841 anesthésistes, 8 392 radiologues ou encore 3 628 chirurgiens généraux.
130 106 médecins, toutes spécialités confondues, ont une activité libérale ou mixte.

Corps et Médecine

Recherches en sciences humaines et sociales

Journée d’étude – Écrire l’histoire du pénis à l’époque moderne et contemporaine

15 avril 2013
Par 

“Écrire l’histoire du pénis à l’époque moderne et contemporaine” – journée d’étude sous la direction de Christelle Taraud & Régis Revenin.

24 mai 2013
10 heures-18 heures
New York University in France
56 rue de Passy
Paris 16e

Cette journée est organisée par Régis Revenin (Université Paris 1) et Christelle Taraud (NYU in France) dans le cadre du séminaire “Approches historiques des sexualités”, soutenu en 2012-2013 par le Centre d’histoire du 19e siècle (Paris 1-Paris 4), le Centre d’histoire sociale du 20e siècle (Paris 1-CNRS), le laboratoire Framespa (Toulouse 2-CNRS) et par New York University in France.

** L’accès à la journée est libre et gratuit, mais les places étant limitées, il est nécessaire de s’inscrire auprès de Christelle Taraud : christelle.taraud@wanadoo.fr

Les recherches historiques sur la masculinité et la virilité (françaises) se sont certes développées ces dernières années , mais les hommes restent encore un impensé, le point aveugle des discours et des travaux sur le genre et la sexualité. Bien que le pénis symbolise ou soit souvent associé à l’homme, les sciences humaines et sociales ne s’y sont, pour l’heure, pas vraiment intéressés de manière spécifique. Souvent écrits par des urologues, des sexologues ou des psychiatres, les essais consacrés aux organes génitaux masculins en méconnaissent souvent la dimension historique, politique, sociale. De leur côté, dans une perspective de genre, les historien.ne.s se sont surtout penché.e.s sur la sexualité et son contrôle social, mais le corps sexué, tout comme la réalité des pratiques sexuelles, restent peu explorés. Pourtant les organes génitaux masculins sont des territoires essentiels de la production des normes de genre et des normes sexuelles.

C’est pourquoi, lors de cette journée d’étude parisienne, nous désirerions dresser un premier bilan des réflexions et des travaux sur cette question – terminés ou en cours –, produits dans le champ historique, sans toutefois en exclure les autres approches en sciences humaines et sociales.




IntelligentM: Docteur, vos mains sont sales !

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IntelligentM: Docteur, vos mains sont sales !
Les hôpitaux sont censés être des endroits extrêmement stériles, mais c’est aussi là où il y a beaucoup de personnes malades, des gens qui des infections ou des maladies particulières. Les médecins et les chirurgiens savent qu’il est très important de se laver les mains, car environ tely 100 000 personnes meurent suite à des infection nosocomiales chaque année, rien qu’aux US. IntelligentM, une startup a travaillé sur un bracelet qui va vibrer quand quelqu’un s’est suffisamment lavé les mains. C’est définitivement une méthode bien plus économique que d’embaucher des personnes pour surveiller les habitudes d’hygiène des médecins et des infirmières.

Comment marche le bracelet IntelligentM ? En fait, il lit les tags RFID aux endroits où le personnel se lavent les mains, suivi par le temps que quelqu’un passe à se laver les mains. Si le lavage est suffisant, alors l’appareil vibrera une fois, mais il vibrera trois fois s’il semble que vos mains ne sont pas assez propres.

Un triangle noir sur les médicaments sous surveillance

Le Monde.fr avec AFP | 

Un triangle noir inversé permettra dès cet automne d'identifier les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée dans l'Union européenne.
Un triangle noir inversé permettra dès cet automne d'identifier les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée dans l'Union européenne. | AFP/MYCHELE DANIAU

Un triangle noir inversé permettra dès cet automne d'identifier les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée dans l'Union européenne, ont indiqué, jeudi 25 avril, les agences européenne et française du médicament.
Ce pictogramme figurera dans la notice du médicament et sera accompagné d'une courte phrase précisant que le produit fait l'objet d'une surveillance renforcée.
Cent trois médicaments figurent sur la première liste des remèdes sous surveillance renforcée publiée jeudi par l'Agence européenne du médicament (AEM).

Enquête : quel avenir pour le métier d'infirmière ?

C'est le métier préféré des Français. Mais c'est loin d'être le plus évident. Afin de dresser un état des lieux sur la profession d'infirmier/infirmière en milieu hospitalier, le groupe Général de Santé et TNS-Sofres ont réalisé une grande enquête. Entre amour et respect profond de cette profession, et crainte en l'avenir, retrouvez tous les résultats, éclairés par Latifa Zemmouri, directrice de la formation et de l'innovation sociale pour le Groupe Générale de Santé.

Quelles sont les motivations ? 
Sans surprise, c’est la relation avec leurs patients, qui est plébiscitée à 71%, selon une enquête TNS-Sofres pour Générale de santé*, 1er groupe hospitalier privé en France. C’est la relation à l’autre, le soin bien sûr, mais surtout l’écoute, l’empathie, l’aide au quotidien qu’elles citent spontanément, au coeur de leur métier. Stressées, débordées, elles sont ainsi 97% à trouver leur métier toujours "passionnant". Envers et contre tout. "Mon métier c’est ma passion, dit l’une d’entre elles, il rentre forcément à la maison avec moi, avec les bons et les mauvais moments".

Le Vatican et la psychanalyse
CINZIA CROSALI
Des manifestants pour le mariage gay au Vatican, le 16 décembre 2012.
Des manifestants pour le mariage gay au Vatican, le 16 décembre 2012.
Dans l’interview recueillie par Anne Ganivet-Poumellec, le 10 janvier 2013, pour LQ n°297, Jacques-Alain Miller dit : « on peut s’opposer au mariage gay pour toutes sortes de bonnes raisons, de goût, de dogme, de tradition, (…), mais on ne peut le faire au nom de la psychanalyse ». Ces propos se réfèrent à l’attitude qu’ont aujourd’hui nombre de représentants de l’Eglise catholique quant au projet de loi sur le mariage pour tous, celle de « faire virer la psychanalyse au compte de la religion » pour défendre l’idée de famille traditionnelle.  Ce qui frappe est la place donnée à « la nature »  en tant que boussole de la conduite humaine, quand on sait que, pendant longtemps, l’instruction pastorale a réprimandé ce qui, des tendances naturelles de l’homme, était trop apparenté aux instincts, et considéré comme obstacle à l’acte libre et volontaire.
L’Eglise contre Freud
Au début du siècle dernier, l’Église catholique avait vu dans la psychanalyse naissante le lieu de la subversion de la morale traditionnelle et des valeurs fondatrices de la société. Comme aujourd’hui, c’était l’innocence des enfants, et donc leur sécurité, qui étaient menacées et qu’il fallait défendre. Les organismes de contrôle ecclésiastique s’opposèrent d’emblée à la diffusion des idées freudiennes, ces mêmes idées que certains utilisent aujourd’hui pour servir la cause de la famille naturelle, constituée d’un père et d’une mère.

samedi 1 juin 2013

Tollé à Villejuif contre le plan autisme

2 juin 2013

Ce week-end, se tenaient les Assises citoyennes pour l’hospitalité en psychiatrie, dans une ambiance de lutte face aux attaques visant l’approche psychanalytique.

Quand il est arrivé, samedi, à la tribune des Assises citoyennes pour l’hospitalité en psychiatrie, avec sa silhouette cassée, le psychiatre Jean Oury - une des grandes figures de ce que l’on a appelé la psychothérapie institutionnelle, qui allait façonner la psychiatrie française de ces cinquante dernières années -, il y a eu comme un moment de silence. De silence et de respect parmi le millier de participants à la manifestation sise à Villejuif (Val-de-Marne).
Au tout début des années 50, maltraité par l’administration d’alors, Jean Oury avait claqué la porte et il était parti sur les routes de France avec tous ses grands malades pour fonder un nouveau lieu : la clinique de La Borde, près de Blois (Loir-et-Cher). L’histoire a-t-elle une suite ? Jean Oury a près de 90 ans. Il a parlé seulement quelques minutes, racontant, comme à son habitude, des histoires. «Quand un expert du ministère est venu récemment à La Borde pour regarder la cuisine, il nous a dit qu’il fallait la fermer car elle n’était pas aux normes. Je lui ai dit : "Pas de problèmes…" Puis j’ai ajouté : "Mais il faut que vous sachiez que vous serez responsable du licenciement de 200 personnes, car La Borde fermera, le cuisinier a un rôle thérapeutique au moins aussi important que le psychiatre." L’expert est parti et je ne l’ai plus jamais revu.»

Psychiatrie : «Un bond des hospitalisations sous contrainte»

2 juin 2013

Rapporteur de la mission parlementaire sur la santé mentale, le député PS Denys Robiliard commente une hausse de près de 50% des internements sans le consentement du patient.

De l’aveu même du rapporteur de la mission parlementaire sur la santé mentale, le député socialiste Denys Robiliard, «c’est une hausse énorme». En cinq ans, le nombre d’hospitalisations en psychiatrie sans le consentement de la personne a augmenté de près de 50%. Ce chiffre impressionnant, inédit, a été révélé vendredi par la mission sur la santé mentale dans son pré-rapport. On peut se demander si les hôpitaux psychiatriques ne sont pas en train de redevenir des lieux fermés et de contrainte, quand on sait que jamais une telle hausse n’avait été observée en France.
Le travail de la mission parlementaire fait suite à la demande du Conseil constitutionnel qui avait exigé des changements dans la loi du 5 juillet 2011 sur les nouvelles règles d’hospitalisation sous contrainte en psychiatrie. Ce texte législatif, critiqué pour son arrière-fond répressif, a néanmoins institué un changement de taille, avec l’obligation de l’intervention d’un juge des libertés et de la détention (JLD) dès lors qu’un patient est hospitalisé contre sa volonté, au-delà de deux semaines.

De quoi souffrent les médecins malades ?

Selon les dernières statistiques de la Carmf, les cancers sont toujours la première cause des Indemnités journalières versées aux médecins libéraux : en 2012, le tiers (32,5%) des médecins libéraux arrêtés le sont pour ce type d’affections, devant les affections psychiatriques (20,5%), les maladies cardio-vasculaires (8,7%) et traumatologiques (8%). Concernant les praticiens en invalidité définitive, ce sont les troubles psychiatriques qui expliquent toujours 4 interruptions définitives sur 10, devant les affections du système nerveux (15,27%), les cancers (11,1%), et les problèmes cardio-vasculaires (9,4%).

Fables psychiatriques

Après la pseudo-science, Darryl Cunningham se confronte dans Fables Psychiatriques aux préjugés sur les maladies mentales. Avec le même brio et sens de la synthèse que dans Fables Scientifiques, il analyse les a priori qui touchent les personnes atteintes de ces troubles. Fables psychiatriques s'appuie sur l'expérience d'aide-soignant de Darryl Cunningham dans un service psychiatrique pour donner une image raisonnée du monde de la maladie mentale. Dans chaque chapitre, Cunningham explore un problème de santé mentale différent (troubles bipolaires, dépressions, schizophrénie, etc...), en décrivant l'expérience de la maladie mentale, tant du point de vue des malades que de leurs amis, de leurs parents et des soignants. Cunningham montre aussi comment la perception de la maladie mentale dans la société engendre une stigmatisation et une discrimination infondées, comme le mythe selon lequel les personnes schizophrènes sont plus susceptibles de commettre des crimes que les non-schizophrènes. Souffrant lui-même de dépression chronique, il démythifie habilement ces troubles, qu'une proportion importante de la population de nos sociétés vit au quotidien.

    Accès aux soins : l'Institut Montaigne préconise de réformer les études de médecine

    Le Monde.fr | 
    Déserts médicaux, numérus clausus, qualité des soins... Un rapport sur la santé de l'Institut Montaigne, cercle de réflexion d'inspiration libérale, que Le Parisien a pu consulter en avant-première, "veut briser les schémas d'une organisation incapable de s'adapter aux réalités changeantes".
    Parmi les idées dans ce document "qui risquent de faire grincer des dents",souligne le quotidien dimanche, figure celle qui propose de "diversifier" le recrutement des futurs médecins pour résorber les déserts médicaux. Faisant le constat que seuls 8 % des médecins sont issus du milieu ouvrier, "notamment du fait du coût très élevé des études", explique Angèle Malatre-Lansac, directrice des études à l'Institut Montaigne, le texte propose de recruter dans les milieux défavorisés. "Il y a de fortes probabilités, selon plusieurs expériences étrangères, que ces diplômés aillent s'installer là où ils ont grandi, dans les zones urbaines difficiles, en zone rurale... Cela n'a jamais été essayé en France", déclare Mme Malatre-Lansac. Le rapport suggère de mettre en place des conventions avec les lycées, comme celles passées par Sciences-po avec les établissements des zones d'éducation prioritaire, et de bonifier les bourses des élèves.

    Les médecins ne pratiquent plus l’IVG en Italie, la hausse des avortements clandestins inquiète

    Face au nombre croissant de gynécologues objecteurs de conscience, les services pratiquant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) ferment. Une situation inquiétante qui favorise le retour des pratiques clandestines.
    Des affiches placardées à l’entrée des services indiquant qu’ici, « on ne fait plus d’IVG », des patrouilles de volontaires attendant les patientes pour leur parler d’assassinat avec la bénédiction des directeurs sanitaires des structures publiques, bienvenue dans les hôpitaux italiens où les femmes ne peuvent quasiment plus avorter malgré l’adoption en 1978 de la loi 194.

    La première salle à moindres risques sera implantée à Paris 10e

     31/05/2013


    Après plusieurs mois d’incertitude, la salle de shoot qui doit voir le jour à Paris, la première en France, a enfin un lieu d’implantation près de la gare du Nord, dans une zone relativement dépourvue d’habitations. LaSNCF a mis à la disposition de la ville de Paris, pour trois ans, un terrain situé au 39 boulevard de la Chapelle, dans le 10e arrondissement au nord-est de Paris.

    Dépression : la psychothérapie aussi efficace que les antidépresseurs

    Le 31 mai 2013
    Selon une nouvelle étude suisse, la psychothérapie serait tout aussi efficace que les médicaments pour soigner la dépression.
    Selon l’équipe du Dr Jürgen Barth, de l’Université de Bern, en Suisse, les personnes qui souffrent d’un état dépressif devraient  étudier avec leur médecin les différentes formes de traitement autres que médicamenteuses et définir quel type de thérapie leur conviendrait le mieux. Car, pour l’équipe du Dr Barth, la psychothérapie serait tout aussi efficace que les antidépresseurs pour soigner les états dépressifs.
    Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs suisses ont passé en revue plus de 198 études qui ont été publiées sur les diverses approches thérapeutiques de la dépression. Ces études regroupent plus de 15000 patients ayant suivi une thérapie cognitivo-comportementale, une thérapie inter-personnelle ou une thérapie psycho-dynamique ainsi que des patients qui ont préféré une approche plus médicale avec les antidépresseurs. Ils se sont ainsi rendu compte que, quelle que soit le type de thérapie choisie, celle-ci réduit les symptômes de dépression plus rapidement que le simple recours aux médicaments.
    Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 350 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression ou d’un désordre mental, avec un nombre deux fois plus élevé de femmes que d’hommes.

    Respect des droits en santé mentale - Un prix Orange pour le service «Mieux vivre avec les voix» de l'organisme Le Pavois

    MONTRÉAL, le 29 mai 2013 /CNW Telbec/ - Le service «Mieux vivre avec les voix» de l'organisme Le Pavois a gagné un prix Orange pour la promotion et le respect des droits des personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale.

    Ce prix a été remis par l'Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec. C'est depuis 1996 que l'AGIDD-SMQ organise un vote populaire pour déterminer un prix Orange et un prix Citron.

    Le Pavois offre un service qui accueille, appuie et intègre le vécu des personnes et leurs différentes perceptions en relation aux voix. Ce programme s'inspire des réalisations de différents pays depuis plus de 20 ans. Il s'adresse aux personnes vivant le phénomène des voix, mais aussi aux proches qui souhaitent épauler un être cher, ainsi qu'aux professionnels, aux intervenants, aux pairs aidants et aux gestionnaires qui désirent implanter un groupe d'entendeurs de voix au sein de leur organisation communautaire ou publique.

    Cette approche considère le phénomène des voix comme porteur de sens pour chacune des personnes qui l'expérimente et lui permet de reprendre du pouvoir sur ses voix et sa vie.
    Qui plus est, ce service contribue à démystifier les préjugés en faisant valoir, entre autres, que des personnes qui entendent des voix fonctionnent très bien dans la communauté.

    SCHIZOPHRÉNIE: Un avatar pour affronter ses hallucinations
    British Journal of Psychiatry
    Créer un avatar avec la voix de ses hallucinations auditives pour pouvoir mieux « l’affronter », c’est cette toute nouvelle technique thérapeutique suggérée par cette petite étude menée à l’University College London. En ouvrant le dialogue avec des avatars générés par ordinateur, les patients souffrant de schizophrénie pourraient ainsi venir à bout de leurs hallucinations. Ces résultats prometteurs, publiés dans le British Journal of Psychiatry, sont déjà en cours de validation par un essai clinique plus large.

    Entendre des voix est un des symptômes fréquents de la schizophrénie, des voix dépeintes comme effrayantes, déstabilisantes ou dévalorisantes. Dans cette petite étude, 14 patients atteints de schizophrénie en échec de traitement, ont été invités à créer un visage par ordinateur ou avatar, doté d’une voix la plus ressemblante possible à celle qu’ils entendaient lors de leurs hallucinations. Les chercheurs pensaient que mettre un visage sur la voix pourrait faciliter la communication entre les patients et leur avatar.


    AUTOUR DE CHALON : La pédo-psychiatrie du CH de Sevrey... suite et fin ? 

    Le Lundi 03 juin 2013
    SEVREY (650 x 431).jpgComme infos-chalon vous l’annonçait le 19 décembre dernier, le projet d'accueil au sein de la clinique Deliry du service de pédo-psychiatrie avait définitivement pris du plomb dans l'aile. C'est donc un tout nouveau projet avec un investissement initial de l'ordre de 6,5 millions d'euros qui devrait voir le jour... à Saint Rémy, face à l'EHPAD. Explications. 


    C'est avec une certaine satisfaction que Zumbo Lorenzo et Fabrice Carpier, représentants syndicaux de la CGT, affichent la bonne nouvelle, sortie du dernier conseil de surveillance du Centre Hospitalier Spécialisé de Sevrey. Rappelez-vous, il aura fallu des années pour que les différents acteurs prennent conscience de la dangerosité financière d'un déménagement de la pédo-psychiatrie au sein de l'ancienne clinique Deliry. Des années durant, ils ont pointé du doigt les incohérences financières et les risques encourus d'une telle aventure. La chose est désormais entendue et ce n'est pas pour déplaire. Le trait est donc désormais tiré sur ce que l'organisation syndicale a longtemps qualifié de "clinique toxique". 

    jeudi 30 mai 2013

    Les psychiatres et la gauche

    15/05/2013

    PSYCHIATRIE - Les médecins n'attendent généralement pas grand-chose de la gauche à une exception près: les psychiatres surtout depuis l'orientation impulsée par Nicolas Sarkozy vers le tout sécuritaire. Ne voyant rien venir concernant la refondation de la psychiatrie plus conforme à l'éthique soignante, ils commencent à s'impatienter.
    C'est dire que le plan autisme présenté par Mme Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, était attendu avec espoir. Eh bien, ce plan renforce plutôt le camp des déçus.
    Pour comprendre la déception -le mot est faible- il faut rappeler que nous en étions restés, en matière de prise en charge de l'autisme, aux recommandations de Haute Autorité de Santé classant les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle dans les interventions "non consensuelles" au seul profit des approches éducatives comportementales. Au grand dam des psychiatres et psychanalystes qui pratiquent depuis des années, pour autant qu'ils en aient les moyens, une approche variée, adaptée à chaque cas et aux souhaits des parents, contestant qu'une seule méthode, la leur ou une autre, puisse avoir le monopole de la prise en charge des autistes.

    Inquiétude en psychiatrie                                 

    15 MAI 2013

    Sale temps pour la psychiatrie! Selon FO Santé Gironde, la situation de ce service dans certains centres hospitaliers spécialisés (CHS) du département est dramatique. 

    Le corps humain au fil du temps

    LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

    La mode en a fait son égérie, les sciences humaines leur objet d'étude, et l'engouement populaire est de plus en plus marqué. Cette recherche du corps parfait mérite bien une visite guidée de notre organisme et de son histoire. Pour mieux le connaître, l'appréhender, le maîtriser. Alain Froment propose dans son livre Anatomie impertinente une exploration très détaillée, à la fois amusante, complète et utile des moindres recoins du corps humain, à travers un hymne à l'évolution.
    "Pour évoquer ce qu'on n'a jamais voulu savoir de notre nature animale",écrit-il. Mais aussi parce que, "pour tenter de prévenir l'avenir, il faut d'abord regarder dans le rétroviseur de notre histoire récente". L'épopée évolutive, qu'il évoque dans son sous-titre, est effectivement inscrite dans nos gènes, et l'auteur ne cesse de nous le rappeler. Ainsi, le premier chapitre citant Charles Darwin n'est, de prime abord, sûrement pas une coïncidence. Les sceptiques de l'évolution des espèces auront-ils changé d'avis à la lecture de cette aventure anatomique ?

    jeudi 23 mai 2013


    L'Ordre des infirmiers lancé dans une course-poursuite

    14|05|2013
    En attendant les conclusions du groupe de travail parlementaire, prévues pour cet été, c’est devant les tribunaux que l’Ordre et ses adversaires règlent leurs comptes. Lecture des chefs d’inculpation.

    • Lundi 13 mai, à la demande du Conseil national de l’Ordre des infirmiers (1), la Fédération nationale des infirmiers (FNI) et Philippe Tisserand, son président, étaient appelés à comparaître devant le tribunal de police de Paris pour diffamation non publique (punie de 38 euros d'amende). Dans un communiqué de pressedaté du 1er mai, la FNI rappelle que c’est un courrier envoyé à la ministre de la Santé, le 6 novembre 2012, qui est en cause. « Cette lettre fait état de dysfonctionnements réguliers de l’Ordre, qui ont des conséquences fâcheuses pour les adhérents de la FNI et qui sont illustrés par un exemple précis concernant l’ordre départemental des Hauts-de-Seine », explique le syndicat.
    Injures publiques, diffamations, escroquerie…

    • Ce mardi 14 mai, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris rendra son jugement dans le procès intenté par l’Ordre en 2012 contre le syndicat Résilience et son président, Hugues Dechilly, pour injure publique (punie d'une amende de 12 000 euros). L’ordre reproche à son détracteur de l’avoir taxé, notamment, de « chancre mou », de « bubon » et de « verrue » dans différents écrits publiés par Résilience et signé de son président. Si, au nom de la liberté syndicale, Résilience n'a pas été sanctionné pour avoir détourné le nom de pathologies peu ragoûtantes pour dire tout le bien qu’il pensait du conseil national, Hugues Dechilly a été condamné à titre personnel à 50 euros d'amende avec sursis et 1 euro de dommages-intérêts, a annoncé l'Ordre dans un communiqué (2).


    Le Maroc manque d'infirmiers