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samedi 1 juin 2013

Accès aux soins : l'Institut Montaigne préconise de réformer les études de médecine

Le Monde.fr | 
Déserts médicaux, numérus clausus, qualité des soins... Un rapport sur la santé de l'Institut Montaigne, cercle de réflexion d'inspiration libérale, que Le Parisien a pu consulter en avant-première, "veut briser les schémas d'une organisation incapable de s'adapter aux réalités changeantes".
Parmi les idées dans ce document "qui risquent de faire grincer des dents",souligne le quotidien dimanche, figure celle qui propose de "diversifier" le recrutement des futurs médecins pour résorber les déserts médicaux. Faisant le constat que seuls 8 % des médecins sont issus du milieu ouvrier, "notamment du fait du coût très élevé des études", explique Angèle Malatre-Lansac, directrice des études à l'Institut Montaigne, le texte propose de recruter dans les milieux défavorisés. "Il y a de fortes probabilités, selon plusieurs expériences étrangères, que ces diplômés aillent s'installer là où ils ont grandi, dans les zones urbaines difficiles, en zone rurale... Cela n'a jamais été essayé en France", déclare Mme Malatre-Lansac. Le rapport suggère de mettre en place des conventions avec les lycées, comme celles passées par Sciences-po avec les établissements des zones d'éducation prioritaire, et de bonifier les bourses des élèves.
Autre sujet abordé par ce rapport : le numérus clausus – le ministère de la santé fixe chaque année le nombre de places disponibles en faculté de médecine. Après avoir réduit leur nombre, depuis une dizaine d'années, le nombre d'étudiants formés augmente à nouveau mais ne suffit pas à compenser les départs à la retraite. "De toute façon, insiste Angèle Malatre-Lansac, ce système est contourné : 30 % des nouveaux inscrits à l'ordre des médecins viennent de l'étranger, où l'obtention du diplôme est plus facile."
Le texte prône aussi l'instauration d'un "contrôle qualité". "Pour tirer la qualité des soins et prestations vers le haut, chaque établissement, chaque professionnel de santé serait obligé de rendre public le résultat de son travail au regard de critères précis de qualité", rapporte Le Parisien

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