L'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale invite les membres du public à soumettre des candidatures
OTTAWA, le 22 févr. 2013 /CNW/ - Aujourd'hui, L'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) a annoncé qu'elle prolongeait la date limite des candidatures pour la campagne des champions de la santé mentale. L'ACMMSM est un regroupement des plus importants organismes et services en santé mentale représentant des fournisseurs de soins de santé mentale, ainsi que les personnes souffrant de maladie mentale et leurs familles. Les candidatures seront maintenant acceptées jusqu'au 21 mars 2013, soit une prolongation de trois semaines entières.
Tous fous ?L'influence de l'industrie pharmaceutique sur la psychiatrie J.-Claude St-Onge
En librairie le 6 février 2013 Une personne en deuil souffrirait de « dépression majeure » si elle n’arrive pas à surmonter son chagrin après deux semaines. Une personne très timide serait atteinte de « phobie sociale » et un enfant qui conteste les adultes et les règles, serait taxé de « trouble oppositionnel avec provocation». Sommes-nous tous devenus fous ? Lire la suite ...
La formation des infirmiers en psychiatrie remise en cause
Auditionnés à l’Assemblée nationale dans le cadre de la mission d’information sur la santé mentale, des syndicats infirmiers ont plaidé pour la création d’un master spécialisé.
Après les magistrats et les psychiatres, c’était au tour des infirmiers de s’exprimer devant la mission d’information sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie, vendredi 22 février. « La priorité sera de travailler sur la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques [en partie censurée par le Conseil constitutionnel], qui doit être réformée avant le 1er octobre prochain, a déclaré Denys Robiliard (PS), rapporteur de la mission. On réfléchira à la psychiatrie plus largement dans un second temps. » Les deux organisations syndicales infirmières présentes ont donc principalement été interrogées sur la question de l’hospitalisation sous contrainte, au cœur de cette loi.
Une formation incomplète
Elles ont dénoncé les difficultés entraînées par l’obligation d’accompagner les patients au tribunal afin que le juge des libertés et de la détention statue sur leur cas. « C’est le plus gros problème de cette loi, a lancé Thierry Amouroux, secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI). Souvent, il faut attendre plusieurs heures, les patients sont très inquiets. Nous demandons que les audiences se déroulent dans les centres hospitaliers, ce qui éviterait par ailleurs de dégarnir les services de soins. »
Qu'est-ce que le féminisme ? La définition a toujours posé problème. Le mot apparaît dans un contexte péjoratif (sous la plume d'Alexandre Dumas fils dans L'Homme-femme en 1872). Puis Hubertine Auclert (1848-1914) lui donne le sens de défense des droits des femmes.
Mais n'oublions pas que ce terme médical a d'abord désigné la féminisation pathologique des sujets masculins. Au-delà de l'égalité, le genre est en jeu : la transformation des codes de la féminité - et donc de la masculinité -, voire perspective d'un dépassement de cette différence, quand d'autres, au contraire, s'attachent à la "féminitude", ou en tout cas, à la valorisation du féminin.
La première vague se forme en France grâce aux libertés publiques nouvelles, sous la IIIe République.
LES ANNÉES PHARES DU MLF
Les droits politiques n'y excluent pas l'éducation des filles, la condition des travailleuses, la protection de la maternité, l'abolition de la prostitution, la réforme du mariage, l'évolution de la morale sexuelle, sans oublier la paix entre les peuples...
La cause régresse au mitan du XXe siècle, victime de la réaction antiféministe, elle-même liée à la crise économique et à la victoire idéologique des dictatures.
Le réveil est progressif dans les années 1950 et 1960, qui trouvent le féminisme "dépassé". Les Françaises ne sont-elles pas citoyennes depuis le 21 avril 1944 ? Cet hiver du féminisme prépare pourtant une montée de sève spectaculaire. Les bourgeons éclatent peu après Mai 68.
Les années phares du Mouvement de libération des femmes (MLF) forment une deuxième vague. De la sphère publique, on passe à la sphère privée et même intime : "Mon corps m'appartient !" Que de conquêtes essentielles !
Mort de Stéphane Hessel : "La France perd un immense patriote humaniste"
Le Monde.fr |
Stéphane Hessel, auteur d'Indignez-vous !, est mort dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février à l'âge de 95 ans, a-t-on appris mercredi. L'ancien diplomate et résistant "est mort dans la nuit", a confirmé son épouse, Christiane Hessel-Chabry.
Pathologies psychiques : l’Europe peine à reconnaître un lien avec le travail
L’Union Européenne admet communément que l’environnement professionnel joue sur la santé psychique des travailleurs et œuvre en faveur de la prévention des risques psychosociaux. Mais bien marginale est encore la prise en charge, par les organismes d’assurance, des pathologies psychiques liées au travail, comme le révèle l’étude Eurogip qui porte sur 10 pays* dont la France. Les psychopathologies sont difficilement considérées comme des accidents du travail, encore plus rarement comme des maladies professionnelles.
Les maisons de retraite sont-elles des lieux de privation de liberté ?
26 février 2013
Le contrôleur général des prisons milite en faveur d’un droit de regard sur les Ehpad, où les risques de maltraitance des personnes âgées sont importants.
Par LAURE DEB
En cinq ans d'exercice, les contrôleurs généraux des lieux de privation de liberté auront passé neuf ans en prison et un an et demi en garde à vue pour vérifier que les droits fondamentaux des personnes sont respectés. Le contrôleur général, Jean-Marie Delarue,veut désormais élargir son périmètre d’action aux maisons de retraite. Lundi, lors de la présentation de son rapport d’activité 2012, il a rappelé qu’il avait déjà fait cette demande dans un avant-projet de loi remis au Premier ministre en mai 2012... toujours sans réponse aujourd’hui.
Dans quelques jours, les trois rapports destinés à préparer le futur projet de loi sur la perte d'autonomie seront remis au premier ministre. A priori, ces nouveaux travaux ne devraient pas subir le même sort que ceux rendus en 2011 à Nicolas Sarkozy et qui, depuis, prennent la poussière au ministère des affaires sociales et de la santé. "La loi sera prête fin 2013, et nous utiliserons ces rapports pour bâtir notre réforme", assure Michèle Delaunay, la ministre chargée des personnes âgées et de l'autonomie. Les Français, eux, sont prêts: 70 % des personnes interrogées pour le baromètre Ocirp-France Info-Le Monde souhaitent que le gouvernement lance ce chantier.
L’acte sexuel est un déclencheur de céphalalgies, c’est assez bien connu. Ce qui l’est moins est que ce même acte, entrepris au cours d’une migraine ou d’une algie vasculaire de la face, peut à l’inverse soulager certaines personnes.
“Étranges rivages” est la plus belle des enquêtes du commissaire Erlendur. Arnaldur Indridason revient sur le traumatisme qu’a connu son héros.
Le commissaire Erlendur est de retour et, dans ce nouveau roman d’Arnaldur Indridason, il gagne encore en épaisseur humaine. Tourmenté et obstiné, il est un des plus beaux personnages de commissaire de la littérature policière. Avec lui, le roman noir devient un grand roman sur la nature humaine et ses passions, sur la vie, l’amour et la mort.
Dans "Étranges rivages", Erlendur est en vacances et se rend dans les fjords de l’est de l’Islande, dans cette zone de l’île, particulièrement sauvage, souvent envahie par la brume et soufflée par la tempête. Gare aux distraits qui se laissent surprendre par la météo. Celle-ci peut changer totalement en quelques heures et ils peuvent disparaître dans des crevasses, sans laisser de traces, dans ce pays plein de mystères. Il n’est pas surprenant que les habitants y croient toujours aux trolls et aux revenants. Ces croyances les lient intimement à leur environnement, à cette nature si belle et si hostile à la fois.
Faire du bénévolat est bon pour le coeur, même à un jeune âge, selon une étude menée auprès de 106 adolescents canadiens publiée lundi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
Le conseil de l’ordre des infirmiers libéraux réagit
Suite à un article du 25 janvier titré « Les libéraux remplacés par des salariés », le conseil départemental de l'ordre national des infirmiers libéraux exerce un droit de réponse :
« La Montagne a publié [dans cet article] des propos de Mme Christelle Pioffret, directrice de l'association solidarité rurale creusoise (ASRC), qui affirme notamment que "l'infirmier n'intervient que pour les soins techniques, mais pour la prévention, il n'intervient pas". L'article [cite] l'exemple des problèmes bucco-dentaires "qui ne sont pas détectés par manque de prévention" et "peuvent entraîner la dénutrition, augmenter le risque de faire une chute, et se conclure par un séjour à l'hôpital et dans le pire des cas, un non-retour à domicile". Il relaie enfin les propos de Mme Pioffret selon lesquels "ce suivi-là on ne peut l'exiger que des salariés".
Gynécologie médicale : Touraine veut augmenter de 30 à 45 le nombre d’internes formés par an
Marisol Touraine a annoncé lors d’une intervention devant des sénateurs qu’elle souhaitait augmenter le nombre de postes d’internat en gynécologie médicale. La ministre de la Santé a fixé pour objectif « d’ouvrir 45 places aux épreuves classantes nationales (ECN) en 2016 ».
L’un des moyens privilégiés pour détruire son prochain est de chercher à le protéger contre lui-même. Cette forme de violence est particulièrement sournoise parce que vos bienfaiteurs, tout en étant malveillants, prennent les allures de la responsabilité, voire de la sainteté. Alors qu’ils cherchent à vous briser, ils font mine de se comporter avec vous comme le faisaient vos parents quand vous étiez petit en vous interdisant de mettre les doigts dans une prise électrique. Et plus l’on est socialement dominé, comme c’est le cas des femmes, des mineurs, des malades mentaux, des infirmes, des animaux domestiques, plus la puissance et la malveillance des pasteurs augmentent.
La sexualité est un domaine particulièrement privilégié de cette forme de violence sociale. Et ce non seulement parce qu’on peut priver de sexe les êtres humains et les animaux sans qu’ils meurent physiquement. L’inutilité vitale de cette activité, ajoutée aux sensations océaniques qu’elle procure, constitue la manière la plus forte pour les dominés d’éprouver le sentiment d’être les sujets de leur propre existence. Que leur vie, si misérable soit-elle, est à eux et rien qu’à eux.
Ce rapport entre la puissance sociale et la jouissance sexuelle est bien perçu par les pasteurs et surtout par les pasteures. Ces «bienfaiteurs» disent que les dominants jouissent du sexe, alors que les dominés subissent la jouissance des premiers. Or, si étrange que cela puisse paraître, ces «protecteurs» n’estiment pas scandaleux que la jouissance ne soit «que» le privilège des dominants. Ils estiment que les dominés devraient eux aussi en profiter. Comme si leur projet politique était de faire des puissants des sujets également sexuellement dominés pour mieux ruiner chez tout un chacun cette voie royale d’affirmation de son individualité et de sa majesté de sujet.
On commence par les femmes, les mineurs, les fous, les infirmes, les animaux domestiques pour poursuivre cette croisade chez les citoyens censés être maîtres d’eux-mêmes. Ainsi, l’égalité de chaque individualité n’est-elle pas opérée et éprouvée dans la jouissance mais dans la continence. Ainsi, nous devenons des peuples composés par des citoyens colonisés. Mais ce processus aux allures inéluctables décrit comme relevant de la civilisation pourra-t-il connaître un retournement ? Devons-nous nous résigner à voir notre individualité réduite à celle des chats et des chiens castrés ?
Une décision de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 6 novembre nous laisse penser qu’un tel avenir est loin d’être fatal. Sous prétexte de protéger la santé et de respecter la dignité des pensionnaires de l’hôpital psychiatrique de Cadillac (Gironde), la direction de cet établissement avait interdit dans les chambres tout rapport sexuel. Or l’un des pensionnaires, M.B., n’a pas pensé que cette mesure l’aidait en quoi que ce soit. Pour lui, a-t-il expliqué, entretenir des relations sexuelles est un droit fondamental protégé par la convention européenne des droits de l’homme. Le fait de les interdire dans certains contextes, a-t-il ajouté, doit être justifié par des raisons précises.
Les structures moléculaires des nouvelles drogues copient celles des amphétamines, de la cocaïne et du cannabis. Leur chimie leur permet de contourner la loi et d’être accessibles sur Internet.
Selon le dix-septième rapport de l’Observatoire européen des toxicomanies, (OEDT), l’Europe est confrontée à un nombre croissant de nouvelles drogues de synthèse en poudre et en comprimés apparues depuis 2008.
Bien que la psychiatrie infanto-juvénile ne soit pas, elle-même, une discipline « juvénile », elle n’est « pas toujours bien intégrée dans la psychiatrie traditionnelle » et son désir d’intervention est parfois «accueilli avec scepticisme », remarque l’éditorialiste de The American Journal of Psychiatry. Un fumet suspect s’exhale notamment des tentatives pour définir des troubles précoces, dans la mesure où un diagnostic prématuré risque de stigmatiser insidieusement un jeune enfant.
Un guide en ligne pour en finir avec les examens inutiles
Alors que les radiologues se voient parfois reprocher des actes abusifs, les Sociétés françaises de radiologie et de médecine nucléaire viennent de sortir la deuxième édition du Guide du bon usage des examens d’imagerie médicale. Un outil, accessible dans ce dossier, qui devrait permettre aux médecins d’optimiser leurs demandes. Même s’il ne prend pas toujours en compte la réalité de terrain et le sous-équipement français en matière d’IRM...
Près de 30 % environ des actes médicaux réalisés ne seraient pas totalement justifiés ! Rappelé la semaine dernière lors des 4es États généraux sur la sécurité des patients organisés par l’association de patients « Le Lien », ce chiffre a remis sur le devant de la scène la question de la pertinence de certains examens complémentaires. Et la radiologie n’a pas échappé à la critique. Pourtant, exigences de sécurité du patient et contraintes financières obligent, la profession planche déjà depuis longtemps sur l’optimisation de ces prescriptions. D’autant que, depuis quelques années, la radioprotection est devenue une préoccupation croissante.
videopsy webtv 15ème édition des Rencontres vidéo en santé mentale 21& 22 novembre 2013 à la Cité des sciences et de l'industrie. Lire la suite ...
Vieillesse : quand les gardes-malades se font gardes-chiourmes
18 février 2013
Par ERIC FAVEREAU
Mourir dans un jardin, ou mourir enfermé dans sa chambre ? La question peut paraître saugrenue. Mais peut-être dit-elle quelque chose de l’état de la prise en charge des personnes très âgées en France. Il y a près de deux mois, en plein hiver, une malade de 90 ans avait ainsi été retrouvée morte dans le jardin de l’hôpital Sainte-Périne, à Paris ; elle avait quitté sa chambre et, selon l’expression,«échappé à la surveillance du personnel». La police avait été prévenue. D’après l’hôpital, la patiente ne faisait pas l’objet d’une surveillance particulière. Drôle de vocabulaire : échapper, surveillance, police. Où est-on ? En prison ? Non. Cette femme était hospitalisée tout à fait librement dans un service de gériatrie. «Elle ne présentait pas de risque de sortie», a expliqué la directrice. Souffrant de troubles cognitifs, elle recherchait «le contact humain et avait tendance à aller dans d’autres unités». Une enquête interne a donc été diligentée «pour identifier les événements qui ont conduit à ce drame et identifier dans les meilleurs délais les dispositions à mettre en œuvre pour renforcer la sécurité des patients».
Avec les transitions et les carences familiales, les personnes âgées n’ont désormais plus que deux choix de lieu de vie : leur domicile ou les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD).
Les avantages des EHPAD étaient la surveillance et les soins. Mais avec l’augmentation de la demande, le marché y a installé ses méthodes de financiarisation et de licenciements. La logique soignante diminue donc en proportion de la diminution du personnel.
L’avantage du maintien à domicile est la poursuite de la socialisation dans un lieu familier ; ses inconvénients sont des risques d’accidents domestiques et une moindre surveillance médicale. Une nouvelle cybernétique propose de régler ce problème. Les premiers packs comportent un médaillon de téléassistance, des détecteurs de fumée, de température et de gaz anormaux, des chemins lumineux et une automatisation de l’éclairage, pour la modique somme de 150 € par mois.
Récidive : la conférence de consensus contre le "tout-carcéral"
LE MONDE |
Le jury de consensus sur la prévention de la récidive a visé loin et haut, et sa présidente Françoise Tulkens, une ancienne juge à la Cour européenne des droits de l'homme, a remis, mercredi 20 février, un rapport radical au premier ministre : si le gouvernement mettait en oeuvre la moitié de ses recommandations, la face de la justice pénale en serait changée. Le jury propose d'"engager la justice dans la voie d'un changement réel, sérieux, solide, pour assumer sa responsabilité dans un monde nouveau", et va beaucoup plus loin que ce que pouvaient envisager les socialistes.
Le risque en était assumé : plutôt que mettre en place un groupe de travail, Christiane Taubira, la garde des sceaux, avait installé en septembre 2012 un comité présidé par une magistrate, Nicole Maestracci, qui a à son tour choisi un jury indépendant de vingt personnes d'horizon divers, dont un ancien député UMP, Etienne Pinte.
Ce jury a interrogé en public 27 experts, puis s'est retiré à huis clos, dans une sorte de fiévreuse nuit du 4-août, pour chercher un consensus. Ses recommandations sont un reflet raisonné des débats, qui ont si fort déplus à la hiérarchie judiciaire que les chefs de juridiction ont quitté les auditions, jeudi 14 février, pendant que leur ministre prenait sagement des notes.
Les députés belges discutent de l’euthanasie pour les mineurs
Après avoir légalisé l’euthanasie pour les adultes, en 2002, les parlementaires belges ont rouvert mercredi ce débat pour décider de l'opportunité de l'étendre ou non aux mineurs. Les discussions au Sénat sur l'actualisation de la loi devraient durer plusieurs mois. Pour les mineurs, la proposition vise à autoriser l’euthanasie «s'ils sont capables de discernement, atteints d'une maladie incurable et d'une souffrance inapaisable». Les discussions porteront sur les conditions encadrant l'euthanasie des mineurs: âge minimum (12, 15 ou 16 ans ont été évoqués) ou pas, accord des parents et avis du personnel soignant... La loi ne s'applique actuellement qu'aux personnes âgées de plus de 18 ans et disposant de toutes leurs facultés mentales. Son extension pourrait aussi englober le cas des adultes souffrant de maladies dégénératives comme Alzheimer. Cette réouverture du débat en Belgique intervient, alors qu’en France, on s’interroge actuellement sur la nécessité d’aller plus loin sur la législation de 2005 sur la fin de vie. Partisans et adversaires d’une modification de la loi Léonetti ont donné de la voix les jours derniers.
Crise à l’hôpital de Roubaix : pourquoi la chef des urgences a jeté l’éponge
Marie-AnneBabé a dit stop. Après trente années passées à la tête des urgences de l’hôpital VictorProvo de Roubaix, la médecin chef quitte l’établissement pour un autre hôpital de la région. Mais plus aux urgences. Le manque de moyens a eu raison de sa détermination.