Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 29 septembre 2012
Les benzodiazépines augmenteraient le risque de démence
Chez les sujets âgés, la consommation debenzodiazépines serait associée à un risque augmenté d’environ 50 % de développer une démence. Ce résultat issu d’analysesépidémiologiques croisées menées à partir de la cohorte de sujets âgésPAQUID ne permettent pas d’affirmer qu’il y ait causalité mais au moins une association entre les deux conditions. Les chercheurs de l’Inserm* en collaboration avec l’Université de Bordeaux recommandent toutefois une vigilance à l’égard de ces molécules qui restent utiles pour traiter l’insomnie et l’anxiété.
Mme le Juge au travail FARIDA TAHER © RADIO FRANCE
Depuis août 2011, un juge des Libertés et de la Détention (JLD) s'entretient avec toute personne hospitalisée sous contrainte afin d'évaluer la validité de la mesure. Dans une salle spécialement aménagée, un homme et son épouse lui racontent pourquoi ils viennent de tenter ensemble de mettre fin à leurs jours.
1ère diffusion le 21/02/2012
Reportage : Farida Taher
Réalisation : Alexandra Malka
Emmanuelle GuattariLa petite BordeLivre numérique - pdf : 9782715232945 / epub : 9782715232938
Roman
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PRÉSENTATION
On était ceux de La Borde. Dans le village de Cour-Cheverny du début des années soixante, la Clinique constituait encore une présence fantastique. La peur des Fous était tangible. Elle nous a sensiblement mis dans le même sac, une bande de drôle de loustics qui laissaient des fous circuler dans un parc sans barrières et vivaient avec eux. Nous savions que les Pensionnaires étaient des Fous, évidemment ; mais La Borde, avant tout, c’était chez nous. Les Pensionnaires, on disait aussi les Malades, n’étaient ni en plus ni en moins dans notre sentiment. Ils étaient là et nous aussi.
Fondé en 1953, l'établissement de La Borde, est célèbre dans le monde de la psychiatrie. Cette clinique hors normes entendait rompre avec l’enfermement traditionnel qu’on destinait aux malades mentaux et les faire participer à l’organisation matérielle de la vie collective. Ce lieu doit beaucoup à Félix Guattari, psychanalyste et philosophe qui codirigea la clinique jusqu’en 1992.
Quand on habite enfant à La Borde parce que ses parents y travaillent, l’endroit est surtout perçu comme un incroyable lieu de liberté : un château, un parc immense, des forêts et des étangs. À travers une série de vignettes et par touches impressionnistes, Emmanuelle Guattari évoque avec tendresse son enfance passée dans ce lieu extraordinaire où les journées se déroulent sous le signe d’une certaine fantaisie.
La petite Borde est le premier roman d’Emmanuelle Guattari.
VIDÉO(S)
Les opioïdes, d’un excès à l’autre ?
Après avoir longtemps sous-utilisé les opioïdes pour la prise en charge de la douleur chronique, est-t-on en train de tomber dans le travers inverse ? Des travaux américains présentés lors du récent Congrès mondial de la douleur posent en tout cas la question. Une 14e édition également riche en communications sur les mécanismes des différentes douleurs et leur perception par les patients.
L’OMS et les sociétés savantes se sont battues à juste titre pour un emploi plus large des opioïdes forts dans le traitement de la douleur. Mais au-delà de ses bénéfices, l’utilisation larga manu des opioïdes dans la douleur chronique non cancéreuse peut aussi se révéler dangereuse comme en témoignent les dérives observées outre-Atlantique. Aux Etats-Unis, l’usage de ces molécules s’est, en effet, très largement développé dans ce contexte, avec des indications pas toujours conformes aux recommandations. D’où l’émergence d’un réel problème d’addiction aux opioïdes forts comme l’a souligné le Dr Mark Sullivan (département de Psychiatrie, université de Washington) lors du 14e congrès mondial de la douleur*. Selon une étude menée par ce spécialiste, les médecins américains ont la prescription facile et ne semblent pas hésiter à proposer très vite un opioïde en cas de forte plainte douloureuse, et sur le long terme.
De plus, outre-Atlantique, contrairement à ce qui est inscrit dans les guidelines, ce sont les patients avec des tendances addictives ou des désordres mentaux qui reçoivent le plus facilement une thérapie opioïde à long terme et à forte dose, accompagnée de sédatifs-hypnotiques.
Un paradoxe dénoncé par le Dr Sullivan. La prescription d’opioïdes, sans une sélection?rigoureuse des patients, conduit à une forte proportion de phénomènes d’addiction, souligne ce spécialiste. Et de dénoncer des erreurs de sélection avec « des prescriptions à haut risque, chez des patients à haut risque ».
Un danger qui pourrait gagner la France ?
Autre difficulté sur laquelle insiste le Dr Sullivan : « Après quelques mois sous opioïdes, il est difficile chez les patients de faire la différence entre efficacité et/ou dépendance ». Le médecin doit arrêter – progressivement – les opioïdes forts lorsqu’il n’objective pas de réel soulagement de la douleur sur des objectifs préalablement définis mais plus une action psychostimulante comme une impossibilité de s’en passer pour être actif chez eux… Si l’on n’a pas repéré cette dépendance rapidement, la diminution après quelques mois de l’effet antalgique peut-être un indice.
Les médecins français semblent plus prudents, ce qui n’empêche pas que ces dérives apparaissent depuis peu à leur tour dans l’Hexagone mais les études manquent pour objectiver le phénomène.
*Session PL 05/aug 29/12- Opioid therapy for chronic non-cancer pain : promise and peril et Arch Intern Med. 2012 Jul 23 ; 172 (14): 1110-4.
Dossier réalisé par Hélène Joubert
Hausse des plafonds pour la couverture maladie des bas revenus
Un décret paru jeudi au Journal Officiel (JO) annonce la revalorisation annuelle des plafonds de ressources pour les différentes aides relatives à la couverture maladie des personnes à revenus modestes. Ainsi le plafond pour pouvoir bénéficier de la Couverture maladie universelle-complémentaire (CMU-C) est porté à 7.934,40 euros (pour une personne seule), une revalorisation tenant compte de la hausse des prix et prenant effet à compter du 1er juillet. La CMU-C permet aux personnes dont les revenus sont inférieurs à ce plafond (661 euros par mois) de bénéficier d'un remboursement à 100% des frais de santé.Ce plafond concerne également les bénéficiaires de l'Aide médicale d'Etat (AME) réservée aux travailleurs immigrés en situation irrégulière et qui bénéficient aussi de la gratuité des soins de base. Enfin, le plafond de ressources pour les personnes éligibles à l'aide à la complémentaire santé (ACS) a été fixé à 10.711,44 euros (892,6 euros/mois) pour une personne seule.Cette allocation, qu'il faut réclamer, est une aide financière pour la souscription d'une complémentaire santé (mutuelle, assurance).
Une réponse sensible au problème du suicide assisté
27 septembre 2012
Par CORINE PELLUCHON Maître de conférences en philosophie à l’université de Poitiers. Spécialiste de philosophie politique et d’éthique appliquée
Pour parvenir à un consensus démocratique sur le difficile problème du suicide assisté, il importe de bien circonscrire le sujet. Le suicide assisté suppose que la personne a demandé de manière expresse et volontairequ’on lui donne un produit léthal qu’elle s’injectera. Il ne peut être assimilé à l’homicide, qui est le fait de prendre la vie d’un autre contre sa volonté. Le meurtre est «un pouvoir sur ce qui échappe complètement à mon pouvoir» (Levinas), une transgression, alors que le suicide assisté renvoie à la volonté de maîtriser sa vie. Cette volonté n’exprime pas forcément l’autonomie de la personne. Certaines demandes de mort reflètent l’hétéronomie de la volonté, le sujet intériorisant des valeurs de performance qui le conduisent à se sentir de trop. Il peut aussi vouloir ce que les autres veulent pour lui. Cependant, les malades auxquels s’appliquerait la proposition de loi défendue par Gaëtan Gorce sont ceux qui disent clairement qu’ils veulent mourir.
Hugo, l'engagement et l'indignation
LE MONDE |
Le célèbre portrait de Victor Hugo en vieil homme barbu cache le visage d'un rebelle. Avant d'être une gloire nationale célébrée par la IIIeRépublique, Hugo ne cessa de résister aux sirènes institutionnelles. Au "siècle des révolutions", il fut poète de génie et homme de combats : pour les autres, pour lui-même, pour la liberté de l'artiste. Il livra des batailles littéraires, politiques, sociales. Derrière le chemin politique sinueux qui le mena du royalisme de jeunesse à l'extrême gauche se dessine l'unité d'un homme qui, dans ses paroles comme dans ses actes, s'indigna. Il dénonça la condition des prisonniers alors qu'il était pair de France.
L'homme, animal suicidaire
LE MONDE CULTURE ET IDEES |
Par Frédéric Joignot
Il habite à Bel Air, quartier très chic aux jardins luxuriants de Los Angeles, dans une grande maison de bois pleine de gravures animalières. Avec son imposant collier de barbe, ses 74 ans, il fait penser à un vieux prêcheur amish. Il en impose. Il faut dire que ce professeur de géographie de l'UCLA, la vénérable université de la "cité des anges", biologiste évolutionniste réputé, fait à nouveau parler de lui après l'échec du Sommet de la Terre, cet été, à Rio, où aucune mesure n'a été prise pour rendre notre planète plus durable.
Depuis, beaucoup se demandent si Jared Diamond n'a pas raison. Si l'humanité ne court pas au désastre écologique, danger contre lequel il nous a mis en garde dans son essai Effondrement (2005). Dans ce best-seller mondial, âprement discuté par l'élite scientifique, il montre comment, à plusieurs reprises, les destructions de notre environnement ont contribué à l'écroulement de sociétés. L'auteur va même jusqu'à parler d'"écocide" : le génocide écologique. Si certains critiquent son catastrophisme, Diamond donne des conférences dans le monde entier, appelant l'humanité à se ressaisir.
Une morale pour temps précaires
Je suis honorée au plus haut point de recevoir le prix Adorno, et d'être ici parmi vous à cette occasion. J'aimerais ce soir vous parler d'une question que posa Adorno (1904-1969), une question qui reste pour nous aujourd'hui encore d'une grande actualité. C'est une question vers laquelle je reviens sans cesse, une question qui persiste à se manifester à moi avec insistance. Il n'existe pas de réponse facile, et certainement aucun moyen commode d'échapper à l'exigence qu'elle fait peser sur nous. Adorno, bien sûr, nous dit dans Minima Moralia(1944, Payot, 1983) ceci : "Es gibt kein richtiges Leben im falschen", "il n'existe pas de vraie vie dans la vie fausse". Pourtant, un tel constat ne le conduisit pas à désespérer de la possibilité d'une morale. Nous sommes effectivement face à la question suivante : comment mener une vie bonne dans une vie mauvaise ? Adorno soulignait la difficulté de trouver un moyen de mener une vie bonne pour soi, soi-même, dans un monde plus vaste structuré par l'inégalité, l'exploitation et diverses formes d'effacement.
Le Dr Pierre Taboulet "abandonne" sa chefferie des urgences de l'hôpital Saint-Louis
Établissements 27.09.12
Dans sa lettre de démission de ses fonctions de chef du Service d'accueil des urgences (SAU) de l'hôpital Saint-Louis à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), adressée le 17 septembre au Pr Michel Fournier, directeur de la politique médicale du CHU, et dont Hospimedia a eu copie, le Dr Pierre Tabouletespère que cet abandon, comme il l'appelle, sera l'occasion d'une indispensable "remise à plat des missions, du fonctionnement et des moyens attribués aux urgences" de l'AP-HP. Après dix-huit ans à ce poste, le praticien se déclare désormais "impuissant" pour diriger le SAU, évoquant des moyens "trop insuffisants" et "inadaptés" alors que l'activité ne cesse de croître. Cela touche aussi bien les lits dans l'hôpital et à l'extérieur que la surface des locaux, le nombre d'urgentistes, d'étudiants, d'infirmières, etc.
vendredi 28 septembre 2012
L’IVG bientôt à 100%
Comme François Hollande l'avait promis durant sa campagne, les interruptions volontaires de grossesse (IVG) devraient bientôt être prises en charge à 100% par l'assurance maladie, affirment jeudi Les Echos. Cette mesure devrait figurer dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté lundi. Actuellement, un avortement coûte, selon la méthode (médicament ou intervention chirurgicale) et selon le lieu, entre 200 et 450 euros, remboursés à 70 ou 80% par l'assurance maladie.
Inégalités garçons-filles à l'école: un début de mobilisation
02 juillet 2012 | Par Lucie Delaporte - Mediapart.fr
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, et la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, se sont rendus mardi dans un lycée professionnel de Seine-et-Marne sur le thème de l'égalité garcons-filles à l'école. Alors que le poids des stéréotypes ancre durablement les inégalités de trajectoires scolaires selon le sexe, les pouvoirs publics se sont jusqu'ici bien peu intéressés au rôle de l'école dans ces processus.
Si Vincent Peillon n'a pas caché qu'il découvrait encore un peu le sujet, il s'est montré au côté de Najat Vallaud-Belkacem – nettement plus au fait du dossier – déterminé à mener des actions concrètes pour promouvoir l'égalité entre garçons et filles à l'école, une « question essentielle pour la démocratie », a-t-il déclaré. Un module obligatoire de sensibilisation va ainsi être inclus dans la formation des enseignants, mais aussi de tout le personnel encadrant. Une expérimentation auprès des élèves de primaire va aussi être menée dès l'automne dans cinq académies pour travailler « dès le plus jeune âge » sur les stéréotypes de genre.
Najat Vallaud-Belkacem a également précisé qu'à la rentrée prochaine plusieurs régions vont conduire des expérimentations sur le moment de l'orientation pour aboutir à plus de mixité dans certaines filières. Une mission interministérielle est désormais chargée de suivre ces projets.
Sans être révolutionnaires, ces annonces marquent une rupture indéniable d'avec la politique de ces dernières années totalement indifférente à cette thématique. Il y a un peu plus d'un an, un rapport commandé par la Halde sur le sujet était tout simplement enterré par la rue de Grenelle.
Lire notre enquête ci-dessous :
Les hôpitaux vus « mots à maux... »
28.09.2012
L’hôpital vu par les soignants ne se porte pas bien, on le sait, pas plus d’ailleurs que les soignants eux-mêmes. Mais qu’en disent les usagers, les patients pour qui l’hôpital doit répondre à leurs besoins d’accueil, de soins et d’empathie, dans une dimension réellement « hospitalière » ? Deux usagers de l’hôpital, Claire Compagnon et Thomas Sannié, publient aujourd’hui un livre écrit au scalpel : « L’Hôpital, un monde sans pitié ». Sur 250 pages, ils partagent leur savoir de l’hôpital et nous montrent comment entre stress, attente, opacité, désinformation, mépris parfois, sentiment d’abandon, de danger... les malades craignent l’hôpital quand ils n’en font pas les frais... Un exercice sans appel, courageux, révoltant mais salutaire.Tout d’abord le contexte de l’ouvrage qui justifie de la légitimité de ses deux auteurs. Comme 15 millions de Français malades chroniques, Claire Compagnon et Thomas Sannié sont contraints de côtoyer l’hôpital au quotidien. Au sein d’associations, ils se battent pour rendre plus humaine et sécurisante la prise en charge des malades. Claire Compagnon est spécialiste reconnue des questions de qualité des soins à l’hôpital, elle a été directrice du développement à la Ligue Nationale Contre le Cancer et directrice générale adjointe de l'association Aides. Elle est à l’origine de la création en 1998 des États Généraux des malades atteints de cancer. Thomas Sannié est membre de l'association française des hémophiles et du conseil de surveillance de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris, il milite pour l'amélioration des relations soignants-soignés et l'intégration des intérêts des malades dans les politiques de santé. Dans cet ouvrage récemment publié ils savent donc de quoi ils parlent et ils l’affirment dès les premières lignes : « nous disons simplement, sereinement, avec une détermination absolue, cela suffit ! ». Et d’expliquer en effet « parler du pire et du meilleur à l’hôpital est une tâche urgente. Nous nous donnons comme devoir permanent de révéler les situations extrêmes que fabrique le monde de la santé. L’humanité du monde soignant fait face à sa vérité : l’excellence côtoie l’incurie, l’empathie voisine avec l’indifférence, l’extraordinaire rejoint l’inacceptable. (…) Nous avons trop subi personnellement des moments difficiles, anormaux, pour rester silencieux ». Dans ces établissements de santé qu’ils connaissent bien, ils disent rencontrer « le meilleur et le pire et souvent de manière imprévisible. Tout peut varier d’un bâtiment à l’autre, d’un étage à un autre et parfois d’un bout de couloir à un autre. »
« Ce n’est pas la peine de vous lever.
Vous n’avez qu’à faire dans votre couche, je la changerai à 20 heures... »
Vous n’avez qu’à faire dans votre couche, je la changerai à 20 heures... »
- L'hôpital. Un monde sans pitié, Claire Compagnon, Thomas Sannié, L'Éditeur, 18 euros.
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L'Hôpital en sursis - Idées reçues sur le système hospitalier
CAVALIER BLEU (EDITIONS LE)
BROCHÉ
- PARU LE : 13/09/2012
L'hôpital public est en crise... Ce leitmotiv s'accompagne généralement de jugements définitifs tels que : " L'hôpital est mal géré ", " Les hôpitaux manquent de personnel ", " Le secteur privé à l'hôpital est une honte ", " Les hôpitaux de proximité disparaissent ", " Les urgences font de la bobologie ", etc. Touchant le système de santé publique, donc notre santé, ces idées reçues ont un écho d'autant plus fort que nous disposons rarement des connaissances suffisantes pour faire la part entre la polémique politicienne et la réalité.
Regard croisé d'un praticien hospitalier et d'un sociologue spécialiste des systèmes de santé, cet ouvrage nous offre une analyse précise et complète, détaillant tant les aspects historiques, économiques que les comparaisons avec les autres pays, sans oublier la dimension humaine de la vie quotidienne de l'hôpital.
Le projet médical de la future UHSI de Rennes dévoilé
26.09.12 - 17:51 - HOSPIMEDIA
"Près de 130 personnes ont visité les nouveaux locaux de l'UHSI de Rennes, pour la présentation de son projet médical vendredi dernier", a expliqué à Hospimedia Pierre Bertrand, directeur général adjoint de l'ARS Bretagne. L'Unité hospitalière sécurisée inter-régionale (UHSI), la septième du genre, devrait ouvrir ses portes en novembre prochain.
Un député UMP propose d'inclure les lits d'hôpitaux et de SSR aux quotas de logements sociaux
26.09.12 - 16:45 - HOSPIMEDIA
Par le biais d'un amendement au projet de loi relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social, actuellement discuté à l'Assemblée nationale, le député UMP de Haute-Savoie Martial Saddier souhaite que soient "comptabilisés comme autant de logements locatifs sociaux les lits d'hôpitaux, de prison, de gendarmerie, de Soins de suite et de réadaptation" (SSR).
EXPOSITION D'UNE FEMME
Lettre d'une psychotique à
son analyste
adaptation Dominique
Frischer
version scénique Philippe
Adrien
d’après Blandine Solange
mise en scène Philippe
Adrien
Incantatoire et fragile,
cette confession nous plonge dans l’univers infréquentable de l’artiste en
proie à la déraison : à la fois une mise à nu exhibitionniste et un
autoportrait littéraire qui accompagne le travail pictural de l’auteur.
Originaire d’une famille ouvrière des Vosges, Blandine Solange est diplômée de
l’École des beaux-arts de Marseille, mais ne trouve que des emplois précaires.
Sujette à des hallucinations, elle entreprend une psychanalyse. Les troubles
qu’elle connaît évoquent toutefois la psychose. Vers 1992, alors qu’elle est
hospitalisée en psychiatrie, elle rencontre un universitaire allemand dont elle
partagera la vie. À leur séparation, huit ans plus tard, Blandine se met à écrire
des textes d’une remarquable qualité littéraire, et à dessiner fiévreusement et
exclusivement des hommes nus, à la manière d’Egon Schiele. Parallèlement, le
délire reprend : défis, actes subversifs, excitation fébrile. « Mon délire,
c’est l’art », déclare-t-elle. Jusqu’à son suicide en 2000, à l’âge de 43 ans,
une question ne cesse de la hanter : est-elle folle ou non ? L’intimité d’un
cabinet d’analyste – lieu du seul dire – se double ici d’une scène où s’expose
un corps que mots, images, affects livrent au ravissement et à l’affolement.
15 NOVEMBRE // 16 DÉCEMBRE
2012
au Théâtre de la Tempête -
salle Copi
du mardi au vendredi à 21h,
le dimanche à 17h
Démission de quatre conseillers nationaux ordinaux...
26.09.201
Quatre conseillers nationaux ordinaux du collège libéral viennent de présenter leur démission à Didier Borniche, président de l’ONI, rajoutant encore un triste épisode à la saga ordinale...En effet, le 12 septembre dernier, une information en direct de l’Ordre national des infirmiers (ONI) nous avisait du déménagement conjoint du Conseil national de l’ordre des infirmiers, du Conseil régional d’Ile-de France ainsi que des huit conseils départementaux de la région, dans de nouveaux locaux à Paris. Adieu donc la rue Sainte-Anne et bienvenue au 228, rue du Faubourg Saint Martin, dans le 10ème arrondissement. Le message d’accompagnement de la bouche même du président de l’ONI, Didier Borniche, disait ceci : « Pour mettre en œuvre nos importantes missions de service public et améliorer notre relation de proximité avec les infirmiers, dans un souci d’économie et de bonne gestion des finances de l’Ordre, il était nécessaire que nous trouvions des locaux offrant aux collaborateurs des conditions de travail optimales. Nous avons voulu faire de ces nouveaux bureaux une véritable vitrine d’un Ordre national des infirmiers à la gestion saine et normale ».
Une décision qui s’inscrivait dans un plan de restructuration drastique face aux importantes (et c’est un euphémisme...) difficultés financières de l’ONI.
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jeudi 27 septembre 2012
L'hôpital psychiatrique d'Aix-en-Provence " à vendre "
Publiée hier sur le site du bon coin par l'intersyndicale de l'hôpital psychiatrique Montperrin à l'initiative des syndicats Sud et CGT, une annonce était à lire sur le site du Bon Coin. Comme l'explique Christian Lorenzoni, délégué syndical CGT: " l'intersyndicale a rédigé cette note pour délivrer une information de façon humouristique. Et, ce, pour alerter sur la situation de l'hôpital ".
" Hôpital psychiatrique d'Aix-en-Provence à vendre"
En raison d'un divorce entre les autorités de l'ARS et les citoyens, nous nous voyons contraint de nous séparer du CH Montperrin à prix sacrifié.
" Hôpital psychiatrique d'Aix-en-Provence à vendre"
En raison d'un divorce entre les autorités de l'ARS et les citoyens, nous nous voyons contraint de nous séparer du CH Montperrin à prix sacrifié.
Promouvoir le choix du patient psychotique
Publié le 13/09/2012
Malgré des politiques de santé libérales qui favorisent officiellement (dans divers pays) la participation des patients dans les projets thérapeutiques les concernant, on doit constater en pratique, déplorent les éditorialistes du British Journal of Psychiatry, que les principaux intéressés eux-mêmes sont rarement invités à coopérer aux prescriptions établies par les psychiatres (surtout en milieu hospitalier, et a fortiori lors d’un internement réalisé sans le consentement du sujet).
Il est donc « temps d’introduire le choix du malade » (psychotique) en matière de décisions thérapeutiques et de revaloriser, chaque fois que possible, sa « collaboration » effective avec le médecin.
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Adolescents : les psychothérapies d’abord
Publié le : 21 Septembre 2012
À l’adolescence, rien n’est encore figé, il est donc primordial d’empêcher qu’un trouble devienne chronique. En privilégiant, les approches non médicamenteuses.
Chez les jeunes souffrant de troubles mentaux, les risques potentiels liés aux médicaments psychotropes sont encore plus importants que chez les adultes. C’est pourquoi la prudence est de mise. Dans la dépression par exemple, depuis qu’une méta-analyse publiée dans JAMA en 2007 a montré une légère augmentation des idées suicidaires chez les jeunes traités par antidépresseurs, leur prescription chez les enfants et les adolescents doit se faire en deuxième intention seulement, après une psychothérapie. « Des études ultérieures, réalisées dans différents pays (Etats-Unis, Angleterre, Chine, Inde…) ont montré des résultats contradictoires, le débat n’est donc pas tranché.
Mais il vaut mieux réserver les antidépresseurs aux dépressions sévères », estime Bruno Falissard psychiatre, directeur de l’unité Inserm Trouble du comportement alimentaire de l’adolescent. Par ailleurs, le recours aux somnifères et aux anxiolytiques doit rester ponctuel, car ils ont un impact négatif sur le plan cognitif (mémoire, concentration…).
Sylvain Gouraud A mesure Filigranes
Sylvain Gouraud, artiste qui recourt souvent à la photographie, invite le spectateur à penser la représentation de la psychiatrie dans l'imaginaire collectif. Avec une réelle volonté de rencontre, il instaure une complicité avec son sujet qui le pousse à se tourner vers le portrait.
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