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Claude Halmos Psychanalyste
« Le divan du monde ». Dans cette chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et questionnements pour décrypter comment l’état du monde percute nos vies intimes.
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Il fut un temps où être parent suscitait sans doute moins d’inquiétudes : celui où l’enfant était encore considéré comme un petit être « pas fini », dont on pensait le corps insensible à la douleur, et le psychisme, comme les chagrins, aussi réduits que sa taille.
On pouvait alors, sûr de son bon droit, lui inculquer les bons principes par tous les moyens, y compris les plus violents : c’était « pour son bien » ; et se contenter de répondre à ses « pourquoi ? » angoissés, par des « parce que ! » excédés. Et même lui intimer le silence : il parlerait quand il serait grand.
Et puis, tout a changé : on a découvert la complexité du psychisme de l’enfant et la façon dont il conditionne ce que sera sa vie adulte ; et ouvert de ce fait une nouvelle ère. Celle d’un enfant, personne à part entière, qui pense, ressent et souffre ; et, pour ses parents, celle d’une responsabilité qui accroît encore la difficulté de leur tâche.