Cet article a été publié dans sa version originale le 07/12/2022
THE ECONOMIST (LONDRES)
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Cet article a été publié dans sa version originale le 07/12/2022
THE ECONOMIST (LONDRES)
Le 30/01/2023
« Nous invitons chacun à venir regarder, partager ».
Par Benjamin Bardinet Publié Lundi 30 janvier 2023
Galerie / Trois artistes sont présentés sous l'intitulé on ne peut plus limpide de "Art brut", jusqu'au 25 février à la galerie Hébert de Grenoble.
Bonne surprise de ce début d’année frigorifique, l’exposition de la galerie Hébert nous a plutôt emballés – peut-être en partie parce que niveau couleurs, ça crache, et qu’on se les gelait sévère lorsqu’on a passé le pas de la porte... La galerie présente donc trois artistes dits d’art brut, repérés par la clinique psychiatrique de Munich qui a développé de longue date un pôle d’art thérapie (et même une galerie d’exposition financée par des entrepreneurs privés). Trois artistes que l’accrochage panaché permet de mettre mutuellement en valeur, et qui ont donc pour point commun d’être parfaitement autodidactes et de fréquenter cette institution.
Infrarouge
diffusé le 04/01/23 à 22h54 disponible jusqu'au 12/05/23
Plus de trois millions d'appels par an font retentir nuit et jour les lignes d'écoute et de soutien en santé mentale. Il y a là toujours le même espoir de secours, celui de trouver au bout du fil une voix humaine, un soutien bienveillant qui répondra, écoutera, aidera, et peut-être permettra de desserrer quelques instants l'étau d'une peine qui peut être colossale. Les écoutants sont les veilleurs consolants de notre époque, qui accueillent avec patience et altruisme toutes les peines et les tourments de notre société.
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Par Pascale Santi Publié le 29 janvier 2023
Une étude française menée auprès de 9 000 patients pris en charge dans des hôpitaux généraux constate, en vingt ans, une nette baisse de la mortalité à deux ans. Une évolution en lien avec des progrès thérapeutiques.
Bonne nouvelle sur le front du cancer du poumon : la mortalité à deux ans a diminué en France, passant de 79 % en 2000 à 74 % en 2010, puis à 52 % en 2020, comme l’indiquent les résultats, non encore consolidés, de l’étude KBP-2020-CPHG, présentée dimanche 29 janvier lors du Congrès de pneumologie de langue française à Marseille. La survie à un an est passée de 40 % en 2000 à 55 % en 2020.
Ce travail du Collège des pneumologues des hôpitaux généraux (CPHG) porte sur près de 9 000 nouveaux cas de cancer bronchique primitif (cancer du poumon), tous types de tumeurs et à tous les stades, répertoriés en 2020 par 82 centres. L’objectif est de décrire les cancers du poumon et de les comparer aux cohortes de 2010 et de 2000.
Lundi 30 janvier 2023
Provenant du podcast
Avec philosophie
Lundi 30 janvier 2023
Provenant du podcast
Sans oser le demander
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Mercredi 1 février 2023
Provenant du podcast
Les troubles anxieux sont répandus à l'adolescence, on estime que près d’un ado sur trois est concerné. Et chez certains de ces individus, cette angoisse peut s’accentuer et prendre la forme de troubles anxieux généralisés à l’âge adulte… d’où l’importance d’en détecter les prémisses le plus tôt possible.
Pour cela, des scientifiques ont suivi un groupe de 2000 adolescents européens pendant près de 10 ans. Les volontaires ont renseigné leur état de santé psychologique via des questionnaires en ligne… Au moment de leur recrutement, lorsqu’ils avaient autour de 14 ans… Et ont rempli les mêmes questionnaires à 18 ans puis finalement à 23 ans… Ils ont aussi passé des tests neuropsychologiques et des examens d’imagerie cérébrale.
par Thomas Coutrot et Coralie Perez, Economistes publié le 29 janvier 2023
Le rejet massif de la réforme des retraites s’enracine dans le sentiment largement partagé que le travail est, pour beaucoup, déjà devenu insoutenable bien avant 60 ans.
A la question «Vous sentez-vous capable de faire le même travail qu’actuellement jusqu’à votre retraite ?» : 44 % des salariés interrogés répondent par la négative (1). Leur réponse dépend beaucoup du temps qui les sépare de la retraite : les jeunes se voient bien plus souvent incapables (58 % pour les moins de 30 ans) que les seniors (26 % pour les plus de 50 ans). Au-delà de l’âge, jouent la classe sociale et le genre : les ouvriers sont moins optimistes (48 %) que les cadres (38 %), les femmes (48 %) que les hommes (40 %).
Écrit par Clémence Leroy Publié le 29/01/2023
Dimanche 29 janvier 2023, Fabrice Luchini s'est confié dans les colonnes du Parisien au sujet de son anxiété. S'il suit une analyse depuis de longues années, l'acteur de renom ne le cache pas : il ressent le besoin de prendre des antidépresseurs.
Fabrice Luchini peut être "hystérique" quand il veut, comme il le revendique dans un entretien accordé au Parisien, dimanche 29 janvier 2023. Cet amoureux de littérature et de théâtre aime faire le show sur les plateaux télé. Mais, il se laisse aussi aller à des confidences sur son tempérament anxieux. Quand les journalistes du quotidien évoquent avec lui la notion de bonheur, il répond : "Ce n’est plus un but. Quarante ans d’analyse m’ont montré que ce n’est pas pour moi, je n’ai pas une nature heureuse mais anxieuse, je prends des antidépresseurs, je dors très mal. Mais c’est un moteur pour mon métier". Face à ce qu'il nomme une "souffrance", Fabrice Luchini est loin de vouloir se lamenter.
Par Valentine Faure Publié le 28 janvier 2023
ENQUÊTE Pour affronter l’écoanxiété qui les assaille, un nombre croissant d’écologistes se tournent vers divers rituels de reconnexion à la nature, parfois ancestraux, souvent ésotériques. Et se bricolent une spiritualité sur mesure, censée les aider à transformer le monde, ou du moins leur rapport à celui-ci.
Elle a d’abord été infirmière, puis aiguilleuse du ciel, pilote d’avions privés, analyste en sécurité pour l’aérien. Ensuite, à 41 ans, Florence-Marie Jégoux a vécu ce qu’elle appelle « un bel effondrement intérieur » : une prise de conscience écologique, suivie d’une autre, « collapso ». Face à cette angoisse de fin du monde, elle s’est sentie seule. « Je me suis rendu compte qu’il n’y avait personne autour de moi à qui en parler. Et, en lisant Pablo Servigne, j’ai découvert l’écopsychologie et le “travail qui relie”. »
Plusieurs sites consacrés au « travail qui relie » énoncent ainsi la problématique à laquelle ce « TQR » entend répondre :« Comment aller à la rencontre de notre découragement et de notre impuissance face à l’ampleur de la crise écologique et sociale, pour les transformer en engagement créatif ? Comment renforcer nos racines pour nous soutenir nous-mêmes, les autres et la Terre ? »
Trente et un jours sans alcool. Plus d’un Français sur trois envisageait, au début du mois de janvier, de relever ce défi bénéfique pour la santé. Alors que février approche, comment prolonger l’effort, ou renouer en toute modération avec le ballon ou le demi ?
Le mois de janvier s’achève et, avec lui, le Dry January, ou « janvier sec ». L’initiative, apparue au Royaume-Uni il y a dix ans, a essaimé par la force des réseaux sociaux et l’ardent soutien des associations anticancer et antialcool. Le site officiel, qui promeut le #ledéfidejanvier, annonce que, selon un sondage BVA, 35 % des Français interrogés pensaient y participer. Que vous ayez fait partie de ceux-là ou non, comment aborder le mois de février sous les meilleurs auspices ?
FRÉDÉRIC STUCIN
L’exposition et le livre de photographies de Frédéric Stucin, Les Interstices, accompagnés d’un texte d’Ondine Millot, ont pu voir le jour grâce au dispositif Capsule du ministère de la Culture.
Projet soutenu par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, l’Agence Régionale de Santé de la Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de l’appel à projet Culture et Santé, le Centre hospitalier de Niort, l’association PEPPSY (Prêts et Externalisation pour la PSYchiatrie), la Radio Pinpon et Stimultania Pôle de photographie.
Projet initié et piloté par la Villa Pérochon avec l’étroit partenariat et la co-construction du service psychiatrique de l’hôpital de Niort : La P’tite Cafète.
De : De Florent Verdet
François Ekchajzer Publié le 27/01/23
Rémi Gendarme-Cerquetti est retourné à l’hôpital de Garches où, dans les années 1990, on tentait de “remettre droit” les enfants atteints, comme lui, d’amyotrophie spinale. Un souvenir cauchemardesque qu’il a mis en scène dans “Fils de Garches”, à voir en exclusivité sur “Télérama”.
De l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) où il alla souvent, enfant, pour y subir des soins orthopédiques censés remettre droit son corps tordu par une amyotrophie spinale, Rémi Gendarme-Cerquetti garde un souvenir cauchemardesque. Celui d’un lieu menaçant, dont les grands bâtiments vétustes évoquaient à ses yeux le cinéma d’horreur. Prisonnier de corsets qui le faisaient inutilement souffrir, il alla jusqu’à se rêver « millionnaire, pour acheter l’hôpital et y tourner des films ». Puis décida plus raisonnablement d’en réaliser un, qui exposerait ce qu’il a enduré comme d’autres jeunes handicapés des années 1990, et qu’ignorent les valides. Diffusé sur telerama.fr du 27 janvier au 3 février, Fils de Garches offre une incursion inattendue dans ce monde d’une inquiétante étrangeté, décrit avec une grande maîtrise par ce cinéaste tout aussi accompli qu’inconnu.
Publié
“Concevoir le soin de manière différente, je trouve que ça met un peu d’espoir dans des perspectives qui ne sont pas toujours très gaies, je parle du soin. Pour les patients, pour beaucoup d’entre eux je vois une facilité d’expression qui se met en place et un rapport de confiance.” Dans le service psychiatrie de l’hôpital de Niort, Éric Lotterie, infirmier, anime Radio Pinpon. Cette radio est réservée exclusivement aux patients du service. Dessus, ils peuvent s’exprimer grâce aux différents programmes, et parler de ce qui leur tient à cœur.
“C’est le but de Radio Pinpon”, explique Éric Lotterie. “C’est d’étayer les gens. Et puis écrire son histoire comme ça sans l’adresser à quelqu’un, ça serait dommage. Et je trouve que, justement, cette idée de l’adresse, on s’adresse à quelqu’un, c’est ce qui constitue la relation à l’autre quoi.”
Par Solène Cordier Publié le 23 janvier 2023
Le Haut Conseil à l’égalité a publié lundi 23 janvier son deuxième baromètre annuel sur le sexisme. Si 37 % des femmes déclarent avoir vécu une situation de non-consentement sexuel, seuls 12 % des hommes reconnaissent avoir insisté pour une relation sexuelle. L’instance révèle des comportements de sexisme très ancrés, en particulier chez les jeunes hommes.
Trente-trois pour cent des femmes françaises affirment avoir eu un rapport sexuel alors qu’elles n’en ressentaient pas l’envie, évoquant l’insistance de leur partenaire. Et plus d’un tiers d’entre elles (37 %) témoignent avoir déjà vécu une situation de non-consentement au plan sexuel. En face, seuls 12 % des hommes reconnaissent avoir insisté pour une relation sexuelle alors qu’ils savaient que leur partenaire n’en avait pas envie. Ce sont quelques-uns des chiffres marquants du deuxième baromètre annuel sur le sexisme rendu public, lundi 23 janvier, par le Haut Conseil à l’égalité (HCE) entre les femmes et les hommes.