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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 26 décembre 2022

A lire en BD – Freud : le moment venu

Publié le 

Âgé de 67 ans, atteint d’un cancer en raison de son addiction aux cigares, Sigmund Freud subit les affres de l’âge, de la maladie et de la montée du nazisme … L’histoire nous est racontée en bande dessinée …

En 1923, Sigmund Freud, âgé de 67 ans et fumeur invétéré de cigares, découvre qu’il est atteint d’un cancer de la bouche. Longtemps, les médecins lui avaient caché la vérité, persuadés qu’il n’est pas prêt à entendre la nouvelle. Durant plus de 15 ans, Freud luttera contre sa maladie… tout en refusant d’arrêter de fumer, persuadé que le cigare augmente sa productivité et lui permet de garder une meilleure maîtrise de lui-même. Dans le même temps, un mal tout aussi redoutable ronge l’Europe : en 1933, Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. Cinq ans plus tard, il annexe l’Autriche. Freud n’a alors d’autre choix que de fuir Vienne pour Londres …

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Journée mondiale de l’orgasme : pourquoi parle-t-on de "petite mort" ?

Ariane Schwab  Publié 

En cette journée mondiale de l’orgasme, mercredi 21 décembre, attardons-nous sur l’expression "petite mort". On la doit, semble-t-il, à un chirurgien autodidacte du XVIe siècle, Ambroise Paré.

  (RICHARD VILLALON / MAXPPP)

Formé sur le tas à l’hôtel Dieu et sur les champs de bataille, Ambroise Paré est devenu premier chirurgien du roi Charles IX au XVIe siècle, à la demande de Catherine de Médicis. C’est à lui et à son autodidaxie du corps humain qu’on doit l’expression "petite mort" que s’est appropriée le langage érotique courant. Il a en effet observé l’état de syncope, ou d’étourdissement et les frissons nerveux qui accompagnent l’orgasme. D’où le terme de "petite mort". D’ailleurs, l’orgasme a aussi pour synonyme l’expression "le grand frisson" qui est également utilisée pour parler de la mort, "le dernier grand frisson". Bref Thanatos (la mort) et Eros, l’amour (comme pulsion de vie) sont rarement dissociés. 

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Sélection Top 2022 : le meilleur du féminisme

par Johanna LuyssenMarlène ThomasVirginie BalletSandra OnanaJuliette Debordeet Cécile Daumas

publié le 18 décembre 2022

Livres, documentaires, films, podcasts : «Libération» a sélectionné les titres les plus pertinents de l’année, de la masculinité flexible de Timothée Chalamet aux joies du célibat !

Au-dessus de la pile, il y a les évidences : le best-seller Cher connardde Virginie Despentes ou les essais de Titiou Lecoq ou de Lauren Bastide. Mais la production féministe, très riche en 2022, ne s’arrête pas là. Films, documents, podcasts, livres, Libération vous livre ses coups de cœur de l’année.

A lire

«Féminicides, une histoire mondiale»

Le mot est désormais partout : sur les murs des grandes villes, dans les manifestations féministes, dans le langage politique ou le dictionnaire. Mais que recouvre précisément «le féminicide» ? Quelles en sont les origines ? Que dit-il du sort réservé aux femmes à travers l’histoire ? Le passionnant ouvrage publié sous la direction de l’historienne Christelle Taraud, spécialiste du genre et enseignante à l’université Columbia, agit comme un révélateur, qui permet de revisiter l’histoire à l’aune du féminisme, de la Préhistoire aux meurtres de masse, en passant par les «chasses aux sorcières», pour prendre conscience du continuum des violences. «Quand un homme tue une femme, en particulier celles qui lui sont apparentées et qu’il considère comme sa propriété, c’est toujours le produit d’une longue articulation de violences plus ou moins visibles», analysait l’historienne en septembre auprès de Libé.

► Féminicides. Une histoire mondiale, de Christelle Taraud, éd. La Découverte.

En 2006 avec les footballeurs SDF de la coupe du monde des sans-abris

Dimanche 11 décembre 2022

Provenant du podcast

Les Nuits de France Culture

L'Allemand Marc Fuellenbach, Sebastian Timmerman et les Français Daniel Kwiatkowski et Toussain Bagou de dos lors de la Coupe du monde des sans-abris en 2006. ©AFP - Rodger BOSCH

L'émission "Sur les docks" proposait en 2006 une série intitulée "Histoires de footballeurs" avec deux épisodes sur les "Footballeurs SDF". Le volet 1/2 s'intéresse à l’équipe française pour la Coupe du monde de football des sans-abris tenue en 2006 au Cap en Afrique du Sud.

Ce numéro de "Sur les docks" de Sacha Guillaume diffusé pour la première fois en octobre 2006, est le premier d’une série de deux épisodes consacrée aux footballeurs SDF, il donne à voir une autre face du football. Avant d’être une source de profits pour les ultra-riches, le football est un vecteur de lien social et un jeu universel. Loin de la lumière des projecteurs, loin des transferts records et des grandes institutions corrompues, c’est un sport simple qui a pour vocation de tisser des liens entre les individus. Jouer au football, c’est faire partie d’une équipe, d’un bloc collectif qui se doit de travailler ensemble pour réussir.

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Over the rainbow En Californie, Madeline, 6 ans, a très officiellement le droit d’élever une licorne

par Sascha Garcia  publié le 12 décembre 2022

Le département de Los Angeles chargé de la protection et du contrôle des animaux a délivré, vendredi, son tout premier permis de possession d’une licorne à une petite fille de 6 ans.

Personne n’a jamais réussi à en capturer une, mais bon, sait-on jamais… Créature légendaire fantasmée pendant des siècles, la licorne est aujourd’hui symbole du merveilleux et de l’imaginaire. Et son existence, passée ou présente, n’a jamais pu être prouvée. Qu’à cela ne tienne ! Madeline, jeune Californienne de 6 ans, désire en posséder une.

Le département du comté de Los Angeles chargé de la protection et du contrôle des animaux a reçu, vendredi, une lettre manuscrite inédite. Sur un bout de papier plié, ces quelques mots : «Cher comté de Los Angeles, j’aimerais avoir votre accord pour avoir une licorne dans mon jardin si j’en trouve une. Veuillez m’envoyer une lettre en réponse». Signé Madeline.

Loire-Atlantique. Violation du secret médical : le Conseil d'État rejette le pourvoi d'une psychiatre

Par Hervé Pinson   Publié le 

La psychiatre était devenue l'amante du mari de sa patiente et avait été condamnée au pénal, sanctionnée aussi par la Chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins.

Le Conseil d'État a rendu sa décision le 23 décembre : le pourvoi de la psychiatre a été rejeté.

Le Conseil d'État a rendu sa décision le 23 décembre : le pourvoi de la psychiatre a été rejeté. ©Hervé PINSON

L’affaire avait été jugée en avril 2022 pour des faits commis en 2017, avec une décision du tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) rendue le 31 mai.

Reconnue coupable de violation du secret professionnel, une psychiatre exerçant dans le pays de Retz avait été condamnée à trois mois de prison avec sursis. Son ex-patient, devenu son amant, avait écopé, lui, d’une amende de 2000 € dont la moitié avec sursis.


Espoir Covid-19 : la mémoire immunitaire laisse entrevoir la fin de la pandémie

par Yoanna Herrera  publié aujourd'hui

Le passage du stade pandémique au stade endémique du Covid-19 serait en train de se faire dans les pays avec une population fortement immunisée. Mais la violente vague qu’affronte la Chine invite à la prudence.

A la une de l’un des plus gros journaux allemands, le virologue allemand Christian Drosten, figure emblématique de la gestion sanitaire du pays, suggère que l’Allemagne serait en train de vivre la première vague endémique de Sars-Cov-2. Dit autrement : le plus dur est passé. «A mon avis, la pandémie est terminée, a déclaré Drosten dans le Tagesspiegel lundi. On voit que le nombre de cas graves diminue de plus en plus. Je ne pense pas que nous subirons de nouveau retour en arrière.» En France, le dernier point épidémiologique de Santé publique France a souligné un ralentissement du virus au niveau national mais «le nombre de nouvelles hospitalisations restait élevé» durant la semaine du 12 au 18 décembre.

Job de reine : coucher et accoucher

par Agnès Giard  publié le 24 décembre 2022

Dans l’histoire de France, le rôle des reines se cantonne souvent à celui de génitrice. Dans son livre «le Corps des reines», l’historien Stanis Perez invite à redécouvrir l’histoire sensible et stratégique de ces femmes couronnées.

Dans la France de l’Ancien Régime, le corps du roi permet de penser l’autorité, celui de la reine, la fécondité. La reine est tenue d’enfanter les princes. Elle doit coucher et accoucher, ce qui fait d’elle l’objet d’une surveillance obsessionnelle. Ses rapports, ses bains, ses promenades, son alimentation : tout est contrôlé, en vue d’optimiser les chances qu’elle tombe enceinte d’un enfant mâle vigoureux. Le destin du royaume est «directement relié» à son ventre. Chercheur spécialisé dans l’histoire de la médecine, Stanis Perez signe avec le Corps de la reine (1), la suite logique d’ouvrages consacrés à la Santé de Louis XIV et à la Mort des rois, c’est-à-dire au statut ambigu des monarques : ils souffrent de caries ou de fistules anales mais leur statut reste celui d’êtres privilégiés, apparentés au surnaturel. Dans le cas des reines, l’ambiguïté corporelle est d’autant plus troublante qu’elle touche aux fonctions intimes.

Le spleen de la femme au foyer

par Clémentine Mercier    publié le 22 décembre 2022

Les photographes Elsa & Johanna adaptent un traité d’éducation féminine du XIXe siècle. Les ménagères ont-elles vraiment changé ?

Elles se nomment Michelle, Janice, Claudia, Thelma ou Judith… Dans des clichés noir et blanc façon roman-photo, ces femmes fictives, incarnées par le duo de photographes Elsa & Johanna, évoquent les autoportraits de Michel Journiac de 1974 («Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme ordinaire»). Dans des intérieurs bourgeois type – le salon, la chambre de bonne, la cuisine, la salle de réception, le jardin –, ces desperate housewivessont perdues dans leurs pensées, on les voit s’ennuyer ferme, fumer une clope, étreindre un chat ou esquisser quelques pas de danse devant l’objectif. Serre-tête sur le crâne, habillées sagement, elles se fondent dans le décor, assignées au rôle de femme modèle dans une journée sans fin… C’est parce qu’elles ont en tête un étrange guide, Ce que vaut une femme : traité d’éducation morale et pratique des jeunes filles, ouvrage publié grâce au ministère de l’Instruction publique sous la plume d’Eline Roch en 1893.

Tout n’est-il qu’interprétation ?

Lundi 26 décembre 2022

Provenant du podcast

Avec philosophie

A l’heure du complotisme et des vérités alternatives, alors que même la vérité scientifique ne semble plus capable de recueillir l’assentiment de tous, faut-il en conclure que tout n’est qu’interprétation ? 

Avec
  • Céline Denat maîtresse de conférences à l’université de Reims-Champagne-Ardennes, spécialiste de philosophie allemande moderne, membre et coordinatrice du Groupe international de Recherches sur Nietzsche
  • Dorian Astor philosophe et germaniste, spécialiste de Nietzsche

Si tout n'est qu'interprétation, que pouvons-nous connaître de la réalité ? Comment ne pas verser dans le relativisme ? Et toutes les interprétations, tous les points de vue se valent-ils ? Voilà les questions que se posent Avec philosophie dans le premier épisode de cette série sur l'interprétation.

La vérité est-elle une question de point de vue ?

Dire qu'il n'y a pas une vérité, mais autant de vérités qu'il y a de points de vue, c'est ce que disait Nietzsche dans une célèbre formule : "Il n'y a pas de faits mais seulement des interprétations" (Fragments posthumes, 7, fin 1886-printemps 1887). Céline Denatprécise que "cette formule assez fameuse de Nietzsche signifie qu'il n'y a, à ses yeux, pas de réalité qui existerait en soi, pas de fait brut, pas de réalité absolue. Tout ce que nous nommes usuellement réalité ou fait n'est que le résultat de notre point de vue, des processus d'interprétation qui sont les nôtres."

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Les municipalités se mobilisent pour la santé mentale

Publié le 

A l’issue du colloque international Villes & Santé mentale organisé par la métropole de Nantes les 1er et 2 décembre à Nantes, un appel a été signé par une trentaine de villes pour exhorter les élus à s’engager en faveur de la santé mentale. 

Rachel Bochel, chef de service de psychiatrie au CHU de Nantes et commissaire scientifique de l’événement, rappelle le rôle majeur que peuvent prendre les villes en termes de prévention et d’information. « La santé mentale doit être au cœur des politiques publiques, parce qu’elle est le socle du bien-être individuel mais aussi le fondement d’un bon fonctionnement collectif. » Le colloque a ainsi rassemblé des experts (scientifiques, urbanistes, architectes, anthropologues…) et des politiques du monde entier, pour « développer des stratégies communes et d’avancer dans le sens de la promotion de la santé mentale et de la prévention ».

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Soins sous contrainte : mieux « expliquer » l’audience du Juge des libertés

Publié le 

Une étude met en évidence que les patients admis pour des soins sans consentement comprennent mal les informations délivrées sur la procédure judiciaire.

 En psychiatrie, les soins sans consentement font partie intégrante de la pratique clinique. Pour garantir les droits fondamentaux des patients sous contrainte, la loi a mis en place une judiciarisation de la procédure, par l’intermédiaire de l’audience devant le Juge des libertés et de la détention (JLD), réalisée avant 12 jours d’hospitalisation (1). L’objectif de cette étude pilote, prospective et monocentrique, menée à l’EPSM Lille-Métropole, avec le soutien de la Fédération régionale de recherche en santé mentale des Hauts-de-France (FRSM), était d’évaluer le niveau de Compréhension des patients de l’intérêt de l’audience avec le juge des libertés et de la détention (Compaluji).

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Médecine : Pourquoi les étudiants fuient-ils la psychiatrie ?

Rédigé par Mina ELKHODARI le Mardi 27 Décembre 2022

Actu Maroc

Face à la montée inquiétante du nombre de personnes souffrant de maladies mentales, le Maroc souffre d’un manque criant en ressources humaines spécialisées pour la prise en charge de ces pathologies. Stigmatisation de la santé mentale, conditions de travail difficiles... Le point sur les raisons derrière le déficit de psychiatres au Maroc.


Selon les chiffres annoncés par le ministre de la Sante et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, le nombre de diplômés en psychiatrie en 2022 ne dépasse pas 7 médecins à travers le Royaume. « Parent faible » du secteur public de la santé malgré son importance, le métier de psychiatre ne semble pas attirer beaucoup de monde, en tout cas comme les autres disciplines de médecine. 

« Les préjugés ne manquent pas sur la psychiatrie, tout comme d’autres disciplines, mais là je peux dire que son rôle au sein de notre société est tel qu’il n’est plus permis d’entretenir des préjugés », nous a indiqué Sarah, interne en psychiatrie dans un hôpital public de Rabat. 

« Moi-même j’avais des préjugés sur la psychiatrie», nous confie la jeune fille qui a basculé de la médecine générale vers cette discipline. «Le psychiatre est un médecin comme les autres, son travail est de sauver les vies, sauf que son travail n’est pas bien compris». 

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La réhabilitation des « sorcières » d’Ecosse, entre travail de mémoire et féminisme

Par Cécile Ducourtieux (Torryburn, Mid Calder et Forfar (Ecosse), envoyée spéciale)

Publié le 25 décembre 2022

Entre 1563 et 1727, plus de 2 500 personnes, essentiellement des femmes, furent accusées de sorcellerie et exécutées en Ecosse. Des historiens, des associations, mais aussi le gouvernement s’emploient à dénoncer ces injustices.

Douglas Speirs ouvre le coffre de sa voiture, nous tend des bottes. L’air est glacé mais lumineux et la marée est encore basse, découvrant la baie de Torry, au large de Torryburn, un hameau de la péninsule de Fife, en Ecosse. En abordant la grève, on s’enfonce dans une boue collante et limoneuse. Au bout de quelques mètres, l’archéologue s’accroupit, écarte délicatement les chapelets d’algues recouvrant une longue dalle : la pierre tombale de Lilias Adie, une dame de la localité, décédée dans les premiers jours de septembre 1704.

dimanche 25 décembre 2022

Le prix Ifsi-Ferrepsy récompense un mémoire sur le trouble de la personnalité histrionique

Publié le 

Le prix 2022 IFSI – FERREPSY Occitanie 3ème édition a été remis à Madeleine SARRAZIN, IFSI Croix Rouge Compétence Occitanie – Nîmes (30), pour son mémoire « Le trouble de la personnalité histrionique : l’équilibre instable du positionnement infirmier ».

Créé en 2020, le prix IFSI – FERREPSY vise à valoriser le meilleur mémoire de fin d’étude d’infirmier(e)s de la Région Occitanie, consacré à une thématique relevant de la recherche paramédicale en psychiatrie et en santé mentale. Les mémoires sont sélectionnés par un jury, qui associe des membres de la Cellule de coordination de la Fédération, des personnes issues du Conseil Scientifique de la FERREPSY et des personnels paramédicaux venant de différents établissements d’Occitanie, selon 5 critères : l’intérêt scientifique, l’originalité, la méthodologie, l’analyse/synthèse et la qualité rédactionnelle. 

Pendant des siècles, l’hystérie a fait couler de l’encre dans la littérature. Aujourd’hui nous parlons de trouble de la personnalité histrionique (TPH) qui renvoie toujours à une certaine complexité dans sa prise en soin psychiatrique. Le travail de recherche a pu mettre en exergue une vraie difficulté au quotidien susceptible de déstabiliser le positionnement infirmier dans l’accompagnement des patients.

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Cinq avancées majeures pour la profession infirmière

Publié le 

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel, l’Ordre National des Infirmiers (ONI) se félicite de l’adoption définitive, dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) 2023, de cinq avancées majeures pour la reconnaissance de la profession infirmière et l’accès aux soins des patients et demande à ce que l’amendement sur la Permanence des soins soit réintroduit dans la PPL Amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé. Communiqué.

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Et la momie cria, cria...

Samedi 24 décembre 2022

Momie d'enfant péruvienne, culture inca, Cuzco, Pérou (XIIe-XVIe s). - © François Louis Pons / Muséum de Toulouse

Que sont les momies, si ce n'est la recherche de l'immortalité spirituelle ou matérielle ? Pour mieux comprendre les imaginaires des sociétés passées, leurs croyances, leurs rituels... Direction le muséum de Toulouse où se tient une très belle exposition, "Momies, corps préservés, corps éternels".


Avec
  • Patrice Georges Archéo-anthropologue à l’Inrap, spécialiste des momies.

L’année 2022 a marqué, tout à la fois, le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par J.F. Champollion, dont le magazine de l'archéologie de France Culture s'est fait l'écho récemment, et le centenaire de la découverte du tombeau de Toutânkhamon.

Patrice Georges "On n'embaume plus comme on embaumait durant l'Antiquité ou même durant le Moyen Âge, mais, on embaume encore, dans le sens où, avec la thanatopraxie, on embaume les gens avec des produits chimiques, et, tout l'intérêt, c'est de voir comment, au cours du temps, le désir de conserver son corps est toujours présent, mais les techniques diffèrent."

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samedi 24 décembre 2022

La Bulgarie sous le choc après un échange de bébés dans une maternité

Par   Publié le 27 décembre 2022

L’événement serait survenu dans la pouponnière où les nouveau-nés sont placés quasi obligatoirement après l’accouchement. Le parquet de Sofia a ouvert une enquête.

Une infirmière nourrit un nouveau-né dans une maternité en Bulgarie, le 13 septembre 2022.

La mère aurait découvert le pot aux roses en raison du manque de ressemblance de son bébé et notamment de la couleur de ses yeux, plus foncée que celle à laquelle elle s’attendait. Mercredi 21 décembre, différents médias de Bulgarie ont révélé une spectaculaire histoire d’échange de bébés digne du scénario du film La vie est un long fleuve tranquille.

PSYCHIATRIE EN PRISON : LA FABRIQUE DE LA SOUFFRANCE

21 décembre 2022

Monsieur Z. a passé près de deux ans incarcéré à la prison de Fresnes. Il est de nationalité tunisienne, sans papiers, et venait de passer trois mois en hôpital psychiatrique avant son arrestation et sa mise sous écrou. Il présente d’importants troubles psychiatriques mais comme beaucoup d’autres détenus dans son cas, Monsieur Z. a purgé sa peine dans un lieu de détention « classique ». 

Bénévole en prison pour La Cimade, je me rends plusieurs fois par mois en détention rencontrer les personnes étrangères détenues. Nous sommes au début du mois de novembre à la prison de Fresnes, un mercredi. Après les sollicitations de son frère vivant à l’étranger, paniqué face aux appels répétés du détenu, je vais rendre visite à Monsieur Z. en détention. Je ne l’ai jamais rencontré auparavant, cela fait environ deux ans qu’il est détenu et sera libéré deux semaines plus tard. Au téléphone, l’homme explique à son frère être maltraité en prison. Il aurait été, plusieurs fois, roué de coups par des surveillants, n’a pas accès au service médical et se dit abandonné par l’administration pénitentiaire.

« Même si on n’est pas fou en arrivant en prison, comment ne pas le devenir ensuite ? » Monsieur Z.

Il est 17h, j’ai effectué quatre des cinq entretiens prévus cet après-midi quand un surveillant me présente Monsieur Z. Il a le regard méfiant, apeuré par cette visite d’un inconnu qu’il n’avait pas prévu. Nous entrons dans le parloir avocat, une ancienne cellule transformée en deux espaces de 4m2 chacun. Lorsque je lui explique qui je suis, que je viens à la demande de son frère et que je suis simplement là pour l’aider son visage s’illumine. Il est rassuré.


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