Trichotillomanie: quand s’arracher les cheveux devient une obsession
Publié le 11/04/2013
Les personnes souffrant de trichotillomanie consultent essentiellement des dermatologues, alors qu’en fait, il s’agit d’un trouble psychiatrique. Récemment, les données scientifiques relatives à cette maladie, qui semblait jusque-là quelque peu négligée, se sont étoffées. Celles-ci laissent penser que l’arrachage compulsif des cheveux touche plus de monde que ce que l’on pensait initialement. La plupart des jeunes enfants en proie à ce trouble développent une forme limitée de la maladie, associée à un pronostic favorable, tandis que les patients adultes qui consultent pour un problème de trichotillomanie présentent généralement une forme étendue. Chez ces derniers, l’arrachage des cheveux a davantage un caractère obsessionnel, est associé à une psychopathologie sousjacente et constitue un problème chronique. Il est indiqué de distinguer la trichotillomanie d’autres formes de chute des cheveux. Diverses approches permettent d’influencer positivement l’évolution de ce trouble compulsif. Des études randomisées à plus grande échelle sont nécessaires. |