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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 26 novembre 2020

Apprendre à surmonter la peur des aiguilles à l’aide de 3 techniques efficaces

 MAGAZINE DE DÉCORATION ET DÉSIGN

Claire Xavier   

Plusieurs hommes et femmes dans le monde entier souffrent de la phobie des aiguilles. Pour eux, la vaccination et la prise de sang devient un véritable cauchemar qui se caractérise par des crises d’angoisse. Cependant, il est tout à fait possible de surmonter la peur des aiguilles grâce à quelques techniques simples et efficaces. L’astuce la plus importante à retenir est d’apprendre à se concentrer. Focus !

3 techniques efficaces pour surmonter la peur des aiguilles

surmonter la peur des aiguilles trois techniques à apprendre conseils
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Ce n’est pas un secret qu’on est exposé aux aiguilles depuis sa naissance. Mais certaines personnes ne peuvent pas les supporter. Se faire vacciner ou faire des prises de sang deviennent donc un véritable casse-tête, voire une tâche impossible. Heureusement, il existe des techniques permettant de maîtriser cette phobie.

La première astuce que nous allons vous dévoiler représente la technique de visualisation, une astuce simple et facile à réaliser. Ça veut dire quoi au juste ? Comme son nom l’indique, vous devez visualiser le processus, en particulier son déroulement et l’endroit exact. N’hésitez pas à contacter le praticien pour vous expliquer la procédure en détail. Ainsi, la visualisation sera beaucoup plus facile.

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Covid-19 : « Cette crise pose la question de comment s’adapter et résister psychologiquement »

Michel Lejoyeux, chef du service de psychiatrie de l’hôpital Bichat, décrit les conséquences de la pandémie sur le psychisme et propose des pistes pour prévenir les troubles.

Propos recueillis par  Publié le 26 novembre 2020


Le professeur Michel Lejoyeux est chef du service de psychiatrie et addictologie de l’hôpital Bichat (AP-HP & GHU Paris psychiatrie & neurosciences). Il est l’auteur de l’ouvrage Les Quatre Temps de la renaissance (JC Lattès, 198 p., 19,90 euros), publié en octobre. Selon le psychiatre, les méthodes destinées à préserver son esprit sont devenues nécessaires.

Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans cette épidémie ?

C’est une crise avant tout infectieuse et médicale, mais qui a été d’emblée placée sous le sceau de l’émotion, posant la question de comment s’adapter et résister psychologiquement à cette situation inédite. A l’hôpital, la psychiatrie est apparue comme un élément essentiel du dispositif, pour soutenir les équipes, ce que nous avons fait à l’Assistance publique, grâce à une hotline, mais plus largement pour participer à une réflexion sur la résistance émotionnelle. Cela me paraît assez nouveau. Lors des épidémies de grippe, il n’y a probablement jamais eu de questionnement sur ces sujets. Jusqu’ici, les méthodes pour protéger son esprit apparaissaient comme des approches de confort, elles sont devenues aujourd’hui une nécessité.

Covid-19 : une maternité et un service psychiatrie eux aussi en mode Covid à l'hôpital de Valenciennes

 France Bleu — Wikipédia

Par , France Bleu Nord 

Le centre de soins psychiatriques et la maternité ont aussi du s'adapter à la COVID sans forcément accueillir de patients atteints. Il a fallu notamment changer l'accueil des accompagnants, des situations pas forcément facile à vivre pour les patients et les mamans.

Lise est née en pleine pandémie : Immersion à la maternité et services psychiatriques de l'hôpital de Valenciennes
Lise est née en pleine pandémie : Immersion à la maternité et services psychiatriques de l'hôpital de Valenciennes © Radio France - Rafaela Biry-Vicente

Dans le hall du tout nouveau service psychiatrie,  pas un patient, ça devait pourtant être une "agora", un lieu d'échange regrette le chef de service le Dr Eric Thomazeau. Mais Covid oblige, les sorties des unités sont au maximum échelonnées, et les visites se font sur rdv.

Une situation qui peut-être difficile pour les patients, mais aussi pour les proches et même pour les équipes explique Simon Pawlak, psychiatre à la cellule de crise qui reçoit notamment des personnes qui on fait des tentatives de suicide. Car ces visites sont un moyen pour les soignants d'avoir un regard sur la situation de ces patients à l'extérieur,  il y a donc une perte de connaissance, déplore le médecin.

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5 mythes sur la psychothérapie

 Fichier:Logo 20 Minutes.svg — Wikipédia

von  Margaux Habert.  27.11.2020

SUISSE

De plus en plus de Suisses consultent un psy. Une bonne occasion pour défaire les mythes les plus courants sur le sujet.

Selon l’Observatoire suisse de la santé (Obsan), de plus en plus de personnes suivent une psychothérapie, les femmes plus souvent que les hommes. Une bonne nouvelle qui démontre que nous cherchons plus souvent de l’aide lorsque nous nous sentons mal psychologiquement.

L’Obsan écrit également dans son bulletin que cette augmentation est probablement due à un début de déstigmatisation. Nous sommes maintenant mieux informés et il est plus facile d’obtenir une aide professionnelle. Mais admettre qu’une aide psychologique est nécessaire et prendre ensuite un rendez-vous reste un obstacle pour beaucoup de gens. Est-ce à cause de ces mythes qui entourent la psychothérapie ?

1. «La psychothérapie est réservée aux personnes ayant de réels problèmes»

Selon Pro Mente Sana, une association qui défend les intérêts et les droits des personnes souffrant de troubles psychiques, en Suisse, une personne sur deux souffre d’une maladie mentale une fois dans sa vie. Si des membres de votre famille sont ou ont été atteints d’une maladie mentale, vous devez garder cela à l’esprit, car beaucoup de ces maladies ont des causes génétiques.

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Femmes handicapées : plus concernées par les violences et moins protégées

Par Elsa Maudet — 

Au centre Citad’elles à Nantes, qui accompagne des victimes, mardi. La signalétique est adaptée aux personnes handicapées.

Au centre Citad’elles à Nantes, qui accompagne des victimes, mardi. La signalétique est adaptée aux personnes handicapées. Photo Théophile Trossat pour Libération

Les femmes en situation de handicap, davantage victimes que les valides, ont longtemps été les oubliées de la lutte contre les violences et des campagnes de prévention.

C’est un impensé. Alors que la société prend de plus en plus conscience de l’ampleur des violences conjugales et des ressorts psychologiques à l’œuvre, les femmes handicapées restent dans un angle mort. Avec cette idée qu’elles ne sont de toute façon pas en couple ou que, si c’est le cas, leur conjoint les protège. Pourtant, les chiffres en attestent : elles sont davantage victimes que les femmes valides. L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne estimait en 2014 que 34 % des femmes handicapées avaient subi des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, contre 19 % des valides. A force d’entendre, dans les médias ou leur entourage, qu’avoir un handicap est une des pires choses qui puissent arriver, nombre de femmes ont intégré l’idée qu’elles ne valaient rien. «Beaucoup sont persuadées que leur conjoint est déjà bien gentil de s’occuper d’elles», constate la présidente de l’Association francophone de femmes autistes, Marie Rabatel. Résultat, face à une insulte, une humiliation, un coup, «elles culpabilisent, elles se disent "c’est normal qu’il en ait marre de temps en temps"», poursuit Claire Desaint, la coprésidente de l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir. Une culpabilité dont profitent les agresseurs, à coup de «personne ne voudra de toi à part moi».

Les adultes loin d’être hors jouets

Par Fanny Guyomard — 

Nathalie a dédié trois pièces de sa maison aux Playmobil.

Nathalie a dédié trois pièces de sa maison aux Playmobil.

Photo Camille McOuat pour Libération

Lego, Playmobil ou trains électriques… De grands nostalgiques continuent de s’amuser passés 30 ans. Plus tatillons que les enfants, ils se réapproprient ces jeux, malgré les préjugés.

Philippe, 49 ans, électricien en bâtiment, a enfin réalisé son «rêve d’enfant» : avoir le fort western Playmobil. Avec sa femme, Christelle, ils ont commencé leur collection pendant le premier confinement et ont depuis dépensé «autour de 3 000 euros» en figurines à Stetson et saloons en plastique. Ils jouaient déjà aux «Playmo» avec leur fils quand il avait 3 ans. Mais aujourd’hui, c’est la mise en scène qui les intéresse. Chez Marie-Noëlle Michon, c’est ambiance Lego. Son dada, c’est la collection Fabuland, petites briques à tête d’animaux de la décennie 80. La Nantaise de 45 ans l’a ressortie à la naissance de son premier fils, aujourd’hui âgé de 17 ans. Lui aussi se revendique fièrement «Afol» - acronyme d’Adult Fan of Lego. Ils sont également des «MOCeurs» (pour My Own Creation) : ceux qui imaginent leurs propres maquettes. Pour Marie-Noëlle, «légoter», c’est tout autant «s’amuser, se détendre, se vider la tête», que «s’exprimer à travers [s]es créations et contrôler [s] on hypersensibilité». Et, accessoirement, «apporter du rêve» à ceux qui viennent admirer son œuvre lors d’expositions, sortes de grandes cours de récréation où se tissent des amitiés durables.

A Pune, en Inde, un vaccin anti-Covid est déjà produit par millions de doses

Par    Publié le 28 novembre 2020



De l’extérieur, le bâtiment est anodin, comme la plupart des constructions de Pune, cité industrielle à quatre heures de route de Bombay, dans l’ouest de l’Inde. On y pénètre au moyen d’une simple porte à deux battants, dotée d’un rideau de lames en plastique transparent. Une seconde porte mène à une chambre froide, et l’on est au cœur du réacteur. Un panneau indique la température – « 2 °C à 8 °C » – et ce qui se trouve à l’intérieur : le vaccin Covishield (« bouclier anti-Covid »), nom donné en Inde au ChAdOx1 nCoV-19, le produit anti-Covid-19 mis au point par l’université d’Oxford et le laboratoire britannique AstraZeneca.

Sur une dizaine de mètres de haut, cinq rayonnages mobiles contiennent des caisses plates façon cartons à pizza, soigneusement empilées. Difficile de réaliser que l’on a devant soi l’un des produits qui pourraient endiguer le désastre provoqué par le nouveau coronavirus. Cinq millions de flacons de 5 millilitres sont stockés là, en attente de l’agrément des autorités sanitaires, européennes et indiennes, pour pouvoir être inoculés par piqûre intramusculaire.

Umesh Shaligram, directeur de la production, montre un flacon de démonstration du vaccin Astrazeneca, le 26 novembre à Pune (Inde).

Mort de Christophe Dominici : il évoquait déjà des envies de suicide en 2007

Le célèbre sportif s'est donné la mort le 24 novembre 2020 mais il y a treize ans il avait évoqué des envies de mourir dans un ouvrage autobiographique. Invité sur France 2, il avait parlé sans tabou de son mal-être.

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La nouvelle est tombée le 24 novembre 2020 en fin de journée, Christophe Dominici s'est suicidé à l'âge de 48 ans. Une mort brutale qui selon l'AFP a eu lieu dans le parc de Saint-Cloud (région parisienne). L'ancien joueur international français de rugby aurait sauté du toit d'un bâtiment désaffecté du parc.


Lionel Naccache, quand notre conscience fait du cinéma

LE 26/11/2020

À retrouver dans l'émission

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

par Nicolas Martin

Comment fonctionne notre cinéma intérieur ? Notre conscience est-elle un pur produit de fiction ? Pourquoi les neurosciences affirment que notre cerveau recrée sans cesse la réalité ? Quelle est la théorie de Lionel Naccache au sujet de la subjectivité de la conscience ?

« Il existe en nous une sorte de cinéma intérieur qui s’apparente au cinéma tout court par de très surprenantes similitudes, mais qui s’en distingue également par d’incroyables prouesses. » Lionel Naccache
« Il existe en nous une sorte de cinéma intérieur qui s’apparente au cinéma tout court par de très surprenantes similitudes, mais qui s’en distingue également par d’incroyables prouesses. » Lionel Naccache Crédits : Ralf Hiemisch - Getty

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BOURDIEU, CHAMP DE VISIONS

Par Robert Maggiori  — 

Rédigé par 126 auteurs d’une vingtaine de pays, le copieux «Dictionnaire international Bourdieu» apporte les outils qui permettent de mieux saisir la richesse de l’œuvre du sociologue.

Pierre Bourdieu en janvier 1997.
Pierre Bourdieu en janvier 1997. Photo Patrick Messina. Contour. Getty Images

Si on pose que la sociologie est la science humaine qui définit l’«économie générale des pratiques», alors ses «objets» sont en nombre infini : lire un journal, louer un appartement, organiser une grève, acheter un livre, sont des «pratiques», tout comme jouer au rugby, visiter une exposition, aller au temple, porter un masque, faire l’amour par téléphone, se faire vacciner ou enseigner le droit à l’université. Comment arrive-t-elle à les «traiter» ? Elle peut certes requérir le concours d’autres disciplines, la philosophie, l’histoire de l’art et de la religion, l’économie, l’ethnologie ou la science politique. Mais elle doit surtout chercher à mettre au jour les «règles» qui régissent ces pratiques collectives. Règles qui au demeurant ne sont pas celles qu’on «se donne» (je décide de faire du vélo ou d’utiliser le rasoir mécanique) mais celles qu’on «reçoit», qu’on intègre sans s’en apercevoir et sans avoir l’impression de s’y soumettre (quelles données, quels effets de mode, quels changements sociaux font que des groupes d’individus renoncent au rasoir électrique jadis plébiscité, ou déclinent en version urbaine-chic l’usage de ce moyen de déplacement du pauvre qu’était le vélo ?). L’entreprise, si elle vise toutes les typologies de pratiques, paraît démesurée : elle se trouve pourtant réalisée en grande partie dans l’œuvre de Pierre Bourdieu. De cette œuvre - faite, entre livres, articles, textes de conférences et autres, de plus de 340 publications, et amplifiée par la publication posthume de Manet : une révolution symbolique, ainsi que de plusieurs volumes de cours du Collège de France (Sur l’EtatSociologie générale I & II, Anthropologie économique) -, il est bien difficile de faire le tour. Ce qui est sûr, c’est qu’elle a profondément transformé le paysage des sciences humaines, et continue, dans le monde entier, à alimenter la recherche, à être approfondie, amendée et, aussi, à faire l’objet de critiques, tantôt fondées, tantôt indexées à des critères plus politiques qu’épistémologiques. Il n’est donc pas étonnant qu’en plus des études critiques, qui continuent à faire florès, elle ait rendu nécessaire - événement éditorial et culturel - l’élaboration d’un dictionnaire tout entier, une «brique» de 968 pages, contenant près de 600 notices, rédigées, sous la direction de Gisèle Sapiro, par 126 auteurs venus de vingt pays différents : le Dictionnaire international Bourdieu.

Cette mégamachine dans nos têtes

Par Thibaut Sardier — 

Dans le métro de Hongkong à l’heure de pointe, le 10 mai. 

Dans le métro de Hongkong à l’heure de pointe, le 10 mai.  Photo Getty Images

De la chaîne de montage au smartphone, on pourrait croire que ce sont en premier lieu les techniques qui asservissent les humains… mais c’est oublier le pouvoir oppressif de nos organisations sociales.

Manger, travailler, dormir… En réduisant le champ de nos existences, le reconfinement nous aura donné la désagréable impression d’être réduits à l’état de travailleurs disciplinés, simples rouages dans une vaste machine politique, économique et sociale qui nous contrôle à grands coups d’autorisations de sortie, mais aussi de mails et de smartphones qui vérifient que nous télétravaillons bien.

Identifiez les arbres de Paris grâce à l’Open Data

 

Paris est l’une des capitales les plus boisées d’Europe. Si les platanes et les marronniers figurent en tête des essences représentées dans ses rues, la ville en compte un nombre élevé qu’il était jusqu’alors parfois difficile d’identifier. Grâce au service Open Data de la Ville de Paris, découvrez l’identité des arbres que vous croisez chaque jour.

Depuis maintenant 5 siècles, les arbres font partie intégrante du paysage urbain parisien. Le long de ses avenues, dans ses parcs et même dans ses cimetières, Paris abrite un patrimoine arboré aussi dense que varié. En charge de l’ensemble de cette végétation, le service de l’Arbre et des Bois de la Mairie de Paris a besoin de répertorier l’intégralité des 200 000 spécimens présents dans la Capitale afin d’en prendre soin. Depuis 2014, c’est de façon numérique que ce suivi est fait, et chaque tilleul, orme, chêne ou tulipier de Paris est aujourd’hui référencé dans un fichier qui est désormais accessible au grand public !

Par l’intermédiaire du portail Open Data de la Ville de Paris, cette base de données présentée sous forme de liste ou de carte interactive propose nombre d’informations détaillées relatives aux arbres de la Capitale : nom de l’essence, date de plantation ou dimensions sont ainsi renseignés pour chacun des arbres de Paris.

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