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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 11 juillet 2022

Le nombre d'infirmières en activité fortement surestimé, selon le ministère de la Santé

franceinfo avec AFP

Publié 

Au lieu des 764 000 infirmières annoncées début 2021, la Drees a révisé leur nombre à 637 000, soit 17% de moins.

Une infirmière vérifie les résultats d'un test antigénique, le 6 juillet 2022, à Paris.  (ALAIN JOCARD / AFP)

La France compte 127 000 infirmières de moins qu'annoncé début 2021. Il s'agit d'une "forte révision" due à une mauvaise prise en compte des départs en retraite jusqu'à cette date, annonce le ministère de la Santé. Les listes n'étaient pas à jour. Pire, leur "qualité s'est nettement dégradée au cours des dix dernières années", entrainant "une surestimation des effectifs en activité", relève la direction des statistiques (Drees) dans un communiqué.

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La chirurgie esthétique, du cabinet médical au phénomène de société

Par  Publié le 11 juillet 2022

ENQUÊTE « L’odyssée de la chirurgie esthétique » (1/5). Décrite dès 600 avant J.-C., développée après la première guerre mondiale, la chirurgie esthétique s’est largement perfectionnée et connaît un boom depuis des années, accéléré par la pandémie.

Quand elle rouvre son cabinet sur Park Avenue à la sortie du confinement, en juin 2020, la chirurgienne esthétique Haideh Hirmand s’attend à retrouver sa salle d’attente plus ou moins vide. La première vague de Covid-19 vient de faire près de 25 000 morts à New York. La métropole américaine est sous le choc. « On connaissait tous quelqu’un qui avait été en soins intensifs ou même pire, se souvient-elle. On n’avait pas encore de vaccin. On pouvait imaginer que les gens mettraient leur santé, leur vie, au-dessus de leur apparence. »Au contraire : comme l’ensemble de la profession, la docteure Hirmand voit la demande rebondir dès la levée des restrictions.

Très vite, elle remarque que ses nouveaux patients se plaignent non pas de leur reflet dans le miroir, mais de leur image à l’écran. « Quand on se regarde dans la glace, on ne bouge pas, explique la chirurgienne. Avec le recours massif au télétravail, pour la première fois, les gens voyaient leur propre visage en mouvement. A en juger par ma clientèle, les hommes en ont particulièrement souffert, sans doute parce qu’ils sont moins habitués à se regarder. Hommes ou femmes, nous avons tous vu à l’écran des choses qu’on n’avait jamais remarquées. »

La presse américaine a baptisé « Zoom boom » – du nom de l’une des principales plates-formes de visioconférence – l’appétit de chirurgie esthétique qui a saisi les Etats-Unis dès le début de la pandémie. Une analyse des tendances Google publiée en septembre 2021 dans la revue Aesthetic Surgery Journal suggère que les recherches concernant les interventions sur le visage ont augmenté plus fortement après février 2020 que celles portant sur les autres parties du corps.

En Louisiane, les femmes face au vertige de la fin de l’avortement

Par  Publié le 11 juillet 2022

REPORTAGE  Dans cet Etat du sud des Etats-Unis, l’interruption volontaire de grossesse est désormais interdite, même en cas de viol ou d’inceste.

Edith Romero ne s’attendait pas à tomber enceinte. Le mois de décembre 2021 venait de débuter. Elle avait pourtant pris la pilule du lendemain, après des rapports non protégés. La jeune femme, arrivée du Honduras à La Nouvelle-Orléans il y a onze ans grâce à une bourse d’études, connaît parfaitement les questions de reproduction. Elle travaille au sein d’une clinique gratuite, appelée Luke’s House, qui fournit des soins médicaux et un accompagnement aux plus fragiles. Son compagnon était resté dans son pays d’origine. Agée de 29 ans, Edith n’a pas hésité longtemps et a décidé d’avorter. « Si je n’avais pas eu accès à cette procédure, j’aurais un enfant que je n’étais pas prête à assumer physiquement, mentalement et financièrement », résume-t-elle. La salle d’attente de la clinique spécialisée était pleine à craquer. Il a fallu revenir deux fois et repasser devant les manifestants, dehors, qui conseillaient à Edith d’adopter Jésus et de renoncer.

Edith Romero, originaire du Honduras, travaillait dans une clinique pour femmes jusqu’au mois de juin 2022. Elle y aidait notamment les femmes ne parlant pas anglais dans les démarches administratives pour accéder à l’avortement. À la Nouvelle-Orléans, le 8 juillet 2022.

Psychothérapies d'adolescents

 08.07.2022

Travailler avec des adolescents, voilà une expérience bien singulière. Est-ce pertinent de proposer une psychothérapie à ce moment de la vie ? Cette liste propose un éclairage sur les cures d'adolescents.


Améliorer l’accès aux psychologues au plus vite

JULIETTE MONNIER  INTERVENANTE COMMUNAUTAIRE  Publié le 9 juillet 2022

QUEBEC

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

« On a beaucoup d’appelants [aux tendances suicidaires] qui nous expliquent qu’ils ont tenté d’obtenir un suivi psychologique, mais qu’ils n’y arrivent pas », écrit l’auteure.

J’ai commencé à travailler dans le communautaire il y a maintenant trois ans. Je suis intervenante en prévention du suicide et je suis aussi intervenante en centre d’hébergement auprès de femmes en situation d’itinérance.

Les intervenants sur le terrain sont compétents, bien formés, et les organismes communautaires sont, à mon humble avis, tout simplement des ressources inestimables. Prenons l’exemple des lignes d’écoute et d’intervention. Ce sont des ressources qui sont essentielles de par leur service souvent offert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les personnes en crise suicidaire nous appellent, et on peut assurer leur sécurité tout en intervenant auprès d’elles.

Toutefois, on a beaucoup d’appelants qui nous expliquent qu’ils ont tenté d’obtenir un suivi psychologique, mais qu’ils n’y arrivent pas. Ils sont dirigés vers d’autres services ou professionnels qui jouent un rôle important, mais qui n’offrent pas une évaluation des troubles mentaux et de la psychothérapie.

Certains nous contactent après des tentatives de suicide et nous informent que leur hospitalisation a duré 24 heures, et qu’aucun suivi en psychologie ne leur est assuré.

C’est démoralisant et ça fait en sorte que les problèmes persistent et que les situations de crise se répètent. 

On sait que d’avoir accès à un ou une psychologue est souvent essentiel et que la psychothérapie est protectrice, mais c’est trop souvent inaccessible. Idéalement, on travaillerait avec les personnes qui appellent pour les amener à consulter un psychologue pour traiter leurs problèmes de fond. On serait là pour les accompagner dans les moments difficiles quand leur psychologue n’est pas disponible. Il serait faux de dire aux appelants et appelantes qu’ils ont accès à plein de ressources, alors qu’en réalité, on est la seule qui est accessible pour eux en ce moment. On entend leur frustration, leur détresse en lien avec le manque d’accès aux psychologues. On la vit avec eux aussi. 

Travailler dans des organismes communautaires, c’est être confronté aux troubles de santé mentale, à la pauvreté et, bien souvent, au désespoir et à la souffrance psychologique.

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Une nouvelle forme de démence se répand chez les octogénaires

 Publié le 08.07.2022

Selon une étude, une nouvelle forme de démence (ou "Late") est très répandue chez les séniors. 

Une nouvelle forme de démence se répand chez les octogénaires
LSOPHOTO / ISTOCK

Son impact serait « aussi important qu’Alzheimer » chez les patients seniors, affirment les chercheurs. Une forme de démence baptisée « Late » semble gagner du terrain chez les octogénaires, selon une récente étude.

40 % des seniors concernés

Découvert en 2019 par des neuroscientifiques de l’université du Kentucky aux Etats-Unis, le syndrome Late (pour Limbic-predominant Age-related TDP-43 Encephalopathy) s’apparente à la maladie d’Alzheimer au vu de ses symptômes, le principal étant une perte de mémoire progressive jusqu’à affecter toutes les activités du quotidien. Mais les traitements prescrits habituellement pour soigner cette maladie neurodégénérative notoire s’avèrent inefficaces contre Late. Son origine est en effet différente et, à ce stade, encore inconnue.

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De plus en plus de locataires bruxellois "déprimés" recourent à la psychiatrie

Publié le 10-07-2022

BELGIQUE

Au sein de notre association de locataires, nous rencontrons de plus en plus d’ "usagers" dits "déprimés", en "décompensation psychique", "paranoïaques", "maniaco-dépressifs" ("bipolaires") ou "schizophrènes" qui pour oublier ou plus précisément anesthésier cette douleur ou ce désastre d’exister qui les assaille recourent à la psychiatrie, c’est-à-dire, généralement, aux antidépresseurs, anxiolytiques ou psychotropes que cette dernière leur délivre.

Une carte blanche de Mohamed Ben Merieme et de David Vanhoolandt, travailleurs sociaux à l’Association des Locataires de Molenbeek et Koekelberg (ALMK)

Partons, d'emblée, de ces deux constats : 1/ En œuvrant, en Région de Bruxelles-Capitale, «à l'insertion par le logement», notre association œuvre, de fait, à l'insertion par l'écoute et la parole.C'est que la demande d'un logement (privé ou social) ou les différends auxquels sont confrontés les «usagers» avec leur propriétaires passe toujours par la parole – parole qui s'adresse à un être supposé l'écouter, l'entendre. Or cette demande est très souvent parasitée par la souffrance subjective ou la douleur – voire, pour certains «usagers» -, le désastre d'exister ou d'être-au-monde; 2/ Nous rencontrons ainsi de plus en plus d'«usagers» dits «déprimés», en «décompensation psychique», «paranoïaques», «maniaco-dépressifs» («bipolaires») ou «schizophrènes» qui pour oublier ou plus précisément anesthésier cette douleur ou ce désastre d'exister qui les assaille recourent à la psychiatrie, c'est-à-dire, généralement, aux antidépresseurs, anxiolytiques ou psychotropes que cette dernière leur délivre, prescrit, au détriment d'une écoute attentive et de paroles à la hauteur des souffrances, questions, embrouilles et/ ou traumatismes que ces «usagers» ou plutôt patients ou malades lui livrent.

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"LES CABINETS SONT TOUJOURS PLEINS" : DEPUIS LE COVID-19, LES PSYS DE PLUS EN PLUS SOLLICITÉS

Le 

Les psychologues et psychiatres notent, depuis la fin du premier confinement, une forte augmentation des consultations, avec une population jeune, abîmée par la crise sanitaire et ses restrictions.

Dès février 2021, le psychiatre Serge Hefez alertait sur une "vague psychiatrique": "il y a une demande énorme des services de psychiatrie, de psychologie", déclarait-il sur BFM Paris. Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux professionnels pointent en effet du doigt une dégradation de la santé mentale des Français, notamment due à la crise sanitaire du Covid-19, qui a entrainé une augmentation importante du nombre de consultations.

"On ne dispose pas de chiffres exacts, mais on a clairement une augmentation du nombre de consultations depuis l'automne 2020", déclare à BFMTV.com Thierry Toussaint, secrétaire général de l'AFPEP-SNPP (Association française des psychiatres d'exercice privé - Syndicat national des psychiatres privés). Et "oui, je pense que l'on peut dire que c'est lié à la crise sanitaire".

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dimanche 10 juillet 2022

Psychiatrie : à Niort, patients et longueur de temps

par Eric Favereau et photo Frédéric Stucin  publié le 8 juillet 2022

Pendant un an, le photographe Frédéric Stucin s’est installé dans la cafétéria accolée au service psychiatrique de l’hôpital de Niort pour y observer les «interstices», photographiant patients et soignants. Un regard humain et doux sur ces lieux de soins souvent stigmatisés.

Ce sont des clichés sombres et tristes, sans légende, comme sortis d’un pays de l’Est. Des photos sans sourire mais tout de même chaleureuses, humaines, hospitalières. On y voit des visages : certains sont ceux de malades, d’autres de soignants. Enfin, il y a des murs et des espaces vides, comme inhabités, mais dont l’atmosphère semble apaisée. On est loin de la violence qui transparaît habituellement des lieux de soins, qui sont aussi souvent des lieux d’exclusion.

samedi 9 juillet 2022

Les âges de la vie Histoire de l’enfance








Disponible : Du 08/07/2022 au 07/08/2022

Qu'est-ce que l'enfance, exactement ? À quoi ressemblait-elle autrefois et quels éléments façonnent notre regard sur cette première période de la vie, aujourd'hui ? Aperçu d'une des deux périodes charnières de l'existence, vécues et appréhendées différemment selon les siècles.


Une correspondance inédite de Freud publiée en octobre

 








Une correspondance inédite de Sigmund Freud, avec plus d'un millier de lettres échangées avec Marie Bonaparte, va être publiée en octobre, a annoncé l'éditeur français Flammarion.

Arrière-petite-fille du frère de Napoléon, Marie Bonaparte (1882-1962), épouse d'un prince grec, se passionna pour la psychanalyse dans les années 1920.

Elle contacte le Dr Freud en 1925, qui acceptera de la prendre comme patiente à Vienne. Il la recevra à son cabinet à de nombreuses reprises, et ils s'écriront plus de mille lettres jusqu'à la mort de Freud en 1939.

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« Le Dr Braun est quelqu’un avec qui on pourra discuter sereinement » (interview du Dr Agnès Giannotti, Présidente de MG France)

Paris, le vendredi 8 juillet 2022- Désertification médicale, nouvelle convention en préparation, certification périodique…si les projecteurs sont braquées en ce moment sur l’hôpital et sur les urgences, la médecine libérale est également en pleine transformation. Pour nous éclairer sur l’état de la médecine de ville et sur la place que les libéraux pourraient prendre dans le système de santé de demain, nous avons interviewé le Dr Agnès Giannotti, élue présidente du syndicat MG France le 26 juin dernier.

Jim.fr : Que pensez-vous de la nomination du Dr François Braun comme ministre de la santé ?

Dr Agnès Giannotti : Le Dr Braun est quelqu’un qui est très à l’écoute et qui, bien qu’il vienne de l’hôpital, comprend les problèmes des médecins libéraux. Evidemment, les deux sont liés, si la ville connait des difficultés, tout le monde ira à l’hôpital qui n’arrivera pas à tenir. Le Dr Braun est donc quelqu’un avec qui on pourra discuter sereinement, mais il faut aussi voir quels moyens lui seront alloués.

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Une concertation avec les professionnels de santé à la rentrée, annonce Elisabeth Borne

07.07.22

Dans son discours prononcé devant les députés, la Première ministre Elisabeth Borne a présenté les grandes lignes de sa politique, mettant l'accent sur une logique de compromis et de concertation. Elle a notamment annoncé une concertation à la rentrée prochaine avec l'ensemble des professionnels de santé.

Compromis sera-t-il le mot clé du mode de fonctionnement du gouvernement d’Elisabeth Borne ? C’est en tout cas l’impression que la Première ministre semble avoir voulu donner lors de son discours de politique générale, prononcé le 6 juillet devant l’Assemblée nationale. Choisissant de ne pas se soumettre à un vote de confiance, elle a déroulé les grandes lignes des réformes à venir, à commencer par celle des retraites qui, si elle n'est pas ficeléen'est pas à prendre ou à laisser, demeure toutefois indispensable. Et pour ce qui est de la santé, s’y associent les termes de "concertation" et "décentralisation".

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Atome : voyage au centre de la matière

L'idée atomique est née sur les bords de la mer Egée, iI y a presque 2 500 ans, du philosophe grec Leucippe et de son disciple Démocrite. ©Getty - Pobytov

Eurêka !

Épisode du mardi 5 juillet 2022 par Antoine Beauchamp

Résumé

Quand parle-t-on pour la première fois d’atome ? Comment sa conception a-t-elle évolué ? Dans quelle mesure la perception populaire de l'atome reste-t-elle relativement déliée de la vérité scientifique ? Comment classe-t-on tous les atomes ? 


avec :

Marlène Assié (Physicienne, spécialisée dans la physique expérimentale, chercheure au CNRS), Charlotte Bigg (Chargée de recherche en histoire des sciences et techniques au Centre Alexandre Koyré).


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Au Cern, les scientifiques reprennent l’exploration des origines de l’Univers

 par Mathieu Grousson   04.07.2022

Le 4 juillet 2012, le monde apprenait la découverte du boson de Higgs. Dix ans pile après cet événement historique, les installations du LHC - qui sortent d’une cure de jouvence de trois ans - s’apprêtent à une nouvelle collecte de données, deux fois plus importante que les précédentes. De quoi lever un peu plus le voile sur les secrets de la matière élémentaire.

Cet article est le premier d'une série de quatre épisodes consacrés au run 3 du LHC, à retrouver sur le site de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS.

Cette fois ça y est, après trois ans de mise à l’arrêt pour maintenance, le LHC (Large Hadron Collider), le collisionneur géant de particules du Cern, près de Genève, a redémarré. Cent mètres sous terre, dans son anneau de 27 kilomètres de circonférence, des protons sont à nouveau accélérés dans les deux sens à une vitesse proche de celle de la lumière, avant d’être projetés les uns contre les autres au sein des quatre détecteurs – Alice, Atlas, CMS, LHCb – placés le long de leur trajectoire. À la clé, un concentré d'énergie cinétique qui, en vertu de l’équivalence entre énergie et masse, se mue en gerbes de particules qui témoignent des processus à l’œuvre dans l’intimité de la matière.

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Y'a qu'à pas baiser








Résumé

1971, une femme prend la décision de ne pas garder l’enfant qu’elle porte alors que l’avortement est encore illégal en France. Le film alterne la séquence de son avortement clandestin et des images de la première manifestation de femmes en faveur de l’avortement et de la contraception qui a lieu à Paris le 20 novembre 1971.


L'avis de tënk

Ce film est un tract, le cri de celles qui, en pleines Trente Glorieuses, ne veulent plus être cantonnées aux rôles de ménagères ou de femmes-objets représentées par la télévision. Face à ces hommes qui critiquent la création d'un "marché commun de l'avortement", Carole Roussopoulos filme des femmes qui parlent librement de leur plaisir et qui disent ce qu'elles veulent : disposer librement de leur corps. Jusqu'à l'aspiration de l'embryon, elle filme ce qui alors ne se montre pas, ne se dit pas.

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