Comme le poids économique des troubles psychiatriques représente un sujet d’une importance mondiale, il n’est pas étonnant que deux grandes revues l’évoquent presque en même temps. The Australian & New Zealand Journal of Psychiatry d’une part, dans un article sur le « coût de la prévalence élevée des maladies mentales » en Australie ; et d’autre part une publication du Journal of Affective Disorders consacrée au « poids économique du trouble bipolaire de type I aux États-Unis. »
Point commun entre ces deux articles : la retombée financière des maladies mentales. Elle ne se cantonne pas aux seules dépenses de santé et d’assurance-maladie, mais a aussi « un large impact économique » en termes de perte de productivité au travail, y compris cette conséquence (souvent méconnue) pour la collectivité : une perte d’impôts sur le revenu pour l’état, liée précisément à l’effet préjudiciable de la maladie sur l’aptitude professionnelle des patients, donc sur le niveau de leurs revenus.