blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 15 octobre 2021

«Ma vie avec la comtesse de Ségur», de Caroline Eliacheff : l’hymne aux enfants

par Richard Godin  publié le 14 octobre 2021 

Caroline Eliacheff rappelle dans son livre les idées novatrices de l’écrivaine prolifique, qu’elle rapproche de Françoise Dolto, en matière d’éducation.

L’évocation de la comtesse de Ségur rappellera à certains «la couleur des couvertures de la Bibliothèque rose illustrée». Pour d’autres, cela fera ressurgir des noms (Sophie, Dourakine, Gribouille), «des émotions durables, des récits effrayants, des mots de vocabulaire jamais entendus» ou «des sensations immédiates pas toujours avouables stimulant les fantasmes érotiques ou sadiques». Pour Caroline Eliacheff, fille de Françoise Giroud, ce sont des ouvrages «qu’on croit relire alors qu’on lit enfin». A la lumière de sa vie personnelle et professionnelle (elle est psychanalyste et pédopsychiatre), l’autrice raconte la passion de la comtesse de Ségur pour «l’éducation et la santé des enfants» à travers son œuvre qui «décline de mille façons l’idée selon laquelle ils sont le pur produit de ce qu’on leur inculque».

Une odeur de poudre

TOUS LES ÉPISODES 
LE 14/11/2017

Les secrets professionnels de deux dealers de cocaïne.

LE 22/11/2017

Comment et pourquoi on consomme de la C. Deux jeunes femmes racontent. 


LE 29/11/2017

Kétamine, 3MMC, méphédrone, le XXIème siècle carbure avec de nouvelles drogues. Deux consommateurs racontent ce qu’elles ont de nouveau… ou pas.

Lire la suite et écouter les podcasts ...


Génétique, métissage et pathogènes, du Néandertal au Covid-19. Avec Lluis Quintana Murci

LE 13/10/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

La génétique et la biologie, couplées à l’histoire et l’anthropologie, nous permettent de mieux comprendre nos résistances aux pathogènes. 

Scientifiques regardant un modèle ADN.
Scientifiques regardant un modèle ADN. Crédits :  Getty

Lluis Quintana-Murci est généticien. Les bases de sa discipline sont à chercher chez Charles Darwin et Gregor Mendel, pères de la théorie de l’évolution par sélection naturelle, et des lois de la génétique et de l’hérédité. 

Démographie, métissage, migrations, cultures et modes de vie… Les avancées les plus récentes de la science nous permettent d’apporter de nouvelles réponses aux trois questions qui guident le travail de Lluis Quintana-Murci, inspirées par le célèbre tableau de Paul Gauguin : D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? 

Avec la pandémie, les recherches de Lluis Quintana-Murci attirent l’attention : en effet, elles permettent d’étudier l’évolution de notre adaptation biologique aux agents infectieux et nos défenses actuelles face à de nouveaux pathogènes. Résistance au paludisme, tolérance au lactose, adaptation à l’environnement, effets des modes de vie et aujourd’hui, morbidité face à l’épidémie de Covid-19 sont à étudier au prisme de notre histoire génétique. 

Lire la suite et écouter le podcast ...


Sourire suffit parfois à nous rendre heureux

Publié le 13 octobre 2021

Des recherches sur le lien entre expression faciale et émotions montrent que nos mimiques peuvent influencer notre ressenti, raconte la neuropsychologue.

Carte blanche. Après une journée stressante, avez-vous déjà pris conscience du nombre de fois où vous avez serré la mâchoire ou froncé les sourcils ? A l’inverse, en vacances, détendu, vous êtes sans doute beaucoup plus souriant. Ces expressions faciales que nous produisons en permanence reflètent nos émotions de manière relativement fidèle. Mais se pourrait-il que l’inverse soit également vrai ? Est-ce que nos émotions pourraient résulter de nos mimiques faciales ?

mercredi 13 octobre 2021

COP26 : l’alerte de l’OMS et de 45 millions de médecins sur les dangers du dérèglement climatique

par Eléonore Disdero  publié le 11 octobre 2021

Dans un rapport accompagné d’une lettre ouverte de soignants, l’Organisation mondiale de la santé met en lumière les effets dévastateurs du réchauffement climatique sur la santé des êtres humains.

«Le changement climatique est la plus grande menace sanitaire à laquelle l’humanité est confrontée». Les mots sont forts, l’urgence évidente. Dans un rapport publié ce lundi intitulé «The Health Argument for Climate Action», l’Organisation mondiale de la santé (OMS) établit les liens «indissociables» entre climat et santé. Avec ce texte, le monde de la santé appelle les pays devant participer début novembre à la COP26 de Glasgow, en Ecosse, à «intensifier leur action en faveur du climat».

Les professionnels médicaux exhortent tous les pays à «actualiser leurs engagements nationaux en matière de climat dans le cadre de l’Accord de Paris afin de s’engager, dans une mesure équitable, à limiter le réchauffement à 1,5 °C».

«Si personne n’est à l’abri des effets du changement climatique sur la santé, ce sont les personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées qui les ressentent de manière disproportionnée», indique le rapport, qui liste dix recommandations pour «éviter la catastrophe sanitaire».

Journée mondiale de la santé mentale : le bilan mitigé de l’OMS

Publié le 10/10/2021

L’Organisation Mondiale de la Santé regrette un manque d’investissement de la part des États membres

Alors que ce dimanche 10 octobre est la date de la journée mondiale de la santé mentale de ce 10 octobre, qui vise à sensibiliser et à informer la population sur les troubles psychiatriques, un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dresse un bilan mitigé sur l’année écoulée.Le communiqué relève que 51 % des États membres de l’OMS « ont déclaré que leur politique ou plan en matière de santé mentale était conforme aux instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits humains, soit bien en deçà de la cible de 80 %. » Seul objectif atteint, la baisse de 10 % du taux de suicide.

Lire la suite ...


COMMISSION PSYCHIATRIE ET SANTÉ MENTALE LES PROPOSITIONS DE LA FHF

 ÉDITORIAL

Environ une personne sur cinq au cours de sa vie est touchée par une pathologie concernant la psychiatrie ou la santé mentale. Les troubles mentaux et la souffrance psychique qu’ils entraînent impactent lourdement la qualité de vie des patients et de leurs proches. En outre, leur coût pour la société est considérable et les dépenses de santé engagées par le pays font de la question de la santé mentale un des premiers enjeux de santé publique, impliquant les secteurs sanitaire, médico-social et social.

De plus, nous savons que la situation des personnes concernées – patients ou proches – comme celle des structures et des professionnels qui les accueillent est, à bien des égards, souvent difficile, parfois critique, toujours perfectible.

UN OBJECTIF À L’ESPRIT : LE MIEUX ÊTRE DES PATIENTS ET DE LEURS PROCHES.

Pour toutes ces raisons et parce qu’elle représente les établissements publics de santé et médico-sociaux qui accueillent, soignent et accompagnent une très grande partie des patients concernés, la FHF se devait de contribuer au débat public en proposant des avancées en la matière.

C’est pourquoi le conseil d’administration de la FHF a confié à une commission composée de représentants des professionnels, de soignants, de chercheurs, de gestionnaires, d’élus, d’usagers le soin d’élaborer des recommandations.

Lancée en 2013, la démarche s’inscrit dans un approfondissement des travaux déjà initiés en 2011 par la FHF avec l’ADESM, la conférence des présidents de CME de CHS, l’UNAFAM et la FNAPSY. Travaux

qui ont eu lieu dans le cadre du plan Psychiatrie et Santé mentale 2011-2015 piloté par la direction générale de la santé.

Elle prolonge aussi les contributions communes formulées lors des débats sur la loi relative aux soins sans consentement.

Recherche, usagers, formation d’infirmier en psychiatrie, les urgences, accès aux soins somatiques en lien avec les médecins généralistes, personnes âgées, pédopsychiatrie et protection de l’enfance, logement, financement... A travers neuf axes thématiques, sont abordés avec réalisme des enjeux prioritaires pouvant constituer de véritables leviers d’amélioration de notre dispositif de soin et de prévention.

Les recommandations de ce présent document constituent une contribution forte aux propositions qu’adressera la FHF aux pouvoirs publics dans les années qui viennent, avec un objectif à l’esprit : le mieux être des patients et de leurs proches.

Frédéric VALLETOUX Dr Yvan HALIMI

Président de la FHF

Coordonnateur de la commission FHF psychiatrie et santé mentale

Lire la suite ...



Migrants : «On peut tenir longtemps durant l’exil, puis vivre un contrecoup»

par Gurvan Kristanadjaja   publié le 11 octobre 2021

La psychologue clinicienne Christina Alexopoulos exerce dans un centre d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile. Elle témoigne de l’omniprésence de la mort dans les récits des exilés qu’elle reçoit.

Christina Alexopoulos est psychologue clinicienne. Elle intervient bénévolement depuis trois ans dans un centre d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), où elle réalise des consultations avec les exilés.

Au cours de leur parcours, les migrants sont souvent confrontés à la mort : celles des autres sur la route, et la leur qu’ils redoutent. Comment expriment-ils cela ?

Déjà avant leur départ, ils y sont souvent confrontés directement. Les Soudanais ont par exemple vécu de nombreuses attaques ou des expériences génocidaires. Chez les Afghans, tous disent compter dans leur famille des personnes proches qui ne sont plus là. Dans les dictatures militaires, le spectre de la mort est aussi tout proche. A chaque fois, il y a un premier décès qui peut être le déclencheur de départ.

Exposition d’oeuvres de personnes détenues en Île-de-France


L’association PHILIA (ex- PSTI, Promotion Sociale par le Travail et l’Insertion),
Et la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Paris DISP,
Avec le soutien constant de la Ville d’Issy-les-Moulineaux
Et, de nouveau cette année, l’aide de l’association LA MIE DE PAIN

ONT LE PLAISIR DE VOUS CONVIER,

le vendredi 15 octobre 2021, à 18h00,

au vernissage de notre exposition Talents Cachés

Lire la suite ...


A Paris, 6 000 écoliers en moins dans les écoles primaires et maternelles à la rentrée

Le Monde avec AFP Publié le 12 octobre 2021

Le nombre d’élèves dans le premier degré est en baisse depuis dix ans dans la capitale mais la tendance accélère fortement avec la crise sanitaire et le développement du télétravail.

Un médecin explique à des écoliers les gestes barrières et l’équipement de protection contre le Covid-19 dans une école à Paris, le 23 novembre 2020.

Paris comptait 6 000 écoliers en moins dans le primaire et en maternelle qu’en 2020 à la rentrée scolaire, selon une information révélée par Franceinfo, mardi 12 octobre, puis confirmée par la mairie de la capitale qui évoque les effets de la crise sanitaire liée au Covid-19 et du télétravail.

Véronique Margron, le visage compatissant de l’Eglise catholique

Par    Publié le 13 octobre 2021

Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, à Paris, le 9 septembre 2021.

Depuis la publication du rapport de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise catholique (Ciase), mardi 5 octobre, on s’arrache Véronique Margron.

Entretiens à la presse, invitation sur France Inter, vendredi, à « C Politique » sur France 5, dimanche : les médias ont vite reconnu en la présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) le visage compatissant de l’institution catholique pour réagir à cette estimation impensable jusqu’alors : 216 000 personnes majeures aujourd’hui auraient subi des violences sexuelles par un prêtre ou un religieux depuis 1950. Ils seraient 330 000 si l’on y ajoute les laïcs en mission pour l’Eglise.

mardi 12 octobre 2021

«Bébé box» : aux mères hydratées la patrie reconnaissante


 


par Johanna Luyssen  publié le 15 octobre 2021 

Inspiré par le modèle finlandais, le secrétariat d’Etat à l’Enfance a décidé d’offrir une boîte à chaque famille, contenant produits naturels et conseils. Mais derrière ces cadeaux se cache, pour les femmes, une injonction à prendre soin de soi après et à redevenir un objet de désir après la grossesse.

C’est en soi une chic nouvelle : à partir de février 2022, chaque famille française repartira de la maternité avec sa boîte cadeau, contenant notamment une turbulette, un livre, des conseils, un savon afin de promouvoir les produits naturels, bref des tas de choses censées répondre aux questionnements inévitables lors des premiers jours d’un nourrisson – du syndrome du bébé secoué à la mort subite. Le tout a été pensé sur la base d’un modèle finlandais de 1938 et devrait, selon le secrétariat d’Etat à l’Enfance, être une «invitation à sortir» et à «ne pas s’oublier en tant que parent».

17 octobre 1961 : un crime d’Etat à Paris, entre dénégation et euphémisation

par Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire., Universitaire  publié le 14 octobre 2021

Soixante ans après les faits, il est temps qu’Emmanuel Macron reconnaisse le crime d’Etat que sont les massacres perpétrés par la police française contre les Algériens, estime le politologue Olivier Le Cour Grandmaison. 

Dans les hôpitaux, un « cercle vicieux de la désaffection » après la sortie de crise sanitaire

Par   Publié le 12 octobre 2021

Face au manque d’infirmiers, de nombreux établissements peinent à reprendre une activité normale. Aux départs de personnels, s’ajoutent un taux d’absentéisme en hausse et des difficultés de recrutement

Une infirmière à l’hopital universitaire d’Angers (CHU), à Angers, le 10 juin 2021

A l’hôpital, la quatrième vague épidémique a beau appartenir de plus en plus nettement au passé, avec un reflux général du nombre de patients atteints du Covid-19, les signaux d’alerte se multiplient depuis plusieurs semaines. Lits fermés, postes vacants, blocs opératoires au ralenti… l’après-crise semble encore loin des jours meilleurs, à entendre médecins et syndicats.

Médecins harcelés par les antivax : "On va te retrouver et te mettre une balle dans la tête"

LE 11/10/2021

À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE

Ils sont médecins et reçoivent des menaces de mort. La première, Julia Fidry, généraliste dans un petit village du Gard, tient le centre de vaccination à bout de bras, tandis que le second, médecin à Fronton, près de Toulouse, défend publiquement la vaccination. Il a désormais un garde du corps. 

Façade de centre médical
Façade de centre médical Crédits :  AFP

Jérôme Marty et Julia Fidry sont tous deux médecins. Pendant la crise Covid, ils se sont donnés corps et âme pour combattre la maladie. Dès qu'un vaccin a pu voir le jour, Julia Fidry a ouvert un centre de vaccination, tandis que Jérôme Marty n'a cessé de rappeler publiquement l'importance des gestes barrières dans la lutte contre la pandémie. Mais leur engagement professionnel n'est pas du goût de tous. Ils reçoivent aujourd'hui des menaces de mort et des insultes. Ils nous racontent un quotidien de harcèlement qu'ils ne s'attendaient pas à connaître en prêtant le serment d'Hippocrate... 

Les vaccins sous protection... 

Le docteur Fidry est médecin généraliste. Pendant la crise sanitaire, elle coordonne les structures Covid dans le secteur du Gard. Dès les débuts de la campagne de vaccination lancée par le gouvernement, elle se lance à corps perdu dans la lutte contre le virus et décide de monter un centre de vaccination. Un jour, elle reçoit trois lettres de menace. C'est le début d'un long harcèlement...

Je transportais mes petits flacons d'un endroit à l'autre avec ma petite glacière électrique dans mon Scénic. Et là, les forces de l'ordre m'ont dit : "Vous risquez d'être carjackée ou d'être kidnappée pendant le transport des vaccins !" Julia Fidry

Lire la suite et écouter le podcast ... 


Moxi, le robot infirmier, très utile en temps de covid

logo

Thierry Kaoré  11 octobre 2021







Ici aux États-Unis, un robot appelé Moxi aide les infirmières et le personnel hospitalier à se concentrer davantage sur les patients en s'occupant des tâches subalternes.


Lire la suite et voir la vidéo ...


Brest : un atelier de graffiti pour des patients de l'hôpital psychiatrique

  

Par  France Bleu Breizh Izel   
Dimanche 10 octobre 2021

Pour la première fois, des patients de l'hôpital psychiatrique de Bohars (Finistère) ont participé à un atelier de graffiti encadré par deux artistes et des personnels soignants. Pendant trois jours, ils ont chacun créé leur fresque autour de l'invitation au voyage. Une activité très appréciée

Les œuvres des patients seront ensuite exposées au sein de l'hôpital psychiatrique.

Les œuvres des patients seront ensuite exposées au sein de l'hôpital psychiatrique. © Radio France - Nicolas Oliv

Le bruit des bombes de peinture aérosol résonne dans le gymnase de l'hôpital psychiatrique de Bohars. Concentrés, des jeunes artistes débutants mettent la dernière touche à leur création, sous le regard de deux figures du graff. "On est un peu leur caisse à outils au niveau technique, pour leur donner la bonne méthode à chaque étape de leur dessin", explique François Kernen alias Ezra, un graffeur de Lorient.


Sept patients hospitalisés en psychiatrie ont été choisis pour cet atelier autour du graff, une première au sein du CHRU de Brest. Tous sont ravis de cette expérience. Devant sa fresque représentant Venise, Jordan apprécie de "changer d'air, parce que rester là-bas, à l'hôpital, c'est pas bon. Sortir c'est bien !" "Ça nous permet un peu de penser à autre chose, de s'évader en fait, et j'adore, ça m'apaise", confie Nayara. A l'autre bout de la salle, Abdel salue l'initiative. "C'est très instructif, c'est relaxant, surtout qu'on en a vraiment besoin. Quand on est là où on est... c'est pas évident."

Les patients ont bénéficié des conseils techniques des graffeurs Ezra et Jef.
Les patients ont bénéficié des conseils techniques des graffeurs Ezra et Jef. © Radio France - Nicolas Olivier


Lire la suite ...