blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 20 mars 2018

Des "neuroscientifiques" à l’Education Nationale ? C’est un coup de force qui installe une politique ségrégative.

Résultat de recherche d'images pour "change.org images"

Il reste des places ! Débat le 24 mars de 20h à 22h à la Bellevilloise, 21 rue Boyer 75020 Paris

Pour la Psychanalyse
20 MARS 2018 — Débat le samedi 24 mars 2018 de 20h à 22h à la Bellevilloise, 21 rue Boyer 75020 Paris de la « Nuit des débats » organisée par la mairie de Paris.

Des "neuroscientifiques" à l’Education Nationale ? C’est un coup de force qui installe une politique ségrégative.

Certains neuroscientifiques considèrent que les apprentissages scolaires dépendraient de facteurs génétiques ou neurodéveloppementaux. Il n’en existe aucune preuve ! Au contraire, les facteurs socioéconomiques et familiaux tiennent la plus grande place dans le succès ou l'échec scolaire. 

Nous demandons la réorganisation du « Conseil scientifique de l’Education nationale » !


La contrôleuse des prisons “prête à inspecter les Ehpad”

 13/03/2018







Sipa Press

Interview. La Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, veille au respect de l’intégrité des citoyens emprisonnés, internés en psychiatrie ou détenus en rétention administrative. Face aux maltraitances en Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ( EHPAD) , elle assure être favorable à une évolution de ses missions.  
Paris Match. Quel est le quotidien des résidents en EHPAD ?
Adeline Hazan. La restriction des libertés et des droits fondamentaux est réelle ! La situation des personnes âgées dépendantes en Ehpad est très proche des patients en hôpital psychiatrique : atteintes aux libertés de circulation, isolement, contention…

Adeline Hazan, contrôleuse des prisons.
© Sipa PressLire la suite ...

“Libre à en mourir” : un documentaire sur le suicide assisté et l’euthanasie lundi 19 mars à 23h30

Résultat de recherche d'images pour "france 3 grand est"
Résultat de recherche d'images pour "“Libre à en mourir” : un documentaire sur le suicide assisté et l’euthanasie lundi 19 mars à 23h30"
© France Télévisions et 2 Caps Production

Deux handicapés lourds, sans espoir de guérison, demandent à mourir dignement : c'est le sujet d'un documentaire, "Libre à en mourir", co-produit et diffusé sur les antennes de France 3 Grand Est ce lundi 19 mars après le Soir 3. 


Vie affective et sexuelle & handicap

Logo - Vie affective et sexuelle et handicap

Nous sommes tous différents.
Nous avons parfois des difficultés qui peuvent nous handicaper…
Mais nous avons aussi tous un point en commun,
l’envie et le besoin d’aimer et d’être aimé.

Ce site est destiné aux personnes en situation de handicap,
à leurs proches et aux professionnels qui les accompagnent,
pour aborder les sujets liés à la vie affective et à la sexualité.


Une étude scientifique conteste le lien entre violence et jeux vidéo

Une équipe de psychologues « n’a trouvé aucune différence de niveau d’agressivité » chez des joueurs exposés durant deux mois à un jeu vidéo violent.

LE MONDE 

Grand Theft Auto III
Grand Theft Auto III Rockstar

C’est une conclusion qui tombe à pic. Une étude scientifique publiée dans Molecular Psychiatry le 14 mars, soit une semaine après la convocation des représentants de l’industrie du jeu vidéo par Donald Trump, conteste l’influence des productions violentes sur le niveau d’agressivité des joueurs.

Menée sous la supervision de Simone Kühn, professeure associée en psychologie au sein de la société Max-Planck pour le développement des sciences en Allemagne (Max-Planck-Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften), l’expérience a réuni 77 cobayes pendant deux mois. Ceux-ci ont été divisés en trois groupes, l’un exposé quotidiennement à un jeu vidéo violent (la superproduction Grand Theft Auto V, déconseillée aux moins de 18 ans) ; le second à un jeu vidéo pacifique (la simulation de vie Les Sims 3) ; tandis que le troisième ne jouait à aucun jeu.


lundi 19 mars 2018

La dépression, un mal flou à redéfinir

Burn-out, violences sociales, anxiété… quantité de troubles psychiques sont aujourd’hui assimilés à la dépression. Mieux comprise pour certains, trop médicalisée pour d’autres, cette affection est difficile  à circonscrire. Maladie ? Souffrance psychique  ou sociale ? Le débat anime psychiatres et sociologues.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Dépression. C’est le terme utilisé par la médecine contemporaine pour désigner cette plongée dans la souffrance psychique que les médecins antiques nommaient mélancolie. Une maladie complexe qui se manifeste par un état de rupture avec l’état habituel de la personne, se traduisant par des troubles psychiques et physiques dont l’insomnie, l’angoisse, la perte d’appétit ou encore les pensées suicidaires. Dans les formes les plus sévères, elle fait peser un risque vital sur la personne, notamment par suicide ou arrêt d’alimentation.

Elle touche une personne sur cinq au cours de son existence et l’Organisation mondiale de la santé ­estime à plus de 300 millions le nombre annuel de ­dépressifs. Mais si ce nombre n’a cessé d’augmenter (+ 18 % entre 2005 et 2015), des voix s’élèvent pour questionner la légitimité de la médecine à détenir seule un droit de regard sur la maladie. En cause, ses frontières, qui englobent l’ensemble des états dépressifs face auxquels le traitement médical – principalement les antidépresseurs et les psychothérapies – s’impose comme l’unique réponse. « La dépression est une notion dépassée. De plus en plus, on va vers une ­déconstruction de ce qu’est ce trouble », affirme le ­sociologue Xavier Briffault, du Centre de recherche en médecine, sciences, santé, santé mentale et société du CNRS. « Ce qui ressort depuis une dizaine d’années, c’est que le concept de dépression lié à une cause biologique sous-jacente n’existe plus. Différents éléments de la personne incluant des facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux entrent en compte. Ces ­éléments interagissent entre eux pour créer un cercle ­vicieux qui aboutit à la dépression », poursuit-il.

Antidépresseurs : une efficacité limitée

Utiles pour les dépressions sévères, ces traitements ne semblent pas très opérants dans les autres cas. Et l’évaluation de l’effet placebo est toujours discutée.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Dans quelle mesure les ­antidépresseurs sont-ils efficaces, et quelle est la part de l’effet placebo dans la guérison des patients ? Au total, plus d’une quarantaine de ces molécules sont commercialisées à travers le monde.


Apparus dans les années 1950-1960, les antidépresseurs de première génération (tricycliques et inhibiteurs de monoamine oxydase) sont aujourd’hui moins utilisés du fait de leurs effets secondaires. Ils ont été principalement remplacés par des inhibiteurs sélectifs de la ­recapture de la sérotonine (ISRS), développés à partir des ­années 1980-1990, avec comme chef de file la fluoxétine (Prozac).

Leur conception a été motivée par une hypothèse jamais démontrée attribuant la dépression à une baisse de la concentration en sérotonine, considérée comme l’hormone du bonheur dans le cerveau. Mieux tolérés que les premiers ­antidépresseurs, les produits actuels – dont certains agissent aussi sur la noradrénaline – peuvent ­cependant provoquer une baisse de la libido, une prise de poids et de la fatigue ou de la somnolence.

Les syndicats dénoncent « la surpopulation chronique » de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen

19/03/2018



Résultat de recherche d'images pour "Les syndicats dénoncent « la surpopulation chronique » de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen"

La situation est sous tension à l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen. Alors que le nombre d’hospitalisations est en hausse, les syndicats dénoncent le manque de personnel et de moyens pour faire face. Un CHSCT extraordinaire doit se tenir vendredi 23 mars 2018.


L’accueil des migrants  ne présente aucun risque sanitaire

Une étude bavaroise de grande ampleur montre que les demandeurs d’asile n’exposent pas la population locale aux maladies graves comme le sida ou l’hépatite B.

LE MONDE  | Par 

Face à la détresse d’hommes et de femmes fuyant un pays en guerre, l’Allemagne a ouvert les bras. En 2015, le pays aaccueilli plus de 1 million de ­demandeurs d’asile – Syriens, Afghans et Irakiens pour les deux tiers. Un suivi sanitaire des réfugiés a été effectué dans le ­cadre de la loi sur la procédure d’asile : par le diagnostic précoce d’éventuels cas d’infection grave, les autorités sanitaires allemandes voulaient être sûres de pouvoir ­juguler toute épidémie naissante.


Afin de déterminer si les populations migrantes représentaient un risque sanitaire accru pour les résidents locaux, des chercheurs du LGL, l’office bavarois pour la santé et la sécurité alimentaire, se sont intéressés à la prévalence des ­maladies infectieuses graves chez les migrants. Pour mener à bien leur étude, publiée le 8 mars dans la ­revue Eurosurveillance, ils ont travaillé à partir de données engrangées en Bavière : ce Land, qui a ­accueilli le plus grand nombre de demandeurs d’asile en 2015, après la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, constitue en effet une ressource importante en ce qui concerne les données épidémiologiques.

Grosse fatigue

21/03/2018

LE JOURNAL DES IDÉES par Jacques Munier

5 MIN
Ecouter sa fatigue
Ecouter sa fatigue Crédits : Th. Koehler - Getty
Mais si vous êtes du matin, réjouissez-vous, vous allez enfin retrouver vos horaires ! C’est un médecin qui le dit à Julien Bisson dans l’hebdomadaire Le unqui paraît aujourd’hui. Sinon, sachez que ce que vous risquez d’éprouver c’est de la « chronofatigue », la fatigue liée au décalage entre nos rythmes de vie et notre organisme.

Le "retard de phase"

« Notre corps – explique Patrick Lemoine – est doté d’une horloge interne, génétiquement programmée, qui nous pousse à respecter les horaires pour lesquels nous avons été construits. Or tout ce qui peut empêcher la production de mélatonine – une hormone liée à la pénombre et à l’obscurité qui est responsable de l’endormissement – va nuire aux rythmes biologiques. » La mélatonine est sécrétée dans le cerveau par la glande pinéale en réponse à l’absence de lumière captée par la rétine. Cette hormone dite « du sommeil » permet de régler le cycle biologique en repérant l’apparition du jour et de la nuit, mais aussi l’évolution des saisons. Produite par l’organisme au début de la nuit, elle favorise l’endormissement, avant de diminuer jusqu’au matin. Le docteur en neurosciences et spécialiste des troubles du sommeil rappelle que « L’invention de la lumière artificielle – la maîtrise du feu il y a un million d’années, puis celle de l’électricité – a fait de nous la seule espèce animale sur la planète à ne plus être en accord avec notre donneur de rythme traditionnel, le soleil. C’est ce qu’on appelle le retard de phase. Et cette situation s’est aggravée depuis quelques années avec l’apparition de la lumière bleue des écrans – télévision, tablettes, smartphones, liseuses … Lorsqu’ils sont consommés après le dîner, ceux-ci peuvent accentuer ces retards de phase. » Au passage, avertissement et conseil aux ados ou à ceux qui n’ont pas fini de l’être : 
révisez, envoyez vos messages, regardez des vidéos sur votre smartphone à partir de 5 heures du matin, vous serez beaucoup moins fatigués !
Car « notre cerveau est équipé d’un thermostat : il faut que notre température baisse pour qu’on puisse s’endormir, avant de remonter pour qu’on soit en forme le matin. Or, plus on retarde l’abaissement de la température, plus on retardera la remontée le matin, et donc un réveil avec une sensation de fatigue ». Et des dommages collatéraux en perspective : « Une étude de l’INSEE a montré qu’on observe généralement le lundi matin un pic régulier pour les accidents de voiture, les infarctus et les tentatives de suicide. » Totalement déphasé après le week-end, le corps a une température encore basse au réveil, d’où un moindre tonus physique et le moral en berne : « la fatigue matinale s’apparente à une forme mineure de dépression » affirme Patrick Lemoine, qui ajoute que si l’on parle de « sommeil réparateur » c’est parce que pendant le sommeil profond « est produite l’hormone de croissance dont nous avons besoin pour permettre aux cellules de se régénérer ». 

Pourquoi le château de Brienne est-il devenu un hôpital psychiatrique ?

21/03/2018

C’est le département de l’Aube qui, en 1955, a acheté le château pour y installer l’établissement de santé mentale, quatre ans plus tard.

Le château de Brienne abrite depuis 1959 l’établissement public de santé mentale de l’Aube.
Le château de Brienne abrite depuis 1959 l’établissement public de santé mentale de l’Aube.

Depuis quand y a-t-il un château à Brienne ?

Au tout début du Moyen Âge déjà, l’histoire cite un château à Brienne.
En 1640, la seigneurie de Brienne est achetée par la famille de Loménie, dont les descendants, un siècle plus tard, ont acquis une grande influence à la cour.

Quand a-t-il été construit dans sa forme actuelle ?

L’abbé Étienne Charles de Loménie de Brienne devient ministre d’État du Roi Louis XVI en 1787. Son frère Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne est secrétaire d’État à la guerre.
Ce sont les deux frères qui font refaire le château entre 1770 et 1778 par l’architecte Jean-Louis Fontaine. Le château de Brienne, édifice tout en pierre aux 365 ouvertures, surplombe toujours la ville, installé au cœur d’un parc de 24 hectares.

Lucie Nayak : «Ils étaient traités comme des enfants, désormais ils le sont comme des ados»

Par Juliette Deborde — 

Nicole et Pierre vivent dans une des «Maisons de Lyliane», à Richebourg (Yvelines). Malgré leur relation assumée, leur chambre n’est équipée que de lits simples.
Nicole et Pierre vivent dans une des «Maisons de Lyliane», à Richebourg (Yvelines). Malgré leur relation assumée, leur chambre n’est équipée que de lits simples.Photo Edouard Caupeil



La sociologue Lucie Nayak explique que la sexualité des handicapés mentaux a souffert d’une vision caricaturale, leur désir étant considéré comme amorphe ou exacerbé.

La docteure en sociologie Lucie Nayak déconstruit, dans son dernier ouvrage (1), l’idée d’une sexualité qui serait «spécifique» aux personnes handicapées. Pour son enquête, menée entre 2009 et 2012 en France et en Suisse, la chercheuse a interrogé une centaine de femmes et d’hommes en situation de handicap mental, de parents, d’éducateurs et d’assistants sexuels.
Quelles idées reçues sont rattachées à la sexualité des personnes handicapées dans l’imaginaire collectif ?
Leur sexualité a longtemps été envisagée comme une hyposexualité ou une hypersexualité. C’est ce que démontre le psychosociologue Alain Giami dans l’Ange et la Bête,paru en 1983. Il oppose cette représentation de «l’ange», de l’éternel enfant, et la figure de «la bête» à la sexualité incontrôlable. Ces représentations ont longtemps eu pour résultat d’interdire la sexualité dans les institutions spécialisées. Mon enquête montre que ce n’est pas tant le handicap qui conditionne la sexualité, mais le fait d’avoir été désigné comme personne handicapée mentale, et la contrainte institutionnelle qui va avec. Le fait de vivre en institution spécialisée conditionne la sexualité. Le discours éducatif l’envisage à travers le prisme du handicap.

Handicap mental : petit à petit, le sexe fait son lit

Par Juliette Deborde, Photos Édouard Caupeil — 
Les maisons de Lyliane, établissement spécialisé pour handicapés adultes.
Les maisons de Lyliane, établissement spécialisé pour handicapés adultes. Photo Edouard Caupeil



Les relations sexuelles ne peuvent pas être interdites dans les établissements qui accueillent des personnes mentalement déficientes. Mais, dans les faits, entre surveillance et prévention des risques, les conditions sont rarement réunies pour une vie intime émancipée.

Vers la fin d’un tabou ? Longtemps occultée ou abordée uniquement sous l’angle des risques, la sexualité des personnes en situation de handicap mental est de plus en plus prise en compte, notamment dans les établissements médico-sociaux. En France, 700 000 personnes présenteraient une déficience intellectuelle, qui entraîne souvent une limitation de l’autonomie, selon les chiffres de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei). Certains d’entre eux résident et/ou travaillent dans des établissements adaptés, médicalisés ou non. Des lieux où la vie affective est soumise à une surveillance.

Semaine d’information sur la santé mentale : Les courts métrages de Anne de Giafferri au "Régent"

Résultat de recherche d'images pour "corse net infos"
par Laurent Hérin   19 Mars 2018

A l’occasion de la Semaine d’Information sur la Santé Mentale, Anne de Giafferri est venue présenter au cinéma Le Régent deux courts métrages réalisés lors d’ateliers dans le service de psychiatrie de l’Hôpital de Bastia. Un projet qui se poursuit et qui devrait prochainement aboutir sur un long métrage.

A 18 heures, Anne de Giafferri vient en effet présenter les deux courts-métrages qu’elle a réalisé avec l’équipe du service de psychiatrie de l’Hôpital de Bastia. Ce travail, initié depuis deux ans entre la réalisatrice, le personnel de service et les patients sous la houlette du Dr Graziani, est présenté dans le cadre de la SISM (Semaine d’Information sur la Santé Mentale).