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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 14 septembre 2022

Tabagisme «Pourquoi fumer est de droite» : le cardiologue Olivier Milleron tord le cou aux fumeurs de gauche

par Marie-Eve Lacasse publié le 10 septembre 2022

Dans un essai, le praticien, lui même ancien fumeur, dénonce dans un mélange d’humour et de pédagogie l’histoire capitalistique de l’industrie du tabac. Efficace. 

Olivier Milleron est cardiologue à l’hôpital Bichat, à Paris. Mais il est aussi «militant du service public et ancien fumeur», et c’est surtout sous cette deuxième casquette qu’il s’exprime dans son essai Pourquoi fumer, c’est de droite (éd. Textuel, coll. Petite Encyclopédie critique). Dans cet essai, à la fois drôle et sidérant, Olivier Milleron s’attache à dénoncer l’industrie du tabac non pas d’un point de vue sanitaire mais politique. Le cardiologue s’étonne de voir que, dans les collectifs de gauche et syndicats qu’il fréquente, la question du tabac en tant qu’acteur du capitalisme n’est jamais soulevée. Plus que n’importe quelle méthode de type Allen Carr pour arrêter de fumer, ce petit livre, qui dénonce cette «production déconnectée des besoins humains» et dont la seule ambition est la «recherche de profits quelles qu’en soient les conséquences» pourrait bien voir le nombre de ses lecteurs (et fumeurs) de gauche l’écraser une bonne fois pour toutes.

En Chine, les dissidents sont internés dans des hôpitaux psychiatriques

Pierre Coudurier   12 septembre 2022

Un plaignant trop insistant, un tweet trop incisif, un cours trop renseigné… En Chine, tous les prétextes sont bons pour se débarrasser de celles et ceux qui font désordre.

Sur cette photo d'archive de 1997, Wang Wanxing, un dissident chinois détenu près de treize ans dans un asile psychiatrique, porte un pyjama d'hôpital et souffre officiellement de «monomanie politique». Cette affection ne figure dans aucun manuel médical, mais cela n'a pas empêché les autorités chinoises de maintenir Wang en détention indéfinie pour avoir tenté de commémorer le massacre de la place Tiananmen. | AFP
Sur cette photo d'archive de 1997, Wang Wanxing, un dissident chinois détenu près de treize ans dans un asile psychiatrique, porte un pyjama d'hôpital et souffre officiellement de «monomanie politique». Cette affection ne figure dans aucun manuel médical, mais cela n'a pas empêché les autorités chinoises de maintenir Wang en détention indéfinie pour avoir tenté de commémorer le massacre de la place Tiananmen. | AFP

À partir des années 1950, la Chine s'est mise à utiliser l'internement psychiatrique comme outil de répression. Des dissidents et militants sont ainsi arrêtés, «soignés» de force, et torturés. Cette méthode, empruntée à l'Union soviétique au début de l'ère maoïste, s'est réduite après la révolution culturelle (1966-1976), avant d'être ravivée en 1988 avec la création des asiles dits «Ankang».

Ce réseau d'établissements psychiatriques était géré directement par le ministère de la Sécurité publique. En 2012 et 2013, des lois ont finalement été promulguées afin de protéger les droits des patients, et de mettre fin à ces pratiques arbitraires. De toute évidence, cela n'a pas fonctionné.

Des hôpitaux pour les indésirables

L'ONG Safeguard Defenders, basée à Madrid, le confirme dans un rapport publié le 16 août 2022. Les auteurs Yanxi Mou et Dinah Gardner ont recensé au moins quatre-vingt-dix-neuf victimes, mais ce nombre ne représenterait que «la face émergée de l'iceberg». Dans un entretien à Radio free Asia, Liu Feiyue, militant des droits humains et fondateur du groupe China right observer, dit quant à lui avoir suivi plus de trente cas de militants «qui ont été internés de force dans des établissements psychiatriques en 2015, à leur insu ou sans le consentement de leurs proches».

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Suicide assisté, euthanasie : ce qu'en pensent les soignants

Par Chloé Sémat et    Publié le 

Emmanuel Macron a annoncé ce mardi 13 septembre le lancement d'une large consultation citoyenne sur la fin de vie. Mais pour les soignants interrogés par Marianne, les moyens manquent pour appliquer la loi actuelle. Ils espèrent également qu'un nouveau cadre légal s'accompagne de conditions très strictes.


Le débat est officiellement (re)lancé. Emmanuel Macron a confirmé ce mardi 13 septembre l’ouverture d’une large consultation citoyenne sur la fin de vie, en vue d’un possible nouveau « cadre légal », d’ici à la fin 2023. Des consultations seront menées également avec les équipes de soins palliatifs qui sont régulièrement confrontées à la fin de vie, a précisé l’Élysée. Le gouvernement engagera, en parallèle, un « travail concerté et transpartisan » avec les députés et les sénateurs. Le chef de l’État n’exclut ni l’issue par la voie parlementaire, ni le référendum, qui serait le premier depuis le début de sa présidence, en 2017.


Jean-Luc Godard a eu recours à l’assistance au suicide

Publié le 

Le conseiller de la famille Godard l’a confirmé. Le cinéaste était victime de plusieurs pathologies invalidantes et a donc souhaité le suicide assisté.

Le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard, père de la Nouvelle Vague, qui s'est éteint mardi à 91 ans, a eu recours à l'assistance au suicide, a confirmé le conseiller de sa famille à l'Agence France-Presse.

« M. Godard a eu recours à l'assistance légale en Suisse d'un départ volontaire à la suite de multiples pathologies invalidantes, selon les termes du rapport médical », a expliqué Patrick Jeanneret, confirmant une information publiée par le journal Libération.

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Mont-de-Marsan : un groupe d’entraide mutuelle pour les personnes atteintes de trouble du spectre de l’autisme va voir le jour

Par Julie Lancelot  Publié le 16/09/2022

L’initiative est portée par Pierre Destarac, lui-même soutenu par la Ligue de l’enseignement, Autisme Landes et AFG Autisme

Depuis quatre ans, Pierre Destarac milite pour la création d’un groupe d’entraide mutuelle (GEM), pour les personnes atteintes de trouble du spectre de l’autisme (TSA) comme lui, à Mont-de-Marsan.

Ce projet, administré par AFG Autisme, parrainé par la Ligue de l’Enseignement des Landes et soutenu par Autisme Landes, arrive à son terme et sera officialisé lors d’une réunion publique jeudi 15 septembre à 18 h 30, au 91​, impasse Joliot-Curie ​à ​Saint​-​Pierre​-​du​-​Mont​, dans les locaux de la Ligue de l’enseignement. Une présentation sera faite aux élus et aux structures professionnelles landaises accueillant des personnes TSA.​ La réunion ​sera​ ouverte à toutes​ les​ personnes intéressées.​

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mardi 13 septembre 2022

Monument Mort de Jean-Luc Godard, histoire du cinéma

par Didier Péron   publié le 13 septembre 2022

Cinéaste total aux mille vies et à l’œuvre aussi prolifique que protéiforme, incarnation des contradictions d’un art en recherche permanente, Jean-Luc Godard est mort, a-t-on appris mardi 13 septembre, à l’âge de 91 ans. Il laisse une carrière parsemée de chefs-d’œuvre et d’incompréhensions qui l’a érigé, de son vivant, en légende.

«Ton cinéma est la saturation de signes magnifiques qui baignent dans la lumière de leur manque d’explication.» Cette phrase de Manoel de Oliveira, Jean-Luc Godard, dont on a appris la mort à 91 ans par suicide assisté ce 13 septembre, l’a reprise par deux fois, dans For Ever Mozart et Histoire(s) du cinéma. On pourrait s’arrêter là, considérer devant l’énormité de l’œuvre qu’elle ne peut s’évoquer, se résumer, se réduire, se vulgariser sans ridicule ou bévue. On pourrait aussi procéder par copié-collé de textes, d’images et se badigeonner le visage de bleu. «Philosophe, scientifique, prédicateur, éducateur, journaliste, mais tout cela en amateur, il est le dernier (à ce jour) à avoir été le témoin (cohérent dans ses dépositions) et la conscience (morale) de ce qui arrive au cinéma», écrit Serge Daney en 1986, un an après Je vous salue, Marieet Détective. Vingt ans plus tard, c’est au tour d’Olivier Assayas d’essayer de faire le point sur le cas Godard et, à nouveau, c’est la dimension totalisante de l’artiste qui s’impose : «Le fait est que, devant Godard, on est comme devant Picasso. Il a traversé son époque, la prenant tout entière en charge, il est pétri de ses contradictions et de ses fulgurances, il a tout essayé, il a tout absorbé, il a été plusieurs cinéastes, il a eu plusieurs vies, certaines simultanément. Il a été dans le cinéma, il a été en dehors, il a été au-dessus et en dessous, sans cesse préoccupé de le ­tordre dans tous les sens, de lui arracher une vérité, un absolu, et ce dans un constant déchirement, dont les échos, parfois inintelligibles, n’ont jamais cessé de parvenir jusqu’à nous.»

Anna Karina

"Sous le soleil exactement" | Archive INA







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Pierrot le fou (1965) - Qu'est ce que je peux faire ?






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Bande à Part - Madison Cafe Dance Scene - 










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Duras - Godard







Cet entretien, à partir de "Emily L." de Marguerite Duras et de "Soigne ta droite" de Jean-Luc Godard, a été filmé à Paris chez Marguerite Duras le 2 décembre 1987. Il a duré 2h10, 1h seulement a été retenue.

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Pourquoi le cerveau des humains modernes a-t-il cessé de grossir ?

Mardi 13 septembre 2022

Provenant du podcast

Le Journal des sciences

Selon une étude publiée dans Science, notre cerveau aurait produit plus de neurones et plus de connectivité entre neurones que les Néandertalien - hairymuseummatt

Résumé

Contrairement à Néandertal, le cerveau des Sapiens a cessé de grossir. Mais une étude récente montre que notre cerveau produit plus de neurones que celui des Néandertaliens. Et dans la suite de ce journal, des découvertes sur les neurones des jeunes parents et de nouvelles images d'Orion.


En savoir plus

Dans l’imaginaire collectif, comme dans la science-fiction, un crâne et un cerveau démesuré est un gage de capacités cognitives hors-norme. C’est ce qui s’est passé dans l’histoire humaine : chez les hominines, nos ancêtres, il y a eu au cours des temps une augmentation de la taille du cerveau. C’est le cas pour nous, les Sapiens, mais aussi pour les Néandertaliens, dont le cerveau est parfois plus gros que celui des Hommes actuels. Et surtout, notre cerveau n’a pas augmenté de taille au cours des derniers 300.000 ans. Comment s’est-il développé et amélioré sans augmenter de volume ?

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Santé mentale : à Bruxelles, des psychiatres vont pouvoir prescrire des visites au musée

Par  &  Lundi 12 septembre 2022

L’idée vient du Québec : en collaboration avec l'hôpital Brugmann, la Ville de Bruxelles a développé un projet pilote permettant aux patients avec une prescription médicale de faire une visite gratuite au musée.

santé mentale Bruxelles prescription musée psychiatrie
Une évaluation du projet est prévue dans 6 mois ; la possibilité d’un élargissement de l’opération n’est pas à exclure / photo-prétexte@BELGAIMAGE

Se soigner au contact de l’art. Comme on prescrit des médicaments ou une séance de sport, la Ville de Bruxelles a développé un projet-pilote de "prescriptions muséales", en collaboration avec l’hôpital Brugmann. Pendant une phase test de six mois, les patients de l’hôpital psychiatrique de jour Paul Sivadon, rattaché à l’hôpital Brugmann, pourront, si le médecin estime qu’une visite culturelle peut avoir un effet bénéfique sur leur santé mentale, obtenir une prescription muséale.

Les billets d’entrée des musées participant au projet-  le Musée de la ville de Bruxelles, le Musée des Egouts, le Musée Mode & Dentelle et le centre d’exposition CENTRALE for contemporary art-  seront payés par la Ville.

"Encore plus depuis l’apparition du coronavirus, nous savons à quel point le bien-être mental est important. Le projet a un double objectif: favoriser l’accès à la culture pour un public vulnérable et disposer d’un outil supplémentaire dans le cadre du suivi thérapeutique", a commenté à Belga l’échevine bruxelloise de la Culture Delphine Houba.

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Le genre du capital Comment la famille reproduit les inégalités













Sibylle GollacCéline Bessière

On sait que le capitalisme au XXIe siècle est synonyme d’inégalités grandissantes entre les classes sociales. Ce que l’on sait moins, c’est que l’inégalité de richesse entre les hommes et les femmes augmente aussi, malgré des droits formellement égaux et la croyance selon laquelle, en accédant au marché du travail, les femmes auraient gagné leur autonomie. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder ce qui se passe dans les familles, qui accumulent et transmettent le capital économique afin de consolider leur position sociale d’une génération à la suivante. Conjointes et conjoints, frères et sœurs, pères et mères n’occupent pas les mêmes positions dans les stratégies familiales de reproduction, et n’en tirent pas les mêmes bénéfices. 


Journée mondiale de prévention du suicide - Le ministère de la Santé et de la Prévention poursuit son action au plus près des personnes à risque suicidaire

publié le12.09.22

La prévention du suicide est un enjeu majeur de santé publique, renforcé par le contexte actuel post-crise sanitaire COVID et ses répercussions sur la santé mentale des Français. Cette priorité du ministre de la Santé et de la Prévention, M. François Braun, et de la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, Mme Agnès Firmin le Bodo, inscrite dans la Feuille de route santé mentale et psychiatrie lancée en juin 2018, a été réaffirmée à l’occasion des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en septembre 2021 et se déploie activement dans les territoires.

Bien que le taux de suicide tende à baisser depuis 20 ans, près de 9 000 décès par suicide, soit près d’un suicide toutes les heures, et 200 000 tentatives de suicide sont comptabilisés chaque année en France.

Le suicide est un phénomène complexe qui résulte de l’interaction de nombreux facteurs (biologiques, psychologiques, sociaux et environnementaux) de mieux en mieux connus.

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Agen. Lot-et-Garonne : comment parler du suicide ?

Publié le 

Le suicide, comment en parler ? La question est posée mercredi DDM archives Th. Bordas.

Mercredi est une journée mondiale de prévention de ce fléau. Il faut en parler mais comment le faire?

C’est un enjeu de santé publique, un fléau. Dans le cadre de la Journée mondiale de prévention du suicide ce mercredi, les locaux de l’agence régionale de santé (ARS) boulevard Carnot à Agen accueille un débat autour du "traitement médiatique" du suicide, animé par Eloïse Bajou, spécialisée en santé mentale. L’initiative est relayée par les bénévoles du réseau départemental de prévention du suicide.


« La consultation gynécologique est un espace fondamentalement ambigu pour les femmes »

Propos recueillis par   Publié le 12 septembre 2022

Dans « La Norme gynécologique », la sociologue Aurore Koechlin s’est penchée sur ce qui apparaît comme un impératif médical, qu’elle met en question après avoir rencontré patientes et soignants. Elle décrit son travail dans un entretien au « Monde ».

La sociologue Aurore Koechlin présente dans son ouvrage La Norme gynécologique (Amsterdam, 320 pages, 20 euros) le résultat de plusieurs années d’enquête auprès de professionnels de santé et de patientes en gynécologie médicale. En chercheuse et en militante féministe, elle y examine les mécanismes du suivi gynécologique et de ses effets.

Qu’est-ce que la « norme gynécologique » ?

Je la définis comme la norme qui enjoint aux femmes de consulter régulièrement un ou une professionnelle de santé pour le suivi gynécologique, centré sur la contraception et le dépistage (frottis, palpation des seins). La particularité de ce suivi est triple : il est régulier – idéalement une fois l’an –, il ne repose pas sur un motif de consultation précis, enfin, il prend pour objet le corps sain tout au long de la vie.

Inauguration du centre « l’Uni-Vers des Possibles »

Publié le 

Le centre de soins en santé mentale l’Uni-Vers des Possibles accueille et prend en charge des bébés, des enfants et des adolescents de 0 à 16 ans présentant des difficultés spécifiques comme les troubles du spectre autistique. Un an après son ouverture, il sera inauguré officiellement le 19 septembre, annonce l’EPSM Val de Lys-Artois dans un communiqué.

Le 1er septembre 2020, le centre de soins en santé mentale pour enfants et adolescents a vu le jour sur l’Inter secteur 62I04 (Béthune – Bruay-La-Buissière – Noeux-les-Mines). Auparavant, les usagers étaient accueillis dans les locaux, qui n’étaient plus adaptés à la prise en charge, sur la commune de Béthune et de Noeux-les-Mines. 

Aujourd’hui, les patients sont désormais accueillis dans un bâtiment spacieux et chaleureux regroupant les centres médico-psychologiques (CMP) et les centre d’accueil thérapeutiques à temps partiel (CATTP) de Béthune et de Noeux-les-Mines. L’Uni-vers des possibles réunit également une unité intersectorielle de périnatalité, un hôpital de jour de 10 places pour les enfants présentant des troubles du spectre autistiques, une unité de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de liaison en pédiatrie et un espace dédié aux thérapies familiales. 

L’inauguration n’ayant pu avoir lieu en raison de la crise sanitaire en 2020, un temps convivial réservé aux professionnels et aux partenaires de la structure concernée aura lieu le lundi 19 septembre 2022 à 11 heures.

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Témoignages «Maîtriser ma fertilité sans dépendre de mes partenaires» : ils témoignent de leur contraception masculine

par Perrine Bontemps   publié le 14 septembre 2022 

Depuis son lancement en août, plus de 30 000 personnes ont signé la pétition de «Libé» en faveur d’une «véritable politique de la contraception masculine en France». Vincent, Kilian, Erwan, Maxime… Plusieurs hommes contraceptés racontent leur expérience.

«Arrêtez de vous dorer la pilule !» : en une de son édition du 23 août, Libération appelait à se mobiliser sur le sujet de la contraception masculine, une «question cruciale pour l’égalité entre les genres». A l’occasion, le journal publiait dans ses pages un appel signé par une vingtaine de personnalités de tous horizons (Christophe André, Guillaume Meurice, Samuel Etienne, Martin Winckler…) accompagnée d’une pétition en ligne, pour inciter les pouvoirs publics et les laboratoires à lancer une véritable politique de recherche en matière de contraception masculine. «L’égalité femmes-hommes ne sera réelle en matière de santé sexuelle que lorsque les hommes prendront leur part en matière de contraception», pouvait-on lire dans l’appel.

lundi 12 septembre 2022

Psychothérapie : peut-on devenir dépendant à son psy ?

Par Sophie Businaro 

09 sept. 2022

Peut-on devenir dépendant à son psy? Si oui, est-ce une bonne chose ou une difficulté ? Est-ce la responsabilité du psy ? Comment s’en défaire ? Éléments d'information avec le Dr Caroline, psychiatre référent dans "La Grande Forme".

"Être dépendant" 

Nous sommes des êtres fondamentalement dépendants. Nous naissons dépendant de nos parents pour survivre, rapidement nous devenons dépendants de nos smartphones. Parfois nous développons une dépendance physique à certaines substances comme l’alcool, la drogue.

Relationnellement aussi nous sommes dépendants des autres, personne n’arrive à vivre seul , sans besoin d’aucun contact , toute sa vie. Être dépendant c’est ne pas avoir d’autonomie par rapport à la chose, ne pas pouvoir s’en passer ou difficilement, explique le Dr Caroline, psychiatre.

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Les nouvelles générations seront formées aux compétences psychosociales


 

Publié le 

Afin de préparer et aider les individus à mieux vivre ensemble, gérer leur stress et réguler leurs émotions, la « stratégie nationale multisectorielle de développement des compétences psychosociales chez les enfants et les jeunes 2022-2037 » est lancée. Une instruction parue au Bulletin officiel Santé, Protection sociale, Solidarité du 31 août précise les objectifs et la mise en œuvre.

Les compétences psychosociales (CPS) sont des compétences de vie, utiles au quotidien pour chacun. Elles contribuent à favoriser le bien-être mental, physique et social, et à prévenir une large gamme de comportements et d’attitudes aux incidences négatives sur la santé. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) les définit comme « un groupe de compétences psychosociales et interpersonnelles qui aident les personnes à prendre des décisions éclairées, à résoudre des problèmes, à penser de façon critique et créative, à communiquer de façon efficace, à construire des relations saines, à rentrer en empathie avec les autres, à faire face aux difficultés et à gérer leur vie de manière saine et productive » (OMS 2003). Dans son préambule , l’instruction note que « le développement des CPS dès le plus jeune âge doit se penser comme un appui et un apprentissage continu, à intégrer dans le quotidien des enfants et des jeunes à tous les temps de vie, impliquant à la fois un investissement de l’ensemble des adultes en contact avec les enfants et les jeunes dans un souci de cohérence, une appropriation dans la posture professionnelle pour un exemple auprès des enfants et des jeunes, et une coordination entre les milieux scolaires et extrascolaires pour une continuité entre tous les milieux de vie. »

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Absentéisme : préoccupation sur la santé mentale des salariés

Par Publié le 08 septembre 2022

Le baromètre annuel Malakoff Humanis, publié jeudi 8 septembre, révèle le poids croissant des risques psychosociaux au travail. 

Les entreprises du secteur privé sont quasiment revenues à leur niveau d’absentéisme d’avant Covid, mais la santé mentale des salariés se dégrade, indique le baromètre annuel du groupe mutualiste Malakoff Humanis, publié jeudi 8 septembre. Une plongée dans les résultats de l’étude depuis 2016 démontre cette tendance, année après année.

Prévenir le suicide chez les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline

14/09/2022

À l’hôpital Edouard Herriot, la psychiatre Charline Magnin a ouvert des consultations spécialement adaptées aux jeunes adultes chez qui le risque suicidaire est plus élevé que dans la population générale.

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