Présentée par Elise Le Mer, Anne Henry, Madeleine Vatel, Quentin Pourbaix
JEUDI 18 MARS 2021
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Présentée par Elise Le Mer, Anne Henry, Madeleine Vatel, Quentin Pourbaix
JEUDI 18 MARS 2021
LE 17/03/2021
À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE
par Sonia Kronlund
Profondément marquée par la crise du coronavirus mais longtemps négligée, la jeunesse confinée a souffert. Le confinement a pu s'annoncer comme une bonne nouvelle, mais beaucoup ont déchanté. Des ados lèvent le voile sur leurs traumatismes.
Ça commence par une visioconférence. Des parents inquiets posent des questions sur le mal-être des adolescents. Tout y passe : l’usage des écrans, l’enfermement, l’isolement. Selon Françoise, les enfants auraient des difficultés. Le rythme de vie aurait beaucoup changé.
J’arrive plus à faire avancer mes ados. […] J’ai le sentiment qu’on vit tous au jour le jour. Les miens, ils n’ont pas rendu leurs dossiers sur ParcoursSup.
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LE 17/03/2021
À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE IDÉES
par Olivia Gesbert et Jean-Christophe Brianchon
Le confinement, un événement historique à part entière qui nous a permis d'entrevoir une vérité... C'est l'idée de l'historien François Cusset, professeur à l’université de Nanterre, qui publie "Génie du confinement" (Les Liens qui Libèrent, 14/03/2021). Il est notre invité aujourd'hui.
François Cusset est historien, professeur à l’université de Nanterre, connu notamment pour ses travaux sur la French Theory et sur la vie des idées depuis les années 1980. Il est l´auteur d´ouvrages comme Les Jours et les jours (P.O.L., 2015) et Le Déchaînement du monde : Logique nouvelle de la violence, (La Découverte, 2018).
J'essaie de tirer les vertus du mot confinement en disant vient que le mot reconfinement n'a que des vices. (François Cusset)
Il publie Génie du confinement (Les Liens qui Libèrent, 14/03), un livre de neuf chapitres prenant neuf formes littéraires différentes, du drame au poème épique, en passant par la nouvelle "rétrofuturiste" et l'autofiction. Il se concentre sur le premier confinement, événement à part entière selon lui, et moment de dévoilement d'une vérité que certains ont voulu et tentent encore d'occulter. Dans notre rapport au corps, au social, ce confinement nous a en effet fait entrevoir d´autres possibles, une fois mis en sourdine le vacarme et le spectacle du monde capitaliste.
L'objet est à la fois singulier, nouveau, - qu'est-ce que c'est que ce confinement?- et insaisissable; il me semblait qu'il fallait relever le défi d'inventer des formes pour le saisir et saisir ce qui nous est passé par la tête a ce moment là. (François Cusset)
LE 17/03/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
Bonheur, éthique, responsabilité, soin ou discipline... Tout a changé dans le monde de demain.
Le premier confinement c’était il y a un an. Et depuis comment allons-nous ? La crise sanitaire a posé de nouvelles questions éthiques sur notre rapport à la maladie, à la mort et à la vie entre générations. La société est-elle plus unie qu’avant ? Comment tirer les leçons de cette année inattendue ?
Ce matin nous passons la société au stéthoscope avec le professeur d’éthique médical Emmanuel Hirsch, qui sera rejoint par la maîtresse de conférences en philosophie à l'Université de Paris, Céline Lefève.
Le premier constat un an après, c’est une perte dans la faculté de se concerter. Le deuxième constat c’est ce gouvernement solitaire où le chef de l’État décide tout et de tout. Pourtant, la société ne se réduit pas au conseil de sécurité sanitaire. Emmanuel Hirsch
Aujourd’hui il y a des figures un peu incantatoires, charismatique, il y a une mise en scène qui s’est organisée alors qu’on aurait pu cadrer les choses dès le début, si on avait été soucieux d’une information sérieuse. Emmanuel Hirsch
On ne peut que constater cette centralisation des décisions. Cela pose le problème de la décision démocratique et collective autour des enjeux sanitaire et de soin. Céline Lefève
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Publié
La cour d’appel de Versailles avait prononcé un divorce à ses torts exclusifs parce qu’elle refusait d’avoir des rapports sexuels avec son mari. Elle a déposé un recours contre la France.
Une femme a déposé un recours contre la France devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour "ingérence dans la vie privée" et "atteinte à l’intégrité physique", après que la justice française lui a "imposé" le "devoir conjugal", indiquent mercredi 17 mars deux associations qui la soutiennent.
La cour d’appel de Versailles avait sanctionné cette femme en 2019 parce qu’elle refusait d’avoir des rapports sexuels avec son mari. Les juges ont en effet prononcé un divorce à ses torts exclusifs notamment pour ce motif, considérant que ces faits, "établis par l'aveu de l'épouse, constituent une violation grave et renouvelée des devoirs et obligations du mariage rendant intolérable le maintien de la vie commune". Cette décision a été validée par la Cour de cassation.
Chers amis,
Le jeudi 8 avril 2021 est une date historique pour notre pays. Une majorité de députés, certains cosignataires des propositions de loi déposées par Marine Brenier, Olivier Falorni, Caroline Fiat ou Jean-Louis Touraine, tous mobilisés en faveur de la liberté en fin de vie, viennent de voter un texte de loi qui légalise l’aide active à mourir dans notre pays.
Dès lors, les drames de la fin de vie que nous connaissons, trop nombreux aujourd’hui, ne se produiront plus. Non pas que la mort aura été vaincue, mais les citoyens, libres de choisir les conditions de leur propre fin de vie, seront respectés dans leurs volontés et leur conscience. Ce dernier droit qui nous manque, celui de devenir maîtres de notre mort, aura été acquis de longue lutte ; comme les femmes ont longuement lutté, avec des hommes, pour devenir maîtresses de leur corps…
Par Joséphine Bindé• le 17 mars 2021
Emma Kunz, Sans titre (003), non daté
Emma Kunz dans son atelier à Waldstatt, 1958
Dès son adolescence, Emma se fait remarquer pour ses capacités extralucides. Ouvrière dans une manufacture de tricots puis une bonneterie, la jeune femme serait capable de communiquer à distance par la pensée, de prédire l’avenir et d’entraîner des guérisons miraculeuses. À partir de 1933, alors qu’elle travaille comme gouvernante chez un peintre d’Engelberg, elle commence à se servir d’un pendule pour ses activités divinatoires.
Comme beaucoup d’artistes spirites, Emma pratique une discipline ancienne, la radiesthésie. Pseudoscience ou réalité indémontrable ? Selon elle, les êtres vivants et les corps émettraient des « ondes », des « flux d’énergie » ou des « radiations » qui, détectables grâce à une sorte de sixième sens, permettraient notamment de guérir des maladies…
Des bactéries en laboratoire qui collaborent au lieu de s’éliminer, qui deviennent dangereuses pour l’homme quand s’effondre la biodiversité, qui réagissent à nos pensées d’amour et à nos intentions : ce sont les dernières découvertes du microbiologiste moléculaire Dominique Schneider, spécialisé dans la théorie de l’évolution, directeur d’un laboratoire international et professeur à l’Université de Grenoble-Alpes.
C’est l’histoire sans fin programmée d’une aventure qui dure depuis 33 ans. Tout a commencé en 1988 quand Richard Lenski, biologiste américain à l’Université d’État du Michigan, s’est lancé dans l’expérience d’évolution la plus longue au monde. Le chercheur a eu l’idée de cultiver en laboratoire la bactérie Escherichia coli, très commune dans l’intestin de l’être humain, dans un milieu de culture à 37 degrés ne contenant que du glucose et quotidiennement renouvelé. A partir de cet ancêtre commun, Richard Lenski a initié et propagé douze populations de bactéries en parallèle. Comme celles-ci se reproduisent environ sept fois par jour dans ces conditions, elles se sont multipliées depuis plus de 74.000 générations à partir de 1988, ce qui équivaut à deux millions d’années d’évolution à l’échelle humaine !
Publié le 16 mars 2021
QUEBEC
KARINE GAUTHIER
PSYCHOLOGUE/NEUROPSYCHOLOGUE, PRÉSIDENTE DE LA COALITION DES PSYCHOLOGUES DU RÉSEAU PUBLIC QUÉBÉCOIS, ET SIX AUTRES SIGNATAIRES*
La tendance est à la médicalisation de la souffrance psychologique de nos jeunes
Les nombreuses années de sous-financement de la santé mentale au Québec, la diminution du nombre de psychologues dans le réseau public de la santé et de l’éducation combinées avec la pandémie nous amènent de plus en plus vers une augmentation de l’utilisation de la médication pour traiter la souffrance psychologique de nos jeunes.
En décembre 2020, on notait une augmentation de 21 % des ordonnances d’antidépresseurs chez les jeunes filles de 17 ans et moins comparativement à décembre 2019 (RAMQ). Déjà avant la pandémie, une augmentation de 65 % de l’utilisation des antidépresseurs était rapportée chez les adolescentes. S’agit-il de la voie que nous voulons prendre comme société ?
La psychothérapie est le traitement à privilégier chez les enfants et les adolescents qui présentent des difficultés psychologiques. Ce traitement leur permet de développer des habiletés qui leur serviront pour le reste de leur vie. Par exemple, la psychothérapie peut les aider à mieux tolérer la détresse et à reconnaître ce qui déclenche certaines émotions, ce que ne fait pas la médication.
Toutefois, faute d’accès aux services psychologiques, les médecins n’ont souvent d’autres choix que de prescrire des antidépresseurs à des enfants de plus en plus jeunes.
Nous savons qu’ils prennent cette décision par dépit, en sachant que la médication peut engendrer des effets secondaires indésirables et souvent parce qu’ils jugent qu’il y a un risque pour la vie du jeune qui se trouve devant eux. Ils choisissent le moindre mal et nous les comprenons.
Pour leur part, les parents se retrouvent dans une situation difficile : ils préféreraient que leur enfant n’ait pas à prendre des antidépresseurs si jeune, mais d’un autre côté, ils ne peuvent plus le regarder dépérir sans rien faire. Ils savent que la psychothérapie serait le meilleur traitement, mais ils n’ont pas les moyens de consulter un psychologue en privé et se butent à des réponses comme : « la psychologue scolaire est ici seulement une journée par semaine » ou « l’attente pour voir un psychologue est de plus d’un an dans notre CLSC ». Les parents et les jeunes qui prennent leur courage à deux mains pour demander de l’aide et qui se cognent sur une porte fermée vivent une souffrance et une impuissance qui nous prendraient trop de mots à décrire ici.
Une des façons de diminuer l’utilisation des antidépresseurs chez nos jeunes est d’améliorer l’accès aux psychologues dans le réseau public. C’est d’ailleurs ce que souhaitent 92 % des Québécois (CPA, CPAP & Nanos, 2020) : ils veulent que l’accès aux psychologues soit amélioré dans le réseau public spécifiquement.
Pour ceux qui pensent qu’améliorer l’accès aux services psychologiques coûterait trop cher au Québec, sachez que cela nous ferait plutôt épargner de l’argent.
En effet, il est bien documenté que l’accès aux psychologues et à la psychothérapie diminue grandement les frais associés aux hospitalisations, aux visites médicales, aux remboursements de médicaments psychotropes, etc. Par exemple, en 2019, les coûts associés aux remboursements par la Régie de l’assurance maladie du Québec des médicaments psychotropes s’élevaient à plus de 265 millions de dollars. Actuellement, 40 % des visites médicales sont reliées à des problématiques de santé mentale.
par Cécile Bourgneuf publié le 18 mars 2021
Dimanche à Argenteuil, lors de la marche blanche à la mémoire d’Alisha, adolescente victime de harcèlement et tuée le 8 mars. (Marc Chaumeil)
Son visage d’ado a fait le tour des médias. Alisha Khalid, 14 ans, a été retrouvée morte dans la Seine à Argenteuil, lundi 8 mars. Selon les premiers éléments de l’enquête, la collégienne aurait été brutalement frappée puis jetée dans le fleuve, encore consciente, par une fille et un garçon de sa classe de troisième. Ces deux adolescents de 15 ans, en couple, harcelaient Alisha depuis des semaines, sur fond de querelles amoureuses. Les agresseurs supposés avaient notamment piraté le téléphone de leur victime et diffusé des photos d’elle en sous-vêtements sur le réseau social Snapchat.
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 18 mars 2021
Le corps d'un homme, qu'une patiente d'une vingtaine d'années a dit avoir tué, a été découvert mercredi après-midi dans la chambre qu'il occupait à l'hôpital psychiatrique Fontan de Lille, a indiqué jeudi 18 mars le parquet. «Le corps d'un homme sans vie a été découvert dans la chambre qu'il occupait à l'hôpital Fontan hier dans l'après-midi. Une patiente avait averti le personnel médical et indiquait avoir tué la victime», a rapporté à l'AFP le parquet de Lille, sollicité après que la Voix du Nord a rapporté l'ouverture d'une enquête après un décès.
par Fabien Benoît publié le 17 mars 2021
Depuis la pandémie, l’application star de visioconférence a colonisé le monde du travail et nos têtes. L’outil impose discipline et surveillance, engendre une grande fatigue et encourage toujours plus de rentabilité. Comment échapper à la «zoomification» de nos existences ?
Les réunions Zoom sont marquées par leur formalisme extrême. Impossible de rebondir véritablement sur les propos de ses collègues, au risque de basculer dans la cacophonie. (Stéphane Ferrer Yulianti/Hans Lucas)
«Déglingué», «le cerveau épuisé», tels sont les mots qui viennent à l’esprit de Jean-Baptiste, 37 ans, après une journée de travail. «Je démarre le matin, il fait nuit, et quand je m’arrête, il fait nuit, j’ai l’impression d’avoir passé la journée dans un tube. C’est un tunnel ininterrompu de visio», explique le jeune homme, producteur de films documentaires à Lyon qui, depuis les débuts de la crise sanitaire, travaille chez lui et enchaîne les rendez-vous sur Zoom, l’application de visioconférence star, forte désormais de plus de 300 millions d’utilisateurs quotidiens et dont la valorisation boursière s’est envolée, passant d’un milliard de dollars début 2020 à plus de 100 milliards de dollars aujourd’hui. «Ce qui est à la fois terrible et fascinant, poursuit-il, c’est que l’outil est d’une efficacité redoutable, j’ai le sentiment d’être hyperproductif mais tout ce qui fait le sel de mon métier disparaît, le rapport humain, la rencontre, l’informel.»
Avec notre correspondant à Genève, Jérémie Lanche Publié le :
Face aux différents déboires autour de la vaccination en Europe, les gestes-barrière restent l’arme principale contre le Covid-19. À la frontière franco-suisse, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) pense avoir trouvé un outil pour les faire respecter : un proximètre. Tous ceux en présentiel doivent porter ce boitier qui vibre dès qu'on s'approche trop d'une autre personne. Si cela peut sembler intrusif, le dispositif est surtout très efficace.
CATHERINE HANDFIELD Publié le 19 mars 2021
Fin février, le CHU Sainte-Justine a fait un appel à témoignages sur ses réseaux sociaux. L’objet de la recherche ? Des adolescents qui profitent de la pandémie pour se dépasser, s’accomplir, se valoriser. Des jeunes qui vont bien, quoi !
Sainte-Justine a reçu de nombreuses réponses, dont celle de Julie Lacroix, mère de Charles, 13 ans, qui présente un profil de douance et de TDAH. « Le primaire a été difficile et la pandémie a presque été une bénédiction pour lui. Il a pu avancer à son rythme dans ses travaux et faire ses propres projets », a écrit Julie Lacroix. Il y a aussi eu la réponse d’Élisabeth Bisaillon, élève de première année au cégep qui souffre de douleurs chroniques. « Je me suis toujours fait un point d’honneur d’aider mes camarades qui en avaient besoin », a écrit Élisabeth.
La Presse a réuni Julie, Charles et Élisabeth autour d’une table ronde (virtuelle) avec la Dre Lila Amirali, médecin psychiatre et chef du département de psychiatrie au CHU Sainte-Justine. Le but : donner une voix aux jeunes qui s’en tirent bien, y compris ceux qui ont a priori des défis, et comprendre pourquoi ils vont bien.
On entend beaucoup parler de la détresse ressentie par nombres d’adolescents en cette ère pandémique. À raison : cette détresse est bien réelle, nous dit d’emblée la Dre Amiral
Mail adressé aux 1er ministre et au ministre de la Santé
16 mars 2021.
Pour Monsieur le Premier Ministre.
Pour Monsieur le Ministre des Affaires sociales et de la Santé,
Nous avons initié une pétition dont le texte est celui de notre communiqué que nous avons diffusé le 2 mars passé à 8h03 au Ministre de la Santé. Par ce communiqué nous demandons un moratoire à effet immédiat sur la maltraitance quasi systématique que les patients hospitalisés en psychiatrie subissent en guise de prise en charge. Par exemple et très fréquemment, cela de façon aberrante, les patients subissent des mises en isolement avec contention, ou des mises en isolement simples, sans que leur état clinique objectif légitime de telles mesures.
Le CRPA dont je suis représentant légal a été intervenant devant le Conseil constitutionnel dans le cadre de la question prioritaire de constitutionnalité tranchée le 19 juin 2020 qui a censuré l’ancien article L 3222-5-1 du code de la santé publique relatif à la traçabilité des pratiques d’isolement et de contention.
Nous avons participé par voie de communiqués, d’analyses et de propositions de réforme diffusés à vos services et à des parlementaires, aux travaux parlementaires sur le nouvel article L 3222-5-1 du code de la santé publique, tel que promulgué dans l’article 84 de la loi de finance de la sécurité sociale 2021.
Un décret doit être pris pour que cette réforme - qui est un pas en avant quoique nous aurions préféré un contrôle judiciaire obligatoire de telles pratiques - soit mise à effet.
Publié le
« Le concept d’unité fermée est très stigmatisant », déplore l’Unafam.
© Photo NR
Révélée le mois dernier (NR du 12 février), le projet d’unité fermée au centre de psychiatrie de Thouars continue de susciter un vif débat. L’Unafam (Union nationale des familles et amis de personnes malades et ou handicapées psychiques) réagit à son tour dans un communiqué : « Si les familles se satisfont du renfort des équipes de soins grâce au travail du Pr Jaafari, de l’hôpital Laborit de Poitiers, aux côtés du Dr Salim, chef de pôle de psychiatrie à l’hôpital Nord-Deux-Sèvres, elles sont également inquiètes pour leurs proches et pour elles-mêmes […] L’absence de formation et le manque de personnel, plus ou très peu d’activités proposées aux patients, le nombre de patients augmentant en lien avec la crise sanitaire, une faible alliance thérapeutique avec les familles ou les médecins généralistes sont autant de points qui sont au cœur de nos préoccupations quotidiennes. L’ouverture de cette unité fermée ne fait que renforcer notre impression d’une démarche plus sécuritaire que sanitaire, un an après le drame qui s’est déroulé à Thouars. Nous sommes encore extrêmement meurtris par le décès d’Élodie Multon. Sa famille et l’ensemble du personnel font l’objet de toute notre compassion. »
par Pauline Moullot publié le 16 mars 2021
Un flacon d'AstraZeneca avant injection. (Irakli Gedenidze/REUTERS)
La France a donc fini par emboîter le pas au reste de l’Europe lundi soir, annonçant par la voix d’Emmanuel Macron que le vaccin contre le Covid d’AstraZeneca serait suspendu «par précaution». Si un lien entre la vaccination et les thromboses n’est pas encore avéré, l’Agence européenne du médicament (AEM) doit se prononcer d’ici jeudi. Si la décision de l’AEM «le permet» alors la vaccination avec cette marque pourra «reprendre vite», a déclaré le Président.
En attendant, au 15 mars, 1 413 327 personnes ont reçu une première dose depuis le 26 février. Seules 69 ont reçu leur seconde dose, selon data.gouv. Que va-t-il se passer pour ceux qui attendent leur seconde injection ?