blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 25 juin 2021

Numérique en santé mentale: "un facteur d'émancipation" pour les patients (Frank Bellivier)

 

PARIS (TICsanté) - Le développement des outils numériques et des nouvelles technologies dans le champ de la santé mentale est "un facteur d'émancipation" et de développement du "pouvoir d'agir" des patients, a fait valoir le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, lors du 2e symposium Management & psychiatrie (Maps), organisé en visioconférence début juin.

Le Dr Guy Gozlan, psychiatre au groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences et directeur du service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) Prépsy, coprésident du symposium Maps, a souligné en préambule de la journée que pour répondre aux "nouveaux besoins des usagers, il faudra accompagner de nouvelles configurations d'équipes, d'évaluation et d'accompagnement, qui seront dotées de nouveaux métiers, de nouveaux savoir-faire, faisant plus largement appel aux outils numériques, centrés sur les besoins exprimés et non exprimés des usagers et de leurs familles".

Lire la suite ...



Les Assises de la Psychiatrie

Les Assises de la Psychiatrie vont se tenir en septembre pour une psychiatrie sinistrée en France. Pourquoi tant de difficultés ?

Bientôt se tiendront les assises de la psychiatrie, événement organisé pour répondre à l’état de cette discipline en France.

Pour se rendre compte de l’intérieur, on peut lire le livre de Joy Sorman, A la Folie. Je n’ai pas trouvé dans ce texte d’inexactitudes, quelques détails très techniques qui ne remettent pas en cause le reste.

D’abord il faut savoir de quoi on parle. On qualifie l’état de la psychiatrie de spécialité sinistrée. Le sinistre en question porte surtout sur l’hôpital psychiatrique, là où l’on soigne les personnes les plus difficiles à traiter et qui souvent ne veulent pas des soins que de ce fait on leur impose. Il ne s’agit pas de la majorité des patients. Un nombre bien plus important de personnes se font soigner sans avoir besoin d’aller à l’hôpital ou vont parfois en clinique privée mais la grande majorité se contente de consultations au CMP ou dans un cabinet libéral. D’autres vont voir des psychologues ou des psychothérapeutes. Enfin, les médecins généralistes aussi jouent un rôle dans les soins psychiatriques.

Bien que minoritaires sur l’ensemble des personnes soignées en psychiatrie, ces personnes très en souffrance représentent malgré cela un nombre considérable de malades que le public n’imagine pas. L’hôpital où je travaille en ce moment qui s’occupe d’un secteur de 175000 personnes reçoit chaque semaine entre 2 et 4 patients sur les unités destinés aux soins sous contrainte. Ceci pour le premier point.


Substituer la prison à l’hôpital psychiatrique, une histoire de dingue

Paul Ricaud  26 Juin 2021

© Sadak Souici/Le Pictorium

La proportion de détenus atteints de troubles mentaux interroge sur le rôle donné à l’institution carcérale, alors qu’à l’extérieur l’état de la psychiatrie publique se dégrade. En condamnant des malades, la justice semble privilégier la punition au soin.

Le 28 mai 2021, à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique), Ndiaga Dieye blesse au couteau une policière municipale, vole son arme de service et s’en prend à son collègue. Après quelques heures de cavale et une séquestration lors de sa fuite, l’homme est finalement abattu par la police.

Quelques semaines plus tard, alors que les enquêteurs continuent de faire la lumière sur les raisons de cette attaque, le parquet antiterroriste ne s’est toujours pas saisi de l’affaire. S’il avait été signalé comme radicalisé depuis l’un de ses passages en prison, Ndiaga Dieye aurait plus agi sous l’effet de ses troubles psychiques que pour des motivations d’ordre religieux ou politique.

Lire la suite ...


KORIAN négocie l’acquisition du centre de Psychothérapie d’Osny

 Capital

Publié le 

(AOF) - Korian a annoncé être entré en négociation exclusive pour l’acquisition du Centre de Psychothérapie d’Osny (95). La clinique spécialisée en santé mentale et addictologie dispose d’une unité d’hospitalisation complète pour adultes, en psychiatrie générale de 69 lits et d’un hôpital de jour de soins de suite et réadaptation addictologie de 10 places. La qualité des soins et de la prise en charge sont reconnues par la Haute Autorité de Santé, avec une certification A. Le chiffre d’affaires réalisé en 2020 s’élève à environ 5 millions d’euros.

Lire la suite ...


Invité spécial : Edgar Morin


C l'hebdo

présenté par : Ali Baddou, Jean-Michel Aphatie, Antoine Genton, Mélanie Taravant, Eva Roque







Une émission spéciale avec un éternel jeune homme qui va fêter ses 100 ans dans quelques jours. Sociologue, historien, philosophe, son oeuvre est immense. C’est un penseur planétaire. 

Lire la suite et voir la vidéo ...


La Clinique E-santé, avenir de la psychothérapie en ligne ?

23/06/2021

L'application de la Clinique E-santé est devenue une référence dans le domaine de la E-santé. De nombreux journalistes donnent leurs avis à propos de cette thérapie digitale, par abonnement mensuel ou trimestriel. Psychologues cliniciens et chercheurs travaillent chaque jour, à distance, au plus proche de leurs patients.


Réformer la spécialité IPDE pour mieux prendre en charge les 1 000 premiers jours

 

Lors de ses Journées Nationales d’Etudes, qui se sont tenues du 16 au 18 juin 2021, l’ANPDE s’est penchée sur le rôle de l’infirmier puériculteur dans la prise en charge des 1 000 premiers jours de l’enfant. Exercice libéral, consultation puéricultrice, mais aussi réingénierie de la formation…, quelles sont les pistes envisagées pour renforcer son action ?

Entraîner la société et les pouvoirs publics à accorder davantage de temps et d’énergie à la période dite des « 1 000 premiers jours1 » de l’enfant, c’est l’un des objectifs de la démarche initiée depuis le mois de septembre 2019 par le cabinet d’Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de l’enfance et des familles auprès d’Olivier Véran, et dans laquelle s’inscrit le rapport de la Commission des 1 000 jours. État des lieux, préconisation, et rôle des infirmiers puériculteurs dans la prise en charge de cette période : l’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Étudiants) s’est penchée sur le contenu du document et ce qu’il implique pour la profession lors de ses Journées Nationales d’Etude.

Lire la suite ...


COVID-19 et santé mentale : une campagne de sensibilisation dédiée aux adolescents

Fanny Le Brun    21 juin 2021

La crise sanitaire actuelle a un impact sur la santé mentale des enfants et des adolescents, certains signaux ayant été mis en évidence : démotivation, décrochage scolaire, repli, refus scolaire anxieux… La situation semble même s’être aggravée début 2021, avec une augmentation des passages aux urgences pour raisons de santé mentale chez les 11-17 ans (troubles de l’humeur, geste suicidaire et idées suicidaires, troubles alimentaires). Face à cette situation, Santé publique France et le Ministère des Solidarités et de la Santé viennent de lancer le volet « Ados » de la campagne de sensibilisation à la santé mentale. Cette campagne sur le thème « En parler, c’est déjà se soigner » a été initiée en avril 2021 mais était jusqu’ici plutôt destinée aux plus de 18 ans. Il apparaît désormais nécessaire de lancer une campagne spécifiquement dédiée aux adolescents de 11 à 17 ans.


jeudi 24 juin 2021

Mobilisation en faveur de la Psychiatrie Publique le 24 juin 2021

par Nagy (son site) 23 juin 2021

Quatre syndicats de psychiatres appellent à une journée d’action et de mobilisation en faveur de la Psychiatrie Publique le 24 juin 2021. Communiqué.

« L’ensemble de la Psychiatrie Publique se trouve dans une situation dramatique. Sous financement chronique, suppression constante et non compensée de lits, fermeture des structures ambulatoires, poids exponentiel des tâches administratives, dérive technocratique et sécuritaire des Soins Sans Consentement, baisse continue de l’attractivité (près de 20% des postes d’internes en psychiatrie non pourvus) conjuguée à la crise démographique médicale sans précédent (30% des postes de PH non pourvus) rendent de plus en plus difficile l’organisation et l’offre des soins.

Dans ce climat, le vote de l’Article 84 et la publication de son Décret d’application met le feu aux poudres au sein de nos établissements (voir notre article). On ne peut contester la décision du Conseil Constitutionnel pour fixer une durée maximale à l’isolement et la contention. Mais les dispositions de l’Article 84, voté sans concertation aucune avec la profession sont irréalistes et inapplicables. Pire encore, elles aggraveront la crise démographique de la profession, la désorganisation de nos établissements et elles dégraderont la qualité de la prise en charge des patients.

Lire la suite ...


Recommandations en urgence relatives à l’établissement public de santé Roger Prévot à Moisselles (Val-d’Oise)


Au Journal Officiel du 19 juin 2020 et en application de la procédure d’urgence, la Contrôleure générale a publié des recommandations relatives à l’établissement public de santé  Roger Prévot à Moisselles (Val-d’Oise).


L’article 9 de la loi du 30 octobre 2007 permet au Contrôleur général des lieux de privation de liberté, lorsqu’il constate une violation grave des droits fondamentaux des personnes privées de liberté, de saisir sans délai les autorités compétentes de ses observations en leur demandant d’y répondre.


Lire les recommandations du CGLPL dans leur intégralité


Lire la suite ...


Un rapport cinglant contre la prise en charge psychiatrique du CHS Albert-Bousquet

 

Un rapport cinglant contre la prise en charge psychiatrique du CHS Albert-Bousquet
Basé à Nouville, l’établissement compte 131 lits de psychiatrie générale. ©NC La 1ère

A la suite d'une visite en 2019, le contrôleur général des lieux de privation de liberté a fait état de mauvaises pratiques envers les patients hospitalisés en soins psychiatriques sans consentement du CHS. Ils seraient privés de certains de leurs droits fondamentaux.


Lire la suite et voir la vidéo ...


Santé mentale : la Mutualité Française publie un Observatoire et formule dix propositions

24 juin 2021

Alors que la santé mentale des Français s’est dégradée avec la crise sanitaire, la Mutualité Française dévoile les résultats de son Observatoire et formule dix propositions afin d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles psychiques. 

Dix chiffres clés

Une prévention insuffisante

En France, 1 personne sur 5 est touchée chaque année par un trouble psychique, soit 13 millions de personnes. La consommation d'alcool y est supérieure à la moyenne avec l'équivalent de 130 bouteilles de vin consommées par personne et par an (vs 100 bouteille dans l'OCDE). Même constat pour la consommation de cannabis plus élevée chez les Français (21,8 % des 15-34 ans) que chez leurs voisins européens (14,4 %). Or la consommation abusive de ces substances peut être source de troubles psychiques importants. Quant au taux de suicide, de 13 pour 100 000 habitants, c’est également l’un des plus élevés des pays européens (10,5 en moyenne).

Lire la suite ...


“Lascaux ou la naissance de l’art”, de Georges Bataille

Océane Gustave publié le 

© Éditions de l’Atelier contemporain

Entre 1948 et 1962, le philosophe et écrivain Georges Bataille a eu la chance de visiter à plusieurs reprises la grotte de Lascaux (il n’est désormais plus possible de s’y rendre, et l’on doit se contenter de ses différentes répliques). Trois ans plus tard, en 1955 – soit quinze ans après la découverte fortuite par des adolescents de la grotte –, il décide alors de publier un ouvrage historique et philosophique consacré à ce qu’il considère comme le lieu de « la naissance de l’art ». Si les recherches archéologiques ont désormais révélé que Bataille n’était pas tout à fait correct dans ses intuitions (pré)historiques, il n’en reste pas moins que le philosophe a mis au jour un enjeu fondamental : art et humanité sont coextensifs. C’est en effet grâce au « miracle » de la représentation que l’homme peut pleinement devenir homme. Ce texte magnifique est republié aujourd’hui aux Éditions de l’Atelier contemporain.

Berne célèbre un pionnier de l’art brut

PAR INGRID DUBACH-LEMAINQUE, CORRESPONDANTE À NEUCHÂTEL (SUISSE) · LE JOURNAL DES ARTS

LE 23 JUIN 2021 


BERNE / SUISSE


Deux expositions bernoises rendent hommage à un artiste singulier de l’art brut, Adolf Wölfli, pensionnaire d’un asile local d’aliénés.


Adolf Wölfli - Biographie Adolf Wölfli, Expositions Wölfli  









Voir des œuvres d’Adolf Wölfli à Berne a une résonance particulière, car c’est précisément là que le récit de l’art brut a commencé à s’écrire. Quand le peintre Jean Dubuffet, qui a forgé l’expression, en Suisse, en 1942, en compagnie du Corbusier, il ne manque pas de rendre visite aux praticiens pionniers qui associaient psychiatrie et art : le docteur Charles Ladame à la clinique Bel-Air à Genève, mais surtout le professeur Walter Morgenthaler à Berne.

Psychiatre à l’asile de la Waldau, Walter Morgenthaler s’intéresse de près à la créativité de ses patients et l’encourage, convaincu de l’effet thérapeutique de l’art. Mieux, il collectionne leurs créations. Parmi eux, Adolf Wölfli (1864-1930). L’ouvrage que le chef de la clinique publie au sujet de ce dernier en 1921, et aujourd’hui réédité 100 ans plus tard, par la Fondation Adolf Wölfli à l’occasion de ces expositions, est un modèle du genre. Ein Geiteskranker als Künstler[Un malade mental artiste] est la première étude monographique consacrée à un « fou artiste ». Elle représentait comme l’explique le commissaire d’exposition et conservateur Hilar Stadler « une affirmation audacieuse » pour son époque. Le psychiatre bernois reconnaissait en Wölfli, l’ancien garçon de ferme de l’Emmental, autodidacte et schizophrène, la stature d’un authentique artiste.

Lire la suite ...


mercredi 23 juin 2021

Santé mentale : la tentation de l’auto-confinement avec Sophie Braun et André Comte-Sponville

LE 23/06/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Terrasses, concerts, fête de la musique, … le pire est peut-être derrière nous mais pour certains, ça ne fait que commencer. Aujourd’hui nous nous intéressons aux Français qui vivent mal le déconfinement, ou la tentation de l’auto-confinement.

Femme télétravaillant
Femme télétravaillant Crédits :  Getty

Après la crise sanitaire, puis la crise économique, les professionnels de la santé mentale alertent sur l’arrivée d’une nouvelle crise, celle psychologique. De la perte de liens imposée par les confinements successifs, à l’angoisse du retour à la normale, la santé mentale des Français est malmenée depuis plus d’un an. Une souffrance psychologique qui monte depuis des années et qui risque aujourd'hui d’exploser, alors que les services de psychiatrie approchent la saturation. 


Plus d'un million d'euros pour renforcer les services en psychiatrie, au Havre et autour

Par Marie-Charlotte Nouvellon   Publié le 

Pour mieux accompagner les mineurs isolés, les personnes âgées ou encore en situation de grande précarité, de nouveaux postes en psychiatrie vont être financés au Havre. Détails.


Grâce à plus d'un million d'euros débloqués pour la psychiatrie au Havre, plusieurs services vont recruter de nouveaux soignants.
Grâce à plus d’un million d’euros débloqués pour la psychiatrie au Havre, plusieurs services vont recruter de nouveaux soignants. (©MC Nouvellon/76actu)

Plus d’un million d’euros. C’est l’enveloppe qui a été débloquée, dans le cadre du « Contrat territorial de santé mentale » pour les services en psychiatrie dépendant du Groupe hospitalier du Havre (Seine-Maritime). Une somme qui permettra de financer de nouveaux postes de façon pérenne, et qui constitue le premier volet d’un projet global qui se déclinera sur cinq ans. Tour d’horizon des projets concernés par ces nouvelles dotations.


Le Conseil de l’Europe dénonce les conditions de garde à vue en France

Par   Publié le 24 juin 2021

Un rapport publié jeudi 24 juin par le Comité européen de prévention de la torture évoque des mauvais traitements dans certains commissariats et la difficulté à les faire constater par un médecin.

La France est une nouvelle fois pointée du doigt par le Conseil de l’Europe au sujet des conditions d’enfermement des personnes en garde à vue dans les commissariats ou les gendarmeries, dans les prisons et dans les hôpitaux psychiatriques. Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT), qui organise des visites périodiques dans chacun des 47 pays du Conseil de Strasbourg, a publié, jeudi 24 juin, le rapport portant sur la France après s’être rendu, en décembre 2019, dans dix-sept établissements.

En camping-car, une histoire de nos vacances







En 2018, l'historien et écrivain Ivan Jablonka a publié ses souvenirs d'étés et de voyages en famille dans "En camping-car". Rassemblant des images d'amateur des années 1980, il élargit son propos et brosse le portrait de toute une époque, et surtout de toute une génération qui, portée par le mouvement hippie et imprégnée de culture américaine, part en famille à la découverte de nouveaux espaces et des confins de l'Europe.


Au procès des harceleurs de Mila, « peut-être faut-il que cette jeunesse entende certaines choses »

Par   Publié le 23 juin 2021

De trois mois à six mois de prison avec sursis ont été requis contre les prévenus, au tribunal correctionnel de Paris, mardi. Jugement le 7 juillet.

Mila quitte le tribunal de Paris, le 21 juin, après l’audience du procès des personnes l’ayant harcelée et menacée en ligne.

Les prévenus se sont livrés à « un lynchage 2.0 » qui a imposé à Mila « une sorte de confinement avant l’heure et à durée indéterminée », une vie d’enfermement passée sous protection policière. Le représentant du parquet de Paris a requis, mardi 22 juin« une peine d’avertissement qui permettra de prévenir la récidive » contre les auteurs de messages haineux adressés à la jeune femme de 18 ans sur les réseaux sociaux depuis janvier 2020, lorsqu’elle y a critiqué l’islam avec virulence : trois mois avec sursis contre les trois qui étaient poursuivis pour« harcèlement », six mois avec sursis contre les neuf qui l’étaient en outre pour « menaces de mort ». La relaxe a été demandée pour un treizième prévenu, dont le message litigieux prêtait à confusion.

Quand le cancer bouleverse la vie des jeunes adultes

Par   Publié le 22 juin 2021

Depuis dix ans, les 15-25 ans atteints d’un cancer bénéficient d’une prise en charge adaptée pour tenter d’améliorer leur taux de survie, en faible progression comparé aux autres classes d’âge.

Elle n’avait plus que l’épreuve d’allemand à passer pour avoir son bac. Marie (le prénom a été changé à sa demande), 18 ans, se projetait déjà dans sa première année de médecine. Ces derniers temps, elle avait un peu maigri, fait quelques malaises. Elle mettait cela sur le compte du stress des révisions. Et puis il y a eu l’événement « Bordeaux fête le fleuve » : « Il y avait beaucoup de monde, et à un moment, j’ai dit à mes parents : je ne peux pas regarder les bateaux, sinon, je vais tomber » Ce problème d’équilibre l’amène à consulter. Diagnostic : cancer du cervelet.

« Dyslexique », « hyperactif », « HPI »… Ces diagnostics qui se multiplient en milieu scolaire

22 juin 2021

« Dyslexique », « précoce », « troubles de l’attention » : nous avons tous déjà entendu au moins un de ces termes, le plus souvent pour qualifier un enfant rencontrant des difficultés dans le cadre scolaire.

Ces « diagnostics scolaires » sont décrits, explorés et soutenus par des chercheurs et praticiens de différentes disciplines (psychologie, neuropsychologie, psychiatrie, etc.) et bénéficient d’une variété de prises en charge à visée rééducative (psychomotricité, orthophonie, ergothérapie, etc.).

Au sein même du champ scientifique, ces diagnostics ne font pas consensus : l’approche principalement neurologique du TDAH (trouble du déficit de l’attention/Hyperactivité) y est critiquée, les effets et les limites des diagnostics de troubles dys- et de HPI(haut potentiel intellectuel) y sont interrogés.

Lire la suite ...


Emancipation Féminisme et maternité, des relations fécondes


 


par Johanna Luyssen  publié le 23 juin 2021 

Si, dans les années 70, les féministes de la deuxième vague ont choisi de mettre de côté la question de la maternité - pour des raisons historiques d’émancipation, et à défaut d’un droit à l’IVG -, celles des années 2020 investissent de plus en plus la figure de la mère, mais aussi du corps enceint et maternel. 

Lorsqu’elle est devenue enceinte, l’essayiste Judith Aquien s’est trouvée «très en colère». En colère parce qu’elle s’est aperçue que personne ne se préoccupe des trois premiers mois d’une grossesse. Elle a compris que tant que son ventre ne serait pas visible, ce qu’elle vivait ne compterait pas. Ni pour le corps médical ni pour le corps social. Elle s’est aperçue que les symptômes du premier trimestre, parfois lourds, sont vus comme de menus désagréments, les fameux «petits maux de la grossesse». Elle qui avait auparavant subi une fausse couche le savait bien : ces choses-là sont minorées. Elle s’est demandé pourquoi les femmes ne disposent pas, comme c’est désormais le cas en Nouvelle-Zélande, d’un congé pour se remettre d’une fausse couche si elles en ont besoin, et pourquoi ces dernières sont généralement traitées «dans l’indifférence absolue», alors que ces événements représentent 15 % des grossesses, comme le note le gynécologue René Frydman dans son Histoire de la naissance (Grasset, 2021). Enceinte et révoltée, c’est pour «ne pas décolérer» qu’elle a écrit Trois Mois sous silence: le tabou de la condition des femmes en début de grossesse (Payot, 2021).

Chine : naître et ne pas être | ARTE Reportage







En Chine, on les appelle les “heihaizi”, littéralement les “enfants noirs”, cachés. Il leur est interdit d’aller à l’école, de postuler à un emploi, d’ouvrir un compte en banque, et même de monter à bord d’un train. Leur “crime” : être né en deuxième au pays de la politique de l’enfant unique. 

Lire la suite et voir la vidéo ...



mardi 22 juin 2021

Psychiatrie : une semaine d’activités pour renforcer les liens à la clinique

Publié le 

Si sa silhouette domine les vignes, avec vue sur l’abbaye éponyme, très peu de personnes connaissent la clinique de Saint-Martin-de-Vignogoul. Alors essayons d’aller à sa découverte au travers de la semaine Alizé (du 14 au 20 juin), grâce à une équipe passionnante et passionnée qui s’exprime au travers de sa directrice, Marie-Charlotte Lonjon.

Lire la suite ...