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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 7 avril 2022

"Dans l'enfer de l'hôpital", le livre d'un interne en médecine sur la situation de l'hôpital public

Écrit par Emmanuèle Bailly  Publié le 

Léonard Corti en troisième année d’internat au sein de l’AP-HP et président du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris à la Salpetrière alerte sur la situation à l'AP-HP. Il a tiré de son expérience un ouvrage qui paraît ce jeudi.

Léonard Corti, en 3e année d’internat en anesthésie-réanimation au sein de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris publie le 7 avril "Dans l’enfer de l’hôpital". Éd. Robert Laffont.

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Perpignan/ Jean-Marc Batailler : "L'organisation de la psychiatrie publique passe par un maillage du territoire"

  • De g. à d. Olivier Gilbert, cadre au CHS L. J Léon Jean Grégory, Annie Guerrier, présidente fondatrice de l'association UNAFAM 66, Jean-Marc Batailler, directeur adjoint et Vincent Brunard, infirmier en psychiatrie à Thuir
    De g. à d. Olivier Gilbert, cadre au CHS L. J Léon Jean Grégory, Annie Guerrier, présidente fondatrice de l'association UNAFAM 66, Jean-Marc Batailler, directeur adjoint et Vincent Brunard, infirmier en psychiatrie à Thuir PAUL MANGIN - PAUL MANGIN
Publié le 

Le programme PACO (Partager, Accompagner, Comprendre, Ouvrir) mis en place par le Centre de réhabilitation psychosociale du CHS Thuir et l'association UNAFAM 66 (aide aux familles de malades et /ou handicapés psychiques) débute ce jeudi 7 avril de 18 h à 20 h salle Arago (Hôtel de Ville de Perpignan) par la conférence de Jean-Marc Batailler, directeur adjoint du CHS Thuir. 

Six rencontres par an sont prévues dans le programme PACO : pour Partager, Accompagner, Comprendre, Ouvrir, afin d'inviter les familles, proches et aidants de personnes souffrant de troubles psychiques, mais également le grand public intéressé "à mieux connaître, donc à mieux appréhender, ces pathologies qui font toujours peur" souligne Jean-Marc Batailler, directeur adjoint du centre de réhabilitation psychosociale du CHS de Thuir. C'est à lui que reviendra l'honneur, ce jeudi 7 avril, d'ouvrir par sa conférence sur l'organisation de la psychiatrie publique dans les P.-O. cette première rencontre "d'une psychiatrie à cœur ouvert".

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ARTE Regards - Maltraitance infantile







Durée : 32 min

Disponible : Du 15/12/2021 au 12/06/2022

Pendant les confinements, les actes de violence domestique à l’encontre des mineurs ont connu une augmentation jusqu’alors inédite. La médecin légiste Sarah Kölzer tente d’établir un dialogue avec les enfants maltraités. Peuvent-ils rester dans leur famille, ou doivent-ils la quitter à tout prix ?

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Violences conjugales : des citoyens prennent le relais

par Virginie Ballet, Envoyée spéciale à Dourgne (Tarn) et Arras (Pas-de-Calais) 

publié le 6 avril 2022

Dans le Tarn et le Pas-de-Calais, des bibliothécaires, des gardiens d’immeuble ou même des sœurs bénédictines aident les associations à détecter et accompagner les femmes victimes de violences. Une méthode qui porte déjà ses fruits. 

Déjà plus d’une heure qu’il est attablé et, semble-t-il, absorbé par la conversation menée tambour battant avec ses voisines. A tel point que frère Nathanaël en a raté le plateau de fromages qui circulait entre les convives. Il s’en amuse. Il faut dire que d’ordinaire ce moine bénédictin, regard rieur et scapulaire brun, déjeune en silence. «Sauf lorsqu’un frère fait la lecture», se corrige-t-il. Chargé de la bibliothèque de son abbaye tarnaise, le religieux s’est trouvé ce jour-là une voisine de table elle aussi férue de lecture en la personne de Nelly, 70 ans, bibliothécaire bénévole venue de Montgaillard, petite commune de 400 habitants vers Montauban. Ce n’est pourtant pas la passion des beaux ouvrages qui les réunit en ce lundi de mars, autour des grandes tablées boisées de la salle à manger de l’abbaye Sainte-Scholastique de Dourgne (Tarn), mais un engagement citoyen, délié de toute considération religieuse : tous deux sont des «relais ruraux», formés au repérage des violences conjugales par l’association Paroles de femmes, située à Gaillac, à une soixantaine de kilomètres de là.

L'infanticide, un geste inexplicable

DIFFUSÉ LE 06/04/2022

À retrouver dans l'émission

ESPRIT DE JUSTICE

par Antoine Garapon

Un rapport public de 2018 commun aux ministères de la justice et de la santé a recensé pendant la période 2012-2016, 363 décès familiaux d’enfants de moins de 18 ans imputables autant aux mères qu’aux pères ou beaux-pères. 

Comment arrive un infanticide ?
Comment arrive un infanticide ? Crédits :  © Jonas Hafner / Coll. Moment Open - Getty

Si l’on se concentre sur les 55 nouveaux-nés tués moins de vingt-quatre heures après leur naissance, pendant cette période, les auteur.e.s sont majoritairement les mères. Celles-ci sont le plus souvent sans antécédents judiciaires et ne souffrent pas de pathologies psychiatriques.

[...]  C’est ce double regard sur l’infanticide que vous propose Esprit de justice, en réunissant deux spécialistes de cette question, Julie Ancian, sociologue, chercheuse à l'IRIS, qui vient de publier Les violences inaudibles. Récits d’infanticides, (Seuil, 2022), et Odile Verschoot, psychologue clinicienne en milieu pénitentiaire, auteure de Ils ont tué leurs enfants. Approche psychologique de l’infanticide, (éditions Imago, 2007) et également de Du déni au crime (éditions Imago, 2015).

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Parler des violences aux enfants grâce à ce petit livre gratuit et illustré

Écrit par Anaïs Bouitcha

Le 06.04.2022

Comment aborder le sujet des violences avec les enfants, et surtout, comment les protéger au mieux ? L’association Mémoire traumatique et victimologie a mis en ligne un petit livre, gratuit, illustré par Claude Ponti et destiné aux enfants, mais aussi aux adultes qui les entourent.

Difficile pour un enfant de se rendre compte qu'il subit des violences, encore plus lorsque celles-ci sont perpétrées par un membre de sa famille ou une personne de confiance. Comment décrire ce que l'on ressent, comment réagir, en parler ? Et lorsqu'un tel témoignage parvient aux adultes qui l'entourent, ces derniers ne savent pas toujours y répondre de la bonne manière.

Pourtant, les violences faites aux enfants sont loin d'être anecdotiques en France : chaque année, 50 000 plaintes sont déposées à la suite de violences physiques perpétrées sur des enfants. Mais la plupart de ces faits restent tus. La Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) vient quant à elle de publier des chiffres tout aussi accablants : aujourd'hui encore, près de 160 000 mineurs subiraient des violences sexuelles chaque année.

Alors, comment aborder ce sujet latent ? C'est tout l'objet du petit livre, intitulé Quand on te fait du mal, créé par l'association Mémoire traumatique et victimologie.

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Des mères épuisées


 


DIFFUSÉ LE 04/04/2022

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Deux mères racontent comment, dans les semaines suivant leur accouchement, elles ont été submergées par la fatigue, l’angoisse et la dépression, jusqu'à leur prise en charge pour "épuisement maternel" dans un hôpital mère-enfant.

Le burn-out maternel est un syndrome distinct du baby-blues et de la dépression post-partum.
Le burn-out maternel est un syndrome distinct du baby-blues et de la dépression post-partum. Crédits :  FatCamera - Getty

L’épuisement maternel, à distinguer du “baby blues” et de la dépression post-partum, est un syndrome qui se traduit par une fatigue chronique, de l’anxiété extrême et des troubles dépressifs conduisant à rejeter son enfant et à ne plus de sentir capable de s’en occuper. Ces symptômes ne surviennent pas systématiquement dans les mois suivant l’accouchement, mais dans le cas de Lisa, ils sont apparus très rapidement. Ce qu’elle interprète tout d’abord comme de la fatigue liée au retour à la maison et à la “charge mentale” d’une jeune mère se change, en l’espace de trois semaines, en un état d’épuisement sans précédent.

J’ai perdu 15 kilos en trois semaines. On me voyait dépérir. Tout ce que je faisais avec ma fille était un effort surhumain. J’avais l'impression que je faisais tout mal et que tout était inatteignable : l’allaitement, le bain... En fait, je n'arrivais plus à rien faire.” Lisa

En plus de ces symptômes physiques, Lisa se rend compte qu’elle se renferme peu à peu sur elle-même, refusant de voir ses amis, ce qui ne lui “ressemble pas”. Des pensées de plus en plus sombres la poursuivent.

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"Mon Psy" : avance des frais, séances limitées... pourquoi le dispositif est déjà sous le feu des critiques



Publié le 

Ce mardi 5 avril, le dispositif "Mon Psy" est lancé en France. Ce dernier permet à certaines personnes de voir leurs consultations chez le psychologue remboursées. Or, certains patients restent sur le carreau.

C'était une promesse d'Emmanuel Macron. Le dispositif "Mon Psy" est lancé par le gouvernement ce mardi 5 avril. Il permet à tout patient de plus de 3 ans, souffrant de difficultés psychologiques “légères à modérées”, de se faire rembourser jusqu’à huit séances par an par l’Assurance maladie. Or, problème, il existe un certain nombre de critères d'exclusion...

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mercredi 6 avril 2022

"Psychologie low-cost", procédure "trop lourde" pour le patient : le dispositif Mon Psy mis en place par le gouvernement divise

Écrit par Romane Sabathier  Publié le 

Le dispositif divise au sein de la profession.

La plateforme en ligne "Mon Psy" a été lancée par le gouvernement ce mardi 5 avril. Objectif : permettre à certains patients de se faire rembourser jusqu'à huit séances chez un psychologue. Chez les professionnels, le dispositif divise.


Montpellier : peu de praticiens sur le dispositif MonPsy qui permet de se faire rembourser ses séances

Publié le 

Lors des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en septembre dernier, le remboursement par l'Assurance maladie, sur adressage d'un médecin, de séances d'accompagnement psychologique réalisé par un psychologue volontaire a été décidé. Il vient d'être mis en œuvre.

Depuis ce mardi 5 avril, chacun peut bénéficier d’un accompagnement gratuit de 8 séances chez un psychologue partenaire via la plateforme MonPsy. À la Fédération française des psychologues et psychothérapeutes, pourtant seule organisation à avoir participé (et à être invitée) aux négociations, les autres ayant choisi de boycotter, on s'attendait à mieux question reconnaissance de la profession.

[...] 

À Montpellier, six praticiens pour le moment

Pour l'instant, la plateforme MonPsy ne recueille qu'une adhésion minimale de la part des praticiens. "Les trois autres organisations n'ont pas validé", explique Mathieu Collet, secrétaire Occitanie SNP (syndicat national des psychologues). On en comptait à peine six ce mercredi, exerçant dans l'Ecusson de Montpellier.

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L'INTERVIEW DE ELISABETH ROUDINESCO










L’Universitaire, historienne et psychanalyste, Elisabeth Roudinesco, était l’invitée de Jean-Pierre Elkabbach dans #LaMatinaleWE sur CNEWS

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Un Observatoire du grand âge voit le jour

Par   Publié le 9 avril 2022

Cette nouvelle association, lancée par Laurent Garcia, ancien cadre d’un établissement du groupe Orpea et témoin clé du livre de Victor Castaner « Les Fossoyeurs », se veut une vigie sur la question des Ehpad.

Dans une salle de spectacle alternative de Montreuil (Seine-Saint-Denis), chacun a pris la parole, vendredi 8 avril, devant une petite centaine d’invités. « On veut être un gros caillou dans la chaussure des politiques », a expliqué Laurent Garcia, cadre de santé à l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Les Quatre Saisons, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) ; « un poil à gratter et un lieu de réflexion indépendant », a renchéri Aurélie Aulagnon, gérontologue et consultante ; « un lieu qui réunit familles, soignants, directions, pour faire émerger ensemble des solutions », a poursuivi Sabrina Deliry, fondatrice du Cercle des proches aidants en Ehpad. Tous trois ont donné le coup d’envoi de l’Observatoire du grand âge (OGRA). Un lancement à la veille du premier tour de la présidentielle pour que le sujet du grand âge, espèrent-ils, soit une des priorités du prochain quinquennat.

Remboursement des consultations : le dispositif « MonPsy », une formule qui divise les professionnels

Par   Publié le 5 avril 2022

Depuis mardi, les Français peuvent bénéficier d’un forfait de huit consultations, intégralement pris en charge par la Sécurité sociale et les complémentaires santé. Tarif, nombre de rendez-vous… certains points suscitent le mécontentement.

Emmanuel Macron l’avait annoncé lors des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, en septembre 2021 : huit séances annuelles chez le psychologue peuvent désormais être remboursées, à compter de mardi 5 avril, via la plate-forme MonPsy (Monpsy.sante.gouv.fr) pour tous les Français âgés d’au moins trois ans. « La pandémie a révélé l’importance du sujet de la santé mentale », avait déclaré le chef de l’Etat, appelant à mettre plus de moyens dans ce secteur. Les psychologues du secteur libéral peuvent dorénavant recevoir des patients qui bénéficieront d’un remboursement, sous certaines conditions.

Ce sont justement ces conditions qui suscitent le débat chez les professionnels. Mardi 29 mars, plus de 2 000 psychologues cosignaient une tribune dans Le Monde afin de signifier leur opposition. « Beaucoup de psychologues sont favorables à un dispositif de remboursement des séances au nom d’une égalité d’accès aux soins psychiques (…) Pour autant, le dispositif MonPsy est inacceptable et dangereux pour nous comme pour nos futurs patients », écrivaient les signataires.

Le remboursement des consultations de psychologue est loin de faire l'unanimité

Par Lucie Hennequin   05/04/2022

Le dispositif "Mon psy", qui permet de se faire rembourser jusqu'à huit séances de psy par an par la Sécurité sociale, ne plaît pas à tous les professionnels.

SANTÉ MENTALE - Il est désormais possible d’aller consulter un psychologue en ville et de se faire rembourser par la Sécurité sociale. Le dispositif “Mon psy”, lancé par le gouvernement ce mardi 5 avril, permet à tout patient de plus de 3 ans, souffrant de difficultés psychologiques “légères à modérées”, de se faire rembourser jusqu’à huit séances par an par l’Assurance maladie.

Une promesse qu’avait émise Emmanuel Macron en septembre dernier, à l’issue des Assises de la psychiatrie et de la Santé mentale, afin de faire face aux besoins grandissants de la population française, exacerbés par la crise du Covid et plus récemment par le contexte de la guerre en Ukraine.

Une expérimentation du dispositif a lieu dans quatre départements depuis 2015 et a déjà permis la prise en charge de 35.000 patients. Cette expérimentation est donc élargie à tout le territoire.

“Ce n’est pas une prescription”

Concrètement, le patient devra tout d’abord consulter un médecin généraliste qui pourra ensuite effectuer un “courrier d’adressage” à l’un des psychologues inscrits sur la plateforme, en fonction de sa situation géographique. “Ce n’est pas une prescription, précise le Ministère de la Santé. Mais plutôt une manière d’entériner un mode de coopération entre médecin généraliste et psy.”

Ce premier point pose problème à un certain nombre de professionnels. “Le médecin n’est pas formé à la maladie mentale et ses signes cliniques”, souligne Myriam Goffard, secrétaire Générale du Syndicat national des praticiens en psychothérapie relationnelle et psychanalyse (SNPPsy). La crainte étant que des médecins passent à côté de certaines souffrances psychologiques.

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Décryptage Ce qu’il faut savoir sur les séances psy remboursées pour tous à partir de ce mardi

par Estelle Aubin et AFP   publié le 4 avril 2022

Fort de sa volonté de mieux prendre en charge la santé mentale après des mois de crise sanitaire anxiogène, le gouvernement inaugure ce mardi le remboursement des séances psy pour les Français de tous âges.

Le dispositif était attendu depuis plusieurs mois, réclamé à l’unisson par les psychologues. En septembre 2021, Emmanuel Macron l’avait fièrement annoncé, il entre en vigueur ce mardi. Tous les Français, de tous âges, pourront se faire rembourser huit séances par an chez un psychologue partenaire de l’opération gouvernementale.

Dès le 5 avril, 8 séances de psy remboursées!

Par 5 avril 2022

"MonPsy" est effectif à partir du 5 avril 2022, annonce le ministère de la Santé. Ce dispositif doit permettre de bénéficier de huit séances de psychologue remboursées par l'Assurance maladie. Zoom sur une mesure à peine lancée et déjà critiquée.

Emmanuel Macron l'avait annoncé lors des Assises de la psychiatrie en septembre 2021 (article en lien ci-dessous). Ça y est, le dispositif « MonPsy » (lien ci-dessous) entre en vigueur le 5 avril 2022. Son principe ? Permettre un remboursement de huit séances chez un psychologue pour les personnes, dès l'âge de trois ans, ayant des troubles psychiques d'intensité légère à modérée. Pour pouvoir en bénéficier, le patient doit d'abord passer par la case médecin généraliste, qui l'oriente ensuite vers un psychologue, après évaluation de sa situation psychologique. Le généraliste lui fournit une lettre d'adressage qui permet de faire le lien avec le psychologue. « Attention, ce n'est pas une prescription mais un simple mode de coopération entre professionnels de la santé », prévient Frank Bellivier, délégué ministériel chargé de la psychiatrie. Charge au patient de choisir le psy qui lui convient sur la plateforme « MonPsy » (ouverture le 5 avril), en fonction de critères comme la proximité géographique. Huit séances « par année civile » sont prises en charge par l'Assurance maladie. La première est un entretien d'évaluation qui permet d'orienter les sept suivantes, selon les besoins, du trouble anxieux-dépressif en passant par les troubles des conduites alimentaires sans critères de gravité ou encore les addictions mais sans critères de dépendance. Les patients présentant des troubles psychiques plus sévères avec notamment un risque suicidaire ne relèvent pas de ce dispositif.


175 euros pour une séance de «qualité» chez le psychothérapeute

LUXEMBOURG 

Par  Marion Mellinger  Publié


Les négociations avec la CNS pour le remboursement des séances de psychothérapie durant depuis 2018, une recommandation tarifaire de 175 euros par séance a été envoyée récemment.

Les négociations avec la CNS pour le remboursement des séances de psychothérapie durant depuis 2018, la Fédération des associations représentant des psychothérapeutes au Luxembourg (Fapsylux) a récemment envoyé à tous les praticiens une recommandation tarifaire de 175 euros par séance.


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JACQUELINE JENCQUEL, MILITANTE POUR LE SUICIDE ASSISTÉ, S'EST DONNÉ LA MORT À L'ÂGE DE 78 ANS

Jules Fresard









La septuagénaire s'était fait connaître du grand public à l'été 2018, quand elle avait annoncé vouloir mourir bien que ne souffrant d'aucune maladie la condamnant. Elle s'est finalement suicidée à Paris fin mars.

Elle aimait rappeler qu'elle militait pour l'Interruption Volontaire de Vieillesse. Jacqueline Jencquel, figure médiatique défendant la légalisation du suicide assisté en France, s'est donné la mort fin mars à l'âge de 78 ans. Dans le dernier billet du blog qu'elle tenait sur le site du quotidien suisse Le Temps, elle indiquait qu'elle s'apprêtait à mourir seule chez elle, et non en Suisse, pays où le suicide assisté est légal, comme elle l'avait prévu.

"Je n'ai pas eu envie de m'exiler pour mourir, et j'ai la chance de pouvoir choisir car j'ai le bon produit. Pourquoi? J'y ai pensé en amont, c'est tout", peut-on lire dans cette publication mise en ligne le 29 mars, où elle regrettait amèrement l'absence d'un dispositif permettant de choisir sa fin de vie dans l'Hexagone.

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Comment s'arrêtent les pandémies ? - Philippe Sansonetti (2022)


 


Conférence donnée par Philippe Sansonetti, professeur émérite du Collège de France, titulaire de la chaire Microbiologie et maladies infectieuses (2007-2020).










Mardi 1er mars 2022.

Cette conférence est organisée en partenariat avec les magazines Sciences et Avenir / La Recherche et Arte.

Après deux ans d’évolution, la pandémie de Covid-19 poursuit sa progression planétaire. Des vagues, maintenant soutenues par l’apparition de variants génotypiques de SARS-CoV-2, se succèdent. L’accroissement de la transmissibilité du virus, sans exacerbation de sa virulence, semble marquer le profil de co-évolution homme-virus et tracer la « feuille de route » à venir de la pandémie… Cette adaptation conditionnera l’éventuelle « sortie » de la pandémie.

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Causes et conditions extérieures des maladies et de la santé - Rémy Slama


 









Leçon inaugurale de Rémy Slama prononcée le 31 mars 2022.

Rémy Slama est professeur invité sur la chaire annuelle Santé publique (2021-2022).

La leçon inaugurale brosse un tableau chronologique des risques ayant pesé ou pesant encore sur la santé humaine, de la trilogie épidémies-guerres-famines, qui s’est progressivement et partiellement estompée pour faire place aux facteurs dits de style de vie (tabac, alcool, déséquilibres alimentaires, sédentarité) et aux agents physico-chimiques. 

Notre mouvement, centrifuge par rapport au patient et au déclenchement de la maladie, consiste à passer de l’énumération des causes de décès à l’identification des causes des causes. Les pathologies infectieuses, dont le développement a pu être favorisé entre autres par l’invention de l’agriculture, qui a rapproché humains et animaux domestiques, favorisant les zoonoses, ont été jusqu’au début du XXe siècle la cause majeure de mortalité en Europe. 

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A l’hôpital d’Orléans, les urgences craquent

Par   Publié le 04 avril 2022

Au centre hospitalier régional, plus de 90 % des infirmiers et aides-soignants des urgences sont en arrêt maladie. Le décès d’une patiente, lundi 28 mars, découverte sur un brancard, a été la goutte d’eau.

Du jamais-vu. Au centre hospitalier régional d’Orléans, la quasi-totalité des soignants des urgences sont en arrêt maladie, depuis bientôt une semaine. L’hôpital, qui a déclenché son plan blanc mardi 29 mars, ne maintient l’activité qu’avec le recours aux infirmiers et aides-soignants d’autres services et au « pool » de remplaçants. Celle-ci a été réduite après un appel à la population à ne solliciter le service qu’en cas d’urgences « vitales ».


 




Bonjour,

“C’est fou ce qui se passe chez vous !” La formule prononcée par le personnage d’Alain, interprété par Jacques Weber, au début de la saison 2 d’En thérapie pourrait être reprise par tous les patients du docteur Dayan… et sans doute aussi par tous les spectateurs de cette série à succès, créée en 2021 par Éric Toledano et Olivier Nakache sur la base d’un concept israélien, et diffusée sur Arte depuis la semaine dernière pour une nouvelle saison. Que se passe-t-il en effet dans le cabinet de ce psychanalyste – et dans celui de sa consœur, Claire Brunet (Charlotte Gainsbourg), chez qui il rend compte de son propre travail – pour que l’exposé balbutiant que les patients viennent y faire de leurs angoisses permette de déplier peu à peu, à travers le récit de leur rêve ou de leur enfance retrouvée, et grâce à l’attention si aiguë de l’analyste, le sens à la fois chaotique et cohérent de ces vies ? Et que se passe-t-il pour que le récit fragmenté de ces vies disparates, délivré dans l’espace clos d’un cabinet, si joliment arrangé soit-il, compose peu à peu, aux yeux du spectateur cette fois, une intrigue aussi vibrante et palpitante alors qu’elle ne repose – c’est tout de même une prouesse à la télé – que sur le pouvoir de la parole ?


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