Les sujets au « tempérament hyperthymique » (le sanguin = sang vif, émotif = tempérament hyperthymique [1]) ont des « tendances à l’extraversion, au dynamisme (high energy levels), à vivre leurs émotions intensément (emotional intensity) et ont moins besoin de sommeil » expliquent les auteurs d’une étude japonaise concernant la place de la lumière sur ce profil thymique particulier. Cette recherche a mis à profit la géographie propre au Japon, un pays se déployant sur diverses latitudes du Nord au Sud. En effet, en fonction de leur latitude, les îles de l’archipel nippon reçoivent des ensoleillements différents. Par exemple : la ville de Sapporo (43° latitude Nord, sur l’île d’Hokkaidō) reçoit en moyenne 1 685 heures de soleil par an, la ville de Koshigaya (36° latitude Nord, sur l’île de Honshu) reçoit environ 1 863 heures de soleil par an, et la ville de Ōita (encore plus méridionale, 33° latitude Nord, sur l’île de Kyushu) reçoit environ 2 003 heures de soleil par an.
MERCI DE DIFFUSER CET APPEL
Quelle Hospitalité pour la Folie
Quelle Hospitalité pour la Folie
Collectif des 39
Appel du 1er Novembre 2014
Adopté par les 700 participants du meeting organisé
par le collectif des 39
Ça suffit !
Les faits sont là, têtus et implacables :
- Tandis que la demande de soins croît - notamment
pour les enfants -, les moyens humains se raréfient : diminution des postes
d’infirmiers, marginalisation scandaleuse des psychologues, raréfaction
des psychiatres (publics et privés).
- La formation est manifestement insuffisante pour les
infirmiers. Elle est réductrice, affadie et trompeuse pour les internes en
psychiatrie, car la complexité de la discipline n’est que trop rarement prise
en compte. Elle ne leur permet que trop rarement de choisir leurs options
théoriques, de développer une pensée critique indispensable. Tous les étudiants
subissent un formatage où règne la dimension binaire et réductrice du soin : aider le patient à comprendre ce
qui lui arrive ne serait plus à l’ordre du jour. On leur apprend à traiter une maladie et non à soigner un être dont la souffrance
représente aussi une protestation à accueillir.
Il en est de même de la formation des éducateurs et
des travailleurs sociaux dispensée dans les Instituts Régionaux du Travail Social
: soumise aux diktats de la « qualité » et de « la bientraitance », réductrice
et opératoire, elle est complètement inappropriée à la dimension relationnelle
de la rencontre éducative.