Caroline Paré Publié le :
Alors que le monde est plongé dans une crise sanitaire depuis plus d’un an, les soignants se retrouvent en première ligne.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Par :Caroline Paré Publié le :
Alors que le monde est plongé dans une crise sanitaire depuis plus d’un an, les soignants se retrouvent en première ligne.
Le projet immobilier des Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne représente une opération d’envergure de recomposition hospitalière sur l’ensemble du territoire de notre groupement hospitalier composé des Hôpitaux de Saint-Maurice et du Centre Hospitalier Les Murets. Il s’échelonnera sur environ 10 ans pour un montant estimé à 230 millions d’euros.
Il permettra de moderniser les locaux (réhabilitation et constructions neuves) au bénéfice des patients et des soignants, d’optimiser l’organisation des activités supports et de valoriser notre patrimoine.
par Thomas Clermont, Psychologue clinicien publié le 22 décembre 2021
Mesdames et messieurs les candidat·e·s à l’investiture au poste de futur·e président·e de la République je vous adresse cette lettre depuis mon bureau de psychologue clinicien au sein d’un établissement public de soins psychiques pour enfants et adolescents. De votre future place et de vos décisions découlera la santé des Français. Soigner non pas en étant médecin, mais soigner de votre place de chef d’Etat.
Ainsi se dessinent deux axes où peut se développer votre dimension soignante.
par Julien Lecot publié le 21 décembre 2021
«Ça recommence, ça flambe complètement, on n’est vraiment pas en train de dramatiser.» Sylvie Tordjman, cheffe du pôle psychiatrie de l’enfant du centre hospitalier Guillaume Régnier, à Rennes, est inquiète. Ces dernières semaines, à mesure que les contaminations au Covid-19 repartaient à la hausse, la pédopsychiatre a vu une fois de plus un grand nombre d’enfants arriver dans son service pour de graves problèmes psychologiques. A force, elle se serait presque habituée : vague après vague, ce genre de situation se répète : «On a l’impression que c’est exponentiel, qu’à chaque reprise de l’épidémie le phénomène s’amplifie.»
par Cassandre Leray publié le 21 décembre 2021
Enquêtes et études le disent et le redisent : la santé mentale des jeunes est mise à mal par la pandémie et son cortège de restrictions. Troubles dépressifs, phobies sociales et scolaires… Dans son rapport annuel de sur les droits de l’enfant, la Défenseuse des droits a de nouveau enfoncé le clou en novembre. Et pas que sur l’ampleur des dégâts engendrés par la crise sanitaire, mais aussi sur le manque criant de moyens pour venir en aide à ces enfants et adolescents en détresse. Les délais d’attente pour avoir un rendez-vous avec un psy sont parfois de plusieurs mois, tandis que les centres médico-psychologiques (CMP) sont débordés et que les infirmières et infirmiers scolaires restent largement en sous-effectifs. Conséquence : de nombreux parents peinent à savoir comment détecter le mal-être de leurs enfants, comment leur venir en aide ou vers qui se tourner.
Publié le 22 décembre 2021
Alain Ehrenberg
Sociologue
La pandémie de Covid-19 a mis au premier plan les problèmes de santé mentale, relève le sociologue Alain Ehrenberg , qui pense qu’une société centrée sur l’autonomie individuelle favorise la transformation de questions relevant de la psychiatrie en un souci central.
Tribune. L’idée que la société est déprimée, ou fatiguée, pour reprendre le titre du livre de la Fondation Jean Jaurès, met le doigt sur des sujets sensibles, mais elle est trompeuse. En quoi ? Et pourquoi est-ce important de le comprendre ?
La démographie des migrations par temps de Covid : faits et débats.
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4 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)
Chaque région du monde marque de ses rites et de ses pratiques le vécu de l'enfance et les premières étapes de la vie : naître, devenir et se représenter le monde.
Disponible :
Du 04/06/2021 au 26/12/2021
Dans le New Jersey, l’association Good Grief accompagne des enfants confrontés au décès de leurs parents. Une immersion auprès de ces orphelins, dont les mots bouleversent.
Âgés de 5 à 10 ans, Kimmy, Nicky, Peter, Nora, Nolan et Mikayla sont unis par une même blessure : la perte récente d’un de leurs parents, voire des deux, dans le cas de Peter. Chaque semaine, ils retrouvent d’autres enfants qui partagent la même expérience dans les locaux de l’ONG Good Grief. Basée dans le New Jersey, cette association les accompagne dans leur deuil à travers des groupes de parole et des ateliers, au sein desquels ils peuvent exprimer leurs émotions : douleur, tristesse, colère, angoisse, manque… Les bénévoles leur proposent des activités ludiques, recourant à des mots simples pour décrire ce qu’ils traversent.
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Le 22 décembre 2021
Le Centre hospitalier spécialisé de la Savoie, connu au siècle dernier comme “l’asile de Bassens”, a été l’un des premiers établissements psychiatriques construits en France. Mais les soins en psychiatrie ont évolué, et désormais les patients sont pris en charge près de chez eux, sans nécessairement être hospitalisés.
par LIBERATION et AFP publié le 25 décembre 2021
Pas moins de 1 000 euros d’astreinte par jour de retard. C’est la somme que devra verser l’Etat s’il n’applique pas d’ici un mois une décision de justice de 2017 relative à la distribution de kits d’hygiène à la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Vendredi, le Conseil d’Etat a condamné l’Etat pour ses manquements envers les détenus de la maison d’arrêt francilienne.
Bruno et Hélène sont atteints tous les deux de la même maladie : la schizophrénie. Comment vivre au quotidien avec une pathologie dont on ne peut guérir ?
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par LIBERATION publié le 21 décembre 2021
A quelques jours de découper le chapon, de féliciter ses hôtes pour leurs coquilles Saint-Jacques gratinées ou encore d’entamer un débat politique houleux avec tonton Jacky, une même question revient inlassablement : «Est-ce que tu peux te faire tester avant le réveillon ?» Depuis quelques jours, laboratoires et pharmacies sont pris d’assaut : il se pratiquerait chaque jour 600 000 tests antigéniques dans les 14 000 pharmacies de France, tandis que les ventes quotidiennes d’autotests atteindraient la barre des 200 000.
La compréhension des troubles obsessionnels-compulsifs évolue, leur prise en charge aussi. Depuis quelques années, la stimulation cérébrale s’annonce comme une nouvelle piste spectaculaire. Et la psychothérapie dans tout ça ?
La notion de névrose obsessionnelle intégrait le trouble psychiatrique à la personnalité dite obsessionnelle (scrupuleuse, aimant l’ordre, les détails), finalement produit du développement infantile, avec une référence très claire à l’approche psychanalytique. La névrose obsessionnelle correspondait à un état de fixation ou régression au stade anal. On en faisait un tout. Les choses ont considérablement évolué : on sait maintenant que beaucoup de patients ne présentant pas de personnalité obsessionnelle sont confrontés au problème, parfois de façon brutale, à un moment ou à un autre de leur vie. Le TOC doit être pris en compte comme un trouble comportemental, psychiatrique, la personnalité n’étant pas forcément en cause. Le terme de troubles obsessionnels-compulsifs prend donc de la distance par rapport à la notion de personnalité pathologique.
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC, voir dossier du Cercle Psy n°12). L’approche comportementale se base sur la rupture du cercle vicieux entretenu entre obsessions et compulsions, avec au milieu l’anxiété (voir encadré page 50). Avec ce qu’on appelle l’exposition avec prévention de la réponse, le thérapeute va par exemple encourager l’individu à ne pas se laver quand il est confronté à l’émergence d’une idée de contamination. Au fil de phases de plus en plus longues, le patient va travailler sur son anxiété, et admettre que ce n’est pas en se lavant les mains que son trouble va disparaître, au contraire : au bout d’un certain temps il va voir que ne pas se laver ne va pas le contaminer, ni contaminer personne. Progressivement il va s’habituer à ce malaise, qui va disparaître naturellement. C’est un processus de désapprentissage.
Nathalie Barrès 18 mai 2021
Dans bon nombre de pays à travers le monde, les relations romantiques et sexuelles ont profondément changé au cours des dernières décennies. Mariages tardifs, dissolutions des relations, divorces, veuvages… sont autant de situations qui favorisent le retour de célibataires de tous âges sur le « marché des rencontres amoureuses et sexuelles ».
Une étude américaine s’est intéressée à l’évolution des rencontres et de la sexualité d’adultes célibataires au cours de la vie. Sur l’ensemble de la cohorte (5.864 répondants âgés de 21 à 94 ans), 29% avaient une vingtaine d’années, 19% une trentaine, 14% une quarantaine, 15% une cinquantaine, 15% une soixantaine, environ 8% au-delà.
J. Milette 20/12/2021
De Berst, Christian et Malet, Oriol
Une étudiante se rend au Musée d’art contemporain Kunstalle à Berne, où est présentée une exposition sur l’art brut. Elle n’y connaît rien, mais, coup de chance, les fantômes de trois spécialistes, Hans Prinzhorn, Jean Dubuffet et Harald Szeemann l’accompagnent dans sa visite. Elle y découvre quelques-unes des principales figures de cette approche, d’abord considérée comme celle des fous, à moins que ce ne soit simplement celle des béotiens.
Le galeriste parisien Christian Berst et l’artiste espagnol Oriol Malet ont écrit à quatre mains le reportage. Levant le voile sur un mouvement méconnu, ils tentent d’en définir les contours, même s’il n’en a pas vraiment. La structure de la narration se veut en apparence classique. Une néophyte est guidée par des transmetteurs de savoir, à cette exception que ce sont des spectres. Ces derniers se chamaillent, s’obstinent, répondent parfois aux questions de l’ingénue et se perdent dans leur récit aux airs de documentaire. La matière pourrait apparaître aride, elle est au contraire accessible et maintes fois amusante.
LE 20/12/2021
À retrouver dans l'émission
ET MAINTENANT ?
par Quentin Lafay
Ainsi, dans la Drôme, ou des premières évaluations ont été menées, le Sénat rapporte que seuls "20 à 32 % des personnes présenteraient des comportements à risque infractionnel à la sortie du programme ; contre 87 % au début."
Ce programme, a vu le jour à Valence, dans le département de la Drôme. Depuis lors, il a essaimé à Roanne, démarre bientôt à Bordeaux, est en préparation à Saint-Etienne. Il a par ailleurs été adopté en Suisse, dans deux cantons. Et célèbre en ce mois de décembre ses cinq années d’existence.
Son principe ? Accompagner la désistance : c’est-à-dire… la sortie de la délinquance. Concrètement ? Une fois par mois, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, chargé notamment de la prévention de la récidive va réunir des personnes placées sous-main de justice et des bénévoles. Dans ces réunions, les individus concernés sont invités à se livrer, à raconter et à décrire leurs difficultés, à parler d’eux, de leur entourage à relater aussi les obstacles qui les ont poussés sur le chemin de la prison, ceux qui pourraient les mener sur les voies de la récidive.
LE 20/12/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
Être authentique ou ne pas être, telle est la question et nous la posons au sociologue et philosophe Gilles Lipovestky.
Manger authentique, s’habiller authentique, voyager authentique, bref, je consomme authentique donc je suis authentique. C’est ainsi que Gilles Lipovestky, sociologue et philosophe, analyse notre société de consommation à l’ère du covid et de la catastrophe écologique qui vient.