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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 16 septembre 2019

Marion Vaquero, la traque aux « pépites sexistes » du marketing

Diplômée en marketing, cette femme de 27 ans a créé le compte @PepiteSexiste et épingle depuis un an et demi les publicités sexistes ou stéréotypées sur les réseaux sociaux. Premier volet de notre série sur les nouveaux visages du féminisme.
Par   Publié le 31 août 2019
Agendas, cartables ou trousses « pour filles » en rose et « pour garçons » en bleu dans des rayons que certaines enseignes persistent à séparer… La rentrée est, comme Noël ou la Fête des mères, un moment fort de l’année de Marion Vaquero. Cette jeune femme de 27 ans, parisienne depuis peu, n’est ni élève, ni prof, ni parent. Si elle surveille les rayons de fournitures scolaires, c’est pour dénoncer les stéréotypes de genre qu’elle traque et affiche sur les réseaux sociaux depuis un an et demi.
Marion est la créatrice du compte Twitter @PepiteSexiste, et de ses homologues sur Facebook et Instagram. Derrière ce compte anonyme à la bannière bleue et rose, elle épingle, inlassablement, toutes les opérations marketing reposant sur des stéréotypes de genre et diffusant des messages sexistes. A raison de plusieurs signalements par jour, elle a permis le retrait de 40 « pépites sexistes », reçu plusieurs messages d’excuses des marques, et a forgé sa réputation de vigie sur les réseaux sociaux. Cet été, elle a obtenu des excuses de Cultura, qui a retiré la différenciation entre des agendas dans l’un de ses magasins concernés. Pour d’autres, il faudra en revanche être encore patient.
Dis-moi @LeclercBonPlan c’est quoi la différence entre un « agenda garçon » et un « agenda fille » ? Je croyais que chaque élève suivait la même année scolaire pourtant ?
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En BD, Thomas Mathieu croque les machos

Par 
Publié le 14 septembre 2019







C’est l’histoire d’un changement de paradigme. Au tournant des années 2010, sorti de l’école supérieure des arts Saint-Luc de Bruxelles, Thomas Mathieu dessinait des histoires de dragueurs qui relataient leurs exploits et leurs échecs sur un ton humoristique. Tout a basculé à la découverte de Femme de la rue (2012), documentaire en caméra cachée de Sofie Peeters, étudiante en cinéma, traitant des agressions verbales sexistes dans les rues de la capitale belge.
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Russie : des prêtres déversent de l’eau bénite depuis un avion pour éradiquer l’alcoolisme

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70 litres d’eau bénite ont été requis pour cette opération.

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Trois prêtres russes ont déversé de l’eau bénite au-dessus de la ville de Tver, au Nord-Ouest de Moscou, pour en finir avec les péchés que sont l’alcoolisme et la fornication.

[...] Aux sceptiques, le père Alexandre Goryatchev a répondu que « Toute maladie est d'origine virale, et qu’un virus est un démon. Ainsi, toute maladie est avant tout une maladie spirituelle. (...) Nous souhaitons mettre fin à la consommation d'alcool, aux drogues et à la fornication - en quoi est-ce risible ? »


Trouver les mots pour parler de sexualité à son ado

Le Monde 


Eve Ensler : « Transformer la douleur des femmes en pouvoir représente un modèle puissant »

La dramaturge américaine analyse, dans un entretien au « Monde », l’avenir de la lutte féministe dans l’après-#metoo et dans l’Amérique de Donald Trump.
Propos recueillis par   Publié le 16 septembre 2019
Entretien. Sa pièce de théâtre, Les Monologues du vagin, écrite en 1996, a fait le tour du monde et symbolise pour plusieurs générations de féministes la lutte des femmes pour se réapproprier leur corps. Depuis, Eve Ensler n’a jamais cessé de dénoncer les violences faites aux femmes. Celle qui a cofondé la Cité de la joie, un centre pour les victimes de viols de guerre en République démocratique du Congo, aux côtés du Prix Nobel de la paix Denis Mukwege, est aussi, aux Etats-Unis, une opposante affichée à Donald Trump, qu’elle nomme le « prédateur en chef ». La dramaturge américaine sera l’invitée du Monde Festival dimanche 6 octobre sur le thème : « De #metoo à Trump, quels combats pour le féminisme ? ».

Chez les trentenaires, pourquoi s’aimer est-il devenu si compliqué ?

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Marion Galy-Ramouno
 
 Le 15 septembre 2019

Applis rencontre et trentenaires

Au temps du numérique, pas facile de décrocher le bon numéro. Entre applis et réseaux, l’infini des possibles égare les trentenaires en mal de romantisme, et inspire Deux Moi, le nouveau film de Cédric Klapisch. Le meilleur endroit pour une rencontre ? On le cherche… sans algorithme.


Elle avait mis ses baskets fétiches, de la crème sur les jambes et son joli soutien-gorge, au cas où. Ce vendredi soir, celui qu’elle surnommera plus tard «Mirage» devait la rejoindre à une soirée. Jusqu’au bout, il lui a laissé entendre qu’il allait arriver. «Il m’a rappelée deux jours plus tard, comme si de rien n’était. Ce soir-là, j’ai eu l’impression d’être juste une option.» Judith Duportail est l’auteure de L’Amour sous algorithme (Éditions Goutte d’Or), une enquête inédite qui explore la manière dont Tinder a bouleversé les règles de la rencontre amoureuse. Longtemps accro à l’application la plus téléchargée au monde, cette journaliste de 33 ans y raconte son expérience et les limites de cette usine à «dater», insistant sur le nombre de fois où elle a senti qu’elle n’était que le second choix. «On nous fait croire qu’on peut commander un ou une petit(e) ami(e) comme on commande une pizza ou des sushis», analyse-t-elle aujourd’hui. «L’illusion de facilité a fait de nous des individus shootés à l’ego, exigeants mais très souvent désemparés.»


Bruno Strasser : « Une grande part de la connaissance numérique produite n’est pas rendue visible »

Les données collectées par les plates-formes ont une forte valeur scientifique et intellectuelle : leur étude permettrait de mieux comprendre le monde social, politique, épidémiologique. Pourtant, ces informations ne sont pas mises pas en commun.
Propos recueillis par   Publié le 16 septembre 2019
Le professeur Bruno J. Strasser, en 2015.
Le professeur Bruno J. Strasser, en 2015. Carmen Püntener
Bruno Strasser, biologiste et historien des sciences, professeur à l’université de Genève (Suisse) et de Yale (Etats-Unis), est l’auteur de Collecting Experiments, Making Big Data Biology (University of Chicago Press, 392 p, non traduit).

Le monde scientifique fait face à une avalanche de données numériques, appelées « big data ». Ce concept est-il si nouveau ?

Non, le big data, qui évoque tout autant une quantité massive de données qu’une surcharge informationnelle à traiter, est évoqué depuis des siècles dans le monde scientifique. Dans son livre Too Much to Know (Yale University Press, 2011), l’historienne Ann Blair décrit comment, submergés par les quantités d’informations écrites, les savants de la Renaissance inventaient des classements de bandelettes de papiers sur des crochets thématiques. Même sentiment de submersion des naturalistes au XVIe siècle quand les bateaux du Nouveau Monde reviennent avec dix fois plus d’espèces, plantes et animaux, que celles alors connues en Europe. Au XVIIe, Leibnitz se plaint devant cette masse grandissante d’ouvrages, désespéré à l’idée qu’on n’arrivera plus à tout lire…

Des rats jouent à cache-cache avec des scientifiques

Une équipe allemande a appris à des rongeurs les règles du jeu ancestral. Ils ont intégré toutes les subtilités d’usage.
Par   Publié le 14 septembre 2019
Quiconque a observé un tant soit peu la vie des animaux ne peut en douter : ils jouent. Peut-être pas les libellules ou les papillons. Mais les ânes, les singes, certains oiseaux, et évidemment les animaux de compagnie, chats et chiens. « Ils jouent entre eux ; ils jouent avec leur maître, quand ils en ont un ; ou ils jouent tout seuls, avec des objets, répète depuis des années Marc Bekoff, célèbre éthologue américain, qui a consacré au sujet plusieurs ouvrages. Ils le font parce que c’est important pour leur développement et parce que ça les rend heureux. » Ceux qui en doutent devraient changer d’avis à la lecture de l’étude publiée vendredi 13 septembre dans la revue Science.
L’équipe de chercheurs en neurosciences dirigée par Michael Brecht, à l’université Humboldt de Berlin, y détaille des parties de cache-cache particulièrement spectaculaires entre des rats et des humains. Le tout sans la moindre récompense matérielle – du moins pour les rongeurs.

Premier souvenir

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
16/09/2019
28 MIN

Si l’on vous demande "quel est votre premier souvenir?", quelle image voyez-vous apparaître ? Des enfants, des adultes et des adolescents racontent ce qui surgit de leur mémoire.
Young girl watering the garden with a hosepipe
Young girl watering the garden with a hosepipe Crédits : sparwasser - Getty
On a coutume de penser que les premiers souvenirs surviennent à l'âge de 3 ans. Amour parental, objets, angoisses infantiles... Qu'il soit anodin ou marquant, le premier souvenir reste à vie dans un coin de notre cerveau. Il resurgit parfois à un élément de la vie agissant comme une Madeleine de Proust, ou totalement par hasard. 
C'est l'arrivée en pension. On m'a pris mon ourson qui était mon seul repère. 
Bien plus sensible que visuel, c'est bien souvent les sentiments qui prennent le dessus dans la description d'un premier souvenir. La honte, l'amour ou la plénitude vécu intensément pour la première fois dans sa vie d'enfant.

Ruban d’espoir : au Maroc, des psys luttent pour briser le tabou qui entoure la santé mentale

Psychologies

Par Lucien Fauvernier - Mis à jour le 12 Septembre 2019

Depuis la fermeture en 2015 des mausolées qui enfermaient – plus qu’ils ne soignaient –, les Marocains atteints de troubles psychiques, la situation des malades psychiatriques s’est améliorée dans le pays. Il reste, néanmoins, un travail considérable à réaliser pour mieux accompagner les patients pendant les soins. Et permettre, ensuite, leur réinsertion au sein d’une société où la question de la santé mentale demeure un tabou très important. Explications de Lydia-Hanaa Faris et Rim Akrache, psychologues et fondatrices de l’association Ruban d’espoir.


Education des enfants : 4 raisons d’adopter la Communication Non Violente

Psychologies

Par Léa Collet - Mis à jour le 16 Septembre 2019

Face à une éducation actuelle encore souvent empreinte de critiques, de jugements ou encore de punitions et de frustrations, la Communication Non Violente semble être la clé d’une éducation saine pour les enfants. Découvrez tous les conseils pour l’adopter et apprendre à votre enfant l’expression de ses sentiments, la bienveillance et l’empathie envers autrui.

Rappelez-vous ce jour où un de vos professeurs vous a gentiment dit que vous ne compreniez rien aux mathématiques ou que vous étiez nul(le) en chant. Rappelez-vous quand vous étiez petit et qu’à la maison, au moment du repas, vous aviez le droit à un « Finis ton assiette sinon tu seras privé de dessert », « Range ta chambre ou tu ne sortira pas jouer avec tes amis ». Autant de phrases que les parents et le corps éducatif peuvent parfois lancer, sans forcément réaliser l’impact négatif qu’elles vont produire sur les jeunes enfants.
Pourtant dans leur esprit, ces phrases ne se répercutent pas de la même façon. L'adulte, lui, va pouvoir prendre du recul. Mais l’enfant, jusqu'à 5 ans, n'en a pas encore la capacité. Employer une communication agressive n’aide en rien au bon développement de ce dernier et c’est ce que démontre la Communication Non Violente (CNV), méthode fondée par Marshall B. Rosenberg dans les années 60.

L'automutilation, geste du désespoir pour des trans en Chine



Par L'Obs avec AFP


Chengdu (Chine) (AFP) - C'est un soir d'hiver en 2012, dans un village de l'est de la Chine. Assis sur le sol de sa chambre, un adolescent de 16 ans, le scalpel à la main, entreprend de trancher ses organes génitaux, pendant que sa mère dort dans la chambre d'à côté.

Ce garçon tente au risque de sa vie de reproduire des opérations vues en ligne dans des dizaines de tutoriels, afin de se débarrasser de son sexe de naissance.
Stoppé par la douleur, l'ado interrompt son opération à mi-parcours.
Il s'appelle désormais Alice et raconte à l'AFP: "J'étais désespéré, j'avais peur. J'avais cette impression qu'il fallait tout nettoyer et en finir une bonne fois pour toutes."