Au Centre Pompidou, une riche exposition explore les liens entre cette période mystérieuse et l’art moderne.
Une exposition intitulée « Préhistoire » au Centre Pompidou, c’est pour le moins intrigant. Et son sous-titre, « Une énigme moderne », attise encore l’aura de mystère du projet.
« La notion de préhistoire s’est imposée au milieu du XIXe siècle, à peu près au moment où débute l’art moderne. Les origines de l’humanité et celles de l’art moderne ont émergé ensemble, et se sont construites de manière parallèle », explique Cécile Debray, directrice du Musée de l’Orangerie, précédemment conservatrice au Centre Pompidou, et l’une des trois commissaires de cette exposition aux très amples contours.
Le parcours croise ainsi deux trames chronologiques à travers une dizaine de thèmes transversaux : une qui va d’une ère géologique, pré-animale, jusqu’au néolithique, une autre de Cézanne à l’ironie grinçante des frères Chapman, avec plus de 500 objets et documents.