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mercredi 19 juillet 2023

Une plainte déposée contre la prison de Fresnes après le suicide d’un détenu schizophrène

Publié le 

En janvier 2023, un détenu de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) a été retrouvé pendu dans sa cellule. Le parquet de Créteil a indiqué lundi 10 juillet que la famille de la victime avait porté plainte pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger, accusant notamment les surveillants d’avoir mis trop de temps à porter secours au prisonnier.

Après le suicide d’un détenu à la prison de Fresnes en janvier 2023, la famille de la victime a déposé plainte début juillet pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger. Photo d’illustration.

Après le suicide d’un détenu à la prison de Fresnes en janvier 2023, la famille de la victime a déposé plainte début juillet pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger. Photo d’illustration. | ERIKAWITTLIEB / PIXABAY

Une plainte contre X pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger a été déposée début juillet 2023 auprès du parquet de Créteil, a-t-on appris lundi 10 juillet 2023. Elle fait suite au suicide d’un détenu à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) en janvier 2023.

La plainte a été déposée par la famille du prisonnier. Dennis G., schizophrène et connu pour ses tendances suicidaires, avait été placé en détention provisoire en mars 2021 après sa mise en examen pour viol et agression sexuelle. Il a été retrouvé en janvier dernier, pendu dans sa cellule.


Un temps de réaction trop long, selon la plainte


Selon la plainte consultée par l’AFP, le risque de suicide de la victime était bien identifié des surveillants et de l’administration pénitentiaire. Les proches du détenu pointent une série de dysfonctionnements, notamment la présence dans sa cellule de matériel lui ayant permis de se suicider ou le fait qu’il n’était pas dans une unité médicale « adaptée à sa situation ».

Selon la plainte, les surveillants auraient aussi trop tardé à porter secours au détenu. Il a en effet fallu 7 minutes pour ouvrir la porte quand il a été constaté que le détenu ne répondait plus, et encore plusieurs minutes pour appeler les secours. « L’administration pénitentiaire n’a absolument pas pris la mesure de sa très grande fragilité psychiatrique », a déclaré l’avocat de la famille.




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