Les professionnels de la psychiatrie étaient à Jury, ce jeudi, pour parler médiations thérapeutiques. L’avenir de la spécialité et des patients.
Plus de 160 professionnels de la santé psychiatrique et des étudiants étaient ce jeudi à Jury. Photo Gilles WIRTZ.
Ils ont été plus de 160, ce jeudi, à faire le déplacement jusqu’à l’hôpital psychiatrique de Jury. Des professionnels de la spécialité venus du Haut et Bas-Rhin, de Lorquin, de Sarreguemines ; des psychiatres, un philosophe mais aussi des étudiants des écoles de formation d’infirmiers ; des aidants familiaux et des groupes de patients venus dire leurs maux et ce qui les aide à aller mieux. Au centre des débats : la médiation thérapeutique ou ces mille supports, ces jeux, ces ateliers qui permettent une interaction différente avec le patient et son observation.
Mais à quoi sert ce genre de grand-messe ? « À redonner du sens à la prise en charge psychiatrique, explique le directeur des soins de Jury, Maurice Zilliox. C’est aussi se remettre en cause, réfléchir sur nos pratiques de manière à ce qu’elles restent en adéquation avec les patients ». Pour cela, les personnels de demain sont une vraie carte maîtresse. « Ces infirmiers en formation ont 100 heures de psychopathologie sur trois ans dans leur cursus. C’est évidemment insuffisant alors avec ce genre de rendez-vous, nous les confrontons à la réalité du terrain, à leurs pairs aussi et nous découvrons leur façon de résonner ».
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