Une association expose le travail d’étudiants en art venus de toute l’Europe, sélectionnés par un jury de haute-volée. Des œuvres surprenantes et engagées dans les combats de leur génération.
« Quand je ne m'assois pas devant un ordinateur, je deviens nerveux ». L'installation est simple. Un matelas au sol pour s'asseoir, et un écran, dans lequel un jeune homme, lui aussi assis sur un matelas, se confie à vous. « En fait, tout ce que je veux, c'est traîner, et dormir et danser et peut-être prendre des drogues (…) parfois, je pense que la plupart des gens ne savent rien de moi. » A travers l'introspection sincère et puissante d’un jeune berlinois, Caner Taker, un étudiant de 23 ans, fait preuve d’une lucidité amère sur ce qu’il appelle la culture de club « fucked-up ». Il fait partie des 45 étudiants en école d'art qui exposent cette semaine dans le cadre du projet d'ARTAGON, une association qui sillonne l'Europe pour promouvoir les jeunes talents artistiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire