Les syndicats de Saint-Jean-de-Dieu et du Vinatier reçus à l’ARS
Ces derniers mois, des personnels de Saint-Jean-de-Dieu et du Vinatier ont connu des agressions violentes de la part de patients. Les intersyndicales Sud et CGT des deux établissements étaient reçus hier à l’Agence régionale de santé (ARS), tandis qu’une centaine de salariés manifestaient à l’extérieur.
Pendant plus de deux heures, les représentants syndicaux ont fait part de leur inquiétude face à “la saturation des lits de psychiatrie“, considérée, avec le manque de personnel, comme “la cause première de la recrudescence de la violence”.
Pour l’ARS, le constat relatif à la saturation des lits « trouve aussi ses origines dans la difficulté de faire sortir les patients stabilisés vers un milieu de vie ordinaire, en institution médico-sociale ou dans la cité, avec le maintien du soin au plus près de leur cadre de vie ». Le futur Projet régional de santé (PRS) prévoit du reste de faciliter l’accès au logement ordinaire, tout en déployant le maintien du soin à domicile grâce à des dispositifs mobiles. Selon l’ARS, la création de lits supplémentaires (20 fin 2009 à Saint-Jean-de-Dieu) n’apporte que des améliorations temporaires. La prise en charge des patients hors les murs doit se développer à nouveau. L’agence régionale pointe également le rajeunissement massif des acteurs de santé qui aurait pour conséquence une perte d’expérience face aux situations à risques.
Pour l’ARS, le constat relatif à la saturation des lits « trouve aussi ses origines dans la difficulté de faire sortir les patients stabilisés vers un milieu de vie ordinaire, en institution médico-sociale ou dans la cité, avec le maintien du soin au plus près de leur cadre de vie ». Le futur Projet régional de santé (PRS) prévoit du reste de faciliter l’accès au logement ordinaire, tout en déployant le maintien du soin à domicile grâce à des dispositifs mobiles. Selon l’ARS, la création de lits supplémentaires (20 fin 2009 à Saint-Jean-de-Dieu) n’apporte que des améliorations temporaires. La prise en charge des patients hors les murs doit se développer à nouveau. L’agence régionale pointe également le rajeunissement massif des acteurs de santé qui aurait pour conséquence une perte d’expérience face aux situations à risques.
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