Neuroleptiques typiques ou atypiques, quelle différence !
Publié le 10/09/2010
Ces dernières années, les neuroleptiques dits atypiques (ou de seconde génération) sont venus compléter l’arsenal pharmacologique contre la schizophrénie. The Bitish Journal of Psychiatry rouvre le débat sur l’utilisation de ces neuroleptiques atypiques comme traitement de première intention lors un premier épisode psychotique : sur quel(s) critère(s) s’appuyer pour adopter les nouvelles molécules ou, au contraire, pour rester attaché aux molécules plus classiques ?
Les auteurs commentent une méta-analyse d’essais thérapeutiques contrôlés en phase débutante de psychose, et examinent en particulier l’évolution des symptômes à court terme, et la survenue d’effets latéraux (prise de poids et effets extrapyramidaux). Ces essais ont été identifiés notamment dans les principales bases de données informatiques (Cochrane Central, EMBASE, MEDLINE et PsycINFO).
Publié le 10/09/2010
Ces dernières années, les neuroleptiques dits atypiques (ou de seconde génération) sont venus compléter l’arsenal pharmacologique contre la schizophrénie. The Bitish Journal of Psychiatry rouvre le débat sur l’utilisation de ces neuroleptiques atypiques comme traitement de première intention lors un premier épisode psychotique : sur quel(s) critère(s) s’appuyer pour adopter les nouvelles molécules ou, au contraire, pour rester attaché aux molécules plus classiques ?
Les auteurs commentent une méta-analyse d’essais thérapeutiques contrôlés en phase débutante de psychose, et examinent en particulier l’évolution des symptômes à court terme, et la survenue d’effets latéraux (prise de poids et effets extrapyramidaux). Ces essais ont été identifiés notamment dans les principales bases de données informatiques (Cochrane Central, EMBASE, MEDLINE et PsycINFO).
Quinze essais contrôlés randomisés avec un total de 2 522 participants ont été retenus pour cette recherche. Aucune différence entre les neuroleptiques atypiques et les neuroleptiques typiques n’a été observée, en termes d’efficacité sur la symptomatologie traitée, ni de risque d’interruption du traitement. Quant aux effets indésirables, les patients sous neuroleptiques atypiques ont eu une prise de poids supérieure en moyenne de 2,1 kg (Intervalle de confiance à 95 % : 0,1 à 4,1 ). À l’inverse, les patients sous neuroleptiques typiques ont éprouvé davantage d’effets extrapyramidaux (Différence moyenne standardisée = –0,4 ; IC 95 % : 0,5 à –0,2. Les auteurs estiment donc que les neuroleptiques typiques et atypiques présentent globalement une efficacité comparable, mais que leur profil diffère cependant en termes d’effets latéraux.
Dr Alain Cohen
Crossley NA : Efficacy of atypical v. typical antipsychotics in the treatment of early psychosis : meta-analysis. Br J Psychiatry 2010; 196: 434-439.
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