Cannabis : polémique sur les tests salivaires
"Seul le contrôle sanguin permet de confirmer l'usage de stupéfiants", rappelle l'Académie nationale de pharmacie.
Les tests salivaires utilisés par les forces de l'ordre lors de contrôles routiers pour détecter l'usage de drogues, notamment de cannabis, sont-ils fiables ? Non, affirme l'Académie nationale de pharmacie. Oui, répond le ministère de l'intérieur.
Dans un communiqué daté de mercredi et repris par le site d'informations Slate.fr, l'Académie estime que "le seul test salivaire utilisé [depuis août 2008 par la police ou la gendarmerie] pour le dépistage du cannabis ne fournit pas les performances requises".
"Plusieurs études récentes ont montré que sa mise en œuvre est à l'origine d'un grand nombre de résultats faussement positifs ou faussement négatifs", dit encore l'Académie nationale de pharmacie, prévenant que "seul le contrôle sanguin permet de confirmer l'usage de stupéfiants".
PRISE DE SANG
Les recommandations de l'Académie font suite aux travaux d'un toxicologue du CHU de Poitiers, Patrick Mura, concluant que 10 % tests salivaires positifs au cannabis se révèlent en fait négatifs au moment de la prise de sang. Depuis août 2008, le test salivaire Rapidstat remplace ainsi sur les routes de France les tests urinaires utilisés jusqu'alors.
"Nous sommes parfaitement sur la même ligne que l'Académie nationale de pharmacie : chaque test salivaire positif est obligatoirement suivi d'une prise de sang et, sur l'ensemble de ces tests salivaires positifs, les prises de sang sont concluantes dans 90 % des cas", a répondu samedi un porte-parole du ministère de l'intérieur.
Pour les "quatre premiers mois de 2010, sur 11 105 dépistages de drogues, 37 % ont été positifs", avait déclaré début juillet, lors d'une opération de contrôle routier, Etienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).
Les tests salivaires utilisés par les forces de l'ordre lors de contrôles routiers pour détecter l'usage de drogues, notamment de cannabis, sont-ils fiables ? Non, affirme l'Académie nationale de pharmacie. Oui, répond le ministère de l'intérieur.
Dans un communiqué daté de mercredi et repris par le site d'informations Slate.fr, l'Académie estime que "le seul test salivaire utilisé [depuis août 2008 par la police ou la gendarmerie] pour le dépistage du cannabis ne fournit pas les performances requises".
"Plusieurs études récentes ont montré que sa mise en œuvre est à l'origine d'un grand nombre de résultats faussement positifs ou faussement négatifs", dit encore l'Académie nationale de pharmacie, prévenant que "seul le contrôle sanguin permet de confirmer l'usage de stupéfiants".
PRISE DE SANG
Les recommandations de l'Académie font suite aux travaux d'un toxicologue du CHU de Poitiers, Patrick Mura, concluant que 10 % tests salivaires positifs au cannabis se révèlent en fait négatifs au moment de la prise de sang. Depuis août 2008, le test salivaire Rapidstat remplace ainsi sur les routes de France les tests urinaires utilisés jusqu'alors.
"Nous sommes parfaitement sur la même ligne que l'Académie nationale de pharmacie : chaque test salivaire positif est obligatoirement suivi d'une prise de sang et, sur l'ensemble de ces tests salivaires positifs, les prises de sang sont concluantes dans 90 % des cas", a répondu samedi un porte-parole du ministère de l'intérieur.
Pour les "quatre premiers mois de 2010, sur 11 105 dépistages de drogues, 37 % ont été positifs", avait déclaré début juillet, lors d'une opération de contrôle routier, Etienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).
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