Les PH en « grève de la pénibilité » le 7 septembre
À l’initiative du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E), les médecins de l’hôpital public sont invités à observer le 7 septembre une « grève de la pénibilité ».
Cette action s’inscrit dans le contexte national de la réforme des retraites, le SNPHAR estimant qu’à cette occasion, « élus et pouvoirs publics ne peuvent gommer la pénibilité du travail de nuit, ni la réduire à un handicap ou une incapacité au travail, quel qu’il soit ».
Le syndicat calcule que dans les spécialités qui y sont astreintes, le travail de nuit représente « plus de 4 à 5 ans » de la carrière des médecins. Il constate que « toutes les études médicales et enquêtes nationales et européennes prouvent que ce travail de nuit, cumulé avec des horaires alternants, et avec une amplitude de travail bien supérieure aux 48 heures, retentit sur la santé et l’espérance de vie en bonne santé ». Dans ces conditions, le SNPHAR s’alarme de ce que le gouvernement prévoit « de faire continue (les PH) à ce rythme jusqu’à 67 ans ».
Outre la grève du 7, le syndicat annonce « des actions spécifiques à la pénibilité » dès le début de septembre dans les hôpitaux.
› K. P.
Quotimed.com, le 23/08/2010
À l’initiative du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E), les médecins de l’hôpital public sont invités à observer le 7 septembre une « grève de la pénibilité ».
Cette action s’inscrit dans le contexte national de la réforme des retraites, le SNPHAR estimant qu’à cette occasion, « élus et pouvoirs publics ne peuvent gommer la pénibilité du travail de nuit, ni la réduire à un handicap ou une incapacité au travail, quel qu’il soit ».
Le syndicat calcule que dans les spécialités qui y sont astreintes, le travail de nuit représente « plus de 4 à 5 ans » de la carrière des médecins. Il constate que « toutes les études médicales et enquêtes nationales et européennes prouvent que ce travail de nuit, cumulé avec des horaires alternants, et avec une amplitude de travail bien supérieure aux 48 heures, retentit sur la santé et l’espérance de vie en bonne santé ». Dans ces conditions, le SNPHAR s’alarme de ce que le gouvernement prévoit « de faire continue (les PH) à ce rythme jusqu’à 67 ans ».
Outre la grève du 7, le syndicat annonce « des actions spécifiques à la pénibilité » dès le début de septembre dans les hôpitaux.
› K. P.
Quotimed.com, le 23/08/2010
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