blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 janvier 2024

À la rencontre de Mardi Noir, la psychanalyste qui s’affranchit du divan sur YouTube

Publié le 

Mardi Noir

Emmanuelle Laurent invite YouTube à une grande expérience analytique. Cette vidéaste au talent certain a conquis Internet grâce à un format singulier et une démarche que certains qualifient de thérapeutique. Loin du divan, loin de la vulgarisation, sa chaîne Mardi Noir montre la voie d’une nouvelle psychanalyse.


Quatre Académies de médecine mobilisées en faveur des vaccins

Serge Cannasse    12 janv. 2024

Les 8 et 9 décembre 2023, les représentants de quatre Académies nationales de médecine (Brésil, États-Unis, Portugal, France) se sont réunis à Rio de Janeiro pour participer à un symposium commun sur les vaccins. Ils ont tous fait le même constat inquiétant : l’hésitation à se faire vacciner augmente dans les populations de leurs pays, les médecins sont de moins en moins enclins à faire appliquer les recommandations vaccinales, les fausses informations, souvent d’origine idéologique, prolifèrent. Ils ont exprimé leur crainte que ces tendances compromettent l’élimination de certaines maladies (par exemple, la poliomyélite), la lutte contre les épidémies émergentes et l’éradication de cancers induits par des virus.

Ils ont identifié quatre facteurs favorisant la défiance de la population vis-à-vis des vaccins :

  • L’existence d’une « tradition » nationale de réticence à la vaccination, particulièrement nette en France ;
  • La délivrance de messages parfois contradictoires par les autorités politiques, conduisant à des stratégies vaccinales « plus ou moins rigoureuses » ;
  • L’inégale mobilisation du corps médical ;
  • La culture sanitaire de la population, initiée à l’école, et sa confiance dans la science. Ils ont souligné l’importance de restaurer cette confiance, qui doit être « débutée, poursuivie et renforcée à l’école. »


« Penser la vie à l’échelle d’un groupe d’amis, plutôt qu’à celle du couple, peut permettre d’imaginer un quotidien moins absurde » : extraits de « Nos puissantes amitiés »

Par    Publié le 06 janvier 2024 

Dans un livre à paraître le 11 janvier à La Découverte, Alice Raybaud, journaliste au « Monde », raconte des vies adultes construites sur l’amitié et s’interroge sur la révolution que cela entraîne.

« Nos puissantes amitiés. Des liens politiques, des lieux de résistance », d’Alice Raybaud (La Découverte, 320 pages, 20 euros).

« Nos puissantes amitiés. Des liens politiques, des lieux de résistance », d’Alice Raybaud (La Découverte, 320 pages

[Quelle place occupe l’amitié dans nos vies d’adultes ? Alors que ce lien est censé s’effacer peu à peu devant le couple et la famille une fois la jeunesse terminée, Alice Raybaud a enquêté sur le choix de militer, d’habiter, de faire famille et même de vieillir entre amis… Pour la journaliste du service Campus du « Monde », l’amitié revient en force, offrant une alternative de vie face au système patriarcal capitaliste et une source d’émancipation. A partir d’entretiens, d’études sociologiques ou philosophiques, elle signe un ouvrage intitulé « Nos puissantes amitiés » (La Découverte), qui incite à replacer ce lien intime et politique au centre de nos vies.]

Bonnes feuilles. Depuis que je me penche sur le vaste enjeu de nos relations amicales, et que, pour les besoins de cet ouvrage, en traquer les moindres mentions s’est mué en obsession, je n’ai pu que le constater : l’amitié est une relation souvent passée sous silence, peu valorisée. Nos liens amicaux sont, dans nos sociétés occidentales, généralement considérés comme secondaires, voire sacrifiables au profit du couple et de la famille, en particulier une fois la jeunesse étudiante passée. Enfant et adolescent·e, il paraît encore normal de passer beaucoup de temps avec ses ami·es. C’est même selon ce critère que se définit en partie, à ces âges, la valeur sociale de chacun·e. Mais, au-delà de cette période, trop s’investir dans ses liens amicaux, ce serait rester un·e éternel·le ado, un·e « adulte manqué·e » aux habitudes de vie trop immatures pour être prises au sérieux.

Comment parler du débat public-privé avec vos amis sans en venir aux mains

Darons daronnes


Vendredi midi, j’ai déjeuné avec une amie autour d’un plat de pâtes. Nous en étions au café lorsqu’elle m’a dit qu’elle ne supportait plus de voir ses amis faire le choix du privé pour leurs enfants. Pas n’importe quel privé, a-t-elle précisé. Celui d’un certain microcosme, le privé de l’élite, celui dont les noms remplissent régulièrement les pages des journaux : Stanislas, l’Ecole alsacienne, des Montessori bilingues… Ce choix lui semble tellement éloigné des valeurs que ces amis revendiquent par ailleurs qu’il l’énerve profondément. « Je n’arrive plus à les voir. Cela m’insupporte tellement que je préfère ne plus leur parler. » Ce n’est pas par haine du privé, m’a-t-elle dit ensuite, en ajoutant qu’elle n’hésiterait pas à y mettre sa fille si un jour cela devenait nécessaire. Sa colère naît plutôt du fait que ces amis-là choisissent délibérément l’entre-soi. Les cafés de parents où se côtoient dirigeants du CAC 40, responsables politiques, journalistes… Des enfants qui grandiront entourés de noms de famille célèbres, qui profiteront de la cour de récré pour « réseauter ». Et, finalement, une participation active au délitement de notre système scolaire.

Lire la suite ...


«J'ai rêvé que j'avais un rapport sexuel avec mon psy»

Mardi Noir — Édité par Diane Francès — 18 janvier 2024

Cette semaine, Mardi Noir conseille Judith, qui ose à peine se rendre à sa prochaine séance d'analyse depuis ce rêve-là.


jeudi 18 janvier 2024

Comment vivre avec quelqu'un qui souffre d'un trouble psychique?

 

Slate Audio



Matilde Meslin  Publié le 18 janvier 2024

Dépression, bipolarité, schizophrénie… Les proches ne savent pas toujours comment réagir.

Depuis quelques années, la santé mentale des Français s'est largement dégradée. Et si l'on en croit l'OMS, un Européen sur quatre souffre d'un trouble psychique plus ou moins sévère. Une proportion telle que chacun côtoie forcément une personne atteinte. Slate Audio a réuni cinq podcasts dans lesquels celles et ceux qui ont connu la maladie de près racontent leur expérience.


La nuit noire de mon âme, Nadège Hadrzynski

La nuit noire de mon âme (image 1)

En quelques mots : Sourde profonde et ancienne schizophrène, Nadège Hadrzynski écrit ce livre dans le but de partager l'univers de cette maladie, et livrer aux lecteurs un message d'espoir afin de montrer que cette pathologie est surmontable.


« Athéna, nous t’implorons… »





Élisabeth Roudinesco    Comment qualifier les meurtres perpétrés le 7 octobre 2023 par les brigades du Hamas ? 

Ayant été conviée à l’ambassade d’Israël, le 4 décembre 2023, pour visionner des extraits de plusieurs vidéos, j’ai été frappée par la jouissance qui s’affichait sur les visages de ces hommes jeunes qui se filmaient eux-mêmes. Hurlant leur haine, ils invoquaient le nom d’Allah, sourire aux lèvres et oreille fixée à la voix d’un chef les incitant à s’amuser avec les cadavres et à les mutiler. Dès leur entrée dans le kibboutz Be’eri (près de la ville de Sdérot) vers 6h30, ils abattent un vieux labrador noir qui s’approche d’eux joyeusement et sans aboyer, comme pour accueillir un membre de la famille. Puis, en quelques minutes, ils pénètrent dans les maisons dont les habitants encore endormis et à moitié nus sont immédiatement criblés de balles. 

Viennent ensuite les grenades et la mise à feu des corps, dont certains seront démembrés à coup de haches et selon un rite de célébration connu depuis la nuit des temps : glapissements, convulsions, gesticulations.  A quoi s’ajoute l’enlèvement brutal des otages. En bref, une pulsion de mort collective sans la moindre retenue. Au passage, on remarque que deux adolescents dénudés et terrorisés auront été épargnés. Pourquoi ? Et pourquoi le chien assassiné ? Nul, sans doute, ne le saura jamais. 

Il s’agit là d’un meurtre collectif commis au nom de Dieu et filmé en partie par les assassins eux-mêmes. Pour avoir été savamment organisé, il n’en est pas moins porteur d’une irruption fanatique de violence et de folie. Ce massacre fait songer à celui de la Saint-Barthélemy (1572) tel qu’il a été représenté dans la peinture ou sous la plume des historiens. Pour qualifier ces actes, les mots « pogrom » ou « razzia », souvent utilisés, ne me semblent pas convenir puisqu’ils supposent le pillage du bien d’autrui. Encore moins celui de « génocide », qui est employé désormais à tort et à travers. Lire la suite ...

Cinq livres jeunesse pour aider les enfants à comprendre leurs émotions

Par  et   Publié le 12 janvier 2024

Comment accompagner les plus jeunes dans le tourbillon des sentiments ? En les invitant à mesurer leur météo intérieure avec « Après la pluie », en leur prêtant une oreille attentive dans « Tout-Petit et les trois poissons » ou en louant l’amitié grâce à « Courage, petite taupe ».

Pour les petits comme pour les ados, la vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Fierté et déception, joie et tristesse, sérénité et colère… le baromètre des émotions passe souvent d’un extrême à l’autre. Voici quelques contes pour mieux vivre les gros tracas et les petits plaisirs du quotidien.


Après l’orage, le beau temps

« Après la pluie », d’Astrid Desbordes et Pauline Martin.

On ne présente plus Archibald, le petit blond aux cheveux bouclés, la star des éditions Albin Michel, dont la vie est décomposée en une série de livres sur l’arrivée d’un nouveau bébé dans la famille, le manque d’entrain à aller au lit, etc. Cette fois-ci, l’album raconte les sentiments contradictoires qui habitent Archibald au cours d’une même journée à la plage, où il alterne entre ennui, joie, rage et désespoir : une humeur changeante comme le ciel au-dessus de sa tête – sans doute l’action se déroule-t-elle en Bretagne. L’intrigue est simple, mais les illustrations naïves et les textes limpides captivent les enfants, tous âges confondus.

« Après la pluie », d’Astrid Desbordes et Pauline Martin (Albin Michel Jeunesse). Dès 3 ans.

Face à l’actualité : malaises dans les psychés

Lundi 15 janvier 2024

Des personnes attendent à l'intérieur du service des urgences du CHRU de Trousseau à Tours le 12 janvier 2017 lors d'une importante épidémie de grippe en France ©AFP - GUILLAUME SOUVANT

Comment dépasser notre fatigue informationnelle et nous reconnecter au monde ? En ce lundi 15 janvier, jour le plus déprimant de l’année selon la théorie du "Blue Monday", deux spécialistes nous répondent.

Avec

Cynthia Fleury Philosophe et psychanalyste française

Nicolas Franck Psychiatre

Depuis la pandémie en 2020, la santé mentale des Français s’est profondément dégradée, et l’accumulation de nombreuses crises ces derniers mois ne présage en rien son amélioration : inflation, réchauffement climatique, guerre en Ukraine, attentats, conflit entre Israël et Hamas… Comment analyser les racines de notre mal-être ?

Avec Cynthia Fleury, philosophe et psychiatre, auteure de Éthique et design : pour un climat de soin, à paraître aux éditions PUF le 17 janvier 2024, ainsi que Nicolas Franck, psychiatre et chef de pôle au centre hospitalier Le Vinatier à Lyon.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Raphaël Gaillard : “Certains cerveaux ne supporteront pas l’augmentation technologique”


 




Raphaël Gaillard : “Certains cerveaux ne supporteront pas l'augmentation technologique”

©JF PAGA

Raphaël Gaillard : “Certains cerveaux ne supporteront pas l'augmentation technologique”

À quel point les technologies peuvent-elles booster notre cerveau ? Décryptage avec le professeur de psychiatrie Raphaël Gaillard à l’occasion de la sortie de son livre L’Homme augmenté – Futurs de nos cerveaux.

Quand on entend parler d’implant cérébral, c’est généralement dans les œuvres de science-fiction ou dans les annonces fantaisistes d’Elon Musk. Cependant, la recherche avance réellement à ce sujet, avec tout ce que cela comporte d’espoirs et d’inquiétudes. Avec son livre L’Homme augmenté – Futurs de nos cerveaux, Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie et directeur de pôle universitaire de psychiatrie à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, fait le point sur ces technologies.


Pourquoi avez-vous voulu écrire ce livre ?


Je trouve qu’il y a beaucoup de fantasmes autour de cette question de l’augmentation de l’homme et je me suis dit qu’il fallait clarifier les choses. La première clarification étant que ce n’est pas de la science-fiction, c’est déjà une réalité. J’ai donc commencé par décrire en quoi c’était une réalité, ensuite quelles pouvaient être les conséquences – surtout dans mon champ, celui de la santé mentale – et enfin, ce qu’on pouvait imaginer pour prévenir et limiter certaines de ces conséquences. Mais la première démarche était déjà de l’ordre de l’inventaire : est-ce que c’est de la science-fiction ou une réalité ?


Vous démontez quelques mythes qui viennent justement de toutes ces histoires, par exemple l’idée qu’avec un implant cérébral, on pourrait apprendre n’importe quelle compétence comme dans Matrix. Mais le cerveau n’est pas un simple disque dur. En quoi est-ce plus compliqué que ça en a l’air ?


C’est surtout que le cerveau est un magma de neurones qui sont très nombreux : il y en a 85 milliards qui ont chacun 1 000 à 10 000 connexions. Il n’y a pas une connexion qui donne accès à tout, il n’y a pas de port USB du cerveau. Ces classiques de la science-fiction, par exemple l’idée qu’on pourrait transférer un cerveau sur un disque dur, se heurtent donc à une réalité très concrète : il n’y a pas un port USB qui donne accès à l’ensemble du cerveau et qui permette ce type de contact, parce que le cerveau n’est pas construit comme un ordinateur. Même dans les films Avatar, où les Na’vi se connectent avec leur queue, il y a cette idée que tout le monde aurait un port USB. Ça, clairement, c’est de l’ordre de la science-fiction.

Pour autant, ce qu’on peut faire, c’est mettre en contact des puces de silicium avec certaines parties du cerveau pour augmenter certaines compétences en lien avec cette partie-là du cerveau.


Lire la suite ...



mercredi 17 janvier 2024

Le rare syndrome de maladie post-orgasmique

Caroline Guignot   16 janv. 2024

À retenir

  • Le syndrome de maladie post-orgasmique (POIS) est une présentation clinique rare dont l’origine est pour l’heure indéterminée. Les données étant encore rares sur le sujet, une équipe française a publié les données de ce qui constitue la plus grosse cohorte sur le sujet. Ses données offrent à la fois une meilleure vision du syndrome et de son hétérogénéité.
  • Les auteurs reconnaissent qu’en l'absence d'explications physiopathologiques claires, cette hétérogénéité clinique doit être admise, à condition d'exclure d'autres diagnostics différentiels (cataplexie post-orgasmique, maux de tête associés à l'orgasme, asthme post-coïtal...). L’anamnèse permet normalement de les identifier sans trop de difficultés.
  • Ils suggèrent que la cascade neurochimique après l'éjaculation ou l'orgasme soit élucidée et qu’une caractérisation plus précise des symptômes céphaliques serait intéressante, étant donné leur fréquence dans cette cohorte.


La “phantasia” selon Platon et Aristote

Lundi 15 janvier 2024

Peut-on penser sans imagination ? ©Getty - We Are


Le  terme grec "phantasia", que l’on retrouve notamment sous la plume de Platon et d’Aristote, désigne une faculté productrice de représentations ou d’images mentales. Quelle est la spécificité des images produites par cette faculté de l’imagination ?

Avec

Anne Merker Professeure de philosophie spécialisée en histoire de la philosophie ancienne à l'université de Strasbourg

Anca Vasiliu Directrice de recherche au Centre Léon Robin de recherches sur la pensée antique (CNRS/Sorbonne Université)

"Avec Philosophie*"* consacre cette semaine à l'imagination. Dans ce premier épisode, Géraldine Muhlmann et ses invitées s'intéressent à la phantasia selon Aristote et Platon.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Être un bon homme


 



Provenant de l'émission  

LSD, la série documentaire

Clint Eastwood ©Getty - FPG/Archive Photos

Athlète masculin s'asseyant sur le tapis d'exercice et faisant Vlog au gymnastique - ©Getty - AzmanL

À propos de la série

Pour LSD, Romain de Becdelièvre enquête sur les masculinités contemporaines. Quels sont les corps, les discours, les inquiétudes et les modèles des hommes aujourd'hui ? Des chercheurs, des artistes et des penseurs esquissent les formes du mâle.

Lire la suite et écouter les podcasts ...


Mieux vaut être un homme et blanc, quand on arrive aux urgences

PAR 

PUBLIÉ LE 15/01/2024

Tous les patients ne sont pas égaux en arrivant aux urgences des hôpitaux. Une étude, réalisée  par un urgentiste du CHU de Montpellier, pointe des discriminations dans le tri des patients aux urgences 

Mieux vaut être un homme et blanc, quand on arrive aux urgences. C'est la conclusion d'une étude* menée auprès de plus de 1500 médecins et infirmiers dans des services d'urgence par le professeur Xavier Bobbia, urgentiste du CHU de Montpellier. Celui-ci s'est intéressé au moment où les soignants doivent trier les patients, en fonction de la gravité de leur état de santé. L'objectif était de montrer que la décision de priorisation des malades différait selon le genre, l'apparence ou l'appartenance ethnique de ceux-ci.

La priorité des patients évaluée sur une échelle de 1 à 5

Il a ainsi demandé à des médecins et des infirmiers, via un questionnaire, de trier des patients à leur arrivée aux urgences, selon la gravité de leurs symptômes (une douleur thoracique), sur une échelle de 1 à 5, à partir d'un cas détaillé et d'un visuel. L'enquête portait sur huit profils types de malades quinquagénaires générés par une intelligence artificielle, soit quatre hommes et quatre femmes, en plan moyen, la main sur la poitrine, habillés des mêmes couleurs mais issus d'ethnies différentes : Asiatiques, Blancs, Maghrébins et Noirs.

Lire la suite ...


Lutte contre les dérives sectaires : comment outiller les professionnels ?

8 jan. 2024

La France fait face à une croissance des agissements à caractère sectaire. En 2021, la MIVILUDES* a reçu 4 020 saisines, soit 86,1% de plus qu’en 2015**. Luttons ensemble contre cette menace.

Détecter une victime de dérive sectaire et l’aider ne changera peut-être pas votre vie, mais cela changera définitivement la sienne. Comment l’accompagner psychologiquement et jusqu’où pouvez-vous juridiquement aller pour aider cette personne ? Quels réflexes adopter en présence d’une victime de dérive sectaire ? Le MOOC Accompagner la victime d'une dérive sectaire ou d'une emprise mentale a été co-réalisé par le Centre Roger Ikor CCMM et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES). Il a pour objectif de doter toute personne confrontée au phénomène sectaire, des outils indispensables pour écouter, comprendre et accompagner une victime.

Lire la suite ...