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samedi 23 septembre 2023

Double meurtre à l'hôpital de Pau : Romain Dupuy autorisé à aller dans un service général de psychiatrie

De Marion Aquilina   Mardi 19 septembre 2023

Après cinq années d'attente, Romain Dupuy a obtenu une réponse favorable. La justice l'autorise à quitter l'unité pour malades difficiles à Cadillac et à être transféré vers un service général de psychiatrie. Le double meurtrier de l'hôpital de Pau pourrait donc être soigné ailleurs.

Romain Dupuy et son avocate Me Hélène Lecat lors d'une audience au tribunal de Bordeaux en juin 2022 (photo d'archives)Romain Dupuy et son avocate Me Hélène Lecat lors d'une audience au tribunal de Bordeaux en juin 2022 (photo d'archives)
Romain Dupuy et son avocate Me Hélène Lecat lors d'une audience au tribunal de Bordeaux en juin 2022 (photo d'archives) © Maxppp - Guillaume Bonnaud


La justice a ordonné que le meurtrier de l'hôpital psychiatrique de Pau ne soit plus en unité pour malades difficiles à Cadillac. Cela faisait cinq ans que les médecins l'avaient préconisé, la cour d'appel de Bordeaux leur a donné raison en fin de semaine dernière comme l'ont dévoilé nos confrères de Libération. Romain Dupuy souffre de schizophrénie, il avait été reconnu comme irresponsable pénalement suite au meurtre d'une infirmière et une aide-soignante en 2004. Depuis son arrestation en 2005, Romain Dupuy était pris en charge en Gironde mais il pourrait bien être soigné ailleurs. N'importe où mais pas à Pau assure son avocate Me Hélène Lecat.


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Affaire Romain Dupuy : la justice ordonne le transfert du double meurtrier vers un service général de psychiatrie

par Chloé Pilorget-Rezzouk   publié le 18 septembre 2023

Après une longue bataille juridique, la cour d’appel de Bordeaux a ordonné vendredi 15 septembre la mainlevée du placement du tueur de Pau, déclaré irresponsable pénalement en raison de sa schizophrénie, en unité pour malades difficiles, comme le préconisait le corps médical depuis cinq ans.

C’est la promesse d’un nouvel horizon après un âpre combat procédural. Dans une décision du vendredi 15 septembre, que Libération a pu consulter, la cour d’appel de Bordeaux «ordonne la mainlevée de la mesure de placement en unité pour malades difficiles (UMD) de monsieur Romain Dupuy». Autrement dit, ce patient schizophrène tristement célèbre pour avoir décapité une infirmière et une aide-soignante à l’hôpital de Pau dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004, devrait prochainement quitter l’unité hautement sécurisée de Cadillac (Gironde), où il est hospitalisé sans son consentement depuis plus de dix-huit ans, pour rejoindre un service général de psychiatrie où il restera soigné sous le régime de l’hospitalisation complète qui est actuellement le sien. Contactée par Libération, l’avocate de Romain Dupuy, Me Hélène Lecat, déclare qu’elle «ne souhaite pas communiquer en l’état sur cette décision, afin de permettre que la solution soit mise en œuvre sereinement et sans pression».

Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen Suicide d’un élève harcelé à Poissy : un «électrochoc» mais toujours pas d’excuses


 


par Jonathan Bouchet-Petersen   publié le 20 septembre 2023

La mort du jeune Nicolas, le 5 septembre dans les Yvelines, souligne dramatiquement l’incurie de l’administration scolaire. Les mots du ministre de l’Education nationale devant les recteurs lors d’une réunion lundi 18 septembre n’exonèrent pas d’un mea culpa l’institution.

On ne peut que se réjouir d’entendre un ministre de l’Education nationale exhorter son administration, et en premier lieu les recteurs qu’il avait réunis lundi 18 septembre, à «un électrochoc à tous les niveaux» sur la question du harcèlement scolaire. Le défi est d’ampleur alors que plusieurs cas nous ont rappelés, ces derniers temps, que les progrès à accomplir sont immenses en matière de capacité d’écoute et de traitement de cette problématique, source de tant de souffrances et de drames. Le décalage qui continue d’exister entre les proclamations faisant des violences sexuelles et sexistes une «grande cause» du premier quinquennat et les progrès concrètement réalisés démontrent que, sur ce genre de sujets, les mots, s’ils sont utiles, sont loin d’être suffisants.

Georges Lemaître : quand l'Univers fit boum !

Samedi 16 septembre 2023

Provenant du podcast

Sciences chrono

Le concept de Big Bang a été initialement proposé en 1927 par Georges Lemaître, qui décrivait dans les grandes lignes l'expansion de l'Univers. ©Getty - BSIP

La cosmologie est une science dans laquelle les débats épistémologiques ont accompagné les principales controverses scientifiques au cours du XXe siècle. La plupart sont toujours d’actualité et sont l’occasion de rapprochements féconds entre science et philosophie.


Avec

  • Gauvain Leconte-Chevillard Enseignant de philosophie à l’Académie de Lille et à l’Observatoire de Paris.


Physique des particules : repassez-moi le (modèle) standard

Samedi 16 septembre 2023

Provenant du podcast

Sciences chrono

Le concept de Big Bang a été initialement proposé en 1927 par Georges Lemaître, qui décrivait dans les grandes lignes l'expansion de l'Univers. ©Getty - BSIP

Le modèle standard de la physique des particules nous décrit les particules élémentaires ainsi que les trois interactions qui régissent les phénomènes physiques à l’échelle des particules. Mais comment ce modèle a-t-il vu le jour et quelles en sont les limites ? 


Avec

  • Jean Iliopoulos Physicien des particules, directeur de recherche émérite au laboratoire de physique théorique de l'École Normale Supérieure, et membre de l'Académie des sciences/
  • Ursula Bassler Directrice adjointe scientifique de l’IN2P3, et anciennement présidente du conseil du CERN.

  • Louis Fayard Directeur de recherche émérite au Laboratoire Irène Joliot Curie d'Orsay.


Bruno Robbes : « L’autorité ne se décrète pas, et les enseignants le savent bien »

Propos recueillis par   Publié le 19 septembre 2023

A l’instar du ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, ou d’Emmanuel Macron, la multiplication des messages appelant au « retour » de l’autorité témoigne souvent d’une confusion avec la notion d’« autoritarisme », souligne, dans un entretien au « Monde », le professeur en sciences de l’éducation.

Ancien instituteur, puis formateur et directeur d’école, Bruno Robbes est professeur en sciences de l’éducation à l’université de Cergy-Pontoise et spécialiste de la pédagogie institutionnelle. Il a notamment publié L’Autorité éducative dans la classe. Douze situations pour apprendre à l’exercer (ESF, 2010) et a codirigé avec Marie-Anne Hugon Le Rapport aux savoirs dans les pédagogies différentes (Editions universitaires de Lorraine, 2016).

Dès son entrée au ministère de l’éducation, Gabriel Attal a mis au tout premier rang de ses priorités la nécessité de « revenir à des choses simples : le respect du professeur et de son autorité ». Que vous inspire cette formule ?

Qui pourrait s’opposer à ce que le professeur soit respecté ? La référence à l’autorité est désormais une sorte de passage obligé pour tout ministre de l’éducation nationale. D’autres avant lui, de différents bords politiques, ont fait ce genre de déclarations. Toutefois, elles ne sont pas toutes identiques par leur tonalité, plus ou moins martiale, par l’importance qui leur est donnée et par le contexte de leur énonciation. Cette fois, plusieurs indices permettent d’affirmer que ce message n’est ni principalement pédagogique, ni spécifiquement destiné aux enseignants.

vendredi 22 septembre 2023

"Le suicide n'est jamais le fruit d'une cause unique" : qu'est-ce que l'"effet Werther" sur la responsabilité des réseaux sociaux dans les cas de harcèlement ?

Romane Brisard  Publié 

Les parents de Marie, 15 ans, qui s'est suicidée en septembre 2021 à Cassis, viennent de porter plainte contre le réseau social TikTok. Des spécialistes estiment néanmoins que la responsabilité d'un tel drame ne peut être uniquement attribuée aux réseaux sociaux.

Un adolescent sur TikTok. Image d'illustration. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

Un adolescent sur TikTok. Image d'illustration. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

16 septembre 2021. Marie, 15 ans, se suicide à Cassis, dans les Bouches-du-Rhône. Avant ce drame, comme beaucoup d'adolescents, la jeune fille passait du temps sur la plateforme TikTok. Quelques semaines avant sa mort, elle publie une vidéo pour évoquer le harcèlement scolaire qu'elle subit à propos de son poids. La publication engendre, par le biais des algorithmes, l'arrivée d'autres vidéos sur le même thème sur son compte. 


La "Food thérapie" ou comment soigner par la cuisine

Par I. Louette avec T. Van Gulick

18 sept. 2023 

BELGIQUE

La thérapie par la cuisine est un projet lancé par une institution psychiatrique bruxelloise où les activités des résidents sont directement en lien avec l'alimentation. Cette démarche innovante a déjà reçu un Award du guide Gault & Millau.

Des activités et des partages qui donnent confiance

A la maison de soins psychiatriques " Les 3 arbres " à Uccle, en région bruxelloise, les résidents sont à leur poste, en cuisine.  L’un est de corvée " patates ", d’autres travaillent dans la boulangerie où sont confectionnés chaque jour différents pains et de succulentes pâtisseries. Chacun y prend beaucoup de plaisir.  

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Les violences sexuelles dans l’Église catholique, France 1950-2020. Rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église

Jean-Marc Sauvé Laetitia Atlani-Duault (1) , Nathalie Bajos (2) , Thierry Baubet (3) , Sadek Beloucif (4) , Jean-Marie Burguburu Alice Casagrande (5) , Alain Cordier (6) , Carole Damiani Anne Devreese ,Antoine Garapon (7) , Didier Guerin Astrid Kaptijn Christine Lazerges (8, 9) , Laurence Marion Joël Molinario Marion Muller-Colard Stéphane De Navacelle Philippe Portier (10) , Jean-Pierre RosenczveigFlorence Thibaut

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Face aux longs délais d'attente en psychiatrie, les médecins généralistes prescrivent de plus en plus d'antidépresseurs aux jeunes

 flandreinfo.be

BELGIQUE

En 2022, la consommation d'antidépresseurs chez les jeunes de 12 à 18 ans a augmenté de plus de 60 % par rapport à 2018. C'est ce qu'écrit De Morgen sur base des chiffres des mutualités libres. Le nombre de demandes d'aide de la part des jeunes a augmenté, mais en raison des délais d'attente importants en psychiatrie, il n'est pas possible de répondre immédiatement à toutes ces demandes. En conséquence, les médecins généralistes prescrivent souvent des médicaments, par anticipation. "Un traitement qui n'est approprié qu'en cas de troubles graves", explique Marina Danckaerts, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (UPC KU Leuven).

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Samedi, pour les Journées du patrimoine, l’établissement public de santé mentale (EPSM) Georges-Daumezon organisait une visite ouverte au public.

Publié le 18/09/2023

Fleury-les-Aubrais

Autrefois un vrai village

Autrefois un vrai village

Dans les jardins trône une œuvre monumentale d’André Robillard, un résident et artiste reconnu à l’international. © Droits réservés

Plus d’une quarantaine de personnes ont suivi la visite documentée par Pascal Gaillard, directeur des soins, samedi matin à Georges-Daumezon. Des familles et des personnels retraités qui ont apporté, qui un souvenir qui une anecdote rendant ce « voyage dans le temps » très vivant. Enfin, les visiteurs ont pu profiter des souvenirs de Martine Hergibo dont l’arrière grand-père a été le fermier de l’établissement « à son ouverture en juillet 1913. Il était venu de Bretagne avec ses trois filles pour travailler ».

Et de poursuivre : « Il faut dire que pour un établissement qui accueillait, à l’époque, mille personnes, il fallait du personnel : des soignants, des religieuses et des petites mains pour faire tourner la cuisine, la blanchisserie, la ferme, bref le village qu’était à l’époque l’hôpital avec son église, ses bars et son cimetière ».


Aux Frontières de l’Art Brut

Publié le 

du 20 septembre 2023 au 25 février 2024

L’exposition « Aux Frontières de l’art brut » présente 15 artistes, inclassables selon les critères de l’art brut ou de l’art naïf traditionnel : Pierre Amourette, Gabriel Audebert, Mohamed Babahoum, Jean Branciard, Etty Buzyn, Marc Décimo, Roger Lorance, Patrick Navaï, Marion Oster, Jon Sarkin, Shinichi Sawada, Ronan-Jim Sevellec, Ghyslaine et Sylvain Staëlens et Yoshihiro Watanabe. Sans formation artistique pour la plupart mais possédés par le démon de la création, tous sont des expérimentateurs intarissables, obsessionnels, proliférants, dont l’univers a sa marque particulière, reconnaissable au premier coup d’œil. Peu habitués aux circuits professionnels de l’art, ils sont restés méconnus ou montrent avec discrétion les épiphanies d’une imagination sans limite. 

Ceux qui en feront la découverte oublieront difficilement la dramaturgie des madones en céramique de Pierre Amourette, les méditations monstruosiformes de Roger Lorance ou le carnaval de la comédie humaine de Gabriel Audebert. Shinichi Sawada, lui, convoque les quatre éléments pour sculpter dans la terre d’étranges créatures hérissées de pointe, tenant tour à tour de l’humain, du reptile, de l’oursin et de l’oiseau. Mais c’est aussi un monde où la poésie en est l’élan vital. Mohamed Babahoum célèbre dans la petite chronique dessinée d’Essaouira, son village natal, les éclats fragiles de ses souvenirs recomposés.


Alzheimer en 2023 : la recherche est en effervescence

Nathalie Raffier   19 septembre 2023

Le 21 septembre est la journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer. Cette année, elle est porteuse d’espoir, avec l’arrivée des immunothérapies ciblant l’un des mécanismes de destruction des neurones à l’origine même de la pathologie neurodégénérative.

Luc Buée

L’occasion d’obtenir une vision à 360° des pistes de recherche prometteuses avec le chercheur Luc Buée, directeur de recherche au CNRS et directeur du Centre Inserm « Lille Neuroscience et Cognition » au CHU de Lille.

Medscape édition française : 2,1 millions de personnes en France, et de plus en plus jeunes, pourraient développer la maladie d’Alzheimer d’ici à 2040. Elle serait à l’origine de 60 à 70 % des cas de démence [1] . En 2023, la recherche est en effervescence. Estimez-vous, comme beaucoup, que les immunothérapies - aducanumab, lecanemab et le donanemab - constituent les plus grandes avancées de ces 20 dernières années ? 

Luc Buée : Avec l’arrivée de ces immunothérapies, on peut saluer en effet un tournant concret dans la recherche dans la maladie d’Alzheimer, mais je préfère parler plus exactement de continuité après des décennies de recherches, pas si infructueuses que cela puisque ces anticorps anti-amyloïdes sont la concrétisation d’une idée ayant germé dans le cerveau du Dr Dale Schenk et publiée en 1999. Il a formulé la stratégie d’utiliser le peptide amyloïde agrégé comme un antigène, une toxine qui doit être éliminée de l’organisme, par vaccination ou immunothérapie passive. Ce que nous vivons aujourd’hui est la concrétisation d’une hypothèse thérapeutique suggérée il y a plus de 20 ans, confortée par les analyses complètes du génome indiquant que l’amyloïde joue un rôle central dans la pathologie.

Ces anticorps de synthèse ciblent les protéines bêta-amyloïdes, se fixant aux formes fibrillaires, oligomériques ou solubles de la protéine bêta-amyloïde. Deux de ces anticorps - l’aducanumab et le lecanemab - ont été autorisés aux Etats-Unis (en 2021 et juillet 2023), et le dossier du lecanemab pour un accès en Europe est à l’étude. De plus, en juillet 2023, des chercheurs ont révélé les résultats positifs d’une troisième molécule - le donanemab qui obtient un ralentissement du déclin cognitif et fonctionnel chez les patients. Le donanemab, qui devrait avoir l’aval de la FDA d’ici la fin de l’année, semble le plus prometteur.

"Avec l’arrivée de ces immunothérapies, on peut saluer en effet un tournant concret dans la recherche dans la maladie d’Alzheimer."

C’est la première fois que des médicaments agissent contre ce mécanisme précis de la maladie. Leur effet biologique sur les plaques amyloïdes est indiscutable. Par exemple, près de 80 % des patients sous donanemab n’avaient plus de plaques amyloïdes au bout de 18 mois de traitement.

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Santé mentale : près d'une salariée sur deux en souffrance, alerte une étude

Par Tifenn Clinkemaillié   Publié le 21 septembre 2023

Les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la santé très pénible psychologiquement.

Les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la santé très pénible psychologiquement. (Syspeo/SIPA)

Dans son « Baromètre Santé au travail » publié ce jeudi, Malakoff Humanis s'intéresse à la santé mentale des femmes. Et celle-ci se dégrade fortement. La prise en compte du sujet par les entreprises est désormais un enjeu de fidélisation des salariées.

La santé mentale des femmes se dégrade. C'est le constat sans appel dressé par le « Baromètre Santé au travail », publié ce jeudi par Malakoff Humanis.

« Plusieurs indicateurs nous laissaient penser qu'il y avait un sujet femme », avance Anne-Sophie Godon, directrice des services chez Malakoff Humanis. « Elles sont plus nombreuses à être arrêtées, on a vu aussi qu'elles se faisaient plus de soucis pour leur famille, ou pour l'avenir, et qu'elles étaient davantage confrontées à la monoparentalité », liste-t-elle.

Les résultats de l'étude publiée ce jeudi confirment cette intuition. Les femmes sont ainsi 44 % à se déclarer en mauvais état de santé psychologique, contre 32 % des hommes. Elles étaient 40 % à dresser le même constat en 2020. Troubles du sommeil, fatigue et anxiété sont les maux qui les touchent le plus, et de façon croissante. Elles sont en outre 52 % à se déclarer épuisées professionnellement.

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