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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 29 août 2022

Un Juif israélien sur trois pourrait renoncer à des soins psys à cause des préjugés

Par NATHAN JEFFAY   26 août 2022

Le ministre de la Santé a lancé une campagne sans précédent pour lutter contre la stigmatisation - mais il faut d'abord régler les problèmes du système, selon les experts

Tova Tamana, une Israélienne de 28 ans atteinte de schizophrénie, évoque son parcours dans une nouvelle campagne gouvernementale visant à mettre un terme aux stigmatisations face aux pathologies mentales. (Capture d'écran : Ministère israélien de la Santé)
Tova Tamana, une Israélienne de 28 ans atteinte de schizophrénie, évoque son parcours dans une nouvelle campagne gouvernementale visant à mettre un terme aux stigmatisations face aux pathologies mentales. (Capture d'écran : Ministère israélien de la Santé) 

Presque un Juif israélien sur trois reconnaît n’avoir pas la certitude de recourir à des soins psychologiques en cas de nécessité en raison de l’embarras, de la honte et de la crainte d’une stigmatisation, a fait savoir une nouvelle étude. 

Le sondage, commandité par le ministère de la Santé, a interrogé des adultes en leur demandant s’ils feraient appel à un soutien psychologique s’ils en avaient réellement besoin. 30 % des Israéliens sollicités ont répondu qu’ils ne le feraient pas en raison d’une stigmatisation perçue. 

Cette statistique est au centre d’une nouvelle campagne nationale qui veut lutter contre les préjugés associés aux maladies psychiques. Cette campagne, qui s’appuie sur des vidéos et sur des messages sur Internet, est intitulée : « Nous n’avons pas honte, n’ayez pas honte pour nous. »

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Quelle prévalence des pathologies hépatiques en psychiatrie ?

Publié le 

Lancé par le CH du Vinatier, en partenariat avec les Hospices civils de Lyon, LIVERSPIN est une étude innovante sur les pathologies hépatiques en psychiatrie. Le projet vient du constat que les personnes concernées par des troubles mentaux sont particulièrement sujettes aux affections hépatiques, comme les hépatites virales (hépatite C, hépatite B), le VIH mais aussi celles en relation avec un surpoids ou une obésité ainsi qu’à l’alcool. Mais très peu de données sont actuellement disponibles en France sur le sujet. Le CH présente cette recherche dans un communiqué.


Recherche en neurosciences et santé mentale : un projet de bio-cluster « Brain & Mind »

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La Fondation FondaMental, l’Institut du Cerveau et l’Institut de la Vision s’engagent dans le projet de bio-cluster « Brain & Mind »

Le 13 septembre 2022, la Fondation FondaMental, l’Institut du Cerveau et l’Institut de la Vision présenteront leur projet de bio-cluster « Brain & Mind » devant un jury d’experts internationaux. Ce projet fédère déjà plus de 50 partenaires scientifiques, médicaux et industriels dans le but de créer, en région parisienne, un écosystème de renommée internationale sur la recherche en neurosciences et santé mentale.

[...] FAIRE DE LA REGION PARISIENNE LE LEADER DE L’INNOVATION EN NEUROSCIENCES

Grâce aux avancées de la science et de la médecine dans l’imagerie cérébrale, la biologie moléculaire, la génétique, les sciences de l’ingénieur, l’intelligence artificielle et l’analyse des données (entre autres disciplines), la compréhension du fonctionnement cérébral progresse de façon fulgurante. La recherche nécessite désormais une interdisciplinarité en neurosciences, entre soins aigus, prises en charge au long cours et prévention, entre neurologie, santé mentale et organes sensoriels, qui sera facilitée par le bio-cluster « Brain & Mind ».

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Calendrier scolaire de l’année 2022-2023 : voici comment poser stratégiquement vos congés

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Votre partenaire est prof et/ou vous avez un enfant ? Voici le calendrier scolaire pour poser vos congés en même temps que lui ou elle.

Calendrier scolaire 2022-2023

Quand on est parent d’élève ou que notre partenaire travaille à l’école, au collège ou au lycée, vos congés sont rythmés en fonction des vacances scolaires. En cette rentrée 2022, l’heure est donc au calcul pour organiser au mieux vos jours de repos.

Comme tous les ans, l’ensemble des élèves sont en vacances en même temps durant la première partie de l’année (de septembre à janvier), mais à partir de 2023, il y a un roulement entre la zone A, la zone B et la zone C.

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Syndrome de Paris : un trouble inquiétant qui toucherait les touristes

Publié Par Solène V - Le 28 Août 2022

Le Syndrome de Paris est un trouble entrainant une grande déception à la découverte de la capitale. Il touche les touristes et principalement les japonais. Mais alors, quelles sont les causes ? 

Chaque année, des milliers de voyageurs se rendent dans la capitale pour partir à la découverte de La Ville Lumière. Pourtant, beaucoup essuient une grande déception lorsqu’ils y mettent les pieds. C’est notamment le cas des touristes Japonais. Cela s’appelle le Syndrome de Paris. Selon le psychologue Rodolphe Oppenheimer, « une vingtaine de personnes en souffre chaque année après leur passage dans la capitale française ». Pour cause, Paris est depuis toujours idéalisée par les étrangers et les touristes. Et nombreux sont ceux qui se heurtent à la désillusion d’une ville bien différente de ce qu’ils avaient imaginé. Ce phénomène est apparu il y a déjà environ 20 ans mais se répand de plus en plus. Alors, qu’est-ce que c’est exactement ? Quels sont les symptômes, les causes et les risques ? Enfin, comment s’en sortir ? Voici tout ce que tu dois savoir sur ce trouble encore méconnu et inquiétant.

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Julian Barnes : « Toutes les religions sont des fictions »

Par   

Le célèbre écrivain anglais a reçu « Le Monde » chez lui, à Londres. Une rencontre au cours de laquelle il a beaucoup été question de religion, thème central de son nouveau roman, « Elizabeth Finch ».

L’écrivain anglais Julian Barnes, en 2007.

D’habitude, il saisit tous les prétextes pour venir à Paris. Lui, « le plus francophile des écrivains anglais ». Mais pas cette fois. Pour la parution française de son nouveau roman, Elizabeth Finch, ­Julian Barnes, 76 ans, ne donne qu’une interview en chair et en os. Une seule, et chez lui : l’homme a donc tout son temps pour recevoir, offrir le café, et même faire visiter, charmant, détendu, sa demeure cossue du nord de Londres.

Tapis anciens, tableaux du peintre Howard Hodgkin (1932-2017), qui fut son ami. Ici, la bibliothèque, immense, où même le billard central disparaît sous les livres. Là, son bureau aux murs bouton d’or (« Chaque matin, j’ai la sensation de pénétrer dans le soleil »). Et puis, la galerie de photos de ses auteurs fétiches : ­ « Camus devant ses livres au lendemain du Nobel, Mauriac à son bureau du ­Figaro, George Sand, Baudelaire… » Et, bien sûr, Flaubert.

La maternité des Lilas, histoire d’une « gabegie financière »

Par    Publié le 28 août 2022

Cette institution pionnière pour les droits des femmes, déficitaire, est en sursis jusqu’en juin 2023. Un rapport réalisé par un cabinet indépendant dévoile des errances budgétaires sur lesquelles l’ARS aurait fermé les yeux.

La maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), en août 2013.

Un sursis court, mais un sursis quand même. Alors que la maternité des Lilas devait cesser son activité en juin 2022 pour cause de déficit, de locaux vétustes, et pour n’avoir toujours pas trouvé, au bout de dix ans, d’établissement hospitalier auquel s’adosser, Cécile Lambert, directrice de l’offre de soins de l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France par intérim, a annoncé, fin avril à une délégation de personnels et d’élus réunis au ministère de la santé, qu’elle lui accordait un sursis d’un an au maximum. C’est-à-dire jusqu’en juin 2023. De quoi rassurer, au moins pour un temps, les professionnels et les usagers venus manifester ce jour-là contre la fermeture de leur « mater ».

Fondée en 1964 par la comtesse de Charnière, acquise à la méthode de « l’accouchement sans douleur », les « Lilas » est une véritable institution. Mais son modèle, fondé sur la possibilité pour les femmes d’accoucher de manière physiologique, nécessite une présence permanente de sages-femmes lors de l’accouchement, une démarche incompatible avec les exigences de rentabilité de l’ARS. « C’est un projet intéressant, mais le coût d’un accouchement y est deux fois supérieur. Cela rompt l’équité avec les femmes sur le reste du territoire », argue un ancien de l’ARS. En 2021, 1 107 femmes y ont accouché, et 600 interruptions volontaires de grossesse y ont été pratiquées.

Entre l’ARS Ile-de-France et la maternité, les relations ont toujours été compliquées. Dès la création de l’agence, en 2010, cette dernière la somme de s’adosser à une autre structure hospitalière, pour retrouver si ce n’est la rentabilité, au moins l’équilibre financier, et des conditions d’exercice plus sûres, ses locaux n’étant plus aux normes. En 2011, elle empêche la reconstruction de la maternité aux Lilas, car le projet ne prévoit pas le rapprochement avec une autre structure.

37 infirmières africaines en renfort à Matane et Rimouski

L'infirmière Ashley De Lumen s'occupe d'un patient branché à un respirateur.

Des bourses d'études de 500 $ par semaine seront offertes aux infirmières pendant leur formation (archives).

PHOTO : CBC/EVAN MITSUI


Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent accueillera 37 infirmières et infirmiers provenant de plusieurs pays d'Afrique cet automne, mais craint que ces nouvelles recrues ne trouvent pas d'endroit où se loger.


samedi 27 août 2022

Leçons de rêves

© Radio France

Naviguer dans les pensées d’une personnalité qui réserve une place à la fiction, les songes ou l’utopie dans son travail et sa vie.


Nos rêves façonnent le réel, autant les soigner. Quarante-cinq minutes d’entretien pour une masterclasse de l’imaginaire : naviguer dans les pensées d’une personnalité qui réserve une place à la fiction, les songes ou l’utopie dans son travail et sa vie.


Lionel Naccache, notre cinéma intérieur
Yolande Zauberman, le rêve est subversif

Kubra Khademi, se rêver plusieurs vies depuis l’Afghanistan


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"Après mon AVC : 5 ans de silence radio"

Provenant du podcast

Grand Reportage

Victime d’une hémorragie cérébrale, Bruno Cadène seul à son domicile, s’est retrouvé cloué au sol, à demi paralysé. - Dessin : Olivier Perret (extrait de la BD "Silence radio" parue aux éditions Delcourt)

Résumé

Chaque année, environ 150 000 Français ont un accident vasculaire cérébral. 40% s’en sortent sans séquelles, 10% en meurent. Entre les deux, il y a la vie avec un handicap plus ou moins visible, plus ou moins compatible avec la vie en société.


avec :

Pierre Amarenco.


En savoir plus

C’était le 6 février 2017. Comme cela arrive à 150 000 Français chaque année, notre ami, collègue, voisin de bureau, Bruno Cadène a eu un accident vasculaire cérébral. Ce soir-là, seul à son domicile, il s’est retrouvé cloué au sol, à demi paralysé. Victime d’une hémorragie cérébrale, Bruno avait – selon les statistiques – une chance sur 2 de survivre. Il a pu être sauvé, mais ne s’en est pas sorti indemne. Après son passage dans les services d’urgences, il a entamé une longue et éprouvante rééducation : à 53 ans, Bruno Cadène, grand reporter, spécialiste de l’Europe centrale et orientale, devait réapprendre à parler et à marcher.

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Santé Maiia, Alaxione, Médoucine … comment les concurrents de Doctolib filtrent les pseudo-médecins

par Arthur Quentin   publié le 26 août 2022

Le renforcement des procédures de vérification annoncé par la principale plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne pourrait créer un appel d’air vers les autres sites, plus ou moins précautionneux sur l’inscription des praticiens. 

La situation économique et financière des établissements de santé en 2020

Paru le 26/07/2022

Noémie Courtejoie, Jehanne Richet (DREES)

En 2022, la DREES a mené un travail de refonte de la méthodologie de ses publications sur la situation économique et finan-cière des établissements de santé permettant d’améliorer la comparabilité des indicateurs calculés pour les différents types d’établissements et de comprendre d’éventuelles divergences d’analyses entre les multiples publications sur ce sujet (Richet, 2022). Ce Dossier de la DREES met en oeuvre les recommandations de ce travail méthodologique et propose une analyse de la situation économique et financière en 2020 des hôpitaux publics, d’une part, et des cliniques privées à but lucratif, d’autre part. Les indicateurs présentés ici seront mis à jour chaque année par la DREES et publiés dans le cadre de fiches thématiques au sein de l’ouvrage annuel Les établissements de santé (collection Panoramas de la DREES-Santé), à partir de son édition 2023.


Confinement du printemps 2020 : une hausse des syndromes dépressifs, surtout chez les 15-24 ans Résultats issus de la 1re vague de l’enquête EpiCov et comparaison avec les enquêtes de santé européennes (EHIS) de 2014 et 2019

DREES

Direction de la recherche, des études de l'évaluation et des statistiques

RÉSUMÉ

En mai 2020, à l’issue du premier confinement national, 13,5 % des personnes âgées de 15 ans ou plus vivant en France présentent un syndrome dépressif, soit presque une personne sur sept. La prévalence de syndromes dépressifs est en hausse de 2,5 points par rapport à 2019. L’augmentation est notamment plus forte chez les 15-24 ans (22,0 % en mai 2020, contre 10,1 % en 2019) et chez les femmes (15,8 % en 2020, contre 12,5 % en 2019).


Au rapport Féminicides conjugaux : 122 femmes ont été tuées en 2021 en France

par Virginie Ballet  publié le 26 août 2022

Selon la dernière étude sur les morts violentes au sein du couple, dévoilée ce vendredi par le ministère de l’Intérieur, le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou leur ex a augmenté de 20% l’an dernier par rapport à 2020.

« Je parlerais d’amour et incarnerais le pardon » : comment la Vietnamienne Kim Phuc a fait la paix avec son iconique photo

Par   Publié le 26 août 2022

epa09928110 Vietnamese woman Kim Phuc pose for photographers in front of the famous photo by retired US news agency Associated Press (AP) photographer Nick Ut during a presentation of an exhibition of his photographs titled 'From Hell to Hollywood' in Milan, Italy, 05 May 2022. The exhibition also shows Ut's 1973 Pulitzer Prize winning photo 'Napalm girl' of Kim Phuc as a nine year old girl (background) fleeing her village with her family after a US Army napalm attack during the Vietnam War in June 1972.  EPA/Daniel Dal Zennaro SWEDEN OUT (MaxPPP TagID: epalivesix166244.jpg) [Photo via MaxPPP]

« Liberté, j’écris ton nom » (6/6). La Vietnamienne Kim Phuc fut longtemps « la petite fille au napalm », ce cliché emblématique de la guerre. Au-delà des souffrances physiques, elle dut supporter d’être sans cesse réduite à ce statut de victime. Avant de gagner le Canada et de trouver une forme de bonheur.

Comme elle l’a détestée, cette photo ! Et comme elle en a voulu au photographe de l’avoir saisie, le 8 juin 1972, dans ce moment de souffrance et de vulnérabilité absolues, cet instant où, petite fille de 9 ans prise dans la guerre du Vietnam, elle fuit un bombardement de napalm, nue puisque ses vêtements ont été réduits en cendres, le dos, les jambes, les bras ravagés par un feu à 3 000 °C ! Comment était-ce possible, se disait-elle, que des journaux du monde entier aient osé publier l’image d’une enfant hurlant de douleur et d’effroi, risquant de mourir brûlée vive ? Et pourquoi, parmi des milliers de clichés illustrant la guerre, les livres d’histoire avaient-ils retenu cette photo-là, qui la figeait pour toujours en victime ? Longtemps, très longtemps, Kim Phuc a éprouvé de la colère, de l’amertume, et même, « oui, tu peux l’écrire, du désespoir ».

« J’ai voulu mourir à cause de cette photo », nous confie-t-elle, cinquante ans après ce bombardement, assise devant le cliché iconique exposé à Milan, dans le cadre d’une exposition consacrée à son auteur, le photographe Nick Ut, qui n’avait que 21 ans en 1972. « Je ne supportais plus d’être “la petite fille au napalm”. Elle me volait ma vieelle m’enfermait dans le drame, je n’étais plus que cela : “la victime idéale”, instrumentalisée par le gouvernement communiste de Hanoï pour servir sa propagande. Cette photo fut longtemps ma prison… »

vendredi 26 août 2022

Les Manifestations fonctionnelles des psychonévroses, leur traitement par la psychothérapie, par J. Déjerine,... et E. Gauckler,... Gauckler, E (Dr). Auteur du texte

l.A SALLE D' ISOLEMENT ET DE PSYCHOTHÉ RAPIE DE LA SALPETRIÈRE. — SALLE PINEI 


AVANT-PROPOS 

Depuis plus de trente ans que je me suis adonné à l'étude des maladies du système nerveux, je fus frappé dès les premières années de ma pratique du peu de succès que donnaient chez les névropathes, les traitements médicamenteux alliés ou non aux moyens physiques et peu à peu je fus amené par mon expérience personnelle à me demander si chez tous ces sujets étiquetés sous le terme de neurasthéniques et d'hystériques, il ne fallait pas chercher la cause de la maladie et partant la méthode thérapeutique à lui appliquer, en dehors des symptômes objectifs qu'ils présentaient. 

J'arrivai ainsi de plus en plus à me convaincre que c'était non le physique mais bien le moral qui était en cause dans toutes les manifestations dont se plaignaient ces malades et ce fut surtout après avoir pratiqué pendant quelques années la méthode de Weir Mitchell que ma conviction fut faite. 

Dans ce mode de traitement, en effet, basé sur l'isolement, le repos au lit, la suralimentation, les douches, le massage, l'électricité, c'est-à-dire sur des moyens d'ordre purement physique, je ne tardai pas à constater que l'état d'âme des malades restant le même, les résultats thérapeutiques étaient peu satisfaisants. 

C'est ainsi que j'arrivai bientôt à voir que, pour traiter et partant pour guérir les névropathes, il fallait avant tout et surtout s'occuper de leur moral c'est-à dire leur faire de la psychothérapie. 

Telle est la voie dans laquelle je me suis engagé voici plus de vingt-cinq ans. 


Interview Bilan des urgences après l’été : «On a limité la casse mais on a toujours un énorme problème de lits»


 


par Nathalie Raulin   publié le 25 août 2022

Pour le professeur Louis Soulat, vice-président du Samu-Urgences de France, chef du service des urgences du CHU de Rennes et responsable du Samu 35, le filtrage des demandes de soins par le 15 a permis de maintenir l’hôpital à flot mais a mis sous pression les opérateurs de régulation.

Pas de drame, mais des inquiétudes persistantes. Grâce aux mesures prises début juillet suite à la mission flash pilotée par François Braun, président de Samu-Urgences de France avant son entrée au gouvernement – à commencer par le filtrage des demandes de soin via le 15 –, les urgences hospitalières ont «limité la casse» cet été, admet aujourd’hui le professeur Louis Soulat, vice-président du syndicat professionnel. Au prix d’un report de tension sur les centres de régulation du Samu qu’il invite à renforcer au plus vite. Surtout, selon le chef du service d’urgences du CHU de Rennes, la rentrée s’annonce à haut risque pour les services d’urgence hospitalière si le gouvernement ne reconduit pas le 15 septembre les dispositions prises pour passer l’été.

Dominique Simonnot : « Le vrai scandale, ce n’est pas le karting, mais l’état lamentable de nos prisons »

Publié le 24 août 2022

TRIBUNE

Après la controverse suscitée par l’organisation du jeu « Kohlantess » à la prison de Fresnes, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté s’indigne de l’hypocrisie des responsables politiques.

C’est l’immense événement de la rentrée ! Non, pas la guerre en Ukraine, ni les feux de forêt, l’eau qui manque partout, ou les pauvres qui dorment à la rue, non, le vrai « scandale » de ces derniers jours est ce jeu organisé à la prison de Fresnes, une des plus vétustes de France, surpeuplée à 144 %. Un jeu nommé « KohLantess », en référence au programme télévisé « Koh Lanta ». Trois équipes – surveillants, détenus, jeunes voisins libres de la ville – s’affrontent autour d’un quiz de culture générale, dans une course en portant des bassines d’eau, puis, d’un côté et de l’autre d’un baquet, pompeusement nommé « piscine », ils tirent sur une corde jusqu’à faire tomber l’adversaire à l’eau.

Enfin et c’est là tout l’objet du « débat », deux des 1 918 prisonniers de Fresnes (Val-de-Marne) participent dans la cour réaménagée de l’établissement à une course de kart.