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lundi 8 novembre 2021

Liberté en Europe : Accès à la santé sexuelle et reproductive

 

Couverture de "Le spectre - Numéro 11 (2021)"

Le spectre - Numéro 11 (2021)
Publié il y a 

Droits

par Natalia Vasnier, Noe amelynCk, Léo sgambato, Catherine burke, Jonas de Cker et MirJam Seiler

Les récents événements en Pologne entourant l'application d'une interdiction quasi totale de l'avortement ont remis la question des droits en matière de santé sexuelle et reproductive (RSRHR) à l'ordre du jour1. Cette question ne se limite pas à la Pologne et, malheureusement, l'absence de SRHR est présente dans plusieurs autres États membres de l'UE, ce qui suscite des discussions sur la façon dont la SRHR peut être respectée et assurée dans toute l'Union.

Cependant, il y a plusieurs défis à relever pour assurer la SRHR, qui seront abordés dans le présent document d'orientation, ainsi que plusieurs solutions proposées. Premièrement, il y a un manque d'information et de sensibilisation aux besoins et aux problèmes liés à la SRHR, et il existe des obstacles culturels et religieux qui stigmatisent la question. Pour lutter contre ces problèmes, nous recommandons que l'UE s'engage dans des campagnes de santé publique et s'associe à des organisations qui défendent les droits reproductifs et l'accès aux soins de santé génésique. Il existe également un écart apparent entre les États membres en ce qui concerne l'accès et le soutien financier aux services de santé sexuelle, en particulier l'accès aux services d'avortement, qui constitue un problème plus important d'inégalité entre les sexes et un déficit dans la garantie des soins de santé sexuelle et reproductive. Par conséquent, nous proposons également un soutien financier de l'UE aux patients effectuant des voyages transfrontaliers pour recevoir ces services. L'adoption de ces solutions proposées constituerait un pas en avant pour garantir les droits en matière de santé sexuelle et reproductive pour tous en Europe.

Maux de dos chronique : la psychothérapie, un traitement efficace contre la douleur

08/11/2021

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© iStock/PeopleImages 

La lutte contre la douleur peut aussi se dérouler dans le champ psychique. Tel est le constat dressé par une équipe de chercheurs de l'Université du Colorado à Boulder dont l'étude publiée dans la revue JAMA Psychiatryinvite les personnes souffrant de maux de dos chroniques, le type de douleur chronique le plus courant, à adopter une intervention psychologique axée sur le changement des croyances au sujet de leur douleur. Ce principe de rééducation à la douleur appelé « thérapie de retraitement de la douleur » qui consiste à repenser les causes de la douleur et son ampleur apporterait un soulagement durable en modifiant les réseaux cérébraux associés au traitement de celle-ci.

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Face aux médias, sourds et malentendants se sentent exclus

par Alicia Girardeau  publié le 8 novembre 2021 à 7h00

Absence de sous-titrage systématique, traduction de mauvaise qualité… Une étude inédite à l’initiative de la Fondation Jean-Jaurès et de Média’Pi publiée ce lundi pointe les difficultés d’accès récurrentes aux émissions et débats télévisés des personnes sourdes et malentendantes.

OCS diffuse la deuxième saison d'une série à la fois drôle et dramatique : "HP". Une plongée dans un univers hospitalier méconnu, à la fois burlesque et politique.

Laurent Valière  Publié 

OCS diffuse la deuxième saison d'une série à la fois drôle et dramatique : "HP". Une plongée dans un univers hospitalier méconnu, à la fois burlesque et politique. 

Tiphaine Daviot est Sheila, une jeune interne dans un hopital psychiatrique (Lincoln TV)

Après Hippocrate, la série qui plonge à l’intérieur de l’hôpital en France, voici avec moins de moyens, une série qui nous fait entrer cette fois dans l’univers d’un hôpital psychiatrique, HP

Un malade enfile une blouse et se prend pour un médecin qui reçoit des patients. Un personnage victime du syndrome de Cotard, est persuadé d’être mort. Un homme s’imagine en roi. La série, à la fois drôle et dramatique, raconte l’envers du décor : le burn-out des internes, la culture du chiffre à l’hôpital et le travail des médecins.

Et au milieu, Sheila, jeune interne, formidablement interprétée par Tiphaine Daviot, avec ses grands yeux noisette et sa candeur. C’est elle qui nous fait entrer dans l’univers de l’hôpital psychiatrique. Et c’est ce thème qui l’a d’abord intéressée :

"L’hôpital psychiatrique, c’est vraiment quelque chose qu’on connaît tous, de plus ou moins loin, mais qui fait en réalité partie de la vie intime de plein de gens, mais dont on ne parle jamais. Quelque chose d’honteux, de bizarre, d'étrange. Et je trouvais cela super de parler de cela."

Tiphaine Daviot 

à franceinfo

"Autant il y a beaucoup de fictions autour de l’univers hospitalier, mais pas tant sur l’hôpital psychiatrique. Là, il y a quelque chose qui est plus compliqué avec l’humain, et que je trouvais hyper intéressant," précise la jeune actrice.

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L’écriture inclusive ou la longue quête d’une langue égalitaire

Par Clara Cini  Publié le 05 novembre 2021 




En mars 2017, observant les recommandations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), les éditions Hatier publient, pour la première fois, un manuel scolaire rédigé à l’aide de ce qu’on appelle, depuis peu, l’« écriture inclusive ». Une vive polémique éclate alors, entraînant dans son sillage un embrasement médiatique. La Manif pour tous dénonce aussitôt les expériences que les « pédagogos » infligent à des enfants devenus« cobayes ». Récemment nommé ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer affirme, quant à lui, qu’il n’existe qu’« une seule langue française, une seule grammaire, une seule République ».

Améliorer sa flexibilité psychologique grâce à la thérapie d’acceptation et d’engagement

16 février 2021

Les recherches en psychologie et les savoirs progressant, les techniques de psychothérapie évoluent. Parmi les plus récentes d’entre elles la thérapie d’acceptation et d’engagement (en anglais acceptance and commitment therapy, ou ACT) – une thérapie comportementale et cognitive qui met en pratique la théorie des cadres relationnels – est aujourd’hui en plein essor. De quoi s’agit-il exactement ?

Des thérapies en constante évolution

C’est à la fin du XIXe siècle que le terme de « psychothérapie » est employé pour la première fois : Hippolyte Bernheim, professeur de pathologie interne à Nancy, souligne alors l’effet thérapeutique de la relation médecin/malade.

Les premières approches psychothérapiques ont été centrées sur la construction d’un espace de parole et d’un lien thérapeutique, et visent notamment à révéler au patient les conflits inconscients dont il souffre, pour l’amener à changer son organisation psychique. Des approches focalisées sur ce qui peut être objectivé, à savoir les comportements, leur ont rapidement succédé, en trois grandes vagues :

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Un Antillais sur six souffre de symptômes de dépression, selon l'INSEE

  

Un rapport de l'INSEE interpelle : il fait état de l'aggravation de la santé mentale, en Guadeloupe et Martinique. L'enquête révèle une accentuation des symptômes dépressifs, dans nos départements. Elle a été menée en 2019, soit avant la crise sanitaire. Depuis les choses se sont encore compliquées.

L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a mené une enquête européenne, en 2019, sur la santé mentale des populations. Une enquête qui, pour la première fois, intègre des données des départements d'Outre-mer.

Le rapport publié le mois dernier (octobre 2021) met en exergue l'extrême fragilité des habitants de Guadeloupe et de Martinique. Dans ces deux départements, un individu sur six souffre de dépression. C'est beaucoup plus que dans l'Hexagone, où une personne sur dix présente de tels troubles.

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« C’est comme si c’était une maladie de la honte » : cette famille du Kremlin-Bicêtre marche pour lutter contre l’anorexie

Par Inès Chaïeb 

Le 6 novembre 2021 

Ce dimanche, Marie-Paule Maury et ses deux filles, Emilie et Camille, seront sur la ligne de départ du premier Trek’in gazelle au Maroc. L’objectif pour cette famille touchée de près par la maladie est de donner de la visibilité aux associations qui luttent contre les troubles du comportement alimentaire. 

Au Kremlin-Bicêtre, mardi 2 novembre. Quelques jours avant le grand départ, Emilie, Camille et Marie-Paule Maury préparent sacs à dos et bâtons de marchent pour le trek'in gazelle au Maroc. LP/ Inès Chaïeb
Au Kremlin-Bicêtre, mardi 2 novembre. Quelques jours avant le grand départ, Emilie, Camille et Marie-Paule Maury préparent sacs à dos et bâtons de marchent pour le trek'in gazelle au Maroc. LP/ Inès Chaïeb

Depuis quelques semaines, c’est en baskets de randonnée et en bâtons de marche que Marie-Paule Maury se rend au travail. Un entraînement qui amuse ses filles Camille et Émilie, avec qui elle s’apprête à concourir au Trek’in gazelle, au Maroc. Une course solidaire et 100 % féminine où toutes les équipes marchent pour défendre une cause.

Pour l’équipage 103, celui de la famille Maury originaire du Kremlin-Bicêtre, le combat choisi a sonné comme une évidence. Pendant des années, Émilie, 17 ans, la plus jeune de la fratrie a souffert de troubles du comportement alimentaire (TCA), d’anorexie principalement. Quand Marie-Paule convainc ses filles de la suivre dans cette aventure de quatre jours dans le désert, la famille se rapproche naturellement des associations engagées dans la lutte contre les TCA, la Fédération française anorexie boulimie (FFAB) et la fondation Sandrine Castellotti en tête.

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La bonne santé des dérives sectaires


 


LE 06/11/2021

À retrouver dans l'émission

SOUS LES RADARS

par Nora Hamadi

Médecines douces, régimes alimentaires "alternatifs" ou philosophies du "bien-être" peuvent-ils mener à des dérives sectaires ? C'est l'alerte que lance la Miviludes dans son dernier rapport, en pointant une augmentation des signalements depuis le début de la crise sanitaire.

Derrière l'engouement pour les pratiques de bien-être, la Miviludes alerte sur le danger d'emprise sectaire de certains mouvements.
Derrière l'engouement pour les pratiques de bien-être, la Miviludes alerte sur le danger d'emprise sectaire de certains mouvements. Crédits :  skynesher - Getty

La pandémie aurait-elle poussé de plus en plus de Français vers des mouvements sectaires ? C’est ce qu’affirmait Marlène Schiappa avant la remise du dernier rapport de la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Fait inédit : 40% des signalements reçus par la mission sont désormais liés au milieu de la santé et du bien-être.

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Métavers : est-ce que ce monde virtuel est sérieux ?

LE 27/10/2021

À retrouver dans l'émission

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

par Antoine Beauchamp et Nicolas Martin

Qu’est-ce qu’un métavers ? Quel est l’apport de la science-fiction et des jeux-vidéo à ce concept ? Quelles sont les différences entre réalité virtuelle et réalité augmentée ? Quelles questions éthiques et légales les métavers soulèvent-ils ?

En 1992, Neal Stephenson conceptualisait le terme "métavers" comme une contraction de méta et univers.
En 1992, Neal Stephenson conceptualisait le terme "métavers" comme une contraction de méta et univers. Crédits :  Kilito Chan - Getty

Une ruée vers l’or est en train de se produire, mais cette fois c’est dans le domaine virtuel que se dessine le nouveau Far West.  Cet espace parallèle a un nom : “métavers”. Et c’est de la science-fiction qu’est parti dans les années 1990 ce concept aujourd’hui prisé de géants comme Facebook, Epic Games, ou Microsoft.

Cet inframonde social où l’on pourrait visiter un musée, organiser une réunion ou faire ses achats en réalité virtuelle, serait selon ses défenseurs l’aboutissement ultime du web et de ses promesses interactives. Pour ses détracteurs, il s’agit d’une bulle de plus, voire d’une menace de confusion dangereuse entre réel et virtuel.

Mais de quoi est fait techniquement ce monde parallèle et quelle y sera la place de l’utilisateur - consommateur ? 

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Le projet des Maisons hospitalières de Sénart lancé

  Publié le 

Ce futur établissement spécialisé en psychiatrie sera implanté à Savigny-le-Temple. 
Le projet des Maisons hospitalières de Sénart lancé
© DR

L’association Les Ailes Déployées renforce l’offre de soins en psychiatrie en Seine-et-Marne avec la création d’un ambitieux projet : les Maisons hospitalières de Sénart. Le futur établissement de 6 400 m2, dont la pose officielle de la première pierre a eu lieu récemment, sera situé au sein de la ZAC de Villebouvet, à proximité immédiate du centre-ville de Savigny-le-Temple, sur un terrain proposé par l’Etablissement public d’aménagement de Sénart.

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Espagne : nombre record de suicides en 2020

TRT 

13.11.2021

Espagne: nombre record de suicides en 2020

3 941 personnes ont mis fin à leurs jours par suicide en Espagne en 2020, soit le plus grand nombre de suicides en un an dans l'histoire du pays.

Selon le rapport publié par la Fondation espagnole pour la prévention du suicide, 3 941 personnes se sont suicidées en 2020, soit une augmentation de 7,4 % par rapport à l'année précédente.

Dans le rapport préparé selon les registres annuels des décès de l'Institut espagnol des statistiques, 11 personnes se sont suicidées chaque jour en moyenne dans le pays l'année dernière, dont 74% (2 930) des hommes et 26% (1 011) des femmes.

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«LE SUICIDE DEVIENT UNE OPTION QUAND L'HUMAIN A PERDU TOUT ESPOIR»

 Seneplus.com

Maïmouna FAYE FALL  |   Publication 10/11/2021


Papa Ladjike Diouf, psychothérapeute

Sur le cas du Dr Falla Paye qui a tué ses trois enfants avant de se suicider, le psychothérapeute et superviseur clinique autorisé à Ontario, Dr Papa Ladjiké Diouf, explique que quand un homme a perdu tout espoir face à une souffrance envahissante, la voie du suicide devient pour lui le moyen de trouver la paix. Il invite ainsi les autorités sanitaires à mettre en œuvre des programmes de prévention de suicide intégrant les réalités socioculturelles avec une approche communautaire et inclusive.

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L'inconscient : notre meilleur allié ?

Par Isabelle Taubes   le 09 novembre 2021

La psychanalyse n’est plus seule à s’intéresser à l’inconscient. Les neurosciences en font aujourd’hui leur objet d’étude. Et constatent qu’il est à l’origine de la plupart de nos décisions et de nos choix. Toutefois, l’inconscient freudien n’est pas celui des neuroscientifiques. Explications.

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L’Institut Pi-Psy marie neurosciences et psychothérapie





09 Nov 2021

Associer recherche fondamentale et pratiques de psychothérapie, c’est le pari de la deeptech Institut Pi-Psy fondée par un couple d’enseignants-chercheurs. Une avancée bienvenue alors que le nombre de troubles psychiques a explosé depuis l’arrivée de la pandémie.

(Crédits : DR)

À la fois ingénieur-docteur en sciences cognitives et psychologue clinicien, François-Benoît Vialatte a fondé en 2019 l'Institut Pi-Psy (Institut pour la Pratique et l'Innovation en Psychologie appliquée) avec son épouse Aurore, elle-même ingénieure-docteure en ingénierie biomédicale et art-thérapeute. Le couple a fait le constat que la France était en retard en matière de recherches en psychothérapie par rapport aux pays anglo-saxons, ce qui prive le grand public des avancées des neurosciences. François-Benoît Vialatte est spécialisé dans les mécanismes d'apprentissage avec le neurofeedback et le biofeedback : « l'idée du neurofeedback est de présenter à une personne son activité cérébrale pour qu'elle perçoive ce qui se passe dans son cerveau en temps réel, par exemple via un jeu vidéo. Le biofeedback, c'est la même chose, mais avec des signaux qui proviennent du corps, comme l'activité cardiaque ».

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ECO-ANXIÉTÉ : ANALYSE D’UNE ANGOISSE CONTEMPORAINE

 

EDDY FOUGIER  

 02/11/2021

La Conférence sur les changements climatiques (COP26), qui se déroule à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021, se situe à mi-chemin dans le temps entre la parution en août dernier du premier volet du sixième Rapport d’évaluation du GIEC et les deux autres volets qui seront rendus publics au premier trimestre 2022. Dans un tel contexte, il est désormais beaucoup question d’éco-anxiété dans la presse. Celle-ci est même souvent considérée comme le nouveau « mal du siècle ». Mais qu’entend-on au juste par ce terme ? Est-ce la même chose que la solastalgie ou encore la collapsologie ? Peut-on parler d’une véritable maladie mentale à son propos ?

[...] Le psychiatre Antoine Pelissolo et l’interne en psychiatrie Célie Massini rappellent pourtant dans leur ouvrage Les Émotions du dérèglement climatique qu’à ce jour, « il ne s’agit ni d’un syndrome, ni d’un diagnostic psychiatrique dans la mesure où il ne figure ni dans le DSM-5 ni dans le CIM-10, les deux outils de classification des troubles mentaux utilisés dans le monde9 ».

[...] Des psychologues ou des psychothérapeutes tendent également à se spécialiser sur les questions d’éco-anxiété ou de solastalgie10. Aux États-Unis, la Climate Psychology Alliance(CPA) a été créée au tournant des années 2010-2020. Elle est à l’origine de la psychologie liée au climat (Climate Psychology). C’est également le cas en France de psychothérapeutes, tels que Charline Schmerber, spécialisée dans l’éco-anxiété, la solastalgie, ou ce qu’elle appelle la « collapsalgie / effondralgie », ou Pierre-Éric Sutter, psychologue du travail, psychothérapeute, qui intervient aussi sur ces sujets. Au passage, ce dernier est aussi co-fondateur de l’Observatoire des vécus du collapse-Obveco.

[...] On doit néanmoins noter à ce propos que, pour de nombreux chercheurs, l’éco-anxiété n’est pas une maladie mentale ou une pathologie. Ainsi, les chercheurs australiens et néo-zélandais mentionnés plus haut affirment qu’à l’instar de nombreux autres chercheurs, « [ils mettent] en garde contre la pathologisation des réponses psychologiques et émotionnelles à la crise environnementale, car cela suppose que ces réponses sont inadaptées, inutiles ou disproportionnées par rapport à la menace posée ».

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Dépression : le dépistage en milieu scolaire permet une meilleure prise en charge

 Publié le 07.11.2021

Un dépistage systématique de la dépression dans les écoles pourrait inciter les élèves à démarrer un traitement.  

Dépression : le dépistage en milieu scolaire permet une meilleure prise en charge
KATARZYNABIALASIEWICZ/ISTOCK

Difficultés financières, restrictions sociales, établissements scolaires fermés… Les étudiants et les élèves ont été très impactés par la crise de la Covid-19. Pour beaucoup, le moral est au plus bas et leur santé mentale inquiétante. C’est pour cette raison que des chercheurs ont voulu estimer l’impact du dépistage de la dépression dans les lycées. Leurs résultats ont été présentés dans la revue JAMA Network Open"Notre étude est publiée à un moment où de plus en plus d'adolescents signalent des symptômes de dépression, constate le Dr Deepa Sekhar, l’un des auteurs de l’étude. De 2008 à 2018, les chiffres ont augmenté de plus de 70 %, passant de 8,3 % à 14,4 %. Pendant la pandémie, la question de l'augmentation de la dépression chez les élèves s’est généralisée. Les suicides, qui sont souvent associés à des problèmes de santé mentale, sont désormais la deuxième cause de décès chez les adolescents.


Changement climatique : pourquoi les personnes handicapées sont-elles si affectées?


 



  • By Keiligh Baker 
  • 7 novembre 2021 

Karine Elharrar

La ministre israélienne Karine Elharrar a fait la Une des journaux du monde lorsqu'il est apparu qu'elle ne pouvait pas assister au sommet de la COP26 lundi parce qu'il n'était pas accessible aux personnes en fauteuils roulants.

Pour de nombreuses personnes handicapées, il s'agit d'un reflet de la façon dont elles se sentent souvent ignorées ou écartées des conversations sur le changement climatique.

Pourtant, selon le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, les personnes handicapées font partie des personnes les plus "affectées en cas d'urgence".

Et ces situations d'urgence - des incendies de forêt aux inondations - risquent de devenir plus fréquentes en raison de la crise climatique.

Alors pourquoi les personnes handicapées sont-elles si affectées par le changement climatique et que pouvons-nous faire ?

Coup de chaleur et déshydratation

En juillet 2018, une vague de chaleur a frappé Montréal, au Canada. 

Les températures ont grimpé à 35,5 °C pendant plusieurs jours. Les hôpitaux ont été occupés par les personnes subissant les effets de la chaleur et 61 personnes sont décédées. Un quart d'entre elles étaient atteintes de schizophrénie.

"C'est 500 fois leur part de la population", déclare le professeur Sébastien Jodoin, spécialiste du changement climatique à l'université McGill, qui est atteint de sclérose en plaques et étudie la relation entre les droits de l'homme, le handicap et la crise climatique.

De nombreuses personnes atteintes de schizophrénie prennent des médicaments antipsychotiques pour traiter leurs symptômes. 

Ces médicaments peuvent rendre les patients moins tolérants à la chaleur, augmentant ainsi le risque de coup de chaleur et de déshydratation sévère, qui peut s'avérer fatal.

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