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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 17 novembre 2020

Quand l'hôpital retient son souffle

France 5 Replay et Direct - Programmes, documentaires et vidéos | France tv  (ex Pluzz)

Disponible jusqu'au 10.12.20

Replay Le monde en face - Quand l'hôpital retient son souffle - France 5

Présenté par : Marina Carrère d'Encausse

Après la diffusion du documentaire "Quand l'hôpital retient son souffle", Marina Carrère d'Encausse poursuit le débat avec ses invités. Comment, en pleine crise sanitaire mondiale, les hôpitaux, dont celui de la Pitié-Salpêtrière, parviennent-ils à remplir leur mission alors qu'ils sont déjà en difficulté ?

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Diapo. Rabat : violente répression d’une manifestation du personnel infirmier

 h24.info | Media Ownership Monitor

16 novembre, 2020 

Crédits : MITSAM

Devant le siège du ministère de la Santé à Rabat, une manifestation pacifique du personnel infirmier et des techniciens de la santé a été «violemment dispersée». On compte plusieurs blessés parmi les manifestants. Les syndicats exigent l’ouverture d’une enquête.

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Schizophrènes et amoureux : "Ensemble, nous sommes plus forts"

 Un nouveau logo à la Une aujourd'hui

Par Anthony RIVAT - 10 nov. 2020

Depuis dix ans, Jérôme et Rachida Lallemand forment un couple très fusionnel. Une histoire comme tant d’autres en apparence. Sauf qu’ils ont un point en commun très particulier : ils souffrent de schizophrénie. Ensemble, ils ont fait de leur maladie une force. Témoignage.

Rachida et Jérôme Lallemand s’aiment depuis dix ans. Leur couple qui semble tout à fait normal a une réalité bien plus dure. Ils sont schizophrènes, ce qui impacte leur quotidien. Photo VM /Anthony RIVAT

Vivre le grand amour en étant schizophrène depuis l’adolescence peut sembler compliqué. Mais avec un courage certain et une entraide de chaque instant, Rachida et Jérôme Lallemand y sont arrivés.

À 35 et 34 ans, les deux Spinaliens dont les médicaments évitent les crises sont amoureux depuis dix ans. Pour le meilleur, comme pour le pire. « Si l’un de nous deux n’avait pas été malade, notre couple n’aurait pas été le même », témoigne Rachida, la main toujours serrée par celle de son mari. Et lui d’enchaîner : « Ensemble, nous sommes beaucoup plus forts. Nous sommes très fusionnels. »

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Touchée par la schizophrénie, une Drômoise aide les autres à s’en sortir

Logo-Le-Dauphiné-Libéré - Alliance Citoyenne

Marie (prénom d’emprunt) a 47 ans, un emploi, des projets, des amis. Elle s’implique depuis des années dans le monde associatif. Depuis un an, elle est adhérente de l’association l’Embarcadère, basée à Montélimar. « Son rôle : créer du lien social entre les usagers de la santé mentale, pour toutes les personnes qui se sentent affectées par des troubles psychiques : les personnes schizophrènes, bipolaires, qui souffrent d’addiction… »

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Universités : « Derrière la froide objectivité de la technologie, le “distanciel” est un redoutable instrument de sélection »


La solution à la crise actuelle de l’enseignement universitaire ne saurait passer par le tout-technologique, assurent cinq enseignants en littérature qui appellent, dans une tribune au « Monde », à un plan ambitieux de soutien aux universités.

Publié le 16 novembre 2020


Une étudiante suivant un cours en ligne pendant le confinement.

Tribune. Le 29 octobre, au lendemain de l’allocution du président Macron, le premier ministre, dans sa conférence de presse, affirme que pour les universités et établissements d’enseignement supérieur, « la règle sera le distanciel ». Les pages d’accueil des sites de nombreuses universités affichent : « L’intégralité des enseignements de l’université bascule en distanciel. » « Passage » ou (le plus souvent) « bascule » en distanciel sont les expressions le plus couramment utilisées et reprises sur les sites universitaires en ligne, dans les déclarations politiques et les médias. Derrière le langage faussement rassurant de la technocratie, la réalité est beaucoup moins simple et beaucoup plus violente.

Néologismes de formation récente, « distanciel » et « présentiel » se sont généralisés depuis la crise liée au Covid-19 mais ils sont apparus avant. Un groupe de travail de la CTI – Commission des titres d’ingénieur au sein du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) –, baptisé « L’enseignement distanciel en France », s’est réuni en décembre 2019 et janvier 2020 et a produit une « Note sur le numérique distanciel dans les formations » avant le déclenchement de l’épidémie en France et donc sans lien avec elle. Si ses préconisations visent explicitement l’enseignement dispensé dans les écoles d’ingénieurs, les outils numériques dont elle fait la promotion – MOOC, espace numérique de travail (ENT), webinaire, entre autres – concernent plus largement les pratiques d’enseignement dans le secondaire et surtout dans le supérieur.

Covid-19 : les soignants contaminés, entre contraintes et règles floues

Par Maïté Darnault, correspondante à Lyon Anaïs Moran et Solange de Fréminville, correspondance à Montpellier — 

Depuis le début de la crise, la Direction générale de l’offre de soins n’a délivré aucune directive officielle sur le sujet.

Depuis le début de la crise, la Direction générale de l’offre de soins n’a délivré aucune directive officielle sur le sujet. Photo Cha Gonzalez pour Libération

Depuis le début de l’épidémie en France, les hôpitaux n’ont reçu aucune directive du ministère de la Santé concernant le personnel infecté par le coronavirus, qui dans certains cas continue à venir travailler faute de remplaçants.

C’est un méli-mélo de témoignages à ne plus savoir où donner de la tête. Des expériences de soignants bien trop diverses qui laissent à croire que rien n’est simple face à cette question pourtant si limpide : quelles sont les consignes de conduite à tenir pour les personnels hospitaliers dès lors qu’ils sont concernés par une infection au Covid-19 ? «Dans mon service, tout soignant positif est arrêté au moins une semaine et à la fin de ce délai, on refait un prélèvement. Tant que celui-ci n’est pas négatif, le soignant ne peut pas reprendre son poste, même s’il est asymptomatique», expose Sabine Valera, infirmière en réanimation à l’hôpital Nord de Marseille. «Chez nous, les cas positifs et symptomatiques sont les seuls à s’arrêter, durant sept jours. Les autres, pour beaucoup, continuent à travailler», indique de son côté Alexandre Charly, infirmier détaché pour mandat syndical au CHU de Saint-Etienne. Une consœur grenobloise raconte que les instructions divergent même jusque dans les murs de son établissement : «En réanimation, on appliquait à la rentrée les sept jours d’arrêt obligatoires pour tous les positifs, même sans symptôme. Dans le même temps, dans le service des maladies infectieuses, les soignants positifs et peu ou pas symptomatiques n’étaient pas en arrêt.» Pour ne rien arranger, la soignante explique que les instructions ont par la suite évolué. «Quand les cas Covid se sont enchaînés dans mon équipe début octobre, il a ensuite été décidé de laisser au travail les collègues positifs asymptomatiques, détaille-t-elle. Et finalement, hier, j’ai lu un compte rendu de la réunion plan blanc de l’hôpital, dans lequel il est écrit qu’un soignant positif et sans symptôme doit forcément être volontaire pour rester à son poste…»

Contre la résilience

Laurence Devillairs publié le 17 novembre 2020 

« Résilience et volonté. Cet esprit fut incarné par Charles de Gaulle [...]. Cet esprit est un héritage, celui de la France. » Ainsi twitta Emmanuel Macron, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Charles de Gaulle. La résilience, un terme de physique, désigne la capacité d’un métal à résister aux chocs. Le psychiatre Boris Cyrulnik en a fait une qualité de l’esprit : celle de surmonter les traumatismes. Ce fut ensuite au tour des ONG de vouloir « renforcer la résilience » des plus vulnérables. Et d’après un sondage des Échos, 76% des chefs d’entreprise considèrent la résilience comme une obligation. Avec De Gaulle, le mot termine sa révolution : c’est non seulement une vertu politique, mais encore la vertu du Général et même... l’héritage de la France. C'en est trop pour la philosophe Laurence Devillairs, qui entend donner un coup d’arrêt philosophique à ce concept envahissant ! D’abord parce que son omniprésence hors contexte (pour nommer tout et n’importe quoi, de l’opération militaire à la capsule spatiale privée) et surtout son usage abusif appauvriraient le réel et les facettes multiples de la souffrance ou de l’échec. Enfin parce que la résilience est selon elle une « vertu sans vertu » : pure capacité, il lui manque ce rien de transcendance – celui qui donne à la résistance une valeur morale.

« On imagine sans peine le rire du Général : résilient, de Gaulle ? Rebelle, anticonformiste, indépendant – mais résilient, non. L’esprit de résistance ne saurait pas davantage être ramené à une question de résilience. Le mot est pourtant devenu le tout de notre vie psychique, de notre vie morale – de notre vie tout court. La période semble le commander : face à un ennemi, qui est un virus sans but ni volonté, dans une situation qui ne peut donc être comparable à un état de guerre, il faudrait non pas résister mais “résilier”. Si, par là, on entend l’effort de patience, on veut bien être résilient. C’est même la seule chose un peu sensée à faire.

D’abord un terme de physique et non de psychologie, la résilience concerne la propriété des matériaux à résister aux chocs. De la métallurgie, elle en est venue à désigner l’aptitude à surmonter les traumatismes. Sorte de potentiel caché révélant l’individu à lui-même, de réservoir de santé et de créativité, elle donnerait un sens à la souffrance – mais la souffrance a-t-elle un sens ? Tout peut-il être converti en positif, constituer l’étape vers un mieux-être ? La résilience semble ainsi avoir remplacé les anciennes théodicées qui cherchaient à voir dans le mal un bien futur, encore inexploité, inaperçu. Avec, pour la résilience, cette idée de “réussite”, de “développement”, d’“habileté” dans les relations (Boris Cyrulnik, Parler d’amour au bord du gouffre, Odile Jacob, 2004), d’adaptabilité, propres à bannir la plainte, la tristesse, le chagrin, la colère, le malheur – qu’il vienne d’un deuil, d’une rupture ou d’une injustice.

Employé pour tout, en politique comme en psychologie, le mot conduit à un appauvrissement du vocabulaire. Et la pauvreté dans les mots peut aisément déboucher sur une uniformisation dans les choses et dans les êtres. Tout ce qui fait la richesse, la difficulté aussi, de nos préoccupations morales, tout ce qui nourrit nos inquiétudes existentielles, disparaît : tout est tendu vers la résilience, cette vertu sans vertu. Le mot a en effet le pouvoir de gommer toute référence éthique, ce quelque chose en plus que l’on désire défendre, et qui fait s’engager ou s’indigner : la résilience est en effet plus aptitude psychique que courage. Elle est plus endurance qu’espérance.

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lundi 16 novembre 2020

Video gaming can benefit mental health, find Oxford academics

 The Guardian — Wikipédia

Mon 16 Nov 2020

The characters from the Animal Crossing series video game at a Nintendo store in Tokyo.

Research based on playing time data showed gamers reported greater wellbeing