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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 14 septembre 2020

Les scientifiques trouvent que Dieu vous a créé à son image, si vous êtes doué pour les énigmes

THE NEWDAILY       John Elder    Sep 13, 2020


Lorsque les religieux sont confrontés à des choses qu'ils ne comprennent pas, ils ont tendance à dire quelque chose comme: Dieu travaille de manière mystérieuse.
Mais une expérience interculturelle intrigante , menée par l'Université de Georgetown aux États-Unis, a révélé que les personnes capables de prédire inconsciemment des modèles complexes, une capacité appelée apprentissage implicite de modèles, «sont susceptibles de croire plus fermement qu'il existe un dieu qui crée des modèles d'événements dans l'univers".
L'apprentissage implicite est le processus par lequel des connaissances de nature complexe sont acquises en grande partie sans implication d'un contrôle conscient de haut en bas.

Ce mec a tenté de contacter des aliens avec de la musique pendant 30 ans

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Marc-Aurèle Baly   15 septembre 2020

Depuis le cottage de ses grands-parents dans le fin fond du Michigan, pourquoi le dénommé John Shepherd s'est-il entêté pendant tant d'années dans sa quête effrénée ?

Ce mec a tenté de contacter des aliens avec de la musique pendant 30 ans

Pendant près de trente ans, l'Américain John Shepherd a confectionné dans la maison de ses grands-parents du fin fond du Michigan tout un système de radiodiffusion, de communication satellite et d'oscillateurs afin de rentrer en contact avec une possible vie extraterrestre, loin des turpitudes terre à terre de la vie ici. C'est le sujet d'un récent documentaire de Netflix, paru sur le service de streaming à la fin du mois d'août et intitulé L'homme qui voulait contacter les extraterrestres. Long d'une petite vingtaine de minutes, le film s'attelle à essayer de percer le mystère de cet homme dont la démarche ressemble à la fois à une recherche scientifique pure et à une quête obsessionnelle maladive teintée d'un certain aspect performatif.
Il y a plusieurs biais pour aborder la vie d’un esprit aussi obstiné et fantasque que John Shepherd. Le premier, le plus évident, serait de le considérer comme un énième hurluberlu dont la quête monomaniaque pourrait être considérée sous un angle purement psychiatrique - jusqu’au point où il a dû devoir construire une maison adjacente à celle de ses grands-parents, et ainsi vider les fonds de tiroir financiers de sa grand-mère, pour mener à bien son projet si fou. Mais ce serait bien évidemment un peu sommaire de le réduire ainsi.
Et si le côté chair à Strip-tease de son existence n'est pas à éluder, on ne saurait le réduire au statut peu enviable de bête de foire un peu maboule. Évidemment, s’il est aisé de considérer que quelqu’un qui s’emploie à mener une quête aussi illusoire que John Shepherd pendant plusieurs décennies a quelque chose qui ne tourne pas rond, il suffit de le voir deux minutes à l’écran pour se rendre compte que l'homme est parfaitement sensé dans ses propos, même s'il semble constamment sur la réserve. L'un des moments les plus touchants est justement lorsqu'il reconnaît à demi-mot que son entreprise était de toute façon vouée à l'échec, ce qui rajoute une once de lucidité à sa naïveté confondante. Alors quoi ?

samedi 12 septembre 2020

Personne ne sort les fusibles ? Disjonctons ce monde !

En cette rentrée, plusieurs ouvrages paraissent pour aider à penser la radicalisation du néolibéralisme, les mutations de la psychiatrie et les formes de luttes à venir: « Personne ne sort les fusils » de Sandra Lucbert, « Dominer » de Dardot et Laval, « Manifeste pour une psychiatrie artisanale » d’Emmanuel Venet et « Du cap aux grèves » de Barbara Stiegler.

« LA BOURGEOISIE EST EN TRAIN DE PERDRE SON HÉGÉMONIE SUR LE TRAVAIL » – ENTRETIEN AVEC BERNARD FRIOT




Le sociologue et économiste, Bernard Friot.


Sociologue du travail et 


Sociologue du travail et économiste, professeur émérite à l’université Paris-Nanterre, Bernard Friot anime l’Institut européen du salariat. Il est aussi à l’origine de la création de Réseau salariat, une association d’éducation populaire qui promeut l’idée d’un « salaire à la qualification personnelle » pour toutes et tous. Nous lui avons posé des questions sur son analyse de la situation actuelle, marquée par la crise liée au Covid-19, sur sa vision du monde d’après et plus largement sur ses travaux, fondés sur une étude approfondie de la création du régime général de sécurité sociale, véritable « déjà-là communiste » selon lui. Entretien réalisé par Léo Rosell et Simon Woillet. 

LVSL – D’une simple crise sanitaire, la situation provoquée par la pandémie de coronavirus a évolué en crise économique et promet une crise politique de grande ampleur. Comment analysez-vous le moment que nous sommes en train de vivre ? Comment a-t-on pu en arriver là ?
Bernard Friot – Certes, à court terme la crise sanitaire réduit la production et les ressources et porte donc des risques politiques pour le pouvoir, mais je ne mettrais pas les crises dans l’ordre que vous proposez car la crise sanitaire est une résultante des deux autres.
Cela fait plusieurs années que nous sommes dans une crise politique de grande ampleur. En témoigne le fait que le débat politique, si l’on ose l’appeler ainsi, est dominé depuis 2017 par la confrontation entre LREM et RN, deux frères jumeaux nés de la crise d’hégémonie de la bourgeoisie capitaliste. Frères jumeaux avec le même culte du chef, la même détermination à en finir avec les droits conquis par les travailleurs organisés, le même usage fasciste de la police comme point dur d’une attaque en règle contre les libertés individuelles et publiques au nom de la protection contre un ennemi aussi insaisissable qu’imprévisible : terrorisme, virus ou n’importe quelle entité instrumentalisée pour imposer un État autoritaire.
En effet, l’État républicain construit sous la Troisième République, et réaffirmé après l’échec de Vichy, comme écran protecteur, outil politique de la bourgeoisie capitaliste et instrument d’intégration des organisations populaires, est en échec. Les milieux d’affaires sont contraints de sortir du bois, d’acheter tous les grands médias et de bricoler directement un exécutif et une majorité parlementaire sans autonomie ni épaisseur, en mettant leurs commis au pouvoir.
Rappelons qu’en un peu plus de trois ans, dans une banque à faire de la fusac (fusion-acquisition), une de ces activités notoirement parasitaires des premiers de cordée dont le confinement a montré l’inutilité pour le bien commun, Emmanuel Macron a gagné plus de trois millions d’euros, entre autres au service de l’agrobusiness international en accompagnant Nestlé dans l’acquisition des laits maternisés Pfizer (contre Danone). La prétendue « société civile » qu’il a regroupée autour de lui au gouvernement et au Parlement est du même tonneau.
« En une phrase : la bourgeoisie est en train de perdre son hégémonie sur le cœur de son pouvoir, le travail, et c’est pourquoi elle s’appuie de plus en plus sur des États très autoritaires. »


«Le Covid n’est qu’un catalyseur du changement du centre de gravité de la planète»

Par Christian Losson — 
Des salariés en train de déjeuner à Wuhan, en Chine, le 23 mars.
Des salariés en train de déjeuner à Wuhan, en Chine, le 23 mars. Photo AFP

Pour Guillaume Zagury, expert en santé publique internationale, les démocraties occidentales ont pâti d’un manque de réactivité lors de l’apparition du virus, au contraire des régimes autoritaires, en passe de gagner la course au vaccin.

Médecin spécialiste de santé publique internationale et consultant en innovation médicale pour des entreprises, Guillaume Zagury travaille en Chine depuis vingt ans. Il a élaboré, dès l’apparition du Covid, un site internet singulier, Covidminute.com. Une équipe dédiée y livre et compile quotidiennement analyses, statistiques et graphiques sur l’évolution du virus.
Huit mois après son apparition, quel bilan dressez-vous de la lutte contre la pandémie ?
Il est prématuré de dresser un bilan définitif car le virus circule encore et une seconde vague plus grave peut survenir, comme avec la grippe espagnole en 1919. Certaines données ne sont pas encore disponibles pour dresser des comparaisons sanitaires, à l’instar de celles relatives aux années potentielles de vie perdues. Et il est toujours délicat d’opposer l’impact sur la santé publique de la pandémie aux dommages collatéraux - économiques ou relatifs aux libertés publiques - qui résultent d’un confinement prolongé. Néanmoins, il y a eu un retard dans la réaction à la propagation du virus. La grande majorité des démocraties occidentales tablaient sur une tempête et n’avaient pas les outils pour lutter efficacement contre ce tsunami. Elles ne pouvaient bénéficier des six outils nécessaires au combat, que j’ai résumé dans un mémo, «3M-3T», en mars : Masque-Main-Mètre au niveau individuel, et Test-Tracking-Triage (isolement des cas positifs) au niveau collectif.

Sur France Inter : burn-out parental, parlons-en !

Télérama  Carole Lefrançois Publié le 12/09/20

on aime beaucoup Interception, dimanche 13 septembre à 9h10, sur France Inter. Réalisation : Violaine Ballet. 45 mn.

Les parents épuisés peinent souvent à reconnaître ou à verbaliser leur détresse. Un mal qui touche particulièrement les femmes.
LLes parents épuisés peinent souvent à reconnaître ou à verbaliser leur détresse. Un mal qui touche particulièrement les femmes.
© SolStock / Getty Images
Être une mère idéale, un père irréprochable : voilà une injonction qui mène 5 à 8 % des parents au burn-out. Et le confinement a accentué le malaise… Cécile Soulé aborde ce tabou dans “Interception”, dimanche 13 septembre sur France Inter.
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La traversée de l’ombre

arte

93 min

Disponible du 04/09/2020 au 09/11/2020

https://img.aws.la-croix.com/2020/09/11/1201113451/Anna-Schinz-apporte-personnage-Christa-Liniger-fremissante-intensite_0_730_482.jpg

Le combat d’une jeune directrice de service social pour faire bouger les lignes de la psychiatrie dans la Suisse rurale des années 1970... Un téléfilm réaliste, inspiré de faits réels.

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Génération écrans, génération malade ?

arte   

53 min

Disponible du 26/09/2020 au 01/12/2020

Génération écran : génération malade ? - Société sur Télé 7 Jours

Omniprésents dans le quotidien, les écrans représentent un défi inédit pour le cerveau, surtout chez les enfants et les adolescents. Faut-il en avoir peur ? Tour d’horizon des dernières découvertes scientifiques en la matière, avec le témoignages de spécialistes en neurosciences et addictologie, de médecins psychiatres comme Serge Tisseron, mais aussi de jeunes ados "gamers". 


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Avant d’avoir l’âge d’entrer à l’école, en Chine comme en Occident, un enfant passerait jusqu'à six heures par jour devant un écran. En consultation, les pédiatres remarquent chez les tout-petits exposés à la télévision, au smartphone ou encore à la tablette des troubles du comportement et de l’apprentissage tels une intolérance à la frustration et un rejet des limites, mais aussi un retard de langage. À l’adolescence, période clé pour le développement du cerveau, les pratiques numériques se multiplient avec l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéo. Outre la mécanique des applis qui stimulent notre circuit de la récompense pour nous rendre dépendants, les médecins dénoncent aussi l’augmentation de l’addiction aux jeux vidéo, une maladie reconnue depuis 2018 par l’Organisation mondiale de la santé. En Chine, un des pays les plus touchés par le phénomène, les parents sont nombreux à envoyer leurs enfants dans des centres de désintoxication spécialisés qui "soignent" à coups d’entraînements militaires et de séances de méditation cette "pathologie" assimilée à une déviance.