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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 16 février 2020

Le monde normal

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Documentaires

ÉMISSION DIFFUSÉE LE 15 FÉV 2020

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Trente ans après, je retourne dans l´hôpital psychiatrique d´Erstein, près de Strasbourg où j´ai vécu enfant.

Dans les années 70, mes parents, médecins, y expérimentaient de nouvelles façons de soigner, dans des bâtiments neufs permettant aux malades mentaux d´aller et venir, de façon quasi libre. Il y avait un centre équestre pour l´équithérapie, une basse-cour, une salle de sport, le tout dans un grand parc entouré d´un grillage assez peu dissuasif, sous lequel je me glissais pour entrer dans l´hôpital, mon terrain de jeu. 

Aujourd´hui, la plupart des pavillons ouverts ont été remplacés par un bâtiment clos, avec badges pour circuler et patios intégrés, afin d´améliorer la sécurité.



DOCUMENTAIRE. Urgences psychiatriques

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Par JM  Publié le 14/02/2020
© Un film de Paule Muxel et Bertrand de Solliers/Coprod. Kando YC Aligator Film, RTBF avec la participation de France Télévisions© Un film de Paule Muxel et Bertrand de Solliers/Coprod. Kando YC Aligator Film, RTBF avec la participation de France Télévisions
Le documentaire de Bertrand de Solliers interroge la psychiatrie au présent : quelles sont nos capacités d'écoute et d'acceptation vis-à-vis de ceux qui sont différents, pareils à nous-mêmes, dans un lieu singulier, la Clinique Saint-Luc - unité de crise

Folie : "Lésion plus ou moins complète et ordinairement de longue durée des facultés intellectuelles et affectives"

Les réalisateurs ont suivi en immersion l'équipe de l'Unité de Crise et d'urgences psychiatriques aux cliniques universitaires Saint-Luc, dirigée par Gérald Deschietere. 
Chaque thérapeute, du chef-psychiatre à l'aide-soignant, peut se poser cette question : "Qu'est-ce que je fais là ?". Qui suis-je pour essayer de soigner alors qu'on sait qu'en psychiatrie on ne soigne pas et que la plupart du temps on accompagne ?

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ACCÈS REMBOURSÉ AUX PSYCHOLOGUES : LES PROPOSITIONS DE L'IGAS

Publié le 10 Février 2020
Accès remboursé aux psychologues : les propositions de l'Igas



Alors qu'Agnès Buzyn soutient une participation plus intégrée des psychologues au parcours de soins, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) émet plusieurs propositions pour ouvrir au remboursement des consultations dans certaines conditions. Elle recommande notamment de renforcer la formation et appelle la profession à se doter d'un code de déontologie et d'une instance représentative.
Près d’un quart des Français sont confrontés personnellement ou à travers leurs proches aux troubles psychiques. Ceux-ci sont classés au premier rang des maladies en termes de dépenses de soins, devant les cancers et les maladies cardiovasculaires. En forte croissance, ces troubles suscitent des interrogations sur la nature des réponses apportées par notre système de santé (avec un recours important aux médicaments psychotropes), sur la temporalité des repérages et des prises en charges, et sur l’accessibilité financière très variable des différents types de soin

vendredi 14 février 2020

Le cœur, organe de l’amour

Par Pauline Petit   14/02/2020

On le trouve imprimé sur les cartes de Saint-Valentin, gravé au canif sur les troncs d’arbre, coupé en deux parties d’un même pendentif qui lie des amoureux... Le cœur est partout. Comment ce bout de chair battant et sanguinolent est-il devenu l’une des représentations de l’amour ?
Ouka Leele Wound as the fog to the sun, photographie Tirage pigmentaire sur papier.  « Cœurs, du romantisme dans l’art contemporain » au musée de la Vie romantique
Ouka Leele Wound as the fog to the sun, photographie Tirage pigmentaire sur papier. « Cœurs, du romantisme dans l’art contemporain » au musée de la Vie romantique Crédits : © Ouka Leele _ Galerie VU, Paris © Adagp, Paris, 2019
Deux pétales rouges arrondis qui se rejoignent sur le haut et se terminent par une pointe en forme de V : voilà un cœur. Des courriers enflammés aux émoticônes en passant par les bijoux et les tee-shirts “I ♥ NY”, le cœur est devenu le motif du transport amoureux, l’icône signifiant l’action d’aimer. Mais d’où vient cette forme lisse et symétrique, bien loin de l’organe sanglant que nous portons en nous ? Comment le cœur, ce “mot charnel et sensible, mot rond dans lequel il y a du sang” comme l’écrivait Anna de Noailles dans La Nouvelle espérance, est-il devenu un symbole de l’amour ?

Fabienne Brugère, philosophe de l'écoute

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth et Géraldine Mosna-Savoye
14/02/2020
58 MIN

Dès l’origine du travail de Fabienne Brugère, de sa réflexion sur l’esthétique à celle sur la philosophie de l’esprit, c'est la figure du spectateur et de son écoute qu'elle questionne, entre passivité et activité : est-on maître d’une œuvre ? Ou au contraire, la reçoit-on ?
Fabienne Brugère
Fabienne Brugère Crédits : © Philippe Matsas 2018

L'invitée du jour :

Fabienne Brugère, professeure de philosophie à l'Université de Paris 8, présidente de l'Université Paris Lumières
Après l'Ecole normale supérieure et l'agrégation, Fabienne Brugère a soutenu une thèse intitulée Théorie de l'art et philosophie de la sociabilité selon Shaftesbury, puis enseigné à Toulouse et à Bordeaux. Présidente du Conseil de développement durable de Bordeaux entre 2008 et 2013, elle dispense aujourd'hui un séminaire sur la théorie féministe. Traductrice et autrice d'une vingtaine de livres, elle a écrit sur le goût, la sociabilité, la beauté, le care, le libéralisme, l'hospitalité et le féminisme avec son dernier ouvrage : On ne naît pas femme, on le devient, aux éditions Stock.

La voix et sa dimension politique

La voix c'est fondamental, c'est l'expression. Mais pour la déployer, il faut déjà avoir pu s'aménager un espace pour qu'elle puisse surgir. Ce que la philosophe Carol Gilligan a montré dans son livre "In a different voice", c'est qu'en fait, les femmes peuvent parler, dire, mais ne sont jamais écoutées parce qu'elles ne disposent pas de cet espace qui permet que leurs voix soit soit portées. Carol Gilligan a insisté sur la dimension de l'écoute, sur le fait que les démocraties devraient déjà se constituer à travers l'écoute de tous les groupes, et au premier titre, les groupes opprimés et auxquels il faut donner une place, ne serait-ce que la place de l'écoute. Cette notion d'écoute est aujourd'hui fondamentale en philosophie, dans une dimension politique.                  
Fabienne Brugère

L'écoute, le fil conducteur d'une pensée

Le terme d'écoute est un fil conducteur dès le début de mon travail sur l'esthétique, sur la philosophie de l'esprit, sur la philosophie de Hume et d'Adam Smith et sur la manière dont ils pouvaient thématiser la question des Beaux-Arts et du jugement artistique. Je l'ai toujours fait finalement par rapport au regard ou par rapport à l'écoute ou par rapport à la lecture, c'est à dire en prenant en compte la position du spectateur, celui qui reçoit une œuvre, mais qui, recevant cette œuvre, fait justement quelque chose. Ce qui se joue dans la figure du spectateur, c'est toute une liaison entre la passivité et l'activité. Et de la même manière, si on parle d'une écoute politique, c'est aussi une figure qui suppose de se mettre à un moment à distance, de pouvoir recueillir, ce qui suppose une part de passivité, mais dans le fait de recueillir, il y a aussi le fait de pouvoir ensuite rendre quelque chose et, peut-être, participer de ce qui a été posé, et donc, il y a à ce moment là une forme d'activité. Fabienne Brugère


Grand âge : l'Ehpad à la maison

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publié le 

Postes vacants et "bricolage": en banlieue parisienne, chronique de l'hôpital public en crise

Par L'Obs avec AFP  Publié le 13 février 2020



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Aubervilliers (AFP) - "On ferme la porte et on leur dit à plus tard": à l'hôpital psychiatrique d'Aubervilliers, les soignants qui manifesteront vendredi dénoncent une "dégradation" des soins prodigués aux patients, y compris dans ce département de banlieue où les besoins sont plus importants qu'ailleurs.
"Le temps pour les patients, on ne l'a plus". Dans les couloirs de ce petit hôpital de Seine-Saint-Denis, Maïté Augustin, infirmière de 33 ans, confie son désarroi. Elle liste: la "préparation des médicaments", "les tâches administratives qui n'existaient pas avant" et les effectifs qui fondent.
"Il y a deux ans on était à douze infirmières, plus quatre aides soignants dans l'équipe", dit-elle. Aujourd'hui, "on n'est plus qu'à six, plus trois" aides.
Résultat: plus le temps "de fumer une cigarette ou boire un café" avec les patients, ni de leur parler, ce qu'il faudrait pour "désamorcer les situations de crise", ajoute l'infirmière. "On les laisse se calmer eux-mêmes dans les chambres. On ferme la porte et on leur dit +à plus tard+".

France: l'hôpital public poursuit sa grève, 1000 chefs de service démissionnent

Publié le : 


Des personnels de santé de l'hôpital Saint-Louis à Paris manifestent le 3 février 2020.
La situation de l’hôpital public français ne s’améliore pas, pourtant il doit être préservé. C’est le message que veulent transmettre ceux qui vont manifester ce vendredi 14 février partout en France. La grève qui a démarré en mars 2019 avec pour point de départ les services d’urgences s'est progressivement propagée dans tous les services. Malgré les annonces du gouvernement le malaise continue.


Pour la gratuité des soins en santé mentale

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13 février 2020


QUEBEC
Et si au Québec, nous décidions que les soins psychologiques devenaient dorénavant gratuits pour tous ? Et si au Québec, la psychothérapie était maintenant assurée par la RAMQ ?  
Au début des années 70, alors que l’État québécois rendait les soins de santé gratuits à tous les Québécois, nous avions fait le choix collectif de ne pas inclure les services psychologiques dans les soins couverts par la Régie de l’assurance maladie (RAMQ).   
Un choix tout à fait logique, puisqu’à l’époque, les mots stress, anxiété et dépression ne faisaient pas partis de notre vocabulaire courant, et commençaient à peine à émerger dans la communauté scientifique. Quelqu’un qui en souffrait était plutôt pris par la folie ou la démence.   
Depuis, notre époque a changé, et les Québécois aussi.   
Nous parlons de plus en plus des symptômes reliés au stress, nous diagnostiquons davantage les troubles d’anxiété et la dépression, nous vivons de plus en plus d’épuisements professionnels et nous consommons de plus en plus d’antidépresseurs.   
Bref, la détresse psychologique frappe de plus en plus de Québécois, comme dans tous les autres pays en Occident.   
Face aux maux qui changent, le moins qu’on puisse dire est que notre système d’assurance-maladie, lui, n’a pas évolué. Il est resté figé dans le temps.   
C’est pourquoi la semaine dernière, alors que tous parlaient pour la cause de la santé mentale sur les réseaux sociaux et partageait des témoignages troublants de leur réalité, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine ironie et un malaise émané de la campagne publicitaire de Bell.   
Alors que toutes ces publicités corporatives, ces campagnes de sensibilisations gouvernementales ou bien ces semaines de prévention de ci ou de ça disent essentiellement tous la même chose – « Consultez ! » - on occulte totalement le débat sur l’accessibilité des soins en santé mentale.   

La médecine de ville peut-elle sauver les urgences hospitalières ?

HASHTAG par Thomas Larabi
14/02/2020
4 MIN

#MesSolutionsPourlHopital |Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital. Las d'attendre une réponse gouvernementale, des initiatives locales voient le jour pour que la médecine de ville décharge des services d'urgence toujours plus débordés.
Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital.
Ce 14 février a lieu une opération "hôpital mort", pour dénoncer le manque de moyens humains et financiers à l'hôpital. Crédits : Alain Jocard - AFP
La crise hospitalière est toujours plus aiguë. 14 organisations de santé appellent ce 14 février à une journée "hôpital mort". Pas de conséquences néfastes pour les patients, mais un nouveau cri d'alarme poussé en direction de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, un mois après que 1 000 médecins ont menacé de démissionner de leurs tâches administratives. Des services d'urgence débordés, des soignants au bout du rouleau, une offre de soin publique qui se dégrade... Les doléances sont nombreuses. Mais les solutions remontant du terrain, à l'échelle locale, le sont aussi. 

Un manque de coordination entre hôpital et médecine de ville ?

Pour l'urgentiste et délégué CGT Christophe Prud'homme, la réponse doit dans un premier temps être budgétaire - une augmentation du budget de l’hôpital de 4,4%, soit 4 milliards d'euros selon la Cour des Comptes - mais aussi systémique. Dans son viseur : la rémunération à l'acte, "inflationniste (...) et qui ne pousse pas à prendre en charge aux urgences les plus de 50 ans atteints de maladies chroniques, de plus en plus nombreux".  
Mais aussi et surtout le maillage de la médecine de ville, et sa coordination avec l'hôpital. "Le maintien à domicile de ces malades chroniques et des personnes âgées est un des plus gros problèmes pour l'hôpital continue Christophe Prud'homme. Si vous avez d'un côté le médecin traitant, de l'autre le kiné, de l'autre l'infirmière, sans aucune coordination, et que chacun facture son acte, ça ne marche pas, et on retrouve ces patients aux urgences." 

Les médecins généralistes toujours moins volontaires pour effectuer des gardes

En 2019, moins de quatre médecins généralistes sur dix ont été inscrits à au moins une garde. Le taux de volontariat est en baisse par rapport à 2018.
Le Monde avec AFP Publié le 13 février 2020
Le taux de participation des généralistes aux gardes en soirée, la nuit et le week-end a encore reculé en 2019, selon un rapport publié jeudi 13 février par le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM).
En 2019, sur environ 63 000 médecins généralistes « susceptibles de participer à la permanence de soins », un peu plus de 24 000 ont été inscrits à au moins une garde l’an dernier, soit moins de 4 sur 10. Ce « taux de volontariat national », qui s’est élevé 38,1 %, est en « baisse de 0,5 point par rapport à 2018 ». L’âge moyen des médecins participants est de 47 ans.