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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 14 février 2020

Hôpital de Chinon : " Il faut arrêter avec l'austérité à l'hôpital "

Publié le 

La manifestation s’est décidée le 30 janvier dernier. Au sortir d’un énième « jeudi stop » (1) et une dizaine de jours après que Dominique Osu, directrice alors fraîchement promue à la tête du Centre hospitalier du Chinonais (CHC), a annoncé aux syndicats la prochaine mise en place d’un plan de retour à l’équilibre, alias le CREF, pour « Contrat de retour à l’équilibre financier ».

jeudi 13 février 2020

Aux urgences, entre la passion de sauver et l’épuisement qui guette

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Par Dominique CHEUL le 12 février 2020

Nous avons passé la journée aux urgences aux côtés du personnel de l’hôpital. Ici, il faut à la fois agir vite et prendre son temps pour rassurer le patient. Pas évident quand le flux des entrées est important.

Aux urgences d’Annecy, on enregistre 150 entrées par jour en moyenne. La grande difficulté, c’est la gestion des flux . Photo Le DL /D.C.

8 heures, un lundi matin d’hiver aux urgences de l’hôpital d’Annecy. L’équipe de nuit vient de terminer son service, la première équipe de jour prend le relais. C’est le débriefing entre médecins, infirmières et aides-soignantes. « Un moment important de la journée où l’on prend le temps d’échanger et de faire passer les informations sur les cas les plus difficiles de la nuit », explique Noëllie Paquet, l’infirmière qui sera notre guide tout au long de la journée. Son service se terminera à 20 heures. « Je dois aussi accompagner un élève infirmier », précise-t-elle avec un sourire qui ne la quittera pas de la journée.
« Ça fait mal au cœur de ne pas pouvoir s’occuper de tout le monde comme on voudrait »

Un rapport parlementaire recommande d'aborder davantage le sujet des règles en consultation

Camille Roux
| 13.02.2020



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GARO/PHANIE

« Déconstruire les tabous », rendre plus transparente la composition des protections périodiques, favoriser leur distribution gratuite aux femmes en situation de précarité, donner la formation et les outils aux professionnels de santé pour mieux en parler : un rapport parlementaire rendu public mardi formule 47 recommandations pour que les règles soient moins « génératrices d'angoisses et de souffrances » pour les femmes.
Ce sujet n'a « rien d'anecdotique » sur les plans sanitaire comme économique, affirment les deux autrices de ce rapport, adopté par la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale. Laëtitia Romeiro Dias (LREM - Essonne) et Bénédicte Taurine (LFI - Arriège) s'y disent convaincues que « la prise en charge insuffisante de la question des menstruations contribue à perpétuer les inégalités entre les femmes et les hommes ».

LE NEZ DU PSYCHIATRE - L'ODEUR DANS LA RELATION DE SOIN EN PSYCHIATRIE

Publié le 10 Février 2020




Le nez du psychiatre - l'odeur dans la relation de soin en psychiatrie

L'homme est pourvu de cinq sens : l'ouïe, la vue, le toucher, le goût et l'odorat. Le psychiatre aussi.
 
Aujourd'hui, les nouvelles technologies numériques et de l'information en lien avec la médecine, et a fortiori la psychiatrie, nous plongent dans un espace relationnel aseptisé, sans limite et à la temporalité abolie. La relation de soin s'en trouve modifiée, notamment dans son vécu sensoriel.
Pourtant, l'odeur est partout, elle s'impose et fait intrusion. Elle agresse lorsqu'elle est putride, elle est un implicite de dégoût et de maladies. Elle est aussi subtil parfum ou essence délicate, et véhicule du transport amoureux, du désir et de la sensualité. Le corps exhale ce que l'esprit raconte.


BIENTÔT UN SITE D'AIDE AU DIAGNOSTIC PSY

Publié le 29 Janvier 2020



Bientôt un site d'aide au diagnostic psy


Le repérage rapide et l’orientation vers les services de soins spécialisés sont un enjeu majeur pour le pronostic des troubles psychiatriques en particulier chez les jeunes. Dans les troubles psychotiques par exemple, le délai moyen entre l’apparition des premiers symptômes et la prise en charge psychiatrique est de deux ans (1). Les médecins généralistes, premiers professionnels de santé consultés par cette population pour un problème de santé mentale (2), déplorent un manque de formation au dépistage précoce et se sentent également contraints par le temps.
Ces dernières années ont vu se développer des sites Internet d’aide au diagnostic rapide «en 3 clics». Ces outils proposent une aide rapide, facile d’accès et didactiques en ophtalmologie, gynécologie, infectiologie ou cardiologie… Près de 90% des généralistes en utiliseraient (3). Dans ce contexte, un projet pluripartenarial a vu le jour à Lille, pour créer un site internet indépendant d’aide diagnostique et thérapeutique en psychiatrie destiné à l’accompagnement de la prise de décision des médecins généralistes pendant la consultation. Psychiaclic.fr contiendra un guide de bonne pratique, l’accès à un avis téléphonique, un annuaire des lieux de soins en psychiatrie, des rappels sémiologiques et une aide à la rédaction des certificats médicaux. Les objectifs du site sont de permettre une meilleure accessibilité aux services de santé mentale et donc une amélioration du pronostic et de la qualité des parcours de soins.

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OPPOSITION DU HCE À LA PROPOSITION D'AIDANTS SEXUELS POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES

Publié le 11 Février 2020
Opposition du HCE à la proposition d'aidants sexuels pour les personnes handicapées

Alors que la secrétaire d'État Sophie Cluzel s'est déclarée « favorable à l'accompagnement à la vie sexuelle » des personnes handicapées par « des assistants », un « sujet tabou » sur lequel elle a saisi pour avis le Comité consultatif national d'éthique (CCNE), le Haut comité à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) s'oppose fermement dans un communiqué à cette proposition.
" Le HCE s’oppose fermement à la proposition d’aidant.es sexuel.les pour les personnes handicapées. Légaliser l’achat de services sexuels serait contraire à notre législation contre l’achat de prostitution.
La création d’aidant.e.s sexuel.les, c’est-à-dire d’hommes mais surtout de femmes, formé.es et employé.es pour fournir des « prestations » sexuelles, est une forme de légalisation de la prostitution alors que la France s’est engagée à combattre l’exploitation sexuelle des êtres humains.

LA SANTÉ MENTALE DANS LES MÉDIAS

Publié le 28 Janvier 2020




La santé mentale dans les médias

Les Cahiers du journalisme, revue de recherche semestrielle publiée par les Presses de l'école de journalisme de Lille, consacre son dossier principal au traitement de la santé mentale dans les médias. 
Extrait de l'introduction de ce numéro (Marie-Christine Lipani, IJBA – Université Bordeaux Montaigne Alain Kiyindou, Université Bordeaux Montaigne)
"Lors du lancement en France, en octobre 2016, du Conseil national de santé mentale, le sociologue Alain Ehrenberg, nommé président de cette institution, avait largement insisté sur les enjeux à prendre en considération : « Les problèmes de santé mentale ne sont plus seulement des problèmes spécialisés de psychiatrie et de psychologie clinique ; ils relèvent également de problèmes généraux de la vie sociale qu’ils traversent de part en part » (2016, p. 28). De nombreux autres spécialistes, chercheurs et cliniciens ont également une analyse qui va dans le même sens (Furtos, 2001 ; Martin, 2001 ; Paul Jacques, 2004, etc.). Le champ de la santé mentale, depuis plusieurs années déjà, s’est donc élargi et cela n’englobe plus uniquement des pathologies lourdes comme par exemple la psychose. Dans le même temps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que « la santé mentale sera la première cause mondiale de handicap dès 2020 » (cit. in ODI, 2018)

Les "factures surprises" révèlent l'opacité du système de santé américain

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PUBLIÉ LE 
Les "factures surprises" révèlent l'opacité du système de santé américain
Morsa Images / Getty Images

Aux États-Unis, un patient sur cinq reçoit "une facture surprise" après une opération dans un hôpital, pourtant couverte par son assurance médicale. Son montant moyen est de 2.000 dollars.

Le système de santé américain une nouvelle fois pointé du doigt. Selon une étude parue ce mardi 11 février, un patient sur cinq aux États-Unis reçoit "une facture surprise" après une opération dans un hôpital, pourtant couverte par son assurance médicale. Son montant moyen est de 2.000 dollars. Ces pratiques illustrent l'opacité et le manque de transparence du système de santé américain, où il est très difficile pour les patients de connaître à l'avance les montants qui resteront à leur charge après une intervention médicale, même avec une bonne couverture


Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
10/02/2020
58 MIN

Qu’appelle-t-on "plasticité cérébrale" ? En quoi consiste-t-elle ? Quelles sont les impacts de la plasticité neuronale en médecine ?
La neuroplasticité - ou plasticité neuronale - peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie.
La neuroplasticité - ou plasticité neuronale - peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie. Crédits : Andriy Onufriyenko - Getty
Pendant très longtemps, on pensait que le cerveau, une fois atteint l’âge adulte, ne faisait que se dégrader : nous perdions chaque jour des milliers de neurones, sans qu’aucun nouveau de réapparaisse. Cette idée a été, au cours du XXème siècle, lentement mais sûrement battue en brèche. Il est aujourd’hui établi que non seulement, certaines zones de notre cerveau peuvent produire, tout au long de notre vie, de nouveaux neurones mais plus avant, que le cerveau, lorsqu’il est lésé notamment, est capable de se réorganiser dans une certaine mesure pour compenser ces lésions. Bref, que cet organe que l’on pensait immuable est en fait doué d’une surprenante plasticité. 
Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique : c’est le programme adaptatif qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.
Et pour évoquer ces capacités adaptatives du cerveau, tout au long de la vie, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Pauline Spéder, responsable du groupe plasticité cérébrale en réponse à l’environnement de l’Institut Pasteur et Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche CNRS, chef d’unité « Perception et mémoire » à l’Institut Pasteur, et directeur du laboratoire « Gènes, Synapses et Cognition ».

Aux urgences de Valenciennes, un logiciel prédit le flux de patients

Stéphane Lancelot
| 10.02.2020



  • Urgences
APHP-St ANTOINE-GARO/PHANIE

En proie comme tant d'autres établissements à des épisodes de tension aux urgences, l'hôpital de Valenciennes s'est récemment doté d'un logiciel d'intelligence artificielle capable de prédire le nombre de patients attendus chaque jour, permettant ainsi aux médecins d'anticiper les besoins.
À l'origine de cette innovation, un constat : celui de l'augmentation de l'activité des urgences alors que les capacités d'accueil n'ont, elles, pas suivi. Entre 2008 et 2019, le nombre de patients admis chaque jour par les urgences de l'hôpital du Nord est en effet passé de 119 à 195, soit une augmentation de la fréquentation de 64 %.

LES CANONS DE LA CHAIR

Par Robert Maggiori— 

En se concentrant sur l’évolution des notions de virginité et de chasteté à travers les siècles, les historiens Alain Cabantous et François Walter retracent l’influence de l’Eglise catholique sur la sexualité et ses interdits.

Huile sur bois anonyme datant de la première moitié du XVIIe siècle qui brocarde de façon satirique le célibat des religieux.
Huile sur bois anonyme datant de la première moitié du XVIIe siècle qui brocarde de façon satirique le célibat des religieux. Photo AKG-images
Une bulle du pape Paul IV confère à l’Inquisition du diocèse de Grenade la tâche de réprimer la «sollicitatio ad turpia», le délit de harcèlement sexuel - mesure étendue ensuite à toute l’Espagne en 1561. Dès lors, les procès font florès, les sanctions tombent : coups de fouet, obligation de porter l’habit de pénitent, autodafé… Les peines touchent les prêtres confesseurs, souvent les seuls hommes que «les femmes rencontrent en dehors de leur environnement familial», qui profitent de leur situation de directeur de conscience pour «induire une pénitente à des pratiques sexuelles». Coupe-vent dérisoire - inapte à freiner les tempêtes libidinales qui soufflaient sur les couvents et les monastères. Sur les 187 affaires de pédérastie déférées devant les tribunaux de Venise quelques décennies plus tard, 18 % impliquent des ecclésiastiques (ne représentant que 3 % de la population masculine). Au couvent de Maubuisson, qu’Henri IV tenait pour son harem, on ne compte pas les cas de syphilis chez les moniales. Dans ces mêmes années, un chapelain est brûlé vif pour avoir «sodomisé une quantité innombrable de jeunes garçons, en quarante-huit ans de sévices». On saute les époques, mais rien ne change : «A Paris, au milieu du XVIIIe siècle, la police se livre à une véritable chasse aux ecclésiastiques libertins. Plus de 1 000 arrestations sont recensées entre 1751 et 1764.»

A LA PRISON DE RÉAU, LES ŒUVRES OUVRENT L’ESPRIT

Par Annabelle Martella — «La Femme, un regard différent» questionne les rapports hommes-femmes, de l’Antiquité à nos jours.«La Femme, un regard différent» questionne les rapports hommes-femmes, de l’Antiquité à nos jours. photo Raphaël Chipault

Une dizaine de détenus du centre pénitentiaire de Seine-et-Marne ont joué les curateurs d’expo pour «la Femme, un regard différent», une expérience enrichissante et unique qui permet aussi le décloisonnement des arts.

C’est une expo que vous ne verrez sans doute jamais. Les 70 œuvres réunies pour «la Femme, un regard différent» - céramiques antiques, sculptures kanakes, esquisses de Picasso, photos de Janine Niépce, etc. - sont enfermées… derrière les vitres, les portes blindées, les barbelés et les portiques de détection à métaux de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Hold-up de la culture au profit des publics les plus éloignés des musées, cette exposition a été organisée par une dizaine de détenus (hommes et femmes) à l’intention des autres prisonniers, leurs familles et le personnel pénitentiaire. Accompagnés pendant un an et demi par deux commissaires - Vincent Gille, de la Maison de Victor Hugo, et Jérôme Godeau, des musées Bourdelle et Zadkine -, ils ont choisi eux-mêmes les œuvres issues des collections de différents musées parisiens (musée du Quai-Branly, musée Picasso, musée d’Art moderne, etc.), établi le parcours et conçu textes et livret d’une expo dont le thème a été soumis au vote de la prison.

Handicap : Macron a des promesses à tenir

Par Anaïs Moran — 


Très volontariste lors de la campagne présidentielle, le chef de l’Etat dévoilera ce mardi son plan en faveur des personnes en situation de handicap. Les associations attendent des mesures fortes.

Le candidat l’avait érigée comme l’une des «priorités» de son futur quinquennat, le Président la décline aujourd’hui en «pacte». Ce mardi matin, Emmanuel Macron doit dévoiler sa stratégie nationale pour la «Grande Cause Handicap», quasiment trois ans après ses promesses formulées lors du débat de l’entre-deux-tours. «Je ne veux plus de personnes vivant en situation de handicap qui soient sans solutions, avait-il déclaré le 3 mai 2017. Parce qu’aujourd’hui, il y a des dizaines de milliers de nos concitoyens […] qui sont sans solutions, livrés à eux-mêmes, à un quotidien où on apporte aucune réponse.»

Autisme : où en est le retard français ?

Par Eric Favereau — 
INTERVIEW
Lors d'une séance d'équithérapie avec un jeune homme autiste à Asnière-lès-Dijon.
Lors d'une séance d'équithérapie avec un jeune homme autiste à Asnière-lès-Dijon. Photo Amelie-Benoist. BSIP


La déléguée interministérielle sur l'autisme, Claire Compagnon, fait le point sur les avancées du plan lancé il y a deux ans par le gouvernement, avant les annonces de demain.

Claire Compagnon est depuis deux ans déléguée interministérielle en charge de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour l’autisme, lancée en avril 2018. Ancienne militante associative sur le cancer et le sida, elle fait le point sur la rupture promise par Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.
Y a-t-il des mesures nouvelles sur l’autisme dans la «grande cause nationale handicap» ?
Oui. Il y a l’élargissement à 12 ans du dispositif de diagnostic, qui, dans le plan autisme, restait de 0 à 6 ans. Cela va permettre un allongement du parcours de l’enfant et de prendre en compte des enfants chez qui les troubles ne se voient que plus tardivement, lors des apprentissages scolaires. C’était une forte demande des associations. L’autre mesure est d’essayer de mieux répondre aux situations des adultes autistes sévères. Par exemple de concevoir des mesures d’aides aux logements pour eux, en obligeant les établissements médico-sociaux à travailler de façon plus étroite avec les services de santé mentale.

Handicap : la France doit-elle s’inspirer d’expériences menées à l’étranger ?

LA QUESTION DU JOUR par Guillaume Erner
11/02/2020
6 MIN


Mardi 11 janvier 2020 s’ouvre à l’Elysée la Conférence National du Handicap. Une conférence au cours de laquelle sera dressé un premier bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron sur ces questions. La France doit-elle s’inspirer d’expériences menées à l’étranger ?

Photo prise au Japon
Photo prise au Japon Crédits : Trevor Williams - Getty

C’est mardi 11 janvier 2020 que s’ouvre à l’Elysée la Conférence National du Handicap. Une conférence au cours de laquelle sera dressé un premier bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron - le président de la République a fait de l’inclusion des personnes handicapées, l’une de ses priorités. Pourtant, dimanche 9 février 2020, dans le JDD, un collectif de 47 associations dénonçait la persistance des inégalités d’accès aux droits et l’insuffisance des avancées en la matière. La France doit-elle s’inspirer d’expériences menées à l’étranger ?
Guillaume Erner reçoit Charles Gardou, anthropologue, professeur à l’Université Lumière Lyon 2, auteur notamment de « La société inclusive, parlons-en ! : il n'y a pas de vie minuscule », éd. Eres, membre du comité de pilotage de la conférence nationale du handicap.