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mardi 31 décembre 2019

Pourquoi le passage des camions-poubelles est le spectacle préféré de vos enfants

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THE ATLANTIC (WASHINGTON)

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Pour comprendre les raisons de la fascination des enfants pour les camions-poubelles, cette journaliste de The Atlantic a interviewé des auteurs d’émissions pour enfants, des professionnels du secteur, des spécialistes de la petite enfance, et Raegan, trois ans, qui aime sortir voir le spectacle en chaussettes avec ses peluches et un verre de lait.
Pour Ryan Rucker, père de famille à Vacaville, en Californie, le rendez-vous hebdomadaire à ne rater sous aucun prétexte est le mercredi matin, vers sept heures. Pour Rosanne Sweeting, qui vit sur l’île de Grand Bahama [aux Bahamas], c’est deux fois par semaine, le lundi et le jeudi, entre 6 heures et 8 h 30. Et pour Whitney Schlander, de Scottsdale, en Arizona, c’est le mardi à 7 h 30.
Ces jours-là, le silence matinal est rompu par le “bip, bip” du camion-poubelle qui s’avance dans la rue et, surtout, par les braillements de leurs enfants qui les supplient de venir dehors avec eux pour dire bonjour au camion, ou simplement le regarder avec les yeux écarquillés d’admiration soulever majestueusement la poubelle et faire disparaître les ordures.
La fille de Ryan, Raegan, 3 ans, emmène ses peluches avec elle. Cassidy Sweeting, 4 ans, embauche sa mère pour distribuer des barres de céréales et des bouteilles d’eau aux trois éboueurs. Finn Schlander, 3 ans, a invité le chauffeur du camion à sa fête d’anniversaire (il n’a pas pu venir, mais les camions-poubelles étaient partout sous la forme de décorations).

Médecine traditionnelle : Le commerce des «arrafa» et des guérisseurs

La Presse de Tunisie

Par Fatma ZAGHOUANI Publié sur 23/12/2019

TUNISIE

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Un grand nombre de personnes dépressives et angoissées consultent les arrafas pour essayer de perdre du poids et guérir de leur phobie ou de leur schizophrénie.


Le recours aux dagazzas, aux arrafas, aux charlatans et aux diseuses de bonne aventure, ne se limite plus aux analphabètes ou aux individus naïfs, mais concerne de plus en plus les classes sociales plus favorisées et touche les intellectuels, les universitaires, les hommes d’affaires, les politiciens ou les célébrités. D’ailleurs, sur les plateaux télé, on n’hésite plus à inviter des charlatans ayant des patentes légales pour parler de leurs exploits auprès de personnes vulnérables désireuses de chasser le mauvais œil, de déterrer des trésors, d’avoir des enfants ou de trouver l’âme sœur. En outre, beaucoup de citoyens dépressifs et angoissés consultent les arrafas pour essayer de perdre du poids et guérir de leur phobie ou de leur schizophrénie.
D’un autre côté, tous les citoyens considèrent qu’il est primordial de bénéficier de bonnes prestations médicales afin de recouvrir la santé. Or, ces objectifs ne sont pas encore atteints dans le gouvernorat de Kairouan où on continue de mourir dans l’indifférence et l’impuissance la plus totale. C’est pourquoi on fait de plus en plus appel à la médecine traditionnelle basée sur des pratiques ancestrales dangereuses.
Résultat : le taux de personnes hospitalisées en urgence à cause de scarification, de brûlures ou de prise de médicaments dont on ignore l’origine, ne cesse d’augmenter au fil des mois et des années.

QU’EST-CE QUE LA LYPÉMANIE, LA MALADIE DONT SOUFFRE MARC LAVOINE ?

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Publié le 
Marc Lavoine souffre d’une maladie peu connue héritée de sa mère, la lypémanie. Cette dernière se caractérise par un sentiment de profonde tristesse qui perdure.


«La lypémanie c'est un peu plus profond que la mélancolie. Ma mère était atteinte de cette maladie. (…) C'est une mélancolie un peu plus haute que les autres», a confié le chanteur sur le plateau de l’émission «On n’est pas couché» en 2018. 

«Ma mère a toujours attendu quelqu’un qui n’est jamais venu. Et son chagrin, elle me l’a donné […] Parfois j’ai l’impression d’être comme elle, d’attendre quelqu’un qui ne vient pas», a-t-il ajouté.

UNE MÉLANCOLIE «PROFONDE»

Selon la définition exacte, il s'agit «d'un état psychologique dépressif déterminé par une mélancolie profonde pouvant évoluer en obsession morbide ou folie dépressive», rapporte Medisite. De nos jours, le terme semble tombé en désuétude. On parlera plutôt d’état dépressif chronique ou dépressivo-anxieux.


Accepter la maladie mentale, mais en refuser l'étiquette

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Shanelle Guérin   Publié le 23 décembre 2019

Laura Bérubé passe beaucoup de temps à l'extérieur et a une vie très active. Elle promène son chien deux fois par jour.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

« C'est pas juste les tueurs en série qui ont des maladies mentales! » C’est en s'esclaffant que Laura, 26 ans, témoigne d’un épisode psychotique qu’elle a vécu il y a 2 ans. La psychose peut toucher tant les jeunes que les adultes, peu importe les habitudes de vie.

Dans le confort de la maison, Laura et son chien Tao, complices, se préparent à l'une de leurs deux promenades quotidiennes à l'extérieur. En plus de toutes les activités sportives auxquelles Laura s'adonne, ses habitudes de vie sont bonnes et sa vie, active. Elle ne pensait jamais vivre un épisode psychotique.
Quelque temps avant son hospitalisation en 2017, la jeune femme ne mange et ne dort plus. Elle peine à se reposer. Je n’avais pas l'impression d'être malade, mentionne-t-elle. Au contraire, je me sentais au-dessus de mes forces. Justement, avec les propos des autres, de mes amis, de ma famille, je me suis dit : bon OK, je ne suis peut-être pas dans un état qui est normal.

Pape Diop, art brut de Dakar à Paris

AgoraVox le média citoyen

par Orélien Péréol   28 décembre 2019

A La Fabuloserie Paris, 52 rue Jacob 75006 Tél : 01 42 60 84 23.
Exposition visible, accrochage terminé. Vernissage le 4 janvier 2020 de 16h à 21h.
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Pape Diop est une figure de la Médina de Dakar. Ce quartier a été bâti au début du XXème siècle, en 1914, après que les noirs aient été exclus de la ville, parce qu’ils étaient rendus responsables d’une épidémie de peste. Pape Diop y vit comme un poisson dans l’eau, c’est son air, son élément, qui le porte et qu’il porte en retour. Son art est sa passion, passion unique et exigeante.
Il attrape tout ce qui lui permet de dessiner et grapher, si l’on peut dire ainsi. Il attrape des bouts de planches, de toutes tailles, de toutes formes et crée en urgence et presque sans s’arrêter une œuvre qu’il redispose dans le quartier. Exposition permanente. Exposition éclatée. Il collecte des objets jetés ; leur redonne une vie, une signification artistique pleine, qu’il restitue au même quartier. Tout peut faire trace et lui donner la matière de son œuvre. Il fait flèche de tout bois : café, mégots, filtres de cigarettes, charbons de bois, plâtre, morceau de verre, bouts de plastique… il dessine avec dextérité sur les murs, sur le sol. Il dépose ses tableaux, ceux peints sur une planche dans les rues populaires de la Médina. Jamais il ne s’arrête. Il court la ville, il court la rue, danse au milieu des voitures. Il crée des objets éphémères, des œuvres d’art passagères… Il crée des ceintures, des bagues, des bracelets… D’un presque rien à peine visible, il fait une petite beauté dans l’instant et pour l’instant. Il ne vise vraiment pas la postérité, il est là et maintenant, son geste est pur, entier, unique et, comme pour l’oiseau qui passe, pour l’eau qui coule, pour le soleil ou son reflet la lune… trouve son sens en lui-même.

lundi 30 décembre 2019

Susan Oubari : "Une séance de breathwork équivaut à des années de psychothérapie"

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Le 26 décembre 2019


L'Américaine Susan Oubari importe à Paris cette méthode de respiration qui fait fureur outre-Atlantique et des miracles sur la gestion des émotions. Interview.
Susan Oubari reçoit pour des séances privées chez elle, dans son appartement de la rue de l’Université (Paris 7e). Elle donne aussi des cours collectifs dans le gymnase de l’église américaine, ainsi qu’à la salle de sport L’Usine Saint-Lazare (Paris VIIIe). La plupart du temps, c’est le bouche-à-oreille qui lui amène de nouveaux clients : un fils ayant testé qui souhaite offrir ce cadeau à sa mère, des couples, des collègues…
Contrairement à d’autres disciplines, l’effet du breathwork est instantané et l’engouement, également. L’un des pionniers de la méthode dans les années 1960 est un chercheur du New Age, Leonard Orr, dont le groupe pratique l’essoufflement dans des baignoires afin de simuler des souvenirs utérins. Plus tard, le psychiatre Stanislav Grof soigne des toxicomanes en associant des techniques de souffle à de la musique afin de reproduire l’état de conscience modifié causé par les drogues psychédéliques.