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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 juin 2019

VIDÉO : le cannabis thérapeutique expérimenté en 2020

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Sophie Merle    PUBLIÉ LE 20/06/2019

L'agence nationale de sécurité du médicament veut expérimenter le cannabis contre la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou encore le cancer... Si ce test est concluant, cela pourrait amener à une légalisation.

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De plus en plus de malades ont recours au cannabidiol aussi appelé CBD. Ce composant naturellement présent dans le cannabis est un puissant relaxant. Et si les patients l'utilisent ce n'est pas pour guérir mais pour atténuer leurs souffrances. Face à ce phénomène, l’Agence nationale de sécurité du médicament met en garde contre cette auto-administration.
En France, aucun cadre légal n’existe sur l’utilisation thérapeutique du cannabidiol. Et du cannabis. Mais les temps semblent changer. L’ANSM et la ministre de la Santé ont approuvé une expérimentation censée commencer à la fin de l’année. 
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L’actualité locale et internationale pour les 
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Par LEXIKOPOLEIO | Publié le 17/06/2019

ATHÈNES


thanassis hatzopoulos

L’écrivain Thanassis Hatzopoulos s’est prêté au jeu du questionnaire « Ligne de réponse » proposé par la librairie Lexikopoleio.
La librairie Lexikopoleio se propose de faire (re)découvrir des auteur(e)s à travers un questionnaire identique pour tous. Le défi est de taille : dire le plus possible en un minimum de mots !

Né en 1961, Thanassis Hatzopoulos est pédopsychiatre, psychanalyste, mais aussi poète et traducteur. Il a publié de la poésie, des essais, ainsi qu’un recueil de récits et a traduit de nombreux auteurs tels que P.J. Jouve, Y. Bonnefoy, R. Char, Chateaubriand, E. M. Cioran, J. Supervielle, P. Claudel, M. Tournier, Ph. Jaccottet, P. Valéry. Il dirige aux éditions Gavrielides une collection de livres de psychanalyse (S. Freud, M. Klein, M. Mannoni, Fr. Perier, W. Granoff, P. Guyomard). Le Prix Max Jacob de poésie a été décerné à son recueil de poèmes Cellules. Son nouveau recueil de poèmes Complexes et Germains vient de paraître aux éditions La Rumeur Libre.

dimanche 23 juin 2019

Bouches-du-Rhône : en un an, 3 500 patients ont déjà testé les séances de psy gratuites

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Par Delphine Tanguy

A 50, 60 ou même 80 euros la séance, tout le monde ne peut pas s'offrir de psychothérapie. Celle-ci reste en effet entièrement à la charge du patient, la Sécurité sociale ne remboursant que la prise en charge par un psychiatre - c'est à dire un médecin - ou en centre médico-psychologique (CMP). Des structures souvent saturées : il faut parfois un an d'attente pour y décrocher un rendez-vous.

Une expérimentation lancée dans quatre territoires pilotes, dont les Bouches-du-Rhône, pourrait cependant modifier l'accès au suivi psychique en France : depuis un an, le ministère de la Santé et la Caisse nationale d'assurance maladie testent le remboursement de séances de psychothérapie chez des psychologues cliniciens ou psychothérapeutes libéraux agréés. "Cette expérimentation s'adresse aux patients souffrant de troubles de dépression ou d'anxiété légère", précise Karine Huet, déléguée départementale à l'Agence régionale de santé Paca. Des personnes qu'on "aurait eu tendance à traiter par le médicament", alors que ce n'était pas forcément la meilleure réponse à leurs symptômes.



Le remboursement de la Sécurité sociale est-il un effet placebo ?




Que faire face à l’effet placebo du remboursement par la Sécurité sociale ?
Paris, le vendredi 21 juin 2019 – La Haute autorité de Santé (HAS) doit rendre la semaine prochaine son très attendu avis sur la prise en charge par la Sécurité sociale des spécialités homéopathiques. Il est probable que l’instance se prononce en faveur de la suspension du remboursement de ces médicaments, compte tenu de l’absence de preuve d’une efficacité (supérieure au placebo).

Symbolisme ou pragmatisme ?

Depuis la publication au printemps 2018 d’une tribune signée de 124 médecins appelant la fin du remboursement de l’homéopathie, notamment parce que cette reconnaissance de la solidarité nationale confère à ces produits une dimension usurpée et qui peut favoriser l’adhésion à des pseudo-médecines potentiellement dangereuses, le débat fait rage dans notre pays. Au-delà des invectives où chacun s’est accusé de la plus grande « violence » (les signataires ont été décriés pour avoir produit un texte au « vitriol », quand leurs opposants n’ont pas hésité à saisir l’Ordre et à les accuser de tous les conflits d’intérêt possibles), une réflexion s’est développée autour de la question du remboursement des soins. Quels critères devraient s’appliquer ? Faut-il accorder un poids symbolique au remboursement quant à la philosophie de la société et son appréhension de la médecine ? Faut-il faire du remboursement une politique ou s’inscrire dans une dimension plus pragmatique.


Exposition du peintre François Tortosa à Sotteville les Rouen

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Par Stéphane Lhôte

Des oeuvres simples et complexes à la fois / © Stéphane L'hôte

PONTARLIER | Le pôle psychiatrique fait front face à l’ARS

LE 22/06/2019

Le collectif soignants, soignés et familles du pôle psychiatrique du Haut-Doubs s’est rendu à l’Agence régionale de santé (ARS) à Dijon ce mardi 18 juin. Le but ? Plaider leur cause sur les quelque 350 000 euros d’économies exigées d’ici 2020.


Mardi 18 juin, le personnel de l’hôpital psychiatrique de Pontarlier proteste devant l’ARS à Dijon contre les restrictions budgétaires.  Photo DR
Mardi 18 juin, le personnel de l’hôpital psychiatrique de Pontarlier proteste devant l’ARS à Dijon contre les restrictions budgétaires.  Photo DR



Une première mobilisation le 12 mars, suivie d’une autre le 30 mars avec les élus locaux. La mobilisation du pôle psychiatrique du Grandvallier ne faiblit pas face à la réduction des coûts demandés par l’Agence régionale de santé (ARS). 350 000 euros d’économies qui engendreraient la suppression inévitable de plusieurs postes.
Un collectif composé de représentants du personnel a été reçu par l’ARS ce mardi 18 juin. « Nous allons recevoir une réponse définitive début juillet », annonce Lydie Lefebvre, déléguée syndicale CGT au CHIHC. L’objectif de cet échange était de mettre en lumière « les problèmes cruciaux rencontrés en ce moment sur le site de la psychiatrie. »




Corps en découvertes, du Vinatier à la Maison de la danse

logolyoncapitale

PAR AURÉLIE MATHIEU    22 JUIN 2019

Les Habitants © Ghislaine Hamid Le Sergent
Les Habitants © Ghislaine Hamid Le Sergent

Avec la Maison de la danse, le centre hospitalier du Vinatier crée un projet artistique intégrant patients, aidants et soignants. L’objectif est la découverte de l’art chorégraphique et une réappropriation du corps par la danse.

Initié par Emmanuel Monneron, psychiatre au Vinatier et danseur-chorégraphe, en collaboration avec le chorégraphe Sébastien Ly et la Maison de la danse et avec le soutien de la fondation Apicil, Des habitantsest un projet artistique prônant une nouvelle expérience du corps. Il implique des patients souffrant de handicap psychique, leurs aidants familiaux et des soignants spécialisés, du secteur de psychiatrie adulte du 8e arrondissement de Lyon.


samedi 22 juin 2019

James C. Scott: «On ne se débarrassera pas de l’Etat. Notre seul espoir, c’est de le domestiquer»

Par Thibaut Sardier, Recueilli par — 

Dans «Homo domesticus» l’anthropologue anarchiste s’intéresse aux humains qui sont restés chasseurs-cueilleurs au néolitique, préférant vivre en marge des Etats. Une nouvelle étape dans sa réflexion sur les formes de résistance politique qui s’inventent dans les sociétés rurales.



Ne vous fiez pas aux apparences : il a beau s’intéresser à des sujets chronologiquement ou géographiquement lointains, il ne cesse de questionner, en creux, l’état de notre société. Professeur de sciences politiques et d’anthropologie à l’université de Yale, James C. Scott a, comme tout anarchiste qui se respecte, une dent contre l’Etat. Dans Zomia ou l’art de ne pas être gouverné, que les éditions du Seuil viennent de republier en poche, il enquête sur une vaste région rurale d’Asie du Sud-Est dont les habitants ont longtemps vécu en marge des Etats, multipliant les stratégies pour résister encore et toujours aux velléités assimilationnistes de leurs voisins. Les sociétés agraires constituent le fil rouge de sa carrière, ce qui l’a conduit à élever lui-même des animaux pour mieux comprendre son objet de recherche. C’est aussi la raison pour laquelle, voulant mettre des cours à jour, il est remonté jusqu’au néolithique afin de montrer que le récit canonique d’une humanité abandonnant le modèle du chasseur-cueilleur pour celui de l’agriculteur vivant sous l’autorité d’un Etat n’avait rien d’évident.

Alain Prochiantz : « La radicale originalité de Sapiens »

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Publié dans le magazine Books n° 98 , juin 2019. Par Olivier Postel-Vinay.

Notre particularité, c’est notre cerveau. Comparé à celui des autres animaux, chimpanzés compris, il est littéralement monstrueux. C’est lui qui nous permet de concevoir des droits pour d’autres espèces.
















© Dani Pozo / AFP
Madrid, décembre 2011. « Combien de vies pour un manteau ? » interrogent ces militants animalistes pour dénoncer l’industrie de la fourrure.
Alain Prochiantz est chercheur en neurobiologie et professeur au Collège de France. Ses derniers ouvrages parus sont : Qu’est-ce que le vivant ? (Seuil, 2012) et Darwin, 200 ans (Odile Jacob, 2010).

Un biologiste déclarait récemment : « Nous n’avons cessé, depuis Descartes, de chercher tout ce qui nous distingue des autres animaux. C’est évidemment absurde et scientifiquement sans intérêt 1. » Ce n’est manifestement pas votre point de vue…
Il faut bien accepter que nous sommes nous aussi des animaux et que nous partageons beaucoup de traits avec les autres primates. Cela ne veut pas dire que nous sommes des singes comme les autres, tant les mutations qui ont donné naissance à la lignée des hominidés puis à Sapiens ont eu des effets biologiques et culturels hors de proportion avec la distance génétique qui sépare celui-ci de ses cousins bonobos et chimpanzés. Je pense qu’il n’est nullement absurde et qu’il est scientifiquement d’un grand intérêt d’identifier ce qui nous sépare d’autres animaux.

Randonnée des artistes. De l’art brut avec Kara à Saint-Ivy

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Publié le 21 juin 2019

Kara en visite à la chapelle Saint-Ivy, avec sa famille et des bénévoles de Ti Arzourien.
Kara en visite à la chapelle Saint-Ivy, avec sa famille et des bénévoles de Ti Arzourien.
Dans le cadre des expositions du Léguer en fête, Ti Arzourien a invité un artiste différent à Saint-Ivy. En effet, Kara est un artiste atypique car atteint de trisomie 21. Enfant, il suit une méthode de stimulation multisensorielle qui le met en contact avec des personnes et des lieux extrêmement enrichissants. Cela lui donne une culture étonnante et universelle.




Vidéos. À Bergerac, les urgences perdent patience


Publié le 

La profession infirmière toujours vue comme un "travail de femmes"



Les préjugés sur la profession infirmière ont la vie dure. Les femmes restent surreprésentées dans le métier et les stéréotypes de genre brident leur potentiel en matière de leadership. C’est ce que révèle un rapport de grande ampleur paru récemment. Si celui-ci pointe les problèmes de genres, il donne également des pistes pour ouvrir davantage de postes à responsabilités aux infirmiers et surtout aux infirmières !
La profession infirmière toujours vue comme un "travail de femmes"
"Investir dans le pouvoir du leadership infirmier : qu’est-ce que cela coûterait ?", la question à laquelle un important rapport tente de répondre.
Etablissez les mêmes règles pour tout le monde, brisez le plafond de de verre et abandonnez toute notion de "travail de femmes" et les infirmiers changeront le monde, scande Annette Kennedy, la Présidente du Conseil International des Infirmières suite à la publication du rapport sur le leadership des infirmiers (rédigé en anglais). Le texte montre une triste vérité sur les obstacles auxquels sont confrontés les soignants (et surtout les soignantes) pour pourvoir à des postes de décideurs. En effet, une problématique homme/femme demeure dans les métiers de la santé, le texte dénombre quantité d’exemples et constitue une liste de recommandations pour parer à cette situation.
Plus de 2600 infirmiers et maïeuticiens de 117 pays différents (plus d’un tiers venant d’Europe) ont été interrogés avant d’établir ces conclusions. Les auteures ont notamment constaté que, d’après les déclarations, plusieurs facteurs barrent l’accès à des postes plus élevés, notamment l’absence de ressources et d’équipements pour assurer le travail, le manque de formation au leadership et aussi un salaire pas toujours correct et juste. Il est indispensable que les infirmières puissent donner directement leurs points de vue sur les questions d’égalité des sexes et de leadership, pour éclairer le programme mondial sur les soins infirmiers et la couverture sanitaire universelle, affirme Constance Newman, la chef d’équipe sur les questions d’égalité des sexes et de santé chez IntraHealth (association International sur la santé publique) et auteure principale. C’est dans ce but que nous avons conduit cette étude : pour mieux comprendre et déterminer les facteurs, et leur ampleur, faisant que, parce qu’elles sont des femmes, les infirmières ne peuvent accéder à des fonctions de direction, afin que les décideurs mondiaux, nationaux et institutionnels s’y attaquent.
Les hommes sont appelés docteurs par les patients et les femmes infirmières même si elles s’avèrent être médecins

Une profession majoritairement féminine ne veut pas dire métier de femmes

La profession infirmière toujours vue comme un "travail de femmes"
Le rapport qui vient de paraître démontre un certain nombre de barrières pour parvenir à un leadership infirmier. Discrimination de genre, biais, stéréotype, plusieurs facteurs inhibent les soignants et plus particulièrement les femmes, pour développer des compétences et marginalisent leur accès à des rôles décisionnels. Il est facile de s’en rendre compte d’ailleurs : à l’heure actuelle, la gent féminine représente 70 % du total des effectifs de la santé et des services sociaux, mais seulement 25 % ont des fonctions de direction au sein du système de santé.


Écoute bienveillante, respect, clarté, confidentialité… : une charte d'engagement des libéraux auprès de leurs patients

21.06.2019




  • relation patient médecin
Crédit Photo : Phanie

Recevoir les patients « dans un respect mutuel », agir « avec humanité »,  écouter « avec bienveillance, en prenant en compte le vécu » ou encore délivrer des soins « selon les recommandations de bonnes pratiques » : l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS, qui regroupe 22 syndicats et 12 professions)* vient de présenter une charte d'engagement des libéraux pour promouvoir la qualité de la relation patients/soignants et « réaffirmer les engagements fondateurs de l'exercice ».