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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 avril 2019

Autisme, des parents jugés coupables

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
19/04/2019
28 MIN

Parents d'enfants autistes Asperger, ils racontent comment ils ont été pris dans la machine infernale des services sociaux qui les considèrent comme des parents maltraitants ou incapables.
Une violence institutionnelle face à l'autisme ?
Une violence institutionnelle face à l'autisme ? Crédits : IvanJekic - Getty
Isabelle est la mère de Rémi. En grandissant, Rémi semble différent des autres enfants.
Il avait l’air très intelligent, mais on a mis longtemps à lui apprendre à faire ses lacets, ce genre de choses. On l’a emmené voir un médecin qui n’a rien trouvé d’anormal puisque ses parents divorcent. Une autre m’a dit : "Maintenant avec Internet, tous les enfants sont bizarres, faites-lui faire de la cuisine". Isabelle
Plus tard, alors que Rémi est en colonie de vacances, Isabelle reçoit un appel alarmant du directeur : son fils est un enfant insupportable, mal élevé, qui se bagarre et, surtout, a tenté de sauter par la fenêtre. Rémi est alors immédiatement hospitalisé. 
On me dit : "Mais enfin madame, il est autiste, c’est tout de même évident". C’était tellement évident que personne ne l’a vu pendant presque dix ans. Isabelle
A partir de là, le cauchemar commence. Isabelle est aspirée dans la machine infernale des services sociaux au point d’être menacée de perdre la garde de son fils.

NIORT : APRÈS HUIT MOIS DE GRÈVE, LE PERSONNEL DE L’HÔPITAL RETOURNE TRAVAILLER



19 AVRIL 2019  PAR BENOÎT HANROT

Trois syndicats de personnel de l’hôpital de Niort ont repris le chemin du travail après avoir obtenu des garanties : en l’occurrence des CDI supplémentaires et un accord sur le financement des travaux de rénovation en psychiatrie avec l’ARS.


Paris 13 récompensé pour la formation des futurs généralistes par des patients-enseignants

mandine Le Blanc
| 19.04.2019

  • Campus Paris XIII Bobigny
www.univ-paris13.fr

Jeudi soir, la ministre de la Santé a remis les prix de la 10e édition du concours Droit des usagers, qui récompensent les initiatives pour le renforcement de la participation des usagers à l’amélioration des pratiques.
Parmi les cinq lauréats, le pôle de ressources en éducation thérapeutique du patient et le département universitaire de médecine générale de Paris 13 ont été distingués pour leur programme enseignant-patient (PEP13). « Intégrer les patients dans nos enseignements fait partie de nos valeurs », explique le Pr Yannick Ruelle, directeur adjoint du DUMG de Paris 13.

DES OLYMPIADES À L'UMD

Publié le 25 Février 2019

À l’UMD du Rouvray, les équipes soignantes ont organisé une journée sportive peu ordinaire, pour ouvrir les portes de l'unité…
L’Unité pour malades difficiles (UMD) du Rouvray accueille des patients admis en Soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État et atteints de pathologies multirésistantes. La particularité de ce type d’unité est la nécessité impérieuse de garantir la sécurité de tous. Maintenir l’alliance thérapeutique reste une difficulté majeure. C’est pourtant dans ce contexte difficile qu’a été organisée en 2018 une journée d’olympiades. L’objectif était de proposer un moment festif original et de promouvoir la pratique sportive régulière comme un outil de soin à part entière. Mais plus encore, les soignants souhaitaient donner une image déstigmatisante et positive de ce type d’unité spécialisée, qui renvoie souvent une image de violence.

Rodez. Valoriser le lien social et ouvrir le monde psychiatrique

Aveyron Digital News

Le 19 avril 2019

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Dominique Snider (au centre), entouré des représentants du musée Soulages et d'Aveyron Culture. - ©ADN12


Promouvoir la création, l'expression et la découverte artistiques pour valoriser le lien social et ouvrir le monde psychiatrique. C'est l'objectif du projet « Art Efact In Folio », de l'association Artefact du centre hospitalier Sainte-Marie de Rodez, sur une proposition des amis du musée Soulages, dans le cadre de la deuxième biennale du livre d'artiste.
À l'origine du projet, il y a les amis du musée Soulages, qui ont sollicité l'association « Art Efact » du centre hospitalier Sainte-Marie, pour mobiliser et faire participer les patients au projet de la deuxième édition de la biennale du livre d'artiste, prévue les 9 et 10 novembre prochains à la salle des fêtes de Rodez. Le président Pierre Kivits, médecin psychiatre, et Jean-François Labit, musicothérapeute et secrétaire de l'association Art Efact, expliquent :
Nous avons trouvé cette invitation pertinente que nous l'avons accueillie favorablement en nous disant que ce projet peut être porteur et intéressant pour les patients et les ateliers. Il en découle toute une dynamique envers les patients.

L'association Art Efact

Artefact a été créée en 2008 par une poignée de psychiatres, arthérapeutes et musicothérapeutes de l’hôpital Sainte-Marie de Rodez. Le but de l’association est de maintenir le lien entre des artistes internés avec d’autres personnes à l’extérieur. « Il faut que les créateurs viennent inciter les patients à s'extérioriser, d'ailleurs, certains exposent », estime Pierre Kivits.
L'association ambitionne de promouvoir la création, l'expression et la découverte artistiques comme moyens d'ouverture de la psychiatrie.
Artefact, est une association totalement indépendante du centre hospitalier, un espace de réflexion. Elle soutient les praticiens artistes car l’arthérapie existe dans les structures médico-sociales. L’arthérapie est un dispositif qui place la personne dans un travail pour vivre autre chose en mobilisant son énergie.

Deuxième rencontre du lycée Camille Claudel en vue d'un partenariat avec les centres hospitaliers

Journal L'Hôtellerie Restauration

19 avril 2019

Laurent Bonsergent, Philippe Bergala, Gaël Petauton, Dominique Dos Santos, Sarah Yasine, Dominique Bafcop, Laurent Nadiras, Sandrine Williaume, Nicolas Bougaut, Louisette Gaillard, Emilie Clairville, Habdeltef El Mouaddabe, Hélène Tabareau, Thierry Saint-Jean
Laurent Bonsergent, Philippe Bergala, Gaël Petauton, Dominique Dos Santos, Sarah Yasine, Dominique Bafcop, Laurent Nadiras, Sandrine Williaume, Nicolas Bougaut, Louisette Gaillard, Emilie Clairville, Habdeltef El Mouaddabe, Hélène Tabareau, Thierry Saint-Jean

Mantes-la-Ville (78) 
Jeudi 21 mars 2019, une délégation de l’établissement (Proviseur, enseignants et DDF) s’est rendue à l’hôpital de Poissy pour rencontrer une nouvelle fois la direction et des cadres avec plusieurs objectifs :
- Visiter les cuisines et découvrir toute la logistique inhérente au service de milliers de repas annuels,
- Découvrir le service des repas en chambres, en salle à manger en psychiatrie et au self personnel



Recertification des compétences infirmières : la profession divisée

19 avril 2019

La loi santé actuellement discutée par les parlementaires prévoit  l’introduction d’une procédure de recertification périodique des compétences des professionnels de santé. Une mesure qui concerne aussi les infirmiers, et qui suscite des réactions pour le moins variées de la part des représentants de la profession.

C’est l’une des surprises dont la vie parlementaire a le secret : alors que le projet de loi santé présenté mi-février aux députés prévoyait une procédure de recertification des compétences des professionnels de santé s’appliquant uniquement aux médecins, il est ressorti fin mars du Palais-Bourbon avec des objectifs bien plus ambitieux en la matière.
En effet, sur la table des sénateurs se trouve désormais un texte instaurant, pour les membres de sept professions de santé (médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, infirmier, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue), une obligation de se soumettre à un contrôle régulier de ses compétences.
Ce soudain revirement est dû aux pressions exercées par les Ordres des professions en question. Ce sont eux qui ont poussé pour être également concernés par la procédure de recertification. « La recertifiction repose sur une véritable mise à jour continue des compétences par l’analyse des pratiques et s’inscrit pleinement dans une logique de droit à l’information du patient », avait par exemple expliqué l’Ordre national des infirmiers (ONI) dans un communiqué expliquant sa démarche en faveur d’un amendement au projet de loi. « Au moment où l’on parle d’équipe de soins, de collectif de soins autour du patient, de communauté professionnelle, réserver cette recertification aux seuls médecins, alors qu’elle est un gage de qualité et de sécurité des soins dus aux patients, n’aurait pas de sens. »

Vieillir aujourd'hui. Perspectives cliniques et politiques

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Collection Psychanalyse



DUCHÊNE AlexiaLE GUERNIC Yves-Marie SIMON Amandine

Qu'est ce que vieillir aujourd'hui ?  La question du vieillissement est d'actualité. Dans le champ économique tout d'abord où certaines publicités invitent à investir dans de futurs EHPAD mais aussi dans le champ du savoir où certains tentent de montrer comment bien vieillir d'une part et comment « bientraiter » les personnes âgées d'autre part.

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Soigner ses proches, une bonne idée ?

19.04.2019

L’exercice de la médecine requiert objectivité et distance vis-à-vis du patient. Aussi, soigner ses proches peut conduire à une certaine confusion des genres ou l’émotionnel et le professionnel s'intriquent. Il n’existe cependant aucune loi interdisant de devenir le médecin de ses proches.

On imagine mal un obstétricien accoucher sa sœur ou une femme chirurgien opérer son fils mais le médecin généraliste est, lui, régulièrement sollicité par ses proches. Pour un conseil, un vaccin, un suivi, un certificat de non contre-indication à la pratique d'un sport ou une urgence traumatique bénigne, famille ou amis semblent peu gênés de demander : « Juste… tu peux regarder » ?
Dans de nombreuses circonstances, le médecin prend aussi naturellement lui-même en charge au quotidien la santé de ses enfants ou de ses proches jusqu’à être parfois leur médecin traitant.
Pourtant, des questions subsistent : « 56 % des généralistes pensent qu’il ne faut pas soigner ses proches mais 96 % le font quand même », souligne Virginie Wallerend dans sa thèse de médecine soutenue à Caen en 2009, intitulée"Quand le médecin généraliste soigne sa famille". Plusieurs thèses de doctorat et revues de la littérature se sont intéressées à ce sujet permettant d’envisager les enjeux d’une telle démarche pour les jeunes médecins (1).

Santé mentale et neurosciences : se parler de ce qui va bien pour diminuer les résistances

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Le chef du pôle de  de l’AP-HM David Da Fonseca, interviewé à Nice lors du congrès mondial de l’A.I., a instauré cette méthode de communication qui est, selon lui, proche de la pensée de l’enfant. « L’enfant a besoin de relation et de partage mais cela, on ne l’apprend pas en étudiant la psychiatrie. Les neurosciences nous apprennent qu’il est altruiste de manière innée et que l’homme est fondamentalement bon. »

Développer l’empathie permet donc de se connecter aux autres, comme le font les enfants.
Parler de soi, d’un moment agréable, permet de diminuer les résistances face à une situation que l’on pense impossible à résoudre. Comment l’utiliser en  ? Agnès Trébuchon, neuroscientifique à l’AP- HM explique comment l’AI agit sur notre cerveau.
« Lors de la prise en charge d’un patient souffrant d’une pathologie chronique, le patient doit être acteur de sa santé. Je lui faire raconter une crise, en activant ainsi sa mémoire autobiographique. Nous essayons de faire émerger des événements [où il a pris le dessus] qu’il pourra réutiliser après la phase d’acceptation », explique-t-elle.

David Da Fonseca complète : « On peut expliquer au patient qu’il est responsable de sa souffrance, c’est-à-dire, qu’il peut travailler sur l’acceptation de ce qui lui arrive ».

Avant que nous ne prenions notre décision, notre cerveau a déjà choisi !

RTFLASH   16/04/2019

Des chercheurs australiens ont montré, confirmant des recherches antérieures, que notre cerveau prend des décisions 11 secondes avant que nous n'en soyons conscients. Les scientifiques ont demandé à 14 cobayes de choisir entre deux images : l’une représentant des bandes rouges horizontales et l’autre des bandes vertes verticales.
Après 20 secondes, les patients devaient se représenter mentalement leur choix. À l’aide d’une IRMf, ils ont étudié les effets de ce choix sur l’activité cérébrale. En analysant les zones stimulées, ils ont réussi à décoder les informations 11 secondes avant que le patient prenne sa décision.

Maladie d’Alzheimer : une combinaison de lumière et de son pour éliminer les plaques amyloïdes…

RTFLASH   17/04/2019

Des chercheurs du MIT ont montré qu’un type de lumière stroboscopique, associé à un bourdonnement aigu, pouvait être utilisé pour recréer les ondes cérébrales perdues à cause de la maladie d’Alzheimer, éliminer les dépôts amyloïdes et, in fine, améliorer la fonction cognitive chez des souris conçues pour afficher un comportement similaire à celui de personnes atteintes d’Alzheimer.
Cette technique n’a pas encore été testée cliniquement chez l’Homme, il est donc trop tôt pour extrapoler au modèle humain ; en effet, les ondes cérébrales fonctionnent différemment chez l’Homme et la souris. Mais, s’ils sont reproduits, ces premiers résultats suggèrent un moyen possible, peu coûteux et sans médicament, de traiter la forme courante de démence associée à la maladie.
Se basant sur une étude précédente qui montrait qu’une lumière clignotant 40 fois par seconde dans les yeux de souris génétiquement modifiées pouvait traiter leur version de la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont ajouté un son d’une fréquence similaire et ont constaté qu’elle améliorait considérablement leurs résultats.
« Lorsque nous combinons stimulation visuelle et auditive pendant une semaine, nous constatons l’engagement du cortex préfrontal et une réduction très spectaculaire de l’amyloïde » déclare Li-Huei Tsai, l’un des chercheurs de l’Institut Picower pour l’apprentissage et la mémoire, du MIT.

Des cerveaux de cochons décapités réanimés plus de 4 heures après leur mort

FUTURA SANTE

Des fonctions neuronales capitales ont été restaurées dans des cerveaux de porcs morts depuis quatre heures. De quoi ressusciter un jour les morts ? Ces résultats frappants soulèvent en tout cas de nombreuses questions éthiques.

Cela ressemble au début d'un film de science fiction, voire d'épouvante façon Frankenstein : des chercheurs sont parvenus à rétablir certaines fonctions neuronales dans des cerveaux de porcs morts depuis plusieurs heures, une expérience qui pose de nombreuses questions éthiques. Publiée dans la revue Nature, cette étude est toutefois très loin de prouver qu'il est possible de ressusciter d'une mort cérébrale.
En effet, les chercheurs insistent sur le fait qu'ils n'ont repéré dans les cerveaux étudiés « aucune activité électrique qui serait le signe de phénomènes de conscience ou de perception »« Ce ne sont pas des cerveaux vivants mais des cerveaux dont les cellules sont actives », assure l'un des auteurs de l'étude, Nenad Sestan. Selon ce chercheur à l'université de Yale (Etats-Unis), ces travaux montrent « qu'on a sous-estimé la capacité de restauration cellulaire du cerveau ».

Le vélo électrique fait du bien aux personnes âgées

SARDE

Repéré par Hakim Mokadem  

Selon une étude britannique, le vélo électrique permettrait aux personnes âgées d'augmenter leur autonomie et d'améliorer leur santé mentale et physique.


Saint-Denis : les scientologues lancent le siège, les élus résistent

Par Robin d’Angelo — 
Le nouveau siège français de la scientologie, à Saint-Denis, jeudi.

Le nouveau siège français de la scientologie, à Saint-Denis, jeudi. Photo Cyril Zannettacci. Vu

L’organisation américaine, qui a racheté pour 33 millions d’euros un bâtiment de plus de 7 000 mètres carrés, compte ainsi renforcer sa présence en France. La mairie s’oppose mais peine à trouver des moyens d’action.

jeudi 18 avril 2019

Le grand naufrage des politiques de santé mentale

Joseph Mornet, psychologue et psychothérapeute, notamment au centre Saint Martin de Vignogoul près de Montpellier, réagit à l’émission Pièces à conviction du 10 avril : « Psychiatrie : le grand naufrage ».
L’émission Pièces à conviction du 10 avril sur France 3 s’intitulait : « Psychiatrie : le grand naufrage ». Le documentaire de Raphaël Tresanini constitue un reportage sans concession sur l’état du soin psychiatrique aujourd’hui en France : des délais de rendez-vous en CMP allant jusqu’à 6 mois, des familles isolées essayant de prendre en charge elles-mêmes le soin du leur atteint de grave difficulté psychique, des lieux en Belgique offrant un accueil qu’il est impossible de trouver en France, et surtout un état de total « naufrage » des services hospitaliers. Des malades entassés à 3 dans des chambres prévues pour 1, des isolements systématisés pouvant durer des semaines, voire des mois ou même des années, des patients attachés, des conditions d’hygiène parfois limite, des équipes débordées et une perte totale du lien humain. Le soin semble se limiter désormais à la contention exercée par des professionnels réduits à une fonction d’ordre, comme si la vieille fonction de « gardien » avait de nouveau remplacé celle de soignant.
L’intéressant débat qui a suivi, animé de façon très vive par Virna Sacchi, n’a rien fait pour dissiper les craintes sur le devenir du soin psychiatrique malgré la présence de la ministre Agnès Buzin. La politique de santé semble se résumer en deux mots d’ordre : la réinsertion sociale et le contrôle de la violence. Alors que le documentaire montrait de façon criante le scandale des conditions faites aux soins intra-hospitaliers, le débat a glissé systématiquement sur le dehors du soin. Alors que les familles criaient leur isolement et demandaient un relais de professionnels pour les soulager, la seule réponse était une commisération facile. Lorsqu’a été évoqué l’accueil fait par des équipes belges (avec des prises en charge de 32 à 35 euros de prix de journée, la France leur versant 3 fois plus en contrepartie …), la seule remarque de la ministre a été de noter qu’ils n’avaient pas de projet de réinsertion

Les fous sont-ils dangereux? Voici la réponse d’un psychiatre et d’un psychologue



BELGIQUE

MAÏLI BERNAERTS Publié le 

"Les fous sont-ils dangereux ?" C’est la question un peu polémique à laquelle ont tenté de répondre un psychiatre et une psychologue dans une publication du CBCS (Centre bruxellois de coordination sociopolitique). Confrontés à cette question régulièrement, ils ont souhaité amener des éléments de réponse nuancés loin des clichés véhiculés entre autres par le cinéma et les séries.
Ils fournissent quelques chiffres parlants : entre 85 et 97 % des agresseurs ne sont pas des malades mentaux. En outre, plus de 90 % des patients ayant été hospitalisés en psychiatrie ne sont pas violents.
"Le pourcentage d’actes de violence attribuables aux malades mentaux est estimé entre 3 et 5 %, ce qui signifie que si on arrivait à éradiquer la violence liée aux troubles psychiatriques, 95 à 97 % des actes de violence continueraient à être perpétrés", indiquent-ils.

mercredi 17 avril 2019

Ne laissons pas se consumer la pedopsychiatrie !

Nous sommes des soignants du secteur de pédopsychiatrie du 19ème arrondissement de Paris en lutte contre les politiques antisociales et la casse de nos services publics.
Manifeste du Collectif Pédopsychiatrie du 19ème en Lutte !
Venez nous soutenir le 17 avril 2019 au 114 avenue de Flandre.
Nous sommes des soignants du secteur de pédopsychiatrie du 19ème arrondissement de Paris en lutte contre les politiques antisociales et la casse de nos services publics.
En 2016, nous nous sommes constitués en collectif, portés par les mouvements sociaux contre la loi travail du gouvernement Hollande et la nécessité de réagir aux regroupements (qui ont eu lieu au sein) de nos hôpitaux Parisiens dans une indifférence quasi générale imposés par à la loi HPST de 2009 dites « Loi Bachelot » et renforcés par la loi Santé « Tourraine » en 2016.
Au sein de notre secteur nous avons organisé de nombreuses manifestations en lien également avec d’autres collectifs du secteur social et médico-social (19ème côté adulte et 10ème côté pédopsychiatrie, la commission « action travail social », la commission « psy-soins-accueil », etc.).
Nous sommes en lutte localement pour la défense de nos budgets de formation et notamment pour le droit à la formation individuelle. Nous nous sommes également opposés au contrat de pôle (délégation de gestion) qui consiste à faire de nous des gestionnaires soumis aux dictats de la toute-puissante administration. Nous luttons également pour la défense de nos associations de secteur que l'administration incite outrageusement à transformer en caisses de gestion des budgets de secteur ou à faire disparaître comme dans de nombreux secteurs de psychiatrie et de pédopsychiatrie.
Une attaque au long cours
Cela fait plusieurs années que la pédopsychiatrie publique connaît de graves attaques idéologiques et financières de la part des gouvernements successifs, mettant à mal notre capacité à répondre à nos missions. Nous sommes au quotidien auprès d'enfants ayant besoin de soins psychiques nécessitant du temps, de la disponibilité psychique des soignants, ce qui se traduit par la possibilité de les recevoir régulièrement ainsi que leurs parents, mais aussi par le fait de travailler le lien avec les partenaires que sont l'Education Nationale, l'Aide Sociale à l'Enfance, mais également les institutions médico-sociales et les associations de quartier. Grâce à ce travail, nous pouvons tisser autour de l'enfant un maillage sur-mesure à même de le soutenir dans ses potentialités.