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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 2 avril 2019

Participez au Prix Equipes Soignantes en Psychiatrie 2019




"Partageons nos projets de soins innovants dans la prise en charge des personnes souffrant de psychose !"
Le Prix Equipes Soignantes en Psychiatrie initié par la revue Santé mentale et soutenu par la Fondation de France encourage et récompense des démarches et projets de soins originaux, des travaux de recherche en soins, tous inscrits dans le cadre du rôle propre infirmier.

Hopsyweb : les psychiatres veulent sa peau

Accueil

Par JULIEN MOSCHETTI    02/04/2019 

Deux associations de psychiatrie (SPH et ASMPM) ont déposé un recours au Conseil d’État pour demander l'annulation du décret Hopsyweb, lequel instaurerait un "casier psychiatrique".

Après le SPH (Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux), c’est au tour de l’Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire (ASPMP) de se porter devant le Conseil d’État pour demander l'annulation du décret du 23 mai 2018 relatif au fichier Hopsyweb.
Censé prévenir la radicalisation des patients, l’outil autorise les agences régionales de santé (ARS) à mettre en œuvre des traitements de données à caractère personnel (assurés par le logiciel Hopsyweb), de personnes faisant l'objet de soins psychiatriques sans consentement.
Le décret allonge de un à trois ans la durée de conservation des données de toute personne ayant pu être concernée par un internement psychiatrique et centralise des données auparavant éparpillées dans les départements. Le SPH y voyait en juin dernier l’instauration d’un « casier psychiatrique » qui correspondait à une tendance de fond : la « banalisation de l’étau sécuritaire appliqué ces derniers temps à la psychiatrie publique ».

Quant à l’ASPMP, elle dénonçait « un fichage des patients » et la tentation d'une « psychiatrie policière ». C’est la raison pour laquelle l’association vient de déposer une "intervention volontaire" auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation du décret Hopsyweb, en soutien du recours exercé par le SPH.

Dans le Perche, témoignage d’une mère sur la prise en charge psychiatrique en milieu rural



Publié le 2 Avril 2019

Les maladies psychiatriques occupent le 3e rang des maladies les plus fréquentes après le cancer et les maladies cardiovasculaires. Le milieu rural n'échappe pas au phénomène.

[...] 

Un CMP en crise ?

Une problématique vécue récemment par une mère de famille percheronne* qui a souhaité parler de son expérience.
« Je ne remets pas en cause l’abnégation et le dévouement du personnel soignant qui fait de son mieux. Mais pour l’avoir vécu de près, je pense que le Centre médico psychologique (CMP) de Mortagne n’a pas les effectifs suffisant. Il y a des personnels en congé maladie qui ne sont pas remplacés, des rendez-vous annulés, des difficultés dans la continuité des soins, pas de psychiatre disponible en cas d’urgence ou de difficulté comme par exemple face aux effets secondaires des médicaments ou aux crises soudaines », constate cette maman confrontée il y a peu à cette situation. « Il y a un évident problème de ressources humaines et financières à Mortagne. »

COLLOQUE DE LA FEDERATION DES ACTEURS DE LA SOLIDARITE ET DU SAMU SOCIAL “Santé des personnes migrantes” — Mardi 2 avril 2019, Paris


23 mars 2019



PRESENTATION

La Fédération des acteurs de la solidarité Ile-de-France et le Samu Social de Paris organisent le 2 avril prochain une journée dédiée à la question de la santé des personnes migrantes à destination des acteurs sanitaires et sociaux franciliens.
Cette journée a pour objectif de favoriser le débat autour de plusieurs thématiques afin d’interroger et de mettre en perspective les pratiques professionnelles de chacun en matière de santé du public migrant.
Pour ce faire, après quelques propos liminaires, la journée s’articulera autour de cinq tables ronde réunissant autour d’une étude et d’une thématique des professionnels des champs sanitaire et social. Les thématiques retenues pour ces tables rondes sont les suivantes :
  • Accès aux soins et aux droits
  • Santé des femmes
  • Santé maternelle et infantile
  • Accompagnement de la santé mentale des personnes migrantes
  • L’interprétariat et la médiation en santé à destination des publics migrants
  • Lire la suite ...

Autisme, quand la secrétaire d'Etat déclare illégale la psychiatrie

Par Eric Favereau — 
Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, à l'Assemblée lundi.
Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, à l'Assemblée lundi.Photo Alain Jocard. AFP 

Les propos ahurissants et inquiétants à plus d’un égard de Sophie Cluzel semblent avant tout destinés à cacher les déceptions actuelles qui s’accumulent vis-à-vis des fortes promesses lancées par Emmanuel Macron en 2017.

Les crises d’épilepsie ont une odeur que des chiens entraînés peuvent reconnaître

Réalités Biomédicales    par Marc Gozlan   

@ Pexels
Les crises d’épilepsie sont associées une odeur spécifique que des chiens entraînés peuvent reconnaître, tel est le surprenant constat que dresse (si j’ose dire) une équipe française au terme d’une étude parue le 28 mars 2019 dans la revue en ligne Scientific Reports.
Cette étude a consisté à présenter, à des chiens de refuge entraînés, des odeurs (air expiré et transpiration) prélevées au cours d’une crise chez des patients épileptiques, en dehors de convulsions (patient au calme) et ainsi que juste après une brève activité physique durant laquelle le patient a transpiré. Ils ont ainsi cherché à savoir si des chiens pouvaient reconnaître l’odeur émise par un patient lors d’une crise de celles qu’il flairait dans d’autres situations. Leur hypothèse était qu’il pourrait exister une « signature olfactive » de crise, et ce quelque soit le patient épileptique ou le type d’épilepsie.
Cinq chiens* de refuge, trois femelles et deux mâles, âgés de 2 à 5 ans, ont été utilisés pour ces expériences. Ils ont été entraînés au centre Medical Cutts d’Indianapolis (Etats-Unis) à sentir des odeurs corporelles de personnes présentant différentes pathologies (diabète, épilepsie) et à marquer un temps d’arrêt devant l’odeur cible.
Lors de l’entrainement, les chiens reniflaient des odeurs de patients épileptiques présentant différents types d’épilepsie, de causes variées. Lorsque ces chiens ont par la suite participé aux tests de reconnaissance, les odeurs qui leur étaient présentées ne provenaient évidemment pas des mêmes patients qui avaient servi aux séances d’entraînement.
Les échantillons ont été stockés dans un congélateur avant d’être expédiés aux Etats-Unis. Il a été montré que la congélation préserve les odeurs corporelles sans en altérer la perception et que la décongélation n’altère pas la qualité des prélèvements. Ces échantillons d’odeurs ont été envoyées à Indianapolis afin que des chiens d’assistance s’entraînent à les flairer.
Discrimination olfactive canine. Exemple d’une des multiples configurations possibles. AC = odeur recueillie en activité calme, S = odeur recueillie en contexte d’activité physique modérée, C = odeur recueillie en contexte de crise. © Jennifer Cattet @CNRS

Les (apparents) paradoxes de la parité Justine Canonne

Logo du Cercle Psy, le magazine de toutes les psychologies

26/02/2019

Davantage de parité conduirait-il à une uniformisation des comportements hommes-femmes ? Pas nécessairement… et ce serait même plutôt l’inverse.

Consultez le sommaire du magazine Ce que veulent les femmes

Au pays de la parité parfaite – qui relève pour l’heure de la fiction –, observerait-on des différences significatives de comportement entre les hommes et les femmes ? On pourrait penser que non.

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Japon C’est quoi le phénomène des hikikomori ?

Afp | 
Hikikomori définit une personne ne s’étant pas rendue à l’école ou au travail pendant au moins six mois et n’ayant pendant cette période eu aucune réelle interaction avec quiconque hors du cercle familial. Photo Kazuhiro NOGI / AFP
Hikikomori définit une personne ne s’étant pas rendue à l’école ou au travail pendant au moins six mois et n’ayant pendant cette période eu aucune réelle interaction avec quiconque hors du cercle familial. Photo Kazuhiro NOGI / AFP - AFP

Le phénomène est si répandu au Japon qu’il porte un nom : hikikomori. Ce terme définit une personne ne s’étant pas rendue à l’école ou au travail pendant au moins six mois et n’ayant pendant cette période eu aucune réelle interaction avec quiconque hors du cercle familial.

Un phénomène qui ne touche pas que les jeunes

L’enquête a estimé à 613 000 le nombre de hikikomori âgés de 40 à 64, dont près des trois quarts sont des hommes. « Le nombre est plus élevé que ce que nous imaginions. Le phénomène des hikikomori ne concerne pas que les jeunes  », a déclaré à l’AFP un responsable du gouvernement chargé de cette étude.
On considérait jusque récemment que cet état concernait principalement des adolescents et des personnes de moins de 30 ans mais le Japon vieillissantconstate un nombre croissant de hikikomori plus âgés, qui se cloîtrent pendant des périodes plus longues. Environ la moitié des personnes prises en compte dans l’enquête s’étaient isolées pendant plus de sept ans.

lundi 1 avril 2019

Claire Marin : « L’épreuve de la rupture peut nous disloquer jusqu’à la folie »

Contre les invitations permanentes à « rebondir » après une maladie, un deuil ou un chagrin d’amour, la philosophe rappelle, dans un entretien au « Monde », à quel point les ruptures sont des blessures qui modifient en profondeur notre identité.
Propos recueillis par Nicolas Truong Publié le 30 mars 2019
Entretien. Philosophe et professeure en classe préparatoire, Claire Marin publie Rupture(s) (Editions de l’Observatoire, 160 p., 16 €), une réflexion philosophique sur l’épreuve de la séparation, de la naissance à la rupture amoureuse. A rebours des discours qui veulent rendre l’échec positif à tout prix, elle explique pourquoi notre époque est autant façonnée par l’expérience de la perte.
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En quel sens vivons-nous une « époque de la rupture », qui semble s’étendre de la catastrophe écologique à la disruption politique, en passant par la séparation amoureuse ?

En ce qu’elle s’expérimente désormais, comme vous venez de le dire, sur tous les plans de l’existence. Il y a peu de domaines stables, solides, sur lesquels nous pouvons compter avec certitude. Comme si plus rien, ni les relations, ni les engagements professionnels, amoureux, idéologiques, n’était fait pour durer. Et le théâtre de ces ruptures démultipliées, le monde au sens politique ou écologique, menace de s’effondrer. L’idée même de durée semble d’une autre époque. On valorise la flexibilité, l’adaptation, l’innovation, et on regarde les parcours continus comme s’il s’agissait d’existences paresseuses ou trop prudentes. On est bien loin de l’idée de persévérance. Nous sommes devenus tellement impatients et si facilement insatisfaits !
Or la durée, la continuité sont nécessaires aux relations qui construisent et qui réparent : l’éducation, le soin et tout ce qui permet à un enfant ou à un être fragilisé d’élaborer ou de restaurer une confiance en lui-même, en ses facultés, nécessitent un temps continu et irréductible. On ne peut plus continuer à fragmenter et à accélérer sans cesse nos vies. Il y a des relations fondatrices qui ne supportent pas la discontinuité et la multiplication des ruptures. On sait la souffrance des enfants placés et déplacés d’une famille d’accueil à l’autre, celle des exilés chassés par les conflits ou la misère. Il y a des liens primordiaux qui doivent être préservés. Comment s’orienter dans l’existence sans repères fondamentaux ?

La société des neurosciences

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1er avril 2019






La création en 2017 par Jean-Michel Blanquer du Conseil scientifique de l’Éducation nationale et la nomination à sa présidence de Stanislas Dehaene, psychologue et professeur au Collège de France, ont révélé au grand public ce que les spécialistes savaient depuis un moment : les neurosciences sont devenues depuis une vingtaine d’années une expertise incontournable sur un nombre croissant de sujets de société. Psychiatrie, bien-être, économie, droit et donc éducation : dans tous ces secteurs, elles apportent non seulement des façons de poser les questions mais également des techniques qui tendent à s’imposer comme la bonne manière de faire pour les résoudre.

Autisme : le défi d’un dépistage précoce, à l’hôpital Robert Debré

L’unité de dépistage précoce de l’autisme, ouverte en 2013 à l’hôpital Robert-Debré, reçoit 100 à 150 enfants par an de moins de trente mois.
Par Florence Rosier Publié le 1er avril 2019
Zaahid, 3 ans et 5 mois, une frimousse de chat, est allongé sur le tapis de la petite salle aveugle. Assis près de lui, son père. Aurore, l’orthophoniste, tend au petit garçon une souris mécanique. De la main, l’enfant la sollicite : c’est sa manière de lui demander de remonter le jouet. A travers une vitre sans tain, Audrey, l’infirmière puéricultrice, observe la scène. « Zaahid peut maintenant interagir avec autrui, il regarde parfois Aurore dans les yeux. Il y a un an, cela lui était impossible. Ses moyens de communication sociale se sont vraiment améliorés. Il est aussi en quête de réconfort dans les bras de son papa, c’est positif. » Audrey note « un petit maniérisme de la main » chez l’enfant. Une forme discrète de comportement stéréotypé, ces rituels qui sont une des signatures de l’autisme.
Nous sommes à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP), à Paris. Plus précisément, dans l’unité de dépistage précoce du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent que dirige le professeur Richard Delorme. A l’entrée, on bute sur un fatras de jouets : un bambin vient d’y semer la pagaille. Le tout, sous les yeux attentifs d’une équipe de pointe. Le petit testeur de jeux, à son insu, a lui-même été testé. Pour son bien.

Autisme : « La précocité des interventions est un facteur-clé de prévention d’un surhandicap »

Claire Compagnon, déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme et les troubles du neurodéveloppement, revient sur une mesure-phare annoncée en 2018 : la création du forfait intervention précoce.
Propos recueillis par Florence Rosier Publié le 1er avril 2019
Le 6 avril 2018, le premier ministre, Edouard Philippe, lançait la stratégie nationale 2018-2022 pour l’autisme au sein des troubles du neurodéveloppement. Il annonçait une mesure-phare : la création d’un forfait intervention précoce. Un an après, Claire Compagnon, déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme et les troubles du neurodéveloppement, fait le point.

En quoi consiste ce « forfait intervention précoce » ?

Il finance le parcours de prise en charge des enfants de 0 à 7 ans chez qui l’on a détecté des signes évocateurs d’un trouble du neurodéveloppement : autisme, mais aussi troubles des apprentissages, TDAH (trouble de l’attention - hyperactivité), déficience intellectuelle… – des signes non spécifiques à cet âge. Ce forfait répond à une demande forte des familles et de nombreux professionnels. Car l’errance diagnostique perdure. On sait, pourtant, que la précocité des interventions auprès de ces enfants peut être un facteur-clé de prévention d’un surhandicap.

Autisme : "Il faut agir le plus tôt possible", dit Sophie Cluzel




La secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées Sophie Cluzel. Photo Eric FEFERBERG/AFP
La secrétaire d'Etat en charge des Personnes 
handicapées Sophie Cluzel. 
Photo Eric FEFERBERG/AFP

À la veille de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel dresse le bilan de la stratégie du gouvernement lancée l’an dernier.

L’an dernier, le gouvernement a lancé une stratégie nationale pour l’autisme 2018-2022 avec cinq priorités : la recherche, le diagnostic, l’intervention précoce, la scolarisation, mais aussi le soutien aux adultes autistes. Une stratégie qui intervient après trois plans autisme successifs. La secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées Sophie Cluzel dresse le bilan.

À la présentation du plan autisme l’an dernier, vous aviez promis un dépistage précoce plus systématique : où en est-on ?

"J’ai une seule boussole : les recommandations de la Haute autorité de santé qui soulignent la nécessité d’un diagnostic et d’une intervention précoce. Il est possible alors de remettre l’enfant dans une situation d’interaction. Et de lui permettre de rentrer dans les apprentissages. Cette intervention précoce repose sur un parcours de soins coordonné entre tous les professionnels et une prise en charge pluridisciplinaire avec un forfait d’intervention précoce pris en charge par la Sécurité sociale, avec zéro reste à charge pour les familles."

Histoires de la pédagogie institutionnelle : les monographies

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Les monographies de la pédagogie institutionnelle racontent généralement des histoires d’élèves. Patrice, Jean-Michel, Daniel, Janot d’Aubervilliers, Sophie d’Herblay, Alice d’ailleurs... Ce sont les titres des six monographies publiées en 1967 par Fernand Oury et Aïda Vasquez dans Vers une pédagogie institutionnelle. Quelles en sont les origines ? Quand ces monographies ont-elles été écrites ? Comment ? Par qui ? Comment ont-elles été diffusées ? 



Grillages antisuicide près de sites psychiatriques

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SUISSE

Les CFF installent des dispositifs visant à empêcher l'accès aux voies de trains. Les lieux ne sont pas choisis au hasard.


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(Photo: Keystone)
Les «accidents de personne» sont particulièrement nombreux sur l'axe Lausanne-Genève. Chaque année, une vingtaine de personnes mettent fin à leurs jours sur cette seule ligne ferroviaire, sur un total d'environ 140 en Suisse. C'est pourquoi le secteur a été choisi par les CFF pour poser ses parois antisuicide, révèle «Le Matin Dimanche». A Prangins (VD) et à Nyon, ces grillages ont déjà été posés. D'autres seront installés sur les différents points noirs identifiés autour de l'arc lémanique.

Schizophrénie : “ le lien social fait partie du traitement ”

Publié le 

Lien entre rire et santé mentale (poisson d'avril or not ?)

Par 



On entend souvent que « rire, c’est bon pour la santé ! ». S’il nous permet de faciliter les rapports avec les autres, le rire a aussi d’autres vertus sur notre santé. Quel est l'impact du rire sur la santé mentale ? Est-ce que le rire est intégré à certaines thérapies ? Est-ce que certaines personnes ne rient plus ? Écoutez #LeConseilSanté sur RFI.