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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 25 mars 2019

Notre cerveau continue encore de développer des neurones après 90 ans

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Nelly Lesage  le 27 mars 2019

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De nouveaux neurones se développent encore dans notre cerveau après 90 ans. Des scientifiques viennent de le vérifier chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

De nouveaux neurones se développent encore dans notre cerveau après 90 ans. Des scientifiques viennent de le vérifier chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.


Santé connectée, adieu confidentialité !

Publié le 26/03/2019




Des journalistes ont révélé récemment que l’application santé la plus utilisée en Australie, HealthEngine, partageait des centaines d’informations médicales privées avec des cabinets d’avocats spécialisés dans les préjudices corporels. Bien que la firme assure que cela s’est fait avec le consentement des utilisateurs, la mention de cette pratique était  incluse, non pas dans la politique de confidentialité de l’appli, mais dans une note séparée, impossible à refuser pour ceux qui souhaitaient se servir de l’application.

Comment la lecture change votre cerveau (et votre rapport aux autres)



Par Frédéric Bernard    17 MARS 2019
Un article de The Conversation
Nos motivations à lire sont diverses. Nous lisons des fictions populaires pour nous distraire, des fictions littéraires pour l’esthétique de leurs tournures, des textes documentaires pour enrichir nos connaissances, qu’elles soient académiques ou techniques, ou des ouvrages de développement personnel, dans un but explicitement énoncé par leur désignation même…
Une chose est sûre : si l’on en croit la 3e édition du baromètre « Les Français et la lecture », publiée le 13 mars par le Centre National du Livre, la France aime lire : 88 % de ses habitants se déclarent lecteurs, avec une nette prédilection pour le roman.

Le cerveau sous toutes les coutures

INSERM

Observer le cerveau, c’est avant tout jeter un œil dans un miroir qui révèle son fonctionnement. Voilà le credo de l’unité Inserm 1253 à Tours, plus connue sous le nom d’iBrain.

Depuis 1988, les chercheurs de l'unité iBrain abordent la psychiatrie par le biais des phénomènes biologiques. À l’époque, dans un climat intellectuel où la psychanalyse avait encore la prétention d’éclairer l’origine des troubles mentaux, il s’agissait d’une approche osée, voire assez radicale. Issue de la rencontre entre un pédopsychiatre, Gilbert Lelord, et un physicien spécialiste d’imagerie par ultrasons, Léandre Pourcelot, iBrain a pourtant fait le choix de mettre le cerveau au centre de ses attentions, afin de mettre ses travaux au service de la recherche fondamentale, du diagnostic et de la thérapeutique.


Psychiatrie : urgence dans un milieu en crise

arte  

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Douze millions de personnes sont touchées chaque année par une maladie mentale. Pourtant la psychiatrie est en crise. Le nombre de lits disponibles a été divisé par deux en cinquante ans. A l’hôpital de Sevrey, le service de psychiatrie longue durée se tourne de plus en plus vers la réadaptation au monde extérieur.


De nouvelles recos à venir Lombalgie : éviter la chronicisation





Lombalgie
Crédit Photo : Phanie

Si les médecins généralistes savent comment prendre en charge un patient présentant une lombalgie commune aiguë, ils peinent encore à déterminer le moment où il convient de faire appel à des spécialistes.

Alexandro Jodorowsky : "La psychomagie est un art thérapeutique pour tous"

Propos recueillis par David Ramasseul   Publié le 22/03/2019 


Alexandro Jodorowsky et son chat, chez lui.ANDERSEN ULF/SIPA
En partenariat avec la Fnac. Ecrivain, scénariste, réalisateur aux visions fulgurantes, Alexandro Jodorowsky rencontrera le public le 23 mars à 16h à la Fnac Bercy Village. Dans "Psychomagie" (éd. Albin Michel), il dévoile son art de la guérison symbolique et nous invite à développer notre créativité.  
Paris Match. A qui s’adresse la psychomagie ?


Alexandro Jodorowsky : Elle s’adresse à tout le monde. C’est comme la médecine. Il n’y a pas une médecine réservée à un certain type de personne. C’est un art thérapeutique, alors c’est pour tous.

La prise en compte en psychothérapie des vécus sensoriels des enfants autistes

  • Chantal Lheureux-Davidse
  • Dans Enfances & Psy 2018/4 (N° 80), pages 122 à 134

  • Cet article explore les troubles sensoriels souvent méconnus des enfants autistes. Quand le thérapeute s’y intéresse et prend en compte leurs intérêts sensoriels, ces enfants se sentent plus concernés, mieux compris et les rencontres sont facilitées. Entre hypersensibilité et hyposensibilité, ils atteignent parfois des états de saturation sensorielle qui leur font éviter le lien aux autres qui est particulièrement complexe et imprévisible.


Souffrances psychiques : à qui s’adresser ?



Points de vue et informations sur l'organisation de la psychiatrie en France



Les souffrances psychiques peuvent nous toucher tous un jour ou l’autre. Il peut s’agir de troubles passagers seulement réactionnels, mais aussi de véritables états pathologiques qui concernent environ une personne sur cinq. Dans les deux cas, la souffrance peut être intense et nécessiter une aide professionnelle, au moins pour évaluer la situation et poser un diagnostic. Il existe en France beaucoup de structures de soins et de spécialistes de la santé mentale et, sur le papier, le système de santé est accessible au plus grand nombre.
Mais tout le monde reconnait deux problèmes pratiques majeurs quand on est confronté à une souffrance psychique, surtout pour la première fois : d’abord on ne sait pas vers qui se tourner, et ensuite beaucoup d’obstacles surgissent quand on pense avoir trouvé le bon interlocuteur, en fait non joignable, non disponible, ou trop cher…
Voyons ce que l’on peut conseiller avec les dispositifs existant.

En Saône-et-Loire, des médecins salariés contre les déserts médicaux

Lancé début 2018, le centre de santé départemental a déjà recruté trente-sept généralistes et permis à 15 000 patients de retrouver un médecin traitant.
Par François Béguin Publié le 18 mars 2019

Le Dr Charles Dorsinville lors d’une consultation avec une patiente, au centre départemental de santé, le 15 mars, à Sagy (Saône-et-Loire).
Le Dr Charles Dorsinville lors d’une consultation avec une patiente, au centre départemental de santé, le 15 mars, à Sagy (Saône-et-Loire). CLAIRE JACHYMIAK POUR LE MONDE

Denis Evrard est un maire heureux. Sept années après le départ à la retraite de son dernier médecin généraliste, sa commune de 2 000 habitants, à la périphérie de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), vient enfin de retrouver un praticien.
Grâce à une initiative départementale originale visant à lutter contre les déserts médicaux, Lux est devenue, le 11 mars, la douzième « antenne » du centre de santé de Saône-et-Loire. Avec ses trente-sept médecins salariés, ce dispositif lancé début 2018 a d’ores et déjà permis à 15 000 personnes de retrouver un médecin traitant. Une réussite dans un département où le nombre de généralistes avait diminué de 13,5 % entre 2007 et 2017.

Le Conseil de l’Ordre belge interdit les tests de virginité

Elsa Bellanger
| 26.02.2019


« C'est un acte médical inutile pour la santé, sans pertinence scientifique et lourd de conséquences potentielles sur le bien-être de la patiente », dénonce le Conseil national de l'Ordre des médecins de Belgique, dans un avis rendu mi-février sur la problématique des tests et des certificats de virginité. L’institution suit ainsi la déclaration de l’OMS, cosignée par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme et ONU-Femmes et publiée en octobre dernier, visant à faire cesser cette pratique, bien distincte de l’examen médico-légal des patients victimes d’agressions sexuelles ou de viols.

Je me suis porté volontaire pour la première étude de la salvia sur imagerie médicale.

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22 mars 2019

Fumer de la salvia pour la science est une belle expérience

Je me suis porté volontaire pour la première étude de la salvia sur imagerie médicale.


dimanche 24 mars 2019

Au bal du Cube, des fêtards un peu différents

A Blégny, en Belgique, un foyer pour personnes handicapées emmène  ses résidents un après-midi par mois en boîte de nuit pour les faire danser mais aussi favoriser les rencontres amoureuses.
Par Lorraine de Foucher Publié le 24 mars 2019
Un mecredi après-midi par mois, des patients mentalement déficients se retrouvent dans la boite de nuit du Cube, à Liège, en Belgique.
Un mecrredi après-midi par mois, des patients mentalement déficients se retrouvent dans la boite de nuit du Cube, à Liège, en Belgique. SEBASTIEN VAN MALLEGHEM POUR LE MONDE
Crâne rasé et petit cœur argenté au­tour du cou, Jean-Michel Lapierre attrape sa bouteille de parfum Axe Black et s’en asperge devant le miroir. « Je veux être beau pour danser les slows », proclame ce Français de 53 ans, résident du foyer le Pays des Merveilles, situé entre les terrils et les mines classées de Blegny (province de Liège), en Belgique.
En sortant de la salle de bains, il embrasse généreusement Liliane, sa future femme, rencontrée dans une résidence pour handicapés mentaux huit ans auparavant. Bientôt les amoureux seront mariés, si leurs tutelles l’acceptent : « On leur a demandé de nous accompagner à la bijouterie et on s’est déjà acheté des bagues », expliquent-ils en montrant leurs doigts. Jean-Michel Lapierre raconte une vie d’ouvrier en bâtiment, de drogue, d’errance, et s’interrompt dans son récit pour se saisir de sa pile de disques de Johnny Hallyday : « Le pire, c’est que même lui il est mort. » Le décès de son chanteur préféré ne l’empêche pas de vite se ressaisir. Aujourd’hui, dit-il dans un sourire enfantin, « c’est discothèque, on va s’éclater à fond ».

Clinique de La Borde. A écouter !

"Anita de Groix"

mardi 19 mars 2019 à 16:44 



Soigner l’institution avant de soigner le malade : c’était l’un des maîtres mots du fondateur de cette clinique pas comme les autres créée en 1953, par Jean Oury. Un petit château près de la Loire, où les patients sont libres, selon les principes de ce qu’on appelle la « psychothérapie institutionnelle ». Un mouvement de pensées, plus qu’une technique, qui nourrit autant la psychiatrie que la société dans son ensemble.

Histoire de la psychiatrie, la fin du droit d’asile

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
21/03/2019
58 MIN

Comment la psychiatrie est-elle apparue dans le monde et en particulier en France ? Qu'en est-il de l'histoire des traitements et des thérapies ? Quand a-t-elle nécessité d'être encadrée par des réglementations et des lois ?


"Le cri" d'Edvard Munch
"Le cri" d'Edvard Munch

Si l’on « peut juger l’état d’une civilisation, d’un pays, par la manière dont les idiots et les aliénés sont traités » comme le rappelle cet ancien adage, alors en cette nouvelle journée nationale de mobilisation pour un « printemps de la psychiatrie », la France est un pays malade. Pour comprendre comment et pourquoi nous en sommes arrivés là, nous avons voulu remonter le fil de l’histoire, et comprendre comment s’est construite la psychiatrie moderne. Des insensés d’antan, condamnés à l’enfermement ou la torture, aux aliénés enfermés à l’asile, jusqu’à aujourd’hui, où de vastes études épidémiologiques montrent que plus d’une personne sur quatre souffre de troubles psychiatriques.
Histoire de la psychiatrie, la fin du droit d’asile : c’est le programme libéré qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.

samedi 23 mars 2019

Dans « l'École des soignantes », Martin Winckler imagine un système de soins utopique

Sabrina Moreau
| 23.03.2019


Dans « l’École des soignantes »*, le généraliste écrivain Martin Winckler décrit un hôpital utopique en 2039 mis en place par une communauté urbaine en France. Les femmes y sont majoritaires et les patients acteurs de leurs soins. S’inspirant de l’univers médical de Montréal où il vit, ce roman d'anticipation est susceptible de donner des idées aux acteurs du système de santé français.

Martin Winckler
VOISIN/PHANIE

À l’École des soignantes, le corps médical est féminin à 90 %, l’ego du praticien a laissé place à l’empathie et à la coopération avec le patient. Quid du diagnostic et des traitements ?
Dr Martin Winckler : Dans cet hôpital “idéal”, les consultations collectives font partie intégrante du diagnostic, les frontières entre le psychique, le physique et le physiologique n’existent pas… Ce qui devrait s’appliquer dans le monde réel. Quand on fait courir des dépressifs, ils vont mieux. Une « soignée », Camille, se plaint de voir des monstres. On parle de délire hallucinatoire. Puis quelqu’un lui demande quand arrivent ces monstres. Quand j’ai mal au ventre, répond-elle, une fois par mois. Ses hallucinations sont donc liées à ses douleurs menstruelles, pas à une maladie psychique.
Vous décrivez surtout le pôle “psy” de cet hôpital. Les faux diagnostics de maladie mentale sont-ils nombreux ?
Dr M. W. Ils sont légion. Mon livre relate l’expérimentation (réelle) d’un psychologue envoyant à l’HP dix personnes saines. Elles ont prétendu entendre des voix pour y être admises. Elles avaient beau dès le lendemain affirmer qu’elles ne les entendaient plus, ces fausses patientes ont été retenues trois semaines en moyenne avec un diagnostic de psychose hallucinatoire.

Bon usage du médicament : « des marges d’amélioration considérables » selon le patron de la Cnam

Stephane Lancelot
| 22.03.2019


Nicolas Revel
Stéphane Lancelot

Invité vendredi de la seconde édition du colloque sur le Bon usage du médicament*, Nicolas Revel, directeur général de l’Assurance maladie a évoqué les progrès réalisés en la matière et ceux restant à faire.
« La France était presque championne du monde de la consommation de médicaments, a rappelé Nicolas Revel lors de son intervention. Si sa consommation s’est rapprochée ces dernières années de la moyenne des pays de l’OCDE, (…) elle a continué à progresser. » Selon le DG de la Cnam, « le volume de consommation reste très important » en France avec une moyenne « de 48 boîtes de médicaments consommés par patient chaque année ».

Combien coûte l'hébergement en Ehpad dans la Nièvre ? On vous donne tous les tarifs

Le Jdc

Publié le 23/03/2019

Combien coûte l'hébergement en Ehpad dans la Nièvre ? On vous donne tous les tarifs

Entre 48 et 91 € par jour. Le tarif moyen d’hébergement dans les 39 établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de la Nièvre est très disparate. Les écarts de prix importants entre les Ehpad s’expliquent par différents facteurs, notamment leur statut juridique. Explications.
Avec 3.478 places, réparties dans les 39 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), la Nièvre n’a pas à rougir en matière d’offres de lits permanents pour les seniors.
Les tarifs
Concernant le tarif moyen pondéré de 2018, il s’élevait à 56,62 € par jour (hors Ehpad non tarifés) et à 61,17 € (tous les Ephad confondus). Un tarif bien en dessous de la moyenne nationale. Cela dit, les différences de tarifs sont importantes. Le prix varie entre 48 et 91 € par jour d’un établissement à un autre. Ramené au mois, ce tarif passe de 1.460 à 2.767 €.


Mona Ozouf : « On ne me fera jamais dire que c’était mieux avant »

L’historienne évoque pour « Le Monde » son enfance, son rapport à la République, à la littérature, au féminisme. Et livre son regard sur les « gilets jaunes ».
Propos recueillis par Jean Birnbaum Publié le 22 mars 2019
C’est une spécialiste de la Révolution passionnée par les choses qui durent, une amoureuse de la République attentive à la diversité, une féministe convaincue qui refuse les assignations identitaires… Figure aussi discrète que rayonnante de la scène intellectuelle française, l’historienne Mona Ozouf, 88 ans, est l’auteure d’une œuvre importante, dont les lignes de fracture reflètent ses propres failles, ses doutes maintenus. Elle a notamment écrit de nombreux essais au sens fort du terme, où se rencontrent une idée et une écriture, l’érudition et l’émotion. Car, chez elle, l’engagement savant est indissociable de fidélités humaines, comme en attestent les témoignages de ses amis, rassemblés par le romancier Patrick Deville et l’historien Antoine de Baecque dans un volume qui vient de paraître sous le titre Mona Ozouf. Portrait d’une historienne (Flammarion, 320 p., 22 €).

Sartre, qui perdit son père très jeune, écrivait ceci : « Eût-il vécu, mon père se fût couché sur moi de tout son long et m’eût écrasé. Par chance, il est mort en bas âge. » L’auteur des « Mots » (Gallimard, 1964) faisait donc de la mort précoce de son père la clé de son destin. Et vous ?

Mona Ozouf : Mon père est mort quand j’avais 4 ans. Mes parents venaient de déménager, il a attrapé un « chaud et froid », comme on disait à l’époque. Il n’y avait pas d’antibiotiques, il a été emporté en deux jours. Et là, dans cette maison inconnue, on me demande de traverser la pièce : « Va embrasser ton père. » Le contact avec sa joue froide a été ma scène primitive. A partir de ce moment j’ai commencé à avoir peur. Mon père n’était plus là, ma mère non plus. Elle avait 29 ans, s’enfonçait dans le chagrin absolu. Je la suivais partout, agrippée à sa jupe, avec le sentiment qu’elle ne me voyait pas.

Une enfant autiste et sa mère contraintes de quitter un spectacle au cirque d'Amiens

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Par Jennifer Alberts   Publié le 22/03/2019 

La maman d'une enfant autiste de 10 ans raconte avoir été expulsée avec sa fille d'un spectacle au Cirque d'Amiens. Des spectateurs se seraient plaints que Sarah manifeste trop bruyamment son enthousiasme.


Dans les hôpitaux Purpan et Marchant, «on ne peut plus prendre en charge dignement les patients psychiatriques»

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Les soignants des hôpitaux Purpan et Marchant ont manifesté hier à Toulouse. / Photo DDM, Thierry Bordas.
Les soignants des hôpitaux Purpan et Marchant ont manifesté hier à Toulouse. / Photo DDM, Thierry Bordas.

À l'occasion de la Journée nationale de mobilisation pour la psychiatrie, les soignants des hôpitaux Marchant et Purpan de Toulouse se sont rassemblés, hier, devant l'Agence régionale de Santé. Parmi eux, il y avait, Marie, 29 ans, infirmière aux Urgences psychiatriques de Purpan, depuis 6 ans. La jeune femme est chargée de recevoir «toutes les personnes en souffrance psychique et en détresse. On accueille, aussi, de plus en plus de personnes en situation de précarité sociale», précise-t-elle. 

Depuis un mois, Marie est en grève «pour demander des moyens supplémentaires pour travailler dignement aussi bien pour nous que pour nos patients. Ce qui n'est plus le cas à l'heure actuelle.» 

Ce qui lui manque ? «Principalement des effectifs. «La population toulousaine augmente tous les ans et la proportion de personnes en souffrance psychique avec, mais pas le personnel de santé. On fait toujours plus de travail avec le même nombre de personnes», regrette la jeune infirmière. 

Si Marie a choisi de s'engager dans la psychiatrie, c'est parce que ce secteur l'a toujours attirée. «Ce qui me plaît justement dans cette spécialité, c'est de pouvoir prendre en charge correctement les patients par la parole et le soutien relationnel, qui sont deux éléments très importants des soins que nous délivrons.» 

Aujourd'hui, la jeune femme ne regrette pas son choix professionnel, au contraire. «J'aime toujours autant mon métier, c'est pour cela que je suis mobilisée : pour continuer à l'exercer mais dans des conditions confortables pour tout le monde.»