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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 25 mai 2018

L’invention de la vieillesse

En dénonçant la « ghettoïsation » des personnes âgées dans les Ehpad, le Comité d’éthique a relancé le débat sur le vieillissement. comment cette question, qui relevait jusqu’au XIXe siècle de la sphère privée, est-elle devenue un enjeu majeur de solidarité nationale ?

LE MONDE IDEES  | Propos recueillis par 
Dans un avis publié le 16 mai, le Comité consultatif national d’éthique dénonce la « ghettoïsation » des personnes âgées dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ­ (Ehpad). « L’institutionnalisation des personnes âgées dépendantes et leur concentration entre elles génèrent des situations parfois indignes, qui sont source d’un sentiment d’indignité de ces personnes, écrit le comité. Leur exclusion de fait de la société, ayant probablement trait à une dénégation collective de ce que peuvent être la vieillesse, la fin de la vie et la mort, pose de véritables problèmes éthiques, notamment en termes de respect dû aux personnes. »

Mai 68, année érotique... et docu sexy de France 3

Le Journal des femmes
24/05/18 


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France 3 propose vendredi 25 mai à 22h35 un documentaire intitulé "68, année érotique" qui s'intéresse à la libération sexuelle survenue au cours de cet épisode révolutionnaire. Découvrez la bande-annonce.

Bras de fer entre médecins intérimaires et directions hospitalières

Paris, le mercredi 23 mai 2018 – Ils ont été longtemps présentés comme un mal certes nécessaire, mais à combattre. Aujourd’hui, ils veulent rappeler à quel point ils sont nécessaires.

Au fil des ans, les directions hospitalières ont été de plus en plus souvent contraintes de recourir à des médecins intérimaires pour assurer le fonctionnement de différents services. Dans certaines spécialités, la multiplication des postes vacants a en effet conduit à transformer une solution palliative en une méthode de gestion des effectifs. Tous les établissements sont concernés et dans certains la situation atteint des niveaux difficilement imaginables pour le grand public. « Certains services ne se maintiennent ouverts qu’en recrutant 100 % de remplaçants » avait assuré en 2013 Nicolas Longeaux président de la Commission médicale d’établissement de l’hôpital de Saint-Gaudens au moment de la publication par le médecin et député Olivier Véran d’un rapport sur le sujet. 

Les soignants enfermés de Gaza

, le 

Le personnel médical de Gaza a pris en charge les milliers de blessés des « marches du retour ». Malgré les difficultés logistiques et financières. Des Palestiniens de Médecins du monde ont accepté de parler de leur quotidien professionnel et personnel.

Des médecins et des manifestants palestiniens transportent sur un brancard un homme blessé lors des heurtsavec l’armée israélienne, le 14 mai, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
ZOOM 
Des médecins et des manifestants palestiniens transportent sur un brancard un homme blessé lors des heurts
avec l’armée israélienne, le 14 mai, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. / Khaled Omar/Xinhua/MaxPPP

Ils sont médecins, infirmiers, psychologues, salariés ou bénévoles. Depuis fin mars, ils ont porté secours aux « marcheurs » de Gaza qui veulent alerter le monde sur l’enfermement des deux millions d’habitants de cette bande de 40 kilomètres de long. Les Palestiniens ont acquis une solide réputation dans le monde entier de compétence médicale. Ils entendent la conserver, malgré le blocus israélien.

Stérilité, dépression, cancer… cinq idées reçues sur l’avortement

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Stérilité, dépression, cancer… Les partisans de l’interdiction de l’IVG mettent en avant le risque de séquelles à vie, le plus souvent sans fondement.

LE MONDE | Par 
Des militantes en faveur de l’abrogation de l’amendement interdisant l’IVG manifestent à Dublin, le 23 mai, déguisées en personnages de la série « La Servante écarlate ».
Des militantes en faveur de l’abrogation de l’amendement interdisant l’IVG manifestent à Dublin, le 23 mai, déguisées en personnages de la série « La Servante écarlate ». Niall Carson / AP


« J’ai avorté, je pleure tous les soirs et je suis désormais stérile »« mon IVG m’a rendue dépressive », « je refuse d’avorter car je crains le cancer »… les témoignages – anonymes et négatifs – relayés par la page Facebook « IVG : vous hésitez ? Venez en parler » se suivent et se ressemblent. Cette page Facebook tenue par des militants contre l’interruption volontaire de grossesse (IVG), à laquelle nous avions consacré une enquête, propage nombre d’idées reçues et de fausses informations sur l’avortement. Alors quel’Irlande se prononce par référendum, vendredi 25 mai, sur l’abrogation d’un amendement à la Constitution interdisant l’IVG, nous avons recensé les plus répandues de ces idées reçues.


Accès à l'IVG : dans le monde, un droit toujours entravé

24 mai 2018






Infographie SixPlus


Alors que l'Irlande se prononce ce vendredi par référendum sur la libéralisation de l'avortement, tour d'horizon de la situation mondiale en la matière.

Genève garantit l’assistance au suicide dans les établissements médico-sociaux et les hôpitaux

25 mai 2018

La modification de la loi sur la santé garantit l’assistance au suicide sur demande d’un résident ou d’un patient s’il est capable de discernement, s’il souffre d’une maladie ou de séquelles d’accident graves et incurables

L’assistance au suicide sera garantie sous certaines conditions dans les établissements médico-sociaux (EMS) et les hôpitaux du canton de Genève. Une modification de loi adoptée jeudi par le Grand Conseil genevois s’inspire d’une loi vaudoise de 2012.
Rien n’interdit actuellement l’aide au suicide dans les EMS et les hôpitaux, mais il faut légiférer pour garantir l’équité entre les résidents et les patients, a relevé le socialiste Sylvain Thévoz. Il existe un risque que la direction d’un EMS ne freine ou n’empêche l’intervention d’une association d’aide au suicide, a-t-il souligné.

Dans la vie de Gabriela, accompagnatrice de suicide assisté

    24 mai 2018

Le deuxième épisode de «Brise Glace», le tout nouveau podcast du «Temps», ouvre une fenêtre sur le quotidien de Gabriela, une romande qui accompagne celles et ceux qui ont fait le choix de mourir

«On nous prend pour des Terminator, vous savez»: Gabriela, quadragénaire romande, est bénévole au sein de l'association Exit depuis douze ans. Les clichés et les stéréotypes liés au suicide assisté, elle les connaît bien. Dans le deuxième épisode de «Brise Glace», le nouveau podcast du «Temps», elle nous raconte son quotidien avec une bouleversante franchise. 
Que ressent-on quand on accompagne les gens vers la mort? Quel lien crée-t-on avec celles et ceux à qui on tente de redonner goût à la vie? Comment gère-t-on les détracteurs et les menaces? Alors que le suicide assisté fait toujours débat en Europe (il y a quelques jours, un scientifique australien de 104 ans a voyagé jusqu’à Bâle pour en bénéficier), Gabriela nous ouvre une fenêtre sur sa vie.
Comment écouter son témoignage ? 

Le suicide chez les jeunes : point noir dans les Pays de la Loire

Par Pascale Boucherie     24 mai 2018 

L'Agence Régionale de Santé vient de le publier les grands chiffres de la Santé dans les Pays de la Loire. La très mauvaise nouvelle concerne le suicide chez les jeunes. La surmortalité est supérieure de près de 50% par rapport à la moyenne nationale.

Les suicides chez les jeunes sont anormalement élevés dans la région : la surmortalité est supérieure de 50% par rapport à la moyenne nationale (chiffre ARS). Un chiffre difficile à expliquer pour le docteur Rachel Bocher. Elle est psychiatre, chef de service au CHU de Nantes.

On a du mal à trouver la cause. C'est pluri-factoriel. La question des (produits) toxiques et de l'alcool n'est pas neutre puisque dans le cas du suicide ce sont des facilitateurs."

Changer de paradigme pour sauver l'hôpital

 24 Mai 2018

Devant composer avec un mode de tarification et de gouvernance foncièrement inadapté, les hôpitaux sont au bord de la rupture. Le point avec Bernard Granger, secrétaire du Mouvement de Défense de l’Hôpital Public (MDHP), par ailleurs responsable de l’unité fonctionnelle de psychiatrie de l’hôpital Tarnier (Groupe Hospitalier Cochin) et professeur de psychiatrie à l’Université Paris Descartes. 


Changer de paradigme pour sauver l'hôpital
Les fondateurs du MDHP ont récemment porté « l’Appel des 1000 », à travers lequel médecins et cadres de santé s’alarment de la situation des hôpitaux français. Pouvez-vous nous en parler ? 

Pr Bernard Granger :
 Signé par plus de mille trois cents médecins et cadres de santé exerçant dans toutes les catégories d’hôpitaux, cet Appel(1) dénonce un système de financement qui menace de façon de plus en plus visible la qualité des soins. En cause, la logique commerciale et la politique du chiffre. Ainsi que le soulignent les signataires, la tarification à l’activité (T2A) est devenue « un carcan condamnant l’hôpital au toujours plus d’activité, tandis que l’ONDAM délibérément sous-évalué le condamne au toujours moins de moyens ». La situation n’est plus viable.  
  
C’est là un message porté par le MDHP depuis sa création.  
Né le 13 mars 2009 à l’initiative de chefs de services de l’AP-HP, vite rejoints par de nombreux collègues de toute la France, le MDHP a, dès le départ, souligné la logique perverse de « l’hôpital-entreprise », à la fois favorisé par la généralisation de la T2A et par la mise en œuvre de la Loi portant réforme de l’Hôpital et relative aux Patients, à la Santé et aux Territoires (HPST). Notre analyse s’est révélée parfaitement exacte.  


Agnès Buzyn va relancer l'évaluation du cannabis thérapeutique

Damien Coulomb
| 24.05.2018


Interrogée sur le sujet du cannabis thérapeutique par un auditeur de France Inter, qui lui a fait part des douleurs neurologiques chroniques consécutives à un cancer diagnostiqué en 2004, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a reconnu le « retard » pris par la France en matière de « recherche et de développement du cannabis médical ».

Suppression de l'infirmier de nuit : «Monsieur le directeur, vous mettez nos aînés en danger»

24/05/2018 


Pour les militants de la CGT-Santé et les représentants des résidents d'EHPAD, la direction du Chiva mène une politique «indigne» sur le plan humain./ Photo DDM, D. S.
Pour les militants de la CGT-Santé et les représentants des résidents d'EHPAD, la direction du Chiva mène une politique «indigne» sur le plan humain./ Photo DDM, D. S.
Hier soir, une cinquantaine de militants CGT et des familles de résidents d'EHPAD s'est invitée au conseil de surveillance du Chiva. Ils entendaient protester contre le projet de suppression du poste d'infirmier de nuit à la résidence du Bariol, à Pamiers.
Le personnel gréviste, soutenu par la CGT, de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du Bariol, à Pamiers, l'avait annoncé en fin de semaine dernière. Sauf que, prévenu, le président du conseil de surveillance du centre hospitalier des vallées de l'Ariège (Chiva) a préféré annuler la réunion. C'est donc face aux seuls Gérard Legrand et Jean-Marc Viguier, directeur de l'établissement de soins, que s'est retrouvée, hier soir, une cinquantaine de personnes. Principalement des militants du syndicat CGT-Santé venus de tout le département, mais aussi des représentants des familles de résidents d'EHPAD.

Montpellier : l'importance du suivi après une tentative de suicide

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Par Joane Mériot     25/05/2018
Vigilan's, un dispositif pour éviter la récidive a été mis en place il y a deux ans au CHU de Montpellier - mai 2018 / © France 3 LR / Caroline AgulloVigilan's, un dispositif pour éviter la récidive a été mis en place il y a deux ans au CHU de Montpellier - mai 2018 / © France 3 LR / Caroline Agullo
Après une première tentative, le risque de décès par suicide est multiplié par 4. Pour éviter la récidive, un dispositif a été mis en place au CHU de Montpellier, il s’appelle Vigilan’s.
Lire la suite et voir la vidéo ...

Donner la mort n’est pas un soin




Paris, le samedi 26 mai 2018 – Initialement non programmées, les discussions portant sur l’accompagnement de la fin de vie ont constitué l’un des sujets les plus débattus au cours de la phase de concertation publique des Etats généraux de bioéthique.
Si la question ne devrait cependant pas figurer au menu des lois de bioéthique, la multitude des échanges rappelle aux pouvoirs publics son importance et l’adhésion de plus en plus marquée d’une grande partie de la société à l’idée de légaliser l’euthanasie. Signe majeur de cette évolution, les professionnels de santé, longtemps majoritairement opposés à la possibilité d’adopter cette pratique, semblent aujourd’hui favorables à une telle mesure comme le révèle un sondage récent réalisé sur notre site.
De plus en plus de médecins choisissent en outre de défendre publiquement les arguments en faveur d’une légalisation de l’euthanasie, tel le professeur Jean-Louis Touraine, interrogé par le JIM le 25 mai 2018.
Tous les praticiens cependant ne partagent pas cette conviction. La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a toujours refusé de considérer l’euthanasie comme pouvant s’inscrire dans le processus thérapeutique. Déjà, en 2013, dans nos colonnes, le précédent président de la SFAP, le docteur Vincent Morel refusait que la question de l’accompagnement des personnes en fin de vie se résume à un débat manichéen "pour ou contre l’euthanasie". Il préférait évoquer la nécessité d’une meilleure connaissance de la loi Leonetti et des soins palliatifs dont il signalait que 70 % des lits étaient concentrés dans cinq régions.
Aujourd’hui, l’argumentation du docteur Anne de la Tour, présidente de la SFAP est proche. Au-delà, le praticien insiste sur les différences philosophiques fondamentales entre une société qui ferait le choix de l’euthanasie et celle qui s’y refuse.
A nos lecteurs d'affiner leur opinion en confrontant ce point de vue et celui, non moins serein et argumenté,  du Pr Jean-Louis Touraine
Par le Dr Anne de la Tour
Présidente de la SFAP