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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 30 janvier 2015

Jacques Testart : L'humanitude au pouvoir ; comment les citoyens peuvent décider du bien commun





« Humanitude » ? C'est ainsi que Testart dénomme l'étonnante capacité des simples citoyens à réfléchir, à délibérer et à prendre des décisions au nom de l'intérêt commun de l'humanité. Cet état transitoire se manifeste chez les personnes invitées à constituer les conventions de citoyens consultées pour proposer une solution à un problème d'intérêt général. Il s'agit là d'une réalité anthropologique désormais vérifiée dans les nombreux pays qui ont multiplié ce type de conventions. Le livre s'attache à comprendre dans quelles conditions précises une assemblée de citoyens peut produire ce résultat.

Grève du service de psychiatrie au centre pénitentiaire en Martinique

 |  PAR VICTOR LINA

Sortir du marasme dans un service de soin en prison, un souhait…

Une décision immotivée ?
Qui ? Qui a décidé, sans consulter le personnel du service, les acteurs du terrain, le transfert du SMPR (Service médico-psychologique Régional) et en même temps son saccage, (ce service rétrograde en devenant Unité Sanitaire et en perdant sa dénomination SMPR c’est-à-dire la mise en avant de sa fonction hospitalière de jour et à son lien à la psychiatrie de secteur) en le rattachant de force au CHUM (Centre Hospitalier Universitaire de la Martinique) ? 
L’ARS ? l’EPDSM ? Le CHUM ?

Un choix singulier et arbitraire
Toujours est-il que le personnel, s’y trouvant déjà, a été placé devant le fait accompli d’une mise à disposition d’office. La direction de l’ex-hôpital Colson aujourd’hui Despinoy se chargea de nous informer de cette décision, après coup, à la fin de l’année 2013.
Ce choix arbitraire (censé avoir pris effet en juillet 2014) fut arrêté sous prétexte de régler les problèmes de désertification médicale du SMPR.

L’échec d’une politique menée sans concertation et sans anticipation
Six mois après cette annonce de mise à disposition la convention entre l’établissement EPDSM Colson/Despinoy et le CHU de Martinique tarde à être signée, le personnel assiste à une dégradation des conditions de travail qui n’étaient déjà pas très acceptables. Les moyens en personnel et en matériel, qui étaient insuffisants avant ce transfert d’activité, sont réduits au niveau le plus bas en raison de départs de personnels et du non remplacement de ces derniers.

Une mission de service publique qui ne peut être remplie
Le service accuse des retards de plusieurs semaines, concernant  les entretiens d’entrée obligatoires pour les détenus récemment écroués (guide méthodologique relatif à la prise en charge des personnes en prison). Ces entretiens ayant pour objectif de repérer les idées suicidaires, les fragilités psychologiques et les nécessités de soins des patients psychotiques suivis ou non suivis.

Ce retard institutionnel dans la fonction de dépistage, faute d’un nombre satisfaisant de personnel infirmier, constitue une carence grave de l’offre de soin. Il est à déplorer que les missions premières de prévention ne soit plus menées car seules les URGENCES sont traitées (agressivités physiques et verbales, rupture de traitement, risques suicidaires…).

Le rapport de l’Irdes qui encense les maisons de santé

30.01.2015

Les maisons de santé pluridisciplinaires auraient-elles tout bon ? C’est en tout cas ce que laisse penser un récent rapport de l’Irdes évaluant la performance de ces nouvelles structures de santé. Des travaux guettés sur le terrain où l’on attendait qu’une expertise objective vienne conforter des ressentis et impressions. Du côté des syndicats, on accueille plutôt favorablement ce constat positif, tout en se gardant bien d’envisager une généralisation du modèle qui, rappelle-t-on, doit, de toute façon, rester à l’initiative des professionnels.

L’exercice au sein de maisons, pôles ou centres de santé est-il plus performant que celui isolé, traditionnel ? Sans doute, à en croire l’Institut de recherche et documentation (Irdes) qui publie une évaluation de la performance des structures de santé engagées dans les expérimentations des nouveaux modes de rémunération (ENMR).

Que ce soit en terme d’activité et productivité des généralistes ou bien au regard du recours et des dépenses de soins ambulatoires, ces établissements auraient tout bon. « Ca va plutôt dans ce qu’on ressent, nous, sur le terrain », commente Patrick Vuattoux, généraliste à Saint- Claude, l’une des plus anciennes maisons de santé pluridisciplinaire (MSP) de Franche-Comté. Il tardait à ce praticien, militant de longue date pour ce mode d’exercice, de voir ces conclusions publiées « parce qu’on dit des choses mais à un moment donné, il faut les prouver ». 

Selon lui, qui est aussi le secrétaire général de la Fédération des pôles et maisons de santé (FFMPS), « l’Irdes, avec ses travaux, confirme qu’en France il y a plein de signaux positifs » que l’on observe dans les pays où le travail en équipe pluriprofessionnelle se fait depuis un certain temps, comme dans les pays anglo-saxons ou aux États-Unis.

Sans surprise, l’Irdes confirme d’abord que ces structures sont bien là où se trouvent les besoins. En soi, ce n’est pas une révélation car on s’en doutait un peu. Le rapport atteste néanmoins de la « forte proportion de sites ENMR implantés là où il y a des besoins et peu d’offre ». Des espaces bien souvent à dominante rurale, pour les trois quarts des MSP. Elles sont, souligne le rapport, « proportionnellement plus implantées dans ces espaces fragiles que les médecins généralistes isolés ».

jeudi 29 janvier 2015

Thomas Lilti campe François Cluzet en médecin de campagne épuisé

29.01.2015



Thomas Lilti campe François Cluzet en médecin de campagne épuisé - 1

Après les internes et les médecins étrangers à l’hôpital, les médecins à la campagne. Pour son troisième long-métrage, Thomas Lilti reste dans le domaine de la santé et s’intéresse aux déserts médicaux. Dans ce nouveau film dont on ne connaît pas le nom pour l’instant, le réalisateur d’ « Hippocrate » met en scène Jean-Pierre Werner, médecin de campagne installé depuis une trentaine d’année dans un désert médical.

Une App sur iPhone vous permet d'être les yeux d'un non voyant

next51.net 24 Janvier 2015

Une App sur iPhone vous permet d'être les yeux d'un non voyant
L'application Be my eyes développée par un danois non voyant, nommé Hans Jorgen, permet aux utilisateur de l'iPhone, de prêter vos yeux à une personne aveugle. 



Be my eyes que l'on peut traduire en français, "Soyez mes yeux", propose de connecter les personnes malvoyantes avec d'autres mobinautes qui, eux, n'ont pas de problème de vue. 


L’idée étant de relier un non voyant à l'ensemble de la communauté via un chat vidéo en direct qui peut répondre aussitôt à sa demande. Soyez Mes yeux qui comptent à ce jour plus de 54 000 personnes voyantes pour aider les aveugles dans les opérations au jour le jour.





Si « Le Généraliste » était paru en... 1908 Naissance d’une nouvelle maladie : la « sinistrose »

« Le législateur ne peut évidemment tout prévoir. En légiférant sur les accidents de travail, nos honorables députés ne se doutaient pas qu’un jour viendrait où, grâce à eux et au Pr Brissaud la langue s’enrichirait d’un vocable neuf.
Comment est venu au monde ce nouveau-né ? C’est, il y a quelques jours, à la quatrième chambre du tribunal civil que cette naissance a été enregistrée. Le « comparant » était un ouvrier qui, guéri des suites d’un accident (il était tombé d’une échelle et s’était fait des contusions sans gravité) avait repris son travail; puis s’étant peu à peu persuadé à lui-même qu’il était encore malade, il avait réclamé de ce chef une indemnité à son patron qu’il rendait responsable, selon la loi.

Selon l’UFC-Que Choisir, les médecins prescrivent trop aux personnes âgées

28.01.2015

L'association UFC-Que Choisir s'est inquiétée mercredi des fortes quantités de médicaments prescrites aux personnes âgées et des effets "potentiellement dangereux" d'ordonnances "inappropriées". Dans une enquête publiée mercredi, l'association a analysé près de 350 ordonnances contenant au moins 5 lignes de prescription (médicaments et autres dispositifs, comme les appareils pour mesurer le diabète), à destination de patients d'au moins 75 ans. En moyenne, "les ordonnances collectées contenaient 8,6 médicaments, avec un maximum de 21 médicaments pour une seule personne", relève l'UFC-Que Choisir. Parmi elles, "près de quatre sur dix sont potentiellement dangereuses pour les patients âgés", c'est-à-dire qu'elles contiennent au moins un médicament "potentiellement inapproprié" aux personnes âgées, s'alarme l'UFC. Ainsi, les somnifères et tranquillisants retrouvés dans une ordonnance sur quatre, exposent à des "risques de somnolence, des troubles de la mémoire,(...) et des chutes", souligne l'enquête. Jamais à court de propositions, l'UFC demande ainsi que la "déprescription" soit "incluse dans les critères de la ROSP des médecins, et que la Haute autorité de santé fasse de ce sujet une priorité de travail". 

C’est arrivé le… 28 janvier 1533 Le premier ouvrage sur les maladies professionnelles

28.01.2015

Avec « Des mineurs et Le mal des montagnes et autres maladies des mineurs », Paracelse publia le premier ouvrage consacré aux maladies professionnelles.

« Le mal des montagnes », une irradiation par le radon

Dans ce traité, Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim dit Paracelse a cherché à recenser tous les risques professionnels liés à l’extraction des minerais et au travail des métaux avant d’aborder leur traitement et les possibles moyens de prévention. Ce qu’il dénommait « mal des montagnes » était provoqué par une irradiation par le radon, un gaz qui se dégage des roches granitiques, volcaniques ou uranifères et qui s’accumule dans les mines en raison du manque de ventilation. Son inhalation répétée était à l’origine de nombreux cancers du poumon chez les mineurs.

Michel Serres, l'ordinateur et la tête de Saint Denis


Le Monde.fr | 24.01.2015


Dans cette vidéo de la série Corpus, Michel Serres explique que la légende de Saint Denis – dont on raconte que, décapité, il se promena sa tête à la main – peut servir à décrire l'ordinateur comme une extension de notre cerveau, rassemblant en un seul objet mémoire, images et logique.


Spéculations sur l’Encyclopedia Galactica

Par  le 28/01/15

Oubliez le “manuel de la civilisation” de Stewart Brand : c’est une médiathèque municipale, tout au plus. L’effrayante “Singularité” et le remplacement de l’espèce humaine par des intelligences artificielles ? Un petit événement local sans conséquence, tout juste bon pour la rubrique de chiens écrasés. Parfois il faut savoir prendre un peu de hauteur, pas vrai ?
L’un des thèmes les plus classiques de la SF est celui de l’Encyclopedia Galactica, un document qui serait le compendium de toutes les connaissances des civilisations d’une galaxie (le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams en est une version, la plus “fun”, sans doute possible). Les choses deviennent intéressantes si on s’empare de cette idée fictionnelle et qu’on commence à la prendre au sérieux, à en faire objet de philosophie. Cela nous amène à nous demander ce qu’est une civilisation, comment l’intelligence et la connaissance peuvent se développer sur des laps de temps immenses, et quelle est la place de l’humanité au sein de la “grande histoire” comme on l’appelle maintenant (la “Grande histoire” est une expression de l’historien David Christian pour designer un courant historiographique qui intègre l’histoire de l’humanité dans le contexte plus global de l’histoire de la Terre et même de l’univers).
Cette “philosophie fiction”, c’est précisément à cela que s’est livré Nick Nielsen dans le blogCentauri dreams qui se consacre aux spéculations sur le voyage interstellaire.
D’où vient l’idée de l’Encyclopedia Galactica ? Pas d’un roman, semblerait-il, mais plutôt du célèbre Carl Sagan qui imaginait ainsi une telle institution dans sa série Cosmos : “Imaginez un ordinateur galactique énorme, un dépôt plus ou moins mis à jour des informations sur la nature et les activités de toutes les civilisations de la Voie Lactée, une grande bibliothèque de la vie dans le Cosmos.”
Sagan était convaincu que la galaxie devait contenir un grand nombre d’espèces intelligentes. A noter cependant, remarque Nielsen, que l’idée d’une multitude de civilisations spatiales est envisageable même s’il s’avère que nous sommes, au jour d’aujourd’hui, seuls dans l’univers. On peut très bien imaginer que dans un lointain avenir la race humaine essaime un peu partout dans la galaxie, chacune de ses colonies se développant séparément en oubliant ses origines, jusqu’au jour ou elles se rencontrent à nouveau (à noter que ce n’est pas une idée neuve : un épisode de Star Ttrek New Generation évoque justement cette hypothèse pour expliquer le fait que la plupart des races rencontrées par les héros soient humanoïdes, justifiant ainsi le bas prix des effets spéciaux). Mais quelle serait la structure d’une telle encyclopédie ? Commet stocker un savoir universel concernant une multitude d’intelligences ?
Deux modèles sont en fait possibles. L’un est un système unidirectionnel. Une civilisation se contente d’envoyer ses propres connaissances à l’espace infini, dans l’espoir qu’une autre pourra tomber sur ces messages et en faire bon usage : c’est l’idée qui est derrière le projet SETI.

Les urgences de Pompidou font mieux avec du neuf

ERIC FAVEREAU
L'entrée de l'hôpital Georges Pompidou à Paris.
L'entrée de l'hôpital Georges Pompidou à Paris. (Photo Thomas Samson. AFP)
ANALYSE

L’organisation menée par le nouveau chef du service de l’hôpital parisien a amélioré les conditions d’accueil, et donc de soin.


«Cela va mieux, les urgences à l’hôpital européen Georges-Pompidou ne sont plus un scandale», lâche Claire Compagnon, représentante des usagers dans l’établissement parisien. Le changement est de taille : ces dernières années, les patients y attendaient des heures, s’entassaient sur des brancards dans des couloirs, traînaient sans beaucoup de soins. Un comble, dans l’établissement le plus moderne des hôpitaux de Paris. «Aujourd’hui, les délais d’attente sont réduits, poursuit cette militante. Ce qui reste problématique, c’est le lien avec les services de l’hôpital pour trouver un lit.»

«Tu n’as pas laissé de message, mais nous devons déchiffrer ta mort»

Eric FAVEREAU 26 JANVIER 2015

CHRONIQUE «AUX PETITS SOINS»

On en parle peu, ce sont en majorité des hommes, et les causes de leur acte sont, bien sûr, multiples et intimes. On estime que le nombre de suicides de médecins est trois fois supérieur à celui de la population générale. Le 5 janvier, par exemple, selon la Voix du Nord, un gynécologue obstétricien de l’hôpital privé de Villeneuve-d’Ascq (Nord) s’est donné la mort dans son cabinet : âgé de 55 ans, il a été découvert par des collègues dans son bureau, où il s’était enfermé au petit matin. L’homme s’est suicidé en se tirant une balle de fusil de chasse.
Jean Pellet, lui, est vivant. Cardiologue au sein du Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble, il a mis en mots le suicide de ses confrères, en se mettant à la place de l’un d’entre eux ; puis en écrivant un très beau monologue, comme une longue lettre qu’on laisse sur le bureau (1) :«Un homme seul, assis, au bord du lit. Il se tient le bras gauche où apparaît un dispositif de perfusion… Sur la table de nuit, une seringue remplie d’un liquide blanc est prête, une boîte de comprimés ouverte. Il y a également des ampoules cassées et plusieurs seringues vides. Sur la table de nuit de l’autre côté du lit, un réveil numérique ; 2 heures. Une bouteille de whisky largement entamée, un verre. Il y a quelques livres ouverts.»

Harcèlement de rue au Pérou : tous sur sa mère

27 JANVIER 2015

Une campagne publicitaire met en scène des hommes qui, après avoir abordé leur mère (sans la reconnaître) dans les rues de Lima, se prennent une volée de bois vert. Drôle et efficace, l'idée pose cependant des problèmes de fond, rapporte Slate.fr.

Les hommes qui invectivent les femmes dans la rue à base de «hey ma jolie» ou de «sale pute» – c’est selon – se le permettraient-ils si ces femmes étaient leur mère ? C’est la question que pose une campagne publicitaire réalisée par une marque new-yorkaise, au Pérou, et qui met en scène des femmes, pomponnées, perruquées et habillées différemment de leur habitude afin de ne pas être reconnues. Elles se baladent devant leur fils, harceleur notoire. A tous les coups, ça ne manque pas : les fils balancent une grossièreté à leur mère, lesquelles retirent leur perruque et leur envoient une volée de bois vert, à base de «ce n’est pas comme ça que je t’ai éduqué».

La frousse aux trousses

VIRGINIE BLOCH-LAINÉ


CRITIQUE

L’anxiété comme ressort comique, un récit d’Andrea Canobbio

Andrea Canobbio, écrivain, éditeur, né à Turin en 1962, est un habitué des crises de panique. Débarquent la tachycardie, «un sentiment de culpabilité virtuelleune crainte générale de tuer et de mourir», le grand classique. 
A l’approche de la quarantaine, entre mars et septembre 2001, il en collectionne les assauts. Ce sont les voyages en train ou en avion qui mettent le feu aux poudres. Or, responsable des romans étrangers pour Einaudi, Canobbio se déplace souvent. La crise qui clôt ce bref récit autobiographique, écrit en 2007, est contemporaine de la chute des Twin Towers de New York. Canobbio séjourne dans la ville à ce moment-là. Que les choses soient claires, il n’y a aucun lien de cause à effet : «J’ai fait croire que le sentiment d’angoisse si intime que j’éprouvais faisait partie de l’angoisse collective ressentie par tous, un sentiment que je n’étais par ailleurs guère disposé à percevoir, concentré sur moi-même comme je l’étais
Amulette. Pressentiment, grâce à sa drôlerie, envoie promener le narcissisme inhérent à une poussée d’angoisse. Par contre, le ridicule, les superstitions, le comique de situation produit par l’anxiété, sont au menu de cette anatomie du mal. Pas de jérémiades chez Canobbio, mais de longues minutes passées dans les toilettes d’un ferry en hurlant qu’on le délivre alors que la porte est ouverte, et un attachement fort à son tranquillisant : «une amulette qui fonctionnait par contact, par contagion». Canobbio l’adore, mais ne l’avale pas à la légère : «Prendre un médicament est comme de coucher avec une femme : c’est excitant, inquiétant et lourd de conséquences.» Il y a bien la valériane, moins engageante, mais Canobbio y renonce :«Quand je repense aujourd’hui à ma réticence à avaler cette inutile valériane, me vient à l’esprit un personnage de Pastorale américaine, une camarade de classe de Zuckerman qui regrette de ne pas lui avoir permis de lui toucher les nichons quand ils avaient quatorze ans et qui lui propose de le faire, à l’occasion de la quarante-cinquième réunion des anciens élèves de l’école.» L’esprit d’escalier est le complément d’objet direct de la crise de panique.