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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 25 janvier 2012


Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 18:01

Cacher certains symptômes pour protéger sa vie privée est risqué. Interview. Par 

En France, 54,4 % des patients atteints d'une "maladie sensible" indiquent ne pas avoir communiqué d'informations aux soignants par crainte d'atteinte à la vie privée. C'est l'un des résultats d'une étude réalisée en ligne en septembre 2011 pour FairWarning, qui se présente comme "le leader des solutions de protection des données de santé à caractère personnel". 22 % des personnes interrogées décaleraient le moment de consulter par crainte de non-respect de la confidentialité. Et près d'un patient sur trois chercherait des soins en dehors de sa zone habituelle (parmi ces derniers, 40,1 % seraient prêts à parcourir plus de 50 kilomètres pour éviter d'être soignés dans un établissement dont ils douteraient de la protection de leurs données de santé). Mais 67 % des patients français déclarent être confiants dans la protection de leurs dossiers médicaux et de leur vie privée. Commentaires du docteur François Baumann, médecin généraliste, enseignant à Paris V et membre de la commission du DMP (dossier médical personnalisé).
Le Point.fr : Comprenez-vous la crainte des personnes souffrant d'une "maladie sensible" ?
Docteur François Baumann : Globalement, dans ma pratique, il y a trois types d'affections pour lesquelles les patients sont les plus attentifs au respect du secret médical : c'est le sida, le cancer et les problèmes psychiatriques. On voit encore des gens qui refusent un arrêt de travail fait par un psychiatre et qui demandent que ce soit leur généraliste qui signe le papier alors que les psychiatres ont la possibilité de ne pas faire apparaître leur titre sur des arrêts de travail. Dans certains centres de psychiatrie, ces médecins ont des doubles ordonnances. Mais j'ai récemment reçu une sportive de haut niveau qui avait une bronchite, mais qui était terrorisée à l'idée que cela se sache.
Mais peut-on être bien soigné si l'on ne dit pas tout à son médecin ?
La réponse est clairement non. Or le comportement des patients est parfois paradoxal. Ils demandent légitimement les meilleurs soins, mais ils hésitent à se confier, de peur que leur employeur ou d'autres personnes connaissent leurs problèmes de santé. En dehors des "maladies sensibles", il existe aussi des gens très pudiques, qui ont beaucoup de mal à parler d'eux-mêmes et de leur santé. Il faut donc que le médecin arrive à mettre suffisamment en confiance son patient pour qu'il lui dise ce qui est nécessaire pour sa santé. Cela s'apprend.
Les risques de divulgation d'informations médicales sont-ils plus importants avec les dossiers informatisés (le fameux DMP) qu'avec les anciens dossiers papier ?
C'est probable. Même si les dossiers papier peuvent toujours être consultés, par exemple lors d'une enquête de police, le risque de perte de la confidentialité est supérieur pour les données qui circulent sur Internet. Mais l'enjeu est à la hauteur du risque. Si une personne fait une crise d'asthme pendant ses vacances, loin de chez elle, elle a plus de chances d'être correctement traitée si le médecin qui la reçoit sait immédiatement de quoi elle souffre et quels sont ses traitements. Il faut jouer cartes sur table avec son médecin, les conséquences potentielles néfastes d'une "omission" sont inférieures aux bénéfices.

À 42 ans, on cesse d’être jeune, à 65,9 ans, on est vieux

17/01/2012



À l’occasion du lancement de l’année 2012 du vieillissement actif, la Commission européenne a présenté une nouvelle enquête Eurobaromètre sur la perception de la vieillesse sur le Vieux Continent. En moyenne, les Européens considèrent que l’on devient une « personne âgée » à l’aube de ses 64 ans et que l’on cesse d’être perçu comme jeune à partir de 41,8 printemps. Pour les Français le troisième âge arrive à 65,9 ans et l’on reste jeune jusqu’à ses 42 ans. La perception de la vieillesse diffère grandement au gré des pays, de 58,4 ans en Turquie à 70,4 ans au Pays-Bas. De même, aux yeux des Maltais, des Portugais et des Suédois, on reste jeune jusqu’à 37 ans, alors que les Chypriotes et les Grecs repoussent cette limite à 50 ans. Ces appréciations varient également selon l’âge et le sexe des 26 723 personnes interrogées dans le cadre de cette étude, les femmes plaçant en moyenne le commencement de la vieillesse un peu plus tard que les hommes (65 ans contre 62,7 ans). L’Eurobaromètre indique par ailleurs que si 71 % des Européens sont conscients du vieillissement de la population en Europe (30 % auront plus de 65 ans d’ici à 2060 contre 17,4 % en 2010), seuls 42 % s’en préoccupent vraiment. La plupart des Européens estiment que les plus de 55 ans jouent un rôle important dans notre société et prônent un vieillissement actif au-delà de l’âge de la retraite, en poursuivant une activité professionnelle, en participant à des activités bénévoles ou en s’occupant davantage de ses proches.
› D. B.






LE PACTE POUR L’ÉGALITÉ

Interpeller les candidats à l’élection présidentielle de 2012 et leur proposer une série de mesures permettant d’instaurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, tel est l’objectif du Pacte pour l’égalité, dont le Laboratoire de l’égalité a présenté les orientations générales le 3 mars 2011, puis les 20 propositions finalisées le 17 novembre 2011.
Une enquête exclusive réalisée auprès de plus de 3 000 personnes par MediaprismGroup a permis de mesurer les attentes des Françaises et des Français en la matière : 7 répondants sur 10 souhaitent que l’égalité femmes / hommes soit au cœur du débat présidentiel.

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Les Livres de Philosophie



Etats de choc. Bêtise et savoir au XXIè siècle

Bernard Stiegler

Janvier 2012 - Ed. Mille et une nuits
L’impression que la déraison domine désormais les hommes accable chacun d’entre nous. Que la rationalisation qui caractérise les sociétés industrielles conduise à la régression de la raison (comme bêtise ou comme folie), ce n’est pas une question nouvelle : Theodor Adorno et Max Horkheimer nous en avertissaient déjà en 1944 – au moment où Karl Polanyi publiait La Grande Transformation.

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Les Livres de Psychanalyse



Émancipation, individuation, subjectivation. Psychanalyse, philosophie et science sociale (fin)

Revue du M.A.U.S.S, N°38, second semestre 2011

Où il est montré (entre beaucoup d’autres choses) que non seulement la psychanalyse est en définitive aussi ou plus efficace que les psychothérapies concurrentes, mais que c’est à la psychanalyse que ces dernières doivent l’essentiel de ce qui marche chez elles.

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Les Livres de Psychanalyse



Archives incandescentes. Écrire, entre la psychanalyse, l’Histoire et le politique,

Simone Molina


 Novembre 2011 - L'Harmattan 
Les archives sont du domaine de l'historien, mais aussi du psychanalyste qui entend les traces demeurées incandescentes dans l'Inconscient. Elles sont parfois inscrites sur le corps ou dans les passages à l'acte de celui dont l'histoire personnelle est conjuguée de façon traumatique à la grande Histoire. Comment alors pourra-t-il faire histoire si rien n'est entendu par l'analyste des éléments historiques de son histoire personnelle, si rien n'est énoncé dans le discours social de ce qui l'a figé dans une place impossible?

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Les Livres de Psychanalyse

Libres Cahiers pour la Psychanalyse XXXIV : Grandeur et solitude du Moi

Automne 2011 - Numéro 24


La contribution et la composition de ce numéro ont été inspirées par Sigmund Freud,Psychologie des masses et analyse du moi, 1921, in OCF/P, XVI.

Sommaire

 Henri Normand – Le transfert en héritage
 Françoise Coblence – Foules, masses, processus de civilisation
 Françoise Neau – Out of progress
 Bruno Chenique – Géricault et la démence des foules
 Beatriz Carneiro Dos Santos – Errance du moi
 Géraud Manhes – Se fondre dans la foule, disparaître dans la masse
 Jean-Michel Hirt – L’avenir de la dignité humaine
 Michel Villand – La contagion psychique
Olivier Bonard – Identifications
 Laurence Kahn – « Tout naturellement »

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Yann Diener, On agite un enfant. L'Etat, les psychothérapeutes et les psychotropes

Loïc Geffrotin



On agite un enfant


En n'ayant lu que la quatrième de couverture d'On agite un enfant, on s'attend à ce que le livre mette en lumière les différentes stratégies commerciales, politiques et scientifiques des laboratoires pharmaceutiques, pour maximiser leurs profits, en inventant de nouvelles maladies et les molécules pour les traiter. En commençant notre lecture, on se rend compte que cet ouvrage de Yann Diener, psychanalyste, est bien plus que cela.
2Le prologue met le lecteur à la place de parents dont l'enfant aurait des « difficultés » passagères. Il se voit progressivement placé face aux institutions scolaires, psychanalytiques, puis peut-être médicales, pour finir par apprendre que son enfant est « handicapé » ! Et que, pour le calmer il doit prendre de la Ritaline. Comment en est-on arrivé là ?
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Un accord sur les RTT en milieu hospitalier sera signé lundi

LEMONDE.FR avec AFP | 22.01.12

Un "accord-cadre" visant à régler la question des journées de RTT accumulées par les médecins hospitaliers sera "signé" lundi, a indiqué dimanche 22 janvier Xavier Bertrand.

Le ministre du travail et de la santé rencontrera lundi "les syndicats de praticiens hospitaliers pour trouver la solution, en leur laissant la possibilité, soit de prendre[les RTT] soit de les mettre sur un compte-épargne temps, soit de se les fairepayer".
Les 35 heures, "qu'est-ce que ça a désorganisé l'hôpital !", a continué le ministre, invité du "Grand Rendez-vous" d'Europe 1, i-Télé et Le Parisien-Aujourd'hui en France. "C'était une inconséquence sans pareil" de la part des socialistes, a insisté Xavier Bertrand.
600 MILLIONS D'EUROS DE RTT ACCUMULÉS
Une réunion début décembre s'était soldée par des "avancées" mais sans accord formellement signé, avaient indiqué alors des sources syndicales. Il s'agit defaciliter l'apurement des quelque deux millions de journées de RTT amassées depuis l'instauration en 2002 des 35 heures à l'hôpital, la loi prévoyant qu'elles soient soldées au bout de 10 ans, soit à partir de 2012.
Quelle que soit l'option retenue, le coût des RTT accumulées par les médecins hospitaliers est de l'ordre de 600 millions d'euros, soit 300 euros par journée travaillée. Quelque 250 millions d'euros au total ont été provisionnés jusqu'à présent par les hôpitaux publics mais un grand nombre d'établissements, en difficulté financière, n'ont rien prévu. Le provisionnement des 350 millions restants doit être étalé sur plusieurs années.


F. GUATTARI, LIGNES DE FUITE. POUR UN AUTRE MONDE DE POSSIBLES

_blankParution : novembre 2011.

Information publiée le samedi 21 janvier 2012 par Marc Escola

Lignes de fuite - Pour un autre monde de possibles
Par Félix Guattari

Liane Mozère (Préfacier)

Paru le: 4 novembre 2011
Editeur: Aube (Editions de l')
Collection: Monde en cours
ISBN: 978-2-8159-0265-6
EAN: 9782815902656
Nb. de pages: 363 pages

"Quand une nouvelle forme de lutte ou d'organisation s'invente, ça se propage à la vitesse de l'audiovisuel", prédisait Félix Guattari en 1979.
Dans ce texte retrouvé par ses enfants après son décès, Félix Guattari analyse comment la production, la codification et la communication de signes dans le système capitalistique assujettissent les acteurs sociaux sur le plan économique et social ainsi que sur celui de la subjectivité. Cette "dictature" des significations et des comportements dominants conduit Félix Guattari à proposer, à la suite de ses travaux avec Gilles Deleuze, une micropolitique émancipatrice.
Sa position novatrice est plus que jamais d'actualité au coeur de la crise écologique, politique, économique et sociale, que le monde traverse aujourd'hui.
Sommaire:
ASSUJETISSEMENT SEMIOTIQUE ET EQUIPEMENTS COLLECTIFS
 
L'inconscient n'est pas structuré comme un langage
Où commencent, où finissent les Equipements collectifs
La révolution capitalistique
 

Marcel Storr, bâtisseur visionnaire

Jusqu'au 31 mars 2012 (prolongation), la mairie du 20e arrondissement et la mairie de Paris présentent l’exposition Marcel Storr, bâtisseur visionnaire au pavillon Carré de Baudouin. Entrée libre.

L’oeuvre de Marcel Storr est à la fois intrigante dans le détail, époustouflante dans son ensemble. Elle regroupe une soixantaine de dessins de cathédrales et mégapoles imaginaires réalisés clandestinement par un cantonnier du bois de Boulogne, décédé en 1976 dans le plus complet anonymat. Il s’agit sans doute d’une des plus importantes découvertes d’art brut de ces dernières années en France.

Cette oeuvre magistrale est à découvrir pour la première fois dans son intégralité, au pavillon Carré de Baudouin du 16 décembre 2011 au 31 mars 2012 (prolongation). L'exposition Marcel Storr, bâtisseur visionnaire est présentée par la mairie du 20e arrondissement et la mairie de Paris, avec la collaboration de Liliane et Bertrand Kempf (les collectionneurs), Laurent Danchin (commissaire de l'exposition) et Géraldine Gauvin (coordination muséographique).

Cet événement sera également l’occasion de rencontres et de projections sur l’architecture utopique.

Marcel Storr

On ne sait presque rien de lui. Il est mort il y a plus de trente ans et son oeuvre, clandestine, découverte par hasard par un couple d’amateurs d’art en 1971, n’a presque jamais été montrée. Pourtant Marcel Storr (1911-1976), simple balayeur au bois de Boulogne – ou "cantonnier d’empierrement saisonnier" des parcs et jardins de la Ville de Paris, selon son statut officiel – était un dessinateur de génie. Tout au long de son existence, il a poursuivi avec obstination la construction d’un univers parallèle au sein duquel il prenait chaque soir sa revanche contre sa condition ingrate et la misère de ses origines.

Enfant abandonné, placé par l’Assistance publique dans des fermes où il était battu, Storr, devenu sourd, condamné à l’illettrisme, a toujours aimé dessiner, et l’expérience amère de la vie a renforcé en lui le besoin d’accéder, par la voie symbolique, à un univers supérieur qui lui était refusé. Son oeuvre, jardin secret d’un autodidacte visionnaire, obsessionnellement inspiré, est un cas spectaculaire de résilience du don créateur malgré tous les obstacles et toutes les vicissitudes d’un destin contrarié.

L’exposition

L’exposition Marcel Storr, bâtisseur visionnaire consacre une découverte exceptionnelle présentée pour la première fois dans son intégralité.

Il n’existe qu’une soixantaine de dessins de Marcel Storr, s’échelonnant des années 1930 à 1975, et représentant exclusivement des architectures imaginaires. Tous figureront dans l’exposition. Parfois de très grandes dimensions et de plus en plus complexes au fil du temps, ces dessins sont coloriés au crayon ou aquarellés à l’encre, et extrêmement fouillés dans la période finale, celle des chefs d’œuvre des dix dernières années. Développant au départ un thème purement religieux, donc plutôt tournés vers le passé du temps des basiliques et des cathédrales, ces dessins s’orientent brusquement vers un futur de science fiction à partir de l’année 1965. C’est, par coïncidence, l’époque où apparaissent les premières tours de la Défense que Storr, quotidiennement, pouvait voir émerger de la cime des arbres sur son lieu de travail. Du premier au dernier, tous ces dessins manifestent une unique tendance : l’obsession de construire, d’inventer du jamais vu et de défier la pesanteur en s’élevant toujours plus haut vers le ciel. « Des tours, il faut des tours », répétait Storr en guise d’explication, convaincu que le Président des Etats-Unis viendrait en personne le consulter pour reconstruire Paris après une catastrophe nucléaire inévitable.

L’exposition propose un parcours en quatre étapes, correspondant à quatre périodes de sa production. Un parcours chronologique qui servira de fil conducteur. Une série d’agrandissement photographiques de certains détails sont également proposés afin de donner accès au deuxième niveau de lecture que permet difficilement la vision globale de ces oeuvres étonnantes. Ces agrandissements permettront au visiteur de se faire une idée de la richesse interne de chaque image, et l’inciteront à poursuivre lui-même l’effort d’exploration.

Autour de l’exposition

Plusieurs événements seront proposés au public au pavillon Carré de Baudouin à l’occasion de l’exposition Marcel Storr, bâtisseur visionnaire.

Une projection en continu
Pendant tout le temps de l’exposition, un film présentera des détails des dessins de Marcel Storr et une Interview de Laurent Danchin, commissaire de l’exposition. Ce film sera diffusé en continu dans l’auditorium du pavillon Carré de Baudouin aux heures d’ouverture.

Des évènements
Plusieurs événements, animés par Laurent Danchin, commissaire de l'exposition, sont également programmés au pavillon Carré de Baudouin :

- Vendredi 6 janvier 2012 à 19h : Autour de Marcel Storr
Présentation et signature des deux ouvrages des éditions Phébus, Storr, architecte de l’ailleurs, biographie de Françoise Cloarec (octobre 2010) et Marcel Storr, beau livre, collectif, reproduisant l’oeuvre intégrale (novembre 2011).
En présence des auteurs, dont les prêteurs de l’oeuvre, Liliane et Bertrand Kempf.

- Samedi 28 janvier 2012 à 15h : Architectures du rêve
Un mini festival de courts-métrages sur divers bâtisseurs sauvages de France ou d’ailleurs. Avec la participation de Pierre-Jean Würtz et de l’association Hors Champ de Nice.
> Plus d'infos en cliquant ici.

- Première quinzaine de février 2012 (date à préciser) : Maximy père et fils – Utopies savantes, utopies brutes
À l’occasion de la parution du livre objet Suite inexacte en homologie singulière (éd. lelivredart), reproduisant l’oeuvre majeure du dessinateur Jean de Maximy (un dessin architectural de… 82 m de long), son fils Antoine présentera également son premier film, consacré aux architectures spontanées de Chomo.

- Jeudi 8 mars 2012 à 15h : Architectures et écritures folles
Carte blanche au CrAB (Collectif de Réflexion autour de l’Art Brut). Une série d’interventions illustrées sur l’architecture fantastique dans le texte et l’image.
Avec Vincent Capt, Déborah Couette et Roberta Trapani.

L'entrée est libre dans la limite des places disponibles.


Informations pratiques

Face au succès rencontré par cette exposition, la mairie du 20e a souhaité la prolonger jusqu'au samedi 31 mars 2012 (inclus).
Pavillon Carré de Baudouin
121 rue de Ménilmontant 75020 Paris
Tél. 01 58 53 55 40

Accès : M° Gambetta (Lignes 3 et 3 Bis) ou bus 26 et 96 (Arrêt Pyrénées/Ménilmontant)
Horaires d’ouverture au public : du mardi au samedi de 11h à 18h (sauf jours fériés)
Entrée libre. 

Visuels libres de droit pour la presse Vidéo

Marcel Storr : cantonnier et artiste de génie par mairiedeparis

 

Fichiers en téléchargement

Dossier de presse  - 1.74 Mo

Affiche  - 0.53 Mo

Dépliant  - 9.23 Mo

samedi 21 janvier 2012


Proposition de loi visant à faire disparaître la psychanalyse de la prise en charge de l’autisme
Publié le 20/01/2012

Paris, le vendredi 20 janvier 2012 - La prégnance de l’approche psychanalytique dans la prise en charge de l’autisme en France, qui fait figure d’exception parmi tous les pays occidentaux, est l’objet de débats récurrents entre professionnels et associations. Le député UMP Daniel Fasquelle souhaite y mettre un terme définitif grâce à une proposition de loi déposée aujourd’hui qui vise purement et simplement à interdire « l’accompagnement psychanalytique des personnes autistes au profit de méthodes éducatives et comportementales ». « Je m'indigne en constatant qu'en France ce sont les pratiques psychanalytiques généralisées dans nos établissements hospitaliers et médico-sociaux qui sont financées par l'Assurance Maladie », explique le député du Pas-de-Calais dans l'exposé des motifs de sa proposition de loi.

M.P.










Personnes autistes : L’UNAPEI pour le retrait de la loi de Daniel Fasquelle

Rédigé par Pierre   // 20 janvier 2012 
Communiqué de presse : L’Unapei s’oppose à la proposition de loi de M. Daniel Fasquelle visant à interdire l’accompagnement psychanalytique despersonnes autistes.
« Interdire une forme d’accompagnement ne sert à rien et est clivant. Concentrons nos énergies à développer de façon urgente les méthodes qui ont prouvé leur efficacité. Si l’autisme est la grande cause 2012, c’est pour développer la recherche et permettre de répondre au mieux aux besoins des personnes autistes le plus précocement possible. Les personnes autistes et leurs familles ont besoin de compétences multiples pour répondre à leur problématique. Par ailleurs, en tant que Rapporteur au Conseil économique social et environnemental du projet d’avis sur « le coût économique et social de l’autisme en France », il est tout à fait prématuré d’en tirer quelconques conclusions.» s’insurge Christel Prado, Présidente de l’Unapei.
La polémique créée autour du documentaire « Le mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » réalisé par Sophie Robert a fait émerger de réels questionnements sur l’approche psychanalytique du traitement de l’autisme. L’Unapei, association de parents d’enfants handicapés mentaux, est pour une approche pluridisciplinaire. C’est aux familles qu’il revient de choisir le meilleur accompagnement pour leur enfant.
L’Unapei demande au député M. Daniel Fasquelle de retirer sa proposition de loi.
L’Unapei , Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis a été créée en 1960. Ll’Unapei est la première association française représentant et défendant les intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles. Les associations affiliées à l’Unapei agissent pour répondre aux besoins et aux attentes des personnes handicapées mentales, favoriser leur insertion et leur permettre de vivre dignement avec et parmi les autres. L’Unapei est un mouvement national qui fédère près de 600 associations présentes au niveau local (Apei, Papillons Blancs, Chrysalide, Envol…), départemental (Adapei, Udapei, Association tutélaire) et régional (Urapei).
L’Unapei en chiffres :
180 000 personnes handicapées accueillies
60 000 familles adhérentes des associations affiliées
3 000 établissements et services spécialisés
75 000 professionnels employés dans les associations et les établissements


Passage à l’acte : l’agir, de la performance à la psychiatrie.
colloque
20 et 21 janvier 2012, 
9h00-18h00, 
INHA, Hôpital Sainte-Anne




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Psychiatrie : d’anciens patients pour épauler les nouveaux

rédigé le 18 janvier 2012 par Dominique Tchimbakala
Des hôpitaux d'Ile-de-France, de la région Paca et du Nord-Pas-de-Calais vont recruter à titre expérimental 30 anciens patients psychiatriques comme "médiateurs en santé mentale". Dès ce mois de janvier, ces derniers recevront une formation alternant cours théoriques et stages pratiques afin de devenir non pas des soignants mais des "facilitateurs de santé" pour les malades psychiatriques qui, eux, bénéficient encore de soins. Une initiative rejetée par certains soignants.

Trois questions à Danielle Hengen, responsable du Collectif Psychiatrie à la Coordination Nationale Infirmière des Bouches-du-Rhône :
  • Pourquoi êtes-vous opposée à cette expérimentation ?
Danielle Hengen : "D’abord la psychiatrie est le parent pauvre de la médecine de l'hôpital. Nous n'avons ni plateau technique, ni bloc opératoire. Notre seul matériel c'est le personnel humain, et pourtant nous manquons cruellement de personnel. Sans compter les suppressions de lits d'hôpital…
"Cette intrusion du patient médiateur nous paraît indécente pour les soignants. Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'il est inutile de former du personnel et que des patients équilibrés pourraient soigner à notre place ? Sans compter qu'on nous dit qu'ils vont être payés, peut-être plus qu'une infirmière débutante. Cela nous paraît inacceptable."
  • Leur expertise d'ex-patients serait pourtant intéressante à utiliser ?
Danielle Hengen : "Je pense que les patients médiateurs seraient un bon dispositif à l'extérieur de l'hôpital. Cela existe sous la forme de groupes d'entraide, comme par exemple les Alcooliques anonymes. Mais à l'hôpital, ça pourrait induire un manque de distance entre les patients et ces patients médiateurs.
"Les traitements psychiatriques sont souvent lourds, et la maladie mentale s'assimile ensuite à une maladie chronique. Comment un médiateur, ancien patient, va t-il vivre le retour à l'hôpital ? Cela ne nous semble pas être la bonne solution."
  • Quelles solutions alternatives doivent être explorées selon vous ?
Danielle Hengen : "Plutôt une augmentation du numerus clausus dans les IFSI (écoles d’infirmières) ainsi que la mise en place d'une spécialité psychiatrie. Il faut également réintroduire l'internat en psychiatrie pour les médecins. Améliorer les conditions d'hébergement en services de soin, mais aussi dans les structures d'accueil extra-hospitalières. C'est là notamment où les patients médiateurs ont un rôle à jouer."